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15/05/2011

Les Etats-Unis d'Amérique sont VRAIMENT en faillite

Les médias français sont tellement nuls qu'il m'a fallu plusieurs mois pour tomber sur cette information émanant de Laurence Kotlikoff, professeur d'économie à l’Université de Boston, et pourtant reprise, dès le mois d'août 2010, par Bloomberg, le groupe financier et agence de presse du maire de New York et une des principales sources de renseignements économiques américaines. La traduction Google est ici.

A ma connaissance, seule La Chronique Agora, via son fondateur Bill Bonner, incorrigible libéral mais bon critique, avait diffusé ce scoop en France, en novembre 2010. Le moins qu'on puisse dire est que Le Monde, Le Figaro et autres Libération ne se sont pas jetés dessus pour nous en instruire, préférant dauber à l'infini sur les difficultés grecques et la prétendue reprise. Seuls quelques blogs s'en sont fait l'écho, plus en commentaires qu'en articles d'ailleurs.

Je vous livre donc cette bombe, bande de veinards : la dette réelle des USA, si on tient compte des engagements de l'Etat fédéral pour l'avenir, est, non pas d'environ 14.000 milliards de dollars, mais de... 202.000 milliards ! Une énorme différence, due aux trucages comptables dont les Américains sont coutumiers (voir la taille des "hors-bilan" de leurs banques). Et il faudrait que, chaque année, 14 % supplémentaires de leur PIB soient consacrés au financement de cette dette, pour qu'ils puissent s'en sortir. Autant dire, mission impossible.

Alors, quand les médias mainstream vous disent, triomphalement, que la croissance US est de nouveau de 2 ou 3 %, sans même parler de l'inanité d'un tel pourcentage quand on sait ce qui constitue le PIB américain (une grande part de finance et de vent), pensez juste à ces 14 % nécessaires, dont tout devrait aller au Trésor...

Aux incrédules, je signale que l'information, révélée dès juillet 2010 par le FMI (voyez page 54, chapitre 7), a été confirmée par lui en français - FMI, dont le Directeur (notre futur Président, paraît-il, non ?) vient d'être piteusement arrêté et inculpé pour "agression sexuelle"...

Je ne peux que vous suggérer un immense éclat de rire devant ce spectacle uniformément grotesque.

14/05/2011

Les « deux neurones » et l'instinct de conservation

11/05/2011

Trucages anglosphériques (suite)

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Pas encore...

 

Je vous ai déjà parlé de la manipulation du marché des dettes souveraines par l'anglosphère, dénoncée par Pierre Jovanovic.

Cette fois, c'est l'excellente Myret Zaki qui vous explique une partie du truc :

__________________

 

La dette souveraine manipulée par les CDS

Le marché des CDS a le même pouvoir qu’une agence de notation : il peut dégrader de facto la note d’un pays, en dictant son niveau de risque.

Il y a quelques jours, le « marché » (c’est-à-dire les investisseurs) a décidé que le risque de la dette grecque à deux ans méritait un taux d’intérêt astronomique de plus de 25 %. La zone euro n’a d’autre choix que de revoir les conditions de l’aide (de 110 milliards d’euros) accordée à Athènes. On revit la même situation depuis 2010, dans laquelle c’est le marché des CDS (dérivés sur le risque de défaut de crédit) qui définit presque à lui seul la solvabilité des pays périphériques d’Europe, les agences de notation se cantonnant de plus en plus à entériner par une mauvaise note un état de fait que les CDS avaient déjà favorisé en amplifiant le risque de l’obligation souveraine qu’ils ciblent. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de la Grèce, où des banques d’affaires comme Goldman Sachs (conseillère financière d’Athènes) et certains hedge funds clients de la banque étaient au courant d’informations dont les agences de rating sont habituellement les premières à disposer.

Un pouvoir démesuré sur le coût de financement des pays

Est-il normal que la qualité de crédit et, in fine, le destin d’une nation de plusieurs millions d’habitants, soient décidés par un marché aussi opaque et dominé par un si petit nombre d’acteurs que celui des CDS ? C’est pourtant bel et bien la tendance révélée par la crise de la dette de l’Europe périphérique. A travers l’attaque ciblée d’une dette souveraine comme celle de la Grèce, de l’Irlande ou du Portugal, qui fait monter en flèche le coût de financement de ces dernières en faisant chuter la valeur des obligations, le marché des CDS a le pouvoir de rétrograder de facto cette même dette, pour lui conférer un statut spéculatif, se substituant ainsi aux agences de notation. Et cette mesure du risque que sont les taux des CDS (ou plus précisément leur écart par rapport aux taux sans risque comme celui du Bund allemand) décidée par un marché privé jouit aujourd’hui de la même crédibilité, aux yeux des investisseurs, que celle des agences de notation. Et pourtant, il existe une différence majeure entre CDS et agences de rating : tandis que les agences - malgré les manquements que l’on sait - prétendent à un travail objectif qui sert à la fois la communauté des investisseurs et le gouvernement du pays concerné, et qu’une rétrogradation n’a pas pour but de permettre à ces agences d’engranger des profits démesurés, il en va tout autrement des spéculateurs du marché.

