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02/10/2014

Remplacement Bleu Marine

Communiqué de presse de Bertrand Dutheil de La Rochère, Conseiller République et laïcité de Marine Le Pen :

Dans l’islam sunnite, il n’existe pas de clergé. Chaque croyant peut s’ériger en autorité religieuse légitimée par les croyants qui lui reconnaissent cette qualité. Les autorités politiques des différents pays se déclarant musulmans investissent donc des autorités religieuses et enjoignent à leurs administrés de les reconnaître comme telles. Les musulmans des pays qui ne sont pas musulmans ont tendance soit à se constituer en communautés politico-religieuses, soit à se rattacher à une autorité d’un pays musulman. Aujourd’hui, en Europe occidentale, cette dernière option est d’autant plus la règle que les musulmans d’immigration récente ont conservé de nombreux liens avec leurs pays d’origine.

Cette situation ne répond pas à la culture de la nation française. Pays gallican, elle a toujours institué une césure entre religion et politique. La France monarchique s’est opposée au Pape, parfois avec violence. La laïcité républicaine s’inscrit dans cette continuité. Depuis bientôt trente ans, pour permettre un islam de France, les différents gouvernements ont voulu créer une instance représentative du culte musulman. Implicitement, ils avaient en modèle l’organisation du judaïsme par Napoléon. À deux siècles d’intervalle, la situation des deux religions est bien différente sur le sol national comme dans le monde. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a que l’audience que chaque musulman en France veut bien lui accorder. En conséquence, s’il est nécessaire que ce Conseil et les autres autorités musulmanes condamnent le terrorisme pratiqué au nom de l’islam, chaque musulman doit aussi veiller à ne pas faciliter des amalgames en suivant des imams aux positions pour le moins ambiguës

Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine condamne tous ceux qui veulent confondre l’islam, qui est une religion, avec l’islamisme, qui est un totalitarisme. Parallèlement, il dénonce toute complaisance et toute faiblesse envers ceux qui commettent des crimes en invoquant cette religion. En revanche, l’islam est une religion et non une race : critiquer l’islam, comme critiquer le christianisme, ne peut être considéré comme une forme de racisme. Enfin, chacun doit être libre de changer de religion ou de ne pas avoir de religion. Plaçant les croyances métaphysiques dans la sphère privée, la France unit dans l’espace public tous les Français au sein d’un même peuple sans autre critère que leur citoyenneté.

Front National (de mes couilles)

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01/10/2014

Les Syriens entre la peste et le choléra

... ou entre le régime d'Assad et l'Etat Islamique.

Très intéressants reportage et débat :

Source 1

Source 2

Je renvoie par ailleurs à mes précédents billets sur le sujet, dont celui-ci surtout, mais aussi celui-là plus spécifiquement.

27/09/2014

Unité et danger de l'islam

 

La décapitation d'Hervé Gourdel marque manifestement un tournant dans la prise de conscience des Français.

Les bisounours qui prétendent que non seulement il y aurait des musulmans modérés (ce qui est vrai), mais qu'en outre il y aurait un islam modéré (ce qui est faux), me font bien marrer.

Il suffit de prendre un Coran, ou les écrits de n'importe quel intellectuel musulman un minimum honnête, pour se rendre compte que s'il y a bien, comme le rappelle Zemmour, un islam de la Mecque et un islam de Médine, ces deux aspects sont indissociables dans l'esprit des musulmans eux-mêmes, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, car tous deux considérés comme la parole de leur dieu, et donc aussi sacrés l'un que l'autre.

Ce qui explique que très peu de musulmans protestent, ni quasiment aucun spontanément, contre les pratiques terroristes islamistes.

 

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25/05/2014

Syrie : un soulèvement détourné

(20 mai 2014)

Cette vidéo constitue une bonne synthèse. Pour aller plus loin, je vous conseille vivement de lire les articles de Stéphane Mantoux, membre de l'excellente Alliance Géostratégique et, notamment, ses trois textes sur les combattants étrangers pro-Assad : Iraniens, Libanais (Hezbollah), Irakiens et autres. Dont certains sont des djihadistes chiites. Eh, oui, ça existe et il n'y a guère que le manichéisme soralien pour idéaliser ces gens.

Egalement, un article relatif à la livraison d'armes aux rebelles, qui distingue les différentes composantes de la rébellion, des modérés aux djihadistes sunnites les plus internationalistes, en passant par les islamistes plus ou moins virulents. Et encore, un billet sur les djihadistes venant de France.

Toute la liste des travaux de ce remarquable blogueur est à exploiter ici.

