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10/10/2014

Le must

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Le patriarche du FSB (pardon, de l'église orthodoxe de Moscou) et la mobylette qu'on lui a offerte pour le remercier de son esprit charitable

 

Si vous ne deviez lire qu'un seul texte sur la crise ukrainienne cette semaine, lisez celui-ci.

C'est chez l'ami @Symmaque et c'est à ne pas manquer. Surtout si vous êtes un affreux cul béni. Ça vous changera du Salon Beige et de Patrice de Plunkett.

02/10/2014

Remplacement Bleu Marine

Communiqué de presse de Bertrand Dutheil de La Rochère, Conseiller République et laïcité de Marine Le Pen :

Dans l’islam sunnite, il n’existe pas de clergé. Chaque croyant peut s’ériger en autorité religieuse légitimée par les croyants qui lui reconnaissent cette qualité. Les autorités politiques des différents pays se déclarant musulmans investissent donc des autorités religieuses et enjoignent à leurs administrés de les reconnaître comme telles. Les musulmans des pays qui ne sont pas musulmans ont tendance soit à se constituer en communautés politico-religieuses, soit à se rattacher à une autorité d’un pays musulman. Aujourd’hui, en Europe occidentale, cette dernière option est d’autant plus la règle que les musulmans d’immigration récente ont conservé de nombreux liens avec leurs pays d’origine.

Cette situation ne répond pas à la culture de la nation française. Pays gallican, elle a toujours institué une césure entre religion et politique. La France monarchique s’est opposée au Pape, parfois avec violence. La laïcité républicaine s’inscrit dans cette continuité. Depuis bientôt trente ans, pour permettre un islam de France, les différents gouvernements ont voulu créer une instance représentative du culte musulman. Implicitement, ils avaient en modèle l’organisation du judaïsme par Napoléon. À deux siècles d’intervalle, la situation des deux religions est bien différente sur le sol national comme dans le monde. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a que l’audience que chaque musulman en France veut bien lui accorder. En conséquence, s’il est nécessaire que ce Conseil et les autres autorités musulmanes condamnent le terrorisme pratiqué au nom de l’islam, chaque musulman doit aussi veiller à ne pas faciliter des amalgames en suivant des imams aux positions pour le moins ambiguës

Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine condamne tous ceux qui veulent confondre l’islam, qui est une religion, avec l’islamisme, qui est un totalitarisme. Parallèlement, il dénonce toute complaisance et toute faiblesse envers ceux qui commettent des crimes en invoquant cette religion. En revanche, l’islam est une religion et non une race : critiquer l’islam, comme critiquer le christianisme, ne peut être considéré comme une forme de racisme. Enfin, chacun doit être libre de changer de religion ou de ne pas avoir de religion. Plaçant les croyances métaphysiques dans la sphère privée, la France unit dans l’espace public tous les Français au sein d’un même peuple sans autre critère que leur citoyenneté.

Front National (de mes couilles)

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27/09/2014

Unité et danger de l'islam

 

La décapitation d'Hervé Gourdel marque manifestement un tournant dans la prise de conscience des Français.

Les bisounours qui prétendent que non seulement il y aurait des musulmans modérés (ce qui est vrai), mais qu'en outre il y aurait un islam modéré (ce qui est faux), me font bien marrer.

Il suffit de prendre un Coran, ou les écrits de n'importe quel intellectuel musulman un minimum honnête, pour se rendre compte que s'il y a bien, comme le rappelle Zemmour, un islam de la Mecque et un islam de Médine, ces deux aspects sont indissociables dans l'esprit des musulmans eux-mêmes, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, car tous deux considérés comme la parole de leur dieu, et donc aussi sacrés l'un que l'autre.

Ce qui explique que très peu de musulmans protestent, ni quasiment aucun spontanément, contre les pratiques terroristes islamistes.

 

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28/08/2014

« Allahu akbar ! »

Les soldats russes avant l'invasion de l'Ukraine, visant à sauver la chrétienté et le monde blanc sain et anti-système :

06/05/2014

Le modèle russe selon Poutine

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Poutine aime les quenelles. Vous aussi ? Vous n'allez pas être déçus !

 

Je reproduis ici un commentaire de l'excellent @Symmaque, que je remercie vivement. Exceptionnellement, je n'ai pas caché derrière le texte les liens qu'il a donnés, de façon à ce que tout le monde puisse voir que ces sources sont essentiellement russes et très officielles.

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Ceux qui à droite s'imaginent que l'Union Eurasiatique de Poutine est une alternative à l'UE, au libre échange et à l'immigration, vont être déçus.

Dans l'article que je mets en lien, Poutine parle de la création d'un espace économique commun, avec une législation unique, avec une libre circulation des capitaux et des travailleurs :

« We are about to move from the Customs Union to the Common Economic Space. We are creating a huge market that will encompass over 165 million consumers, with unified legislation and the free flow of capital, services and labour force. »

Il prend pour modèle l'espace Schengen et sa dérégulation complète des flux migratoires :

« Later, this framework will also include common visa and migration policies, allowing border controls between our states to be lifted. In fact, we are adapting the experience of the Schengen Agreement that benefits Europeans as well as everyone who comes to work, study, or holiday in the EU. »

http://russiancouncil.ru/en/inner/?id_4=554#top

http://www.russianmission.eu/en/news/article-prime-minist...

Etiez-vous au courant de l'existence du Musée Juif et Centre de la Tolérance ( http://www.jewish-museum.ru/en ) à Moscou ?

Le Centre de la Tolérance accueille les jeunes pour les sensibiliser aux problèmes liés à la xénophobie, aux discriminations, et travaille avec des universités pour offrir un enseignement d'ethno-psychologie et de communication trans-ethnique : tout un programme !