Les traders de CDS agissent clairement en vue d’un profit, et ont à leur disposition un outil facilitant largement la manipulation des marchés obligataires, en suivant le principe qu’une prophétie (ou rumeur) qu’ils lancent va s’auto-réaliser pour leur plus grand avantage. Malgré cette différence de buts, les protagonistes des marchés de la « spec » ont aujourd’hui autant de pouvoir sur la perception des investisseurs que les agences de notation. En réalité, les spreads des CDS et les notations des agences agissent de concert, et leur effet crée en soi un risque de déstabilisation des marchés financiers, qui sont aujourd’hui très interdépendants, comme l’explique le FMI dans un papier de recherche récent. Et ce n’est pas seulement la solvabilité du pays qui est en jeu. Rétrograder la dette souveraine d’un pays donné peut affecter la rentabilité de banques basées dans d’autres pays, qui la détiennent dans leurs books de négoce et aussi de crédit. C’est encore plus vrai dans le cas spécifique de l’Europe, où les engagements croisés entre banques de différents pays rendent la courroie de transmission bancaire vulnérable à la détérioration de crédit d’un seul de ses pays membres.

Les chercheurs du FMI expliquent dans le papier précité que les CDS jouent un rôle clé dans la propagation du risque systémique posé par l’abaissement d’un rating souverain par une agence de notation. Selon le FMI, « les annonces des agences de notation concernant la dette souveraine de pays comme la Grèce, surtout lorsqu’il s’agit d’un abaissement au statut de dette spéculative, peuvent entraîner des effets domino considérables d’un pays et d’un marché à l’autre et peuvent être elles-mêmes à l’origine d’une instabilité financière de type systémique ». Ainsi, le FMI calcule qu’une rétrogradation de la note de la Grèce provoque un écartement du spread (soit une hausse du risque de la dette) de 17 points de base (pb) pour la Grèce, et que le même abaissement provoque aussi une montée de 5 pb du spread sur la dette irlandaise, et ce même si le rating de l’Irlande est resté inchangé. Une spirale infernale.

Source : Bilan.ch

07/05/2011

Ben Laden, Obama et la communication américaine

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We are the champions, my friend

 

"tout ce que fait le Système aujourd’hui, – grâce à sa puissance fournie par le système du technologisme, – a pour but principal de tenter de rassurer les psychologies affolées sur l’état de l’Amérique, – affolement évidemment illustré et renforcé par le système de la communication. C’est le cas également pour la grotesque célébration, – ce 6 mai, – de l’assassinat de ben Laden par leur président, à Ground Zero, comme le veut le président Obama, avec toutes les pompes et circonstances de rigueur. Obama est toujours à la recherche d’un consensus bipartisan dont il ne doute pas qu’il restaurera l’unité nationale, façon-Lincoln, et lui assurera sa réélection.

C’est peut-être une obsession, ou une pathologie de la psychologie, mais c’est aussi un fait politique : tous les actes politiques et de communication, aujourd’hui à Washington, sont conçus et réalisés pour tenter de démontrer que l’effondrement du Système est une fausse nouvelle, que le déclin des USA est une machination, une tromperie, l’œuvre de quelque esprit malin, assisté de commentateurs venimeux et mal-pensants. L’assassinat de ben Laden n’est donc pas un acte destiné à mettre fin à la Guerre contre la Terreur, ni à l’emporter contre al Qaïda, etc. C’est un acte spécifiquement destiné à tenter de redonner un peu de sang et quelque couleur à l’image de l’Amérique, et à tenter de stopper la vertigineuse perception de l’effondrement."

Philippe Grasset

05/05/2011

Quel mot se rapproche de « racine » ?

Un indice .

Des explications ici :


Et il y a un livre à lire.

03/05/2011

« Peur moyenâgeuse », M. le Président ?

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Il est vraiment tout petit, lui, en bas...

 

Une fois de plus, Talonnette 1er, plus banal et culotté encore que son prédécesseur affublé du piètre sobriquet de Supermenteur (étonnamment perdu lors de la Quinzaine de la haine), a fait appel à la tripaille, aux chocottes, à la pétoche, à l'épouvantail obscurantiste, bref, à la peur contre la peur, et pour nous vendre quoi, cette fois ?

Une lénifiante, soporifique, sédative désinformation quant à la prétendue sécurité de la principale source d'énergie française.