25/04/2014

Géopolitique russe

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Poutine ? Ici, une photo pour touristes à Moscou, entre un Nicolas II d'opérette et un drapeau à l'effigie de Staline

 

« (...) Les hommes, Poutine compris, viennent et passent, tandis que les alliances perdurent et dépassent les enjeux personnels. Pourquoi, par exemple, l’idée de Paris d’une union méditerranéenne n’est-elle pas passée ? Avant tout parce que les Allemands jugeaient qu’il n’y avait pas de bases matérielles pour un accord avec le Moyen-Orient, alors qu’ils estimaient que c’était le cas avec la Russie. Ils ont joué la carte du gaz et du pétrole contre la technologie occidentale et, pourquoi le cacher, celle des affinités dues aux racines chrétiennes des deux civilisations.

Deux événements doivent être mis en avant. D’une part, la Chine vient d’ouvrir la porte du Kazakhstan avec des accords dans tous les domaines. Les Russes sont absolument abasourdis de voir cette région basculer vers Pékin où elle exporte tout son pétrole. D’autre part, ils observent la remontée des courants islamistes dans tout le monde arabe. Le contexte affaiblit considérablement les partisans de la politique du front des mécontents, au moment même où le gouvernement Obama n’est plus en mesure de poursuivre sa politique de "cordon sanitaire" autour de la Russie, si tant est qu’il le veuille encore, ce qui n’est pas prouvé.

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21/08/2011

Egypte : les USA, arroseur arrosé

 

« (...) les USA n’ont cessé, depuis des années, de couvrir l’Egypte d’un flot de dollars : le régime Moubarak, l’armée, les partis politiques, les groupes réformistes et radicaux d’opposition. C’est une tactique bien américaniste, marquée par l’habileté du bœuf qui ratisse large avec sa queue plus qu’avec sa tête, et par la marche parallèle et surtout pas coordonnée du département d’Etat, du Pentagone et de la CIA. Le tout est couronné par les envolées lyriques du président Obama concernant la nécessaire libération du monde arabe, accompagnées d’une politique où la capitulation devant la clique Netanyahou & compagnie est élevée au rang d’un des beaux-arts.

Le résultat est étonnant, après six mois de “révolution” égyptienne réussie, subtilisée, réanimée, bloquée, relancée, – transformée peu à peu en un désordre contenu où aucune des forces ne tient une position décisive, où personne ne peut rien, ni imposer rien de décisif à personne. Dans une telle situation, il est bon de disposer d’un bouc émissaire extérieur, contre lequel, de temps en temps, on peut lancer des cris de ralliement à l’unité nationale, parce que chacune des forces en présence a besoin de se parer de cette vertu-là. L’affaire est expédiée : le bouc émissaire, ce sera les USA, d’autant plus aisément que, parmi les multiples critiques qu’on lance contre eux, un nombre respectables d’entre elles s’avèrent fondées même si celui qui a lancé l’une ou l’autre n’en espérait pas tant. Face à l’Egypte, les USA semblent dotés de multiples bras, chacun ignorant l’autre, chacun avec une politique différente, chacun bien sûr avec une manne d’argent destinée à influencer, corrompre, acheter, le tout enrobé des discours sans fin sur le soutien de la démocratie en Egypte ou sur un danger imminent quelconque, islamiste, iranien ou autre… Mais qui sait où se trouve la démocratie en Egypte ? Alors, les USA arrosent tout le monde.

… Et finalement, personne n’est content, parce que, effectivement, dans cette situation de désordre, l’appel à l’unité nationale retentit périodiquement pour tenter de calmer le jeu, et il ne peut avoir de crédit qu’en s’appuyant d’une façon antagoniste sur la présence d’une force extérieure corruptrice, et cette force extérieure corruptrice ne pouvant être que celle des USA. Le résultat est donc une action multilatérale d’ingérence “friquée”, pas dépourvue de bonnes intentions à côté des habituelles intentions sordides, qui parvient à faire contre elle une unanimité inespérée. Ainsi les USA, qui ont contribué à liquider Moubarak, sont-ils en train de rassembler contre eux les militaires, les Frères Musulmans, les partis dits “démocratiques”, les groupes d’opposition et ainsi de suite (s’il y a suite). C’est toute l’universalité d’ingérence et de corruption de leur politique qui se retourne contre eux, dans un mouvement d’inversion somme toute logique et presque moral. Les USA n’ont, à l’image du Système qu’ils représentent si bien, besoin de personne pour démontrer tout ce que leur politique a de subversif, de corrupteur, et avec quelle maestria, suivant en cela l’inspiration du Système, leur formidable surpuissance s’incurve irrésistiblement en une courbe d’autodestruction. »

Philippe Grasset

09/01/2011

La résistance à l'immigration, ça devrait toujours être ça !

Je remercie le camarade Léonidas, qui intervient sur F.Desouche et sur Fortune, de m'avoir fait connaître cette réjouissante vidéo d'Ewald Stadler, parlementaire autrichien du BZÖ.

Voilà des propos qu'on aimerait entendre plus souvent en France, où notre merveilleuse liberté d'expression constitutionnelle ne peut, par pudeur forcée (nous vivons dans un pays tout de délicatesse et d'amabilités, c'est proverbial), accéder ni à l'Assemblée Nationale, ni au Sénat.