Mais le plus surprenant est que c'est Poutine lui-même qui est à l'origine de sa création et qu'il l'a financé sur ses propres deniers :

http://www.bloomberg.com/news/2012-11-08/peres-inaugurate...

conjointement avec le milliardaire oligarque Victor Vekselberg ( http://topics.bloomberg.com/viktor-vekselberg/ ) qui, au passage, serait l'homme le plus riche de Russie.

Poutine a rencontré, le mois dernier, le directeur du centre ainsi que le Grand Rabbin Berl Lazar. Le directeur s'est félicité de ce que « le Centre de la Tolérance travaille activement avec les écoles » et de ce qu'ils « ont des leçons certifiées que l'Education Nationale est en train d'introduire dans les écoles » (« The Tolerance Centre works actively with schools. We have certified lessons and the Education Department is introducing them to schools. »).

http://eng.news.kremlin.ru/transcripts/7016

Dernière chose : Poutine a célébré, en 2013, le 225ème anniversaire de l'Assemblée Spirituelle Musulmane (fondée par Catherine la Grande) en compagnie de divers Mouftis. Il a célébré l'islam comme étant une religion russe depuis le XVIIIème siècle. Il développe ensuite une série de propositions afin d'intégrer l'islam à la société russe. Mais, en lisant sa déclaration, on sent quand même qu'il marche sur des oeufs. :-)

http://eng.kremlin.ru/transcripts/6157

Poutine n'est une alternative, ni au libéralisme économique, ni à l'UE qu'il prend comme modèle pour l'édification de son Union Eurasiatique. Il n'est pas davantage le sauveur de l'homme blanc ou le dernier rempart face à l'islam, comme certains à l'ED le pensent. Il est au contraire en train de recréer une société multiethnique multiculturelle, conformément au modèle libéral.

02/02/2014

A bas le fondamentalisme

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"On fait juste le travail du Tout-Puissant"

 

« (...) Tout pays arabe, sans renoncer à l’Islam mais sans pour autant le "fondamentaliser", pouvait devenir un interlocuteur valable dans le concert des nations. Tout pays, recourant à des fondamentalismes, se place en dehors du concert international, c’est-à-dire en dehors du concert des nations indépendantes et souveraines.

Les Etats-Unis, en laissant une large place au fondamentalisme protestant et en déchainant le fondamentalisme néolibéral, en créant, de toutes pièces et de concert avec des éléments saoudiens, un nouveau fondamentalisme islamiste, sunnite et wahhabite en Afghanistan pour lutter contre l’URSS, sont les premiers responsables de la dislocation de ce concert d’entre les nations.

Les Etats-Unis ont certes été la puissance instigatrice de la formation des Nations Unies, de l’UNESCO et de l’OMS : ils ont aussi été les premiers à les dénoncer et les rejeter, lorsque ces instances contrariaient leurs projets ou constituaient un frein à la pandémie néolibérale qu’ils appelaient de leurs vœux.

Les fondamentalistes islamistes qui poursuivent leurs actions, à la suite des encouragements américains, contre les Etats nationaux arabes ou musulmans, participent à la logique qui sous-tend la Doctrine Bernard Lewis, reprise par Zbigniew Brzezinski : c’est une doctrine qui vise la balkanisation maximale de tout le Grand Moyen Orient (Corne de l’Afrique comprise).

On le voit en Somalie, Etat failli et disloqué, partagé en trois morceaux, un Nord, un Puntland et un Sud. On le voit dans la guerre civile larvée entre Fatah et Hamas dans l’entité palestinienne et à Gaza. On le voit au Liban depuis 1975. On le voit en Irak, où le pays est virtuellement divisé en trois entités antagonistes.

Enfin, on s’en aperçoit lorsque circule la carte-projet de Ralph Peters, un stratégiste américain, issu de l’écurie néo-conservatrice de l’équipe Bush II. Peters entend "redessiner le Moyen Orient", de la Méditerranée à l’Indus, en créant de nouvelles entités étatiques comme le "Kurdistan libre", le Baloutchistan, en unissant le Hassa et le Koweït, les provinces chiites de l’Irak et le Khouzistan arabophone d’Iran, aux dépens de l’Iran, de la Turquie, du Pakistan et de la Syrie, tout en démantelant l’Arabie saoudite.

L’objectif avoué ? Eliminer les frontières de sang, en rassemblant ethnies et confessions au sein d’identités étatiques homogènes. Or cette homogénéité n’a jamais existé au Moyen Orient et même le moins informé des stratégistes américains d’aujourd’hui doit le savoir. Dès la fin de la protohistoire, les peuples s’y sont télescopés, y ont fusionné, créant de la sorte une macédoine inextricable qu’aucun intellectuel, fût-il un élu de l’équipe Bush II, ne pourra jamais démêler en dessinant une nouvelle carte.

La fragmentation des entités existantes créera non pas la paix mais sera source de nouveaux conflits et de nouveaux irrédentismes. La solution pour le Moyen Orient est une solution impériale et syncrétique qui ne pourrait tolérer ni le "fragmentationnisme" ni le fondamentalisme, qui en est le vecteur idéal aux yeux de ceux qui, justement, veulent la fragmentation totale. (...) »

Robert Steuckers (tout l'article est passionnant, je vous en recommande vivement la lecture intégrale)

09/08/2013

Féodalité de la racaille

Adrien Abauzit sur Méridien Zéro, le 26 juillet 2013. Extrait trouvé sur le Scripto.

27/07/2013

L'immigration, outil du système à tuer tous les peuples

(Merci à @C2)

22/01/2013

Francis Cousin pour l'insurrection


Vous pouvez lire le dernier texte de ce penseur hors normes sur le Scriptoblog.

23/12/2012

Ancien humour égyptien

Merci à Marie-France.