Dites, M. le Président, on a le droit d'avoir peur du nucléaire, si ce n'est pas « moyenâgeux » ? Si c'est moderne ou postmoderne, par exemple, ça va ? On a le droit de le faire sans avoir été trop irradié, ou faut faire un stage au Japon et attendre d'avoir les organes un peu cramés ?

Comme si la censure japonaise ne suffisait pas, il faut encore que le premier personnage de l'Etat nous menace de nigauderie, voire d'arriération mentale si nous refusions de gober le bobard de sa « confiance dans la sécurité du parc nucléaire français ».

D'abord, cette sécurité est illusoire et ensuite et surtout, la France n'est pas seule en question, boudiou !

Je laisse Serge Sargentini, taulier de l'organisation Next-up, vous en dire plus sur ce qui est déjà en cours :

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Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la catastrophe de Fukushima Daiichi n’en est qu’à son début ; dit autrement : un nouvel empoisonnement de la planète Terre est en cours. Si de nombreux gouvernements commencent enfin à prendre conscience tardivement que la sécurité nucléaire ne peut être fiable et adoptent un changement politique radical, en revanche le peuple japonais commence juste à découvrir et à évaluer l’étendue du désastre environnemental de Fukushima Daiichi.

Si le monde a les yeux rivés sur le site nucléaire de Fukushima, en réalité, l’essentiel n’est pas les valeurs des irradiations dans le site de la centrale nucléaire, mais l’ampleur de l’impact du dépôt de particules radioactives contaminantes qu’elle a générées et qu’elle génère toujours dans l’environnement mondial.

La différence qui existe entre les irradiations artificielles ÉlectroMagnétiques issues du spectre des radiations non ionisantes (HF micro-ondes) et celles du spectre des radiations ionisantes, réside notamment dans le fait qu’en "tournant un simple bouton" il est possible de stopper les émissions ÉlectroMagnétiques artificielles des irradiations non ionisantes issues des HF micro-ondes, contrairement aux ionisantes. S’il est possible de confiner tant que faire se peut les irradiations ÉlectroMagnétiques (EM) ionisantes issues des rayons X, γ et les irradiations α, β-, β+, par contre il est impossible de stopper celles issues de la dispersion dans l’atmosphère de toute une gamme de matériaux radioactifs qui vont être pour chacun d’entre eux une source rayonnante : c’est ce qui est appelé contamination environnementale radioactive de surface et contamination des personnes par les particules, ceci étant de loin la plus redoutable, puisqu’il est quasiment impossible de l’annihiler.

La dangerosité de l’irradiation EM artificielle est définie par trois constantes physiques de bases :

1 - La puissance de l’irradiation ionisante ou non ionisante est inversement proportionnelle à la longueur d’onde, ce qui veut dire que plus la longueur d’onde est petite, plus la puissance d’irradiation EM est importante.

2- La puissance [Spécificités des radiations ionisantes] de l’activité de désintégration par unité et type de radioélément qui compose la particule.

3 - La puissance de l’irradiation ionisante ou non ionisante diminue au carré de la distance, ce qui veut dire que plus on s’éloigne de la source d’irradiation EM artificielle, plus la puissance d’irradiation diminue, ceci étant exactement pareil pour tous les émetteurs d’irradiation EM comme par exemple les antennes relais, etc.

Le problème fondamental dans le cas de la catastrophe de Fukushima vient donc essentiellement des particules, car c’est une contamination sur le long et très long terme en fonction d’une multitude d’émetteurs disséminés qui génèrent de la Radioactivité issus des radio-isotopes ou radionucléides composant la particule. Une seule particule radioactive déposée sur un tissu externe n’a que peu d’importance en termes d’irradiations puisqu’il est possible de l’enlever rapidement par simple "lavage" (décontamination), le rapport dose/temps étant négligeable. En revanche en cas d’inhalation ou si elle a été ingérée il est quasiment impossible de l’évacuer, elle se fixe aux tissus ou migre et provoque une irradiation pérenne en champs proches des cellules SANS DISTANCE DE SECURITÉ ce qui engendre un coefficient multiplicateur d’irradiation d’un billion !

Cette problématique est maintenant planétaire, notamment pour tout l’hémisphère nord, et aigüe au Japon où les particules radioactives sont toujours en train de s’essaimer et de s’infiltrer partout.

Il n’y a pas d’approche mathématique rigoureuse concernant les zones contaminées en fonction de la distance (dispersion atmosphérique) par rapport à des cercles concentriques avec le site nucléaire de Fukushima Daiichi, mais en fonction de divers paramètres météorologiques, géographiques et de configurations topographiques, voire avec les mouvements terrestres irresponsables des humains (exemple actuel aberrant : décontamination des véhicules quittant les zones fortement contaminées, quasiment inexistante). Cet aspect engendrant des zones très fortement contaminées souvent situées à plus de 50 km du site nucléaire de Fukushima Daiichi où tous les organismes vivants sont impactés en peu de temps hors des normes.

Information et propagande

Le but premier du Gouvernement Japonais est maintenant de distiller au compte-goutte l’information, afin que la population ne puisse comprendre et évaluer avec précision ce qui se prépare sur le court et le moyen terme, par conséquent l’objectif est de cacher tant que faire se peut la réalité pour ne pas affoler la population.

En effet, c’est maintenant une approche méthodologique rigoureuse scientifique qui, en vertu des lois de la physique universelle, va déterminer la suite du scénario de la catastrophe environnementale nucléaire de Fukushima, ceci sauf survenance d’événement(s) majeur(s). Pour les initiés, il n’y a pas de spéculation possible sur le devenir, ce n’est pas la désinformation, la manipulation, la cacophonie, la confusion et l’incertitude qui pourront entraver l’inéluctable, c’est juste une question de temps.

Avec les particules radioactives inhalées ou ingérées, nous sommes confrontés à une irradiation interne diluée dans la masse des tissus, dont la toxicité ne peut être que difficilement quantifiée, notamment en dessous duquel le risque peut être considéré comme acceptable, en conséquence le concept officiel des normes mondiales de la Commission Internationale de Protection Radiologique - CIPR dit de "la dose absorbée externe admissible" est caduc. [Monographie des effets des radiations en fonction de la dose cumulative]

Ce qui veut dire également que tous les modèles employés jusqu’à présent par les autorités sanitaires gouvernementales, sont valables pour une pollution environnementale en fonction d’une source radiative identifiée quantifiable externe, mais pas pour une unité de dose d’irradiation interne difficilement identifiable. Ces communications officielles sont de la propagande pour tromper et rassurer l’opinion publique. Cet aspect de désinformation est notamment majeur en France, avec le tapage médiatique fait autour des mesures des balises de l’IRSN qui ne servent presque strictement à rien dans le cadre de la catastrophe de Fukushima Daiichi.

Le danger pour l’humanité que représente la catastrophe de Fukushima Daiichi, est aggravé essentiellement, dans le cas présent, par rapport au type de réacteurs utilisés (Réacteurs à Eau Bouillante - REB). Ce type de réacteur est sans circuit secondaire, donc sans échangeur pour alimenter la turbine de l’alternateur. Les tuyauteries du circuit primaire radioactif reliant directement la cuve d’au moins 3 réacteurs, se sont littéralement, plus ou moins, désintégrées, libérant et continuant à libérer directement une masse importante de matières contaminantes hautement radioactives dans l’atmosphère, sur le sol, dans le sous-sol et l’océan.

Que personne ne s’y trompe, les dizaines de milliers de morts engendrés par le tsunami ne seront "rien" par rapport à ceux que va provoquer la contamination environnementale de certaines zones du Japon par les particules radioactives du désastre nucléaire irréversible de Fukushima Daiichi.

De plus, un retour à la normalité est quasiment impossible ; au mieux, le Japon va devoir dire adieu à une partie de son territoire pour des décennies, voire pour des siècles et gérer globalement un nouvel environnement ; quant au pire, étant sujet à moultes possibilités, le mieux est actuellement de s’abstenir.

Concrètement, nous voyons déjà comment "le génie japonais" essaye de sauver certains lieux névralgiques comme les cours d’écoles, etc. Des réhabilitations sont réalisées, en décapant le sol contaminé et en y rajoutant une couche de terre en principe non contaminée. Toutes ces actions ciblées montreront rapidement leurs limites, il en sera bientôt [de même des] produits manufacturés destinés à l’exportation ; globalement, un certificat de non-contamination n’y changera rien puisque, par essence même, la contamination par les particules radioactives est fluctuante.

Dans les semaines et les mois à venir, la contamination de l’hémisphère nord, déjà constatée, ne pourra que s’accroître avec en prime l’océanique (bioaccumulation).

Dans la même période, au Japon, le gouvernement aura à gérer pour la énième fois une aggravation des contraintes, car de nouvelles zones devront OBLIGATOIREMENT être interdites, ceci en fonction de l’implacable mathématique des valeurs des doses cumulatives issue de la physique universelle.

Pire, une projection qui peut prendre quelques temps en mois ou années, mais qui est tout à fait plausible et dont certains pensent qu’elle est à minima, est une conjugaison de l’extension de la contamination terrestre et d’une partie, voire de toute la chaîne alimentaire sur un vaste territoire, ce qui obligerait notamment le Japon à l’évacuation de zones à très forte densité de population.

Historiquement, pour le peuple Japonais, il y aura un avant et un après Fukushima.

Historiquement, pour les nucléocrates, le désastre Fukushima marquera peut-être et enfin… le début de la fin.

Historiquement, une nouvelle étape va être franchie dans la litanie de l’énoncé des réfugiés environnementaux ; ce qui est sûr : la boucle est bouclée en ce qui concerne les Champs ÉlectroMagnétiques artificiels, après celle des réfugiés des micro-ondes passée sous un silence assourdissant, vient maintenant celle des réfugiés du nucléaire, qui en 2011, internet oblige, ne peuvent plus passer inaperçus comme ceux de Tchernobyl.

01/05/2011

Une synthèse sur l'immigration

... Par l'incontournable Jean-Yves Le Gallou.

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A lire en complément, ce petit mémento des bobards immigrationnistes usuels en matière économique.

27/04/2011

Assimilationnisme, quand tu nous tiens...

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Moi, je veux bien... mais quelle France ?

 

J'ai déjà dit l'erreur qu'est, à mes yeux, l'assimilationnisme que prône Marine Le Pen.

Un fantasme Egalitaire & Réconciliationniste de plus, cité par F.Desouche, me donne l'occasion de développer mon point de vue, qui n'est ni purement racialiste, ni bêtement ethno-indifférent (la Voie du Milieu est souvent la meilleure...).

Il est aussi naïf de prétendre que la majorité des allogènes extra-européens pourraient s’assimiler, que de croire qu’aucun ne le pourrait, ou encore qu’aucun Musulman ne pourrait vivre tranquillement sa religion dans la sphère privée et sans nuire à personne (j’en ai rencontré et en connais personnellement quelques-uns, donc qu’on ne me dise pas que je raconte n’importe quoi ou que je suis victime de « taqiya » ou ce genre de choses).

Par conséquent, est-ce par naïveté que MLP prétend imposer le « rouleau compresseur républicain » à nos 15 millions d’ « invités malgré nous » ?

Encore une fois, revoyez son interview (à 7′ 00), si vous ne me croyez pas.

La même naïveté qui, avec la trouille justifiée mais exagérée de la guerre civile, a poussé Alain Soral, ainsi qu’Egalité & Réconciliation, dans la même direction ; direction qui, à l’époque du FN de JMLP, était plutôt un non-dit, une ambiguïté permanente, une espèce de couleuvre avalée pour des cas isolés amicaux et sympathiques, mais pas vraiment mise en avant de manière générale, le Chef étant par ailleurs empêtré dans sa propre tendance jacobine et « centre-droite » que personne ou presque, même et surtout parmi ses fidèles, ne voulait voir.

Je laisse le soin aux partisans de MLP, dont je ne suis pas, même si je la trouve relativement sympathique, de répondre à cette question : naïveté ?

Oui, ou non ?

Si c’est oui, comme je le pense, alors pas de problème, à condition que MLP ne gagne pas (je vais expliquer pourquoi) : les patriotes "de souche" peuvent éventuellement se servir du FN comme d’une étape, en sachant que la radicalité qu’appelle la situation n’est pas encore claire pour la majorité, comme la crise économique (pardon, « financière ») n’était pas encore évidente pour elle, le 14 septembre 2008, et qu’une autre formation politique moins naïve prendra bientôt le relais…

En revanche, si c’est non (pas de naïveté dans l’assimilationnisme affiché), il faudra nous dire pourquoi.

Extrémisme républicain sincère et assumé, voire cynique, en tout cas je-m’en-foutisme intégral quant à la disparition programmée du substrat ethnique français et européen par métissage massif, ce qui signifie fin de nos identités et de nos cultures ?

Ou bien stratégie ? Et si stratégie, laquelle ? Comment ? Jusqu’où ?

Imaginons – soyons fous – une prise de pouvoir (forcément démocratique) : on ne me fera pas croire qu’après l’élection, avec ne serait-ce qu’un tout petit pourcentage de voix allogènes, MLP décrétera que ha ha, elle les a bien eus, et que maintenant attention, on déchire toutes les cartes d’identité et on repart sur des bases « droit du sang » + un peu de mérite individuel en cas d’allogénat !

L’hypothèse « stratégie » ne tient pas debout. C’est ridicule. Il est évident que MLP est assimilationniste à 100 %.

Au contraire, non seulement il n’y a pas de stratégie mais, en réalité, la situation, en cas de prise de pouvoir de MLP, serait pire, pour la question de l’immigration, que tout ce que beaucoup de ses sincères et zélés supporters peuvent imaginer.

Vous vous rendez compte, la cristallisation, la sanctuarisation, la consécration par le divin suffrage universel, de 15 millions d’allogènes extra-européens et de leur descendance, ad vitam aeternam ?!!

Pas moyen, après une telle élection, de revenir légalement dessus, sans passer pour les plus abominables racistes, néo-nazis, mangeurs d’enfants, pédophiles consanguins hydrocéphales fââââchistes !

La caution de l’extrême-droite officielle, patentée, adoubée par tout le Système, ayant été donnée, par l’onction des urnes ma bonne dame, mon bon monsieur ! On les garde, tous oui tous !! C’est dit, c’est voté, y a plus d’opposition ! Allez, au boulot, on les assimile, ça marche (pendant que les Zyva se marrent et que, de toute façon, Zyva ou bien sages, leurs gènes se promènent…) !

Vous voudriez alors revenir sur cette greffe forcée de 15 millions + descendance ? Mais vous seriez un assassin bon pour l’échafaud ! Tout le monde serait légitime à vous abattre sans sommation dans la rue, comme un chien enragé !

Je plaisante (à peine : en réalité, cela ne ferait que retarder l’inévitable radicalisation et donc, notamment, la mise en oeuvre des indispensables mesures de réémigration de 90 % environ de nos « 15 millions »…), mais réfléchissez.

Si vous êtes prêts à suivre une assimilationniste comme MLP, quelles que soient ses qualités par ailleurs (à mon avis, il y a largement meilleur qu’elle, mais c’est vous qui voyez), vous risquez de devenir prisonniers d’un compromis qui fait joli à la télé et dans les sondages, mais qui s’avérera franchement nuisible dans la réalité.

26/04/2011

Fukushima : censure médiatique et gouvernementale

Après les aberrations de la propagande pseudo-scientifique, celles de la désinformation au service des intérêts de la société TEPCO et du gouvernement japonais.

Je reproduis ici la traduction partielle de l’anglais en français par next-up.org, un peu corrigée par moi, d'un article de la journaliste japonaise Makiko Segawa, paru dans The Asia-Pacific Journal, vol. 9, publication 16, n° 2, daté du 18 avril 2011.

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À Tokyo, le 6 avril, en présence de Takashi Uesugi, un groupe de journalistes indépendants a tenu une conférence de presse avec de nombreux membres du Parti Démocrate du Japon (DPJ) y compris l'ancien Premier ministre Yukio Hatoyama, mettant en doute l'interprétation des médias à la suite du désastre de Fukushima.

Hiroshi Kawauchi, un député membre du DPJ à la Chambre des Députés, a déclaré que "des Informations sur la diffusion des radiations devraient être correctement révélées à la nation. Cependant, jusqu'ici ça ne s'est produit qu'une fois". Il a expliqué la frustration des officiels locaux. "Les informations de TEPCO (Compagnie d'Énergie Électrique de Tokyo) devraient être précisément transmises. J'ai parlé au maire du village de Lidate (dans la zone des 30 km), qui m'a dit : 'Il n'y a aucune information et je ne sais que faire' ".

Takashi Uesugi a expliqué [quel est] le coeur du problème derrière la désinformation et les rumeurs. "Des journalistes indépendants et des médias étrangers suivent les faits, entrant même dans la zone d'exclusion des radiations. Cependant, étonnamment, le gouvernement du Japon continue d'empêcher des journalistes indépendants et des médias étrangers d'accéder aux conférences de presse officielles, au siège du Premier ministre et du gouvernement."

Takashi Uesugi a déclaré que, depuis le 11 mars, le gouvernement a exclu tous les médias Internet et tous les médias étrangers de conférences de presse officielles de la "Situation d'Urgence". Tandis que des médias étrangers se sont bousculés pour rassembler des informations sur les réacteurs du site nucléaire de Fukushima, ils ont été refusés d'accès aux informations directes fournies par le gouvernement, et une conséquence de cela est que "les nouvelles se sont répandues comme [étant] des rumeurs diffusées depuis l'étranger."

En fait, l'accès a été limité de deux façons. En premier, tandis que le Secrétaire en chef du Cabinet, Yukio Edano, tient deux conférences de presse par jour pour les représentants des grands médias japonais, les représentants enregistrés de médias indépendants et d'Internet sont limités à une simple conférence de presse par semaine. Deuxièmement, par contraste avec les médias japonais qui sont informés régulièrement par Edano et, périodiquement, par le Premier Ministre Kan, les médias étrangers sont informés exclusivement par le personnel administratif.

Takashi Uesugi note aussi qu'aux conférences de presse de TEPCO, qui sont maintenant tenues au siège social, des correspondants étrangers et des journalistes indépendants japonais posent régulièrement des questions d'investigation, tandis que des journalistes pigistes enregistrent simplement et rapportent les déclarations de l'entreprise TEPCO, réitérant que la situation est essentiellement sous contrôle et qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter.

Une raison à cela, suggère Takashi Uesugi, est que TEPCO, sponsor médiatique géant, a un budget publicitaire de 20 milliards de yens annuel. En conséquence, "les médias continuent à défendre les informations de TEPCO !" Les médias japonais ne sont aujourd'hui pas différents des médias de la propagande de guerre qui ont continué à répéter, jusqu'à la dernière extrémité, que "le Japon gagne la guerre contre l'Amérique" s'est exclamé Uesugi.

Il y a un exemple particulièrement révélateur des médias protégeant TEPCO par la suppression des informations. Cela concerne "le plutonium". Selon Uesugi, après l'explosion des tuyauteries de refroidissement des réacteurs, le 14 mars, on s'est préoccupé d’une possible fuite de plutonium, notamment pour l’unité n° 3. Cependant, étonnamment, jusqu'à deux semaines après, quand Uesugi a posé la question, pas un seul représentant médiatique n'avait soulevé la question du plutonium aux conférences de presse de TEPCO.

Le 26 mars, en réponse à la question de Takashi Uesugi, TEPCO a déclaré : "Nous ne mesurons pas le niveau de plutonium et n'avons même pas de détecteur pour le mesurer." Ironiquement, le jour suivant, le Secrétaire en chef du Cabinet, Edano, a annoncé : "du plutonium a été détecté".

Quand TEPCO a finalement diffusé des données sur le plutonium radioactif, le 28 mars, elle a déclaré que les plutoniums 238, 239 et 240 avaient été trouvés dans la terre, mais a insisté sur le fait que cela ne faisait courir aucun risque aux humains. Depuis, TEPCO n'a fourni aucune clarification sur la signification des découvertes de radiations issues du plutonium ; la presse dominante a simplement annoncé la présence de la radiations, sans évaluation. La Télévision Nippone, le 29 mars, a mis en titre, lors de son interview avec le Professeur Keiichi Nakagawa de l'Université de Tokyo, spécialiste des radiations : "Plutonium de l'usine nucléaire - aucun effet sur le voisinage (environnement proche)."

Le 15 mars, Takashi Uesugi a critiqué TEPCO pour son attitude fermée envers l'information, lors d'une émission de la radio TBS. Pour cela, il a été immédiatement renvoyé de son émission habituelle. Le scandale impliquant la mise sous silence des médias par TEPCO a pris une tournure intéressante, deux semaines plus tard. Au moment du désastre, le 11 mars, le Président de TEPCO, Tsunehisa Katsumata, accueillait des douzaines de cadres de médias dominants pour "une session d'étude" en Chine. Quand le journaliste indépendant, Ryusaku Tanaka, a demandé pourquoi, à une conférence de presse de TEPCO le 30 mars, Katsumata a défendu cette pratique.

"C'est un fait que nous avons voyagé ensemble en Chine," a-t-il dit, "[TEPCO] n'a pas payé toutes les dépenses du voyage, mais nous avons payé plus qu'eux. Certes, ce sont des cadres des mass-médias, mais ils sont tous membres de la session d'étude."

Quand Ryusaku Tanaka a demandé les noms des cadres médiatiques accueillis par TEPCO en Chine, Katsumata a répliqué : "je ne peux pas révéler leurs noms puisque c'est une information privée." Mais c'est précisément de telles relations de collusion entre les médias dominants, le gouvernement et TEPCO, que résulte la censure de l'information concernant les problèmes nucléaires.

Dorénavant, le Gouvernement japonais a pris des mesures contre les reportages indépendants et la critique de la politique du Gouvernement à la suite du désastre nucléaire, en décidant quels citoyens peuvent ou ne peuvent pas parler en public. Une nouvelle équipe de "projet" a été créée par le Ministère des Affaires Intérieures et de la Communication, l'Agence Nationale de Police et le METI, pour combattre les "rumeurs" considérées comme nuisibles pour la sécurité japonaise à la suite du désastre de Fukushima.

Le gouvernement prétend que les dégâts causés par les tremblements de terre et par l'accident nucléaire sont amplifiés par des rumeurs irresponsables et qu’il doit agir pour le bien public. L'équipe du "projet" a commencé à envoyer des "lettres de requête" à des organisations telles que les opérateurs de téléphonie, les fournisseurs d’accès à Internet, des stations de télévision câblée et d'autres, exigeant qu'ils "prennent des mesures adéquates basées sur les directives en réponse aux informations illégales." Les mesures incluent l'effacement de toute information de sites Internet que les autorités considèrent comme nuisible à l'ordre public et la moralité.

25/04/2011

Gerald Celente, au sujet de nos dirigeants : « coupez-leur la tête ! »

L'homme qui a prévu à peu près toutes les crises et les évolutions de ces quinze dernières années n'en finit pas de s'insurger, fort légitimement, contre la mascarade politique (simulacre de démocratie) et économique (prédation de l'oligarchie financière et du complexe militaro-industriel américain) à l'oeuvre, au plan mondial, dans la ruine des peuples.

Il nous voit désormais partis pour une guerre généralisée, non seulement parce que les sphères dirigeantes ne lui paraissent plus disposer d'aucune autre solution, mais surtout parce qu'il ne reste que les révolutions à tous les autres, pour se débarrasser de ces sangsues qui prétendent vouloir leur bien et les tuent à petit feu.

Le voilà, dans l'émission d'Alex Jones, gros texan excité si américain qu'il en est pénible (si vous avez, comme moi, un peu de mal à supporter ce personnage, sautez les passages où il intervient et concentrez-vous sur ce vieux sage de Gerald Celente), en décembre 2010 :

Et voici ce que nous en disait un journal belge en février dernier :

« Sa vision, c’est que contrairement à ce que les experts voudraient nous faire croire, les crises tunisienne et égyptienne ne sont pas limitées au monde arabe. En fait, il leur associe le soulèvement des étudiants britanniques, en fin d’année dernière lorsque leurs droits de scolarité avaient été doublés, mais aussi les mouvements de protestation en Grèce, ou au Portugal. Pour lui, toutes ces démonstrations ont constitué autant de points d’ignition d’un phénomène global. Car les guerres sont d’abord civiles, puis elles s’étendent à une région du monde, pour finir par se mondialiser. Et l’histoire se répète. La grande récession ? Comparable à la grande dépression de 1929. La panique boursière de 2008 ? Similaire au krach de 1929. La seconde guerre mondiale ? Il prédit que nous devrions bientôt connaitre le premier conflit mondial du 21ème siècle…

Les gouvernements ont mis en place des politiques d’austérité pour renflouer les banques et couvrir les erreurs du "Gang de Goldman Sachs", et le marché financier, explique-t-il, et ils ont augmenté les impôts, réduit les services de l’Etat, ce qui étrangle les petites gens. Ils tentent tant bien que mal de maintenir des revenus sociaux pour les chômeurs et les plus pauvres pour les garder tranquilles, mais ce n’est qu’un pis aller, car tôt ou tard, estime-t-il, le peuple en colère s’insurgera.  

"La jeunesse du monde unie". "Aujourd’hui, les jeunes sont éduqués, et ils sont connectés, ils communiquent par l’internet. Cette révolution commencera avec les jeunes". Les autres classes de la population ont peur, et souhaitent protéger leurs avoirs. Mais les jeunes, à l’exemple des jeunes espagnols, qui connaissent des taux de chômage de près de 50%, n’ont pas de travail, pas d’argent et aucun avenir, n’ont plus rien à perdre, d’après lui. L’Afghanistan, l’Irak, n’avaient pas mobilisé les jeunes américains, parce qu’ils n’y étaient pas enrôlés, leur vie n’était pas en danger et ils ne se sentaient pas concernés. En Egypte et en Tunisie, les choses étaient différentes, analyse-t-il : "Pourquoi croyez-vous qu’il y a eu des émeutes en Egypte ? Pour la démocratie ? Les gens se fichent de ce que c’est, ils n’en profitent pas ! Ils veulent de la nourriture sur leur table. Et vous allez donc voir ce phénomène se généraliser." »

Cerise sur le gâteau, qui va plaire à certains :

« Dans une étude encore tenue secrète, la CIA met en garde contre "la possibilité de guerres civiles dans certaines parties de l’UE. 70% des délinquants incarcérés en Espagne et en France sont d’origine musulmane. L’Europe, avec son taux important d’immigrés, est considérée comme faible et proche du déclin. Le risque de troubles augmente d’année en année." La CIA voit dans les graves émeutes de jeunes de ces dernières années en France, au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne des "signes avant-coureurs" de futures guerres civiles. En 2008 déjà, le patron de la CIA Michael Hayden prédisait la future incapacité à gouverner de nombreuses zones de forte concentration urbaine d’Europe. Pour l’Allemagne, il mentionnait des parties du bassin de la Ruhr, Berlin, la région Rhin-Main, des quartiers de Stuttgart, d’Ulm et de Hambourg. La raison en est le manque de volonté de s’intégrer d’une partie des immigrés qui créent des zones de non-droit par la force des armes alors que l’on désarme systématiquement la population. Le célèbre Trends Research Institute américain, dirigé par Gerald Celente, s’attend à ce que la crise économique considérée comme surmontée revienne frapper avec une ampleur accrue l’Europe et les Etats-Unis. Par conséquent, Celente, qui est connu pour ses prédictions extrêmement précises, annonce l’apparition de mouvements nationalistes en Europe qui entraîneront, dans les années 2012 à 2016, des tensions ethniques et religieuses dans tous les Etats d’Europe et l’expulsion des musulmans. Il recommande expressément aux musulmans de se préparer à fuir. »

Dernières vidéos de Celente (en VO, désolé pour les non-anglophones), toujours chez Alex Jones :