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08/05/2017

Le fond du problème

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Il ne croit pas si bien dire...

 

« (...) Plus personne n'y croit et c'est cela l'immense problème de la classe politique, des journalistes etc. et plus généralement de la France d’en haut. Ces gens-là considèrent que le diagnostic des gens d'en bas n'est pas légitime. Ce qui est appelé "populisme". Et cela est hyper fort dans les milieux académiques, et cela pèse énormément. On ne prend pas au sérieux ce que disent les gens. Et là, toute la machinerie se met en place. Parce que l'aveuglement face aux revendications des classes populaires se double d’une volonté de se protéger en ostracisant ces mêmes classes populaires. La posture de supériorité morale de la France d’en haut permet en réalité de disqualifier tout diagnostic social. La nouvelle bourgeoisie protège ainsi efficacement son modèle grâce à la posture antifasciste et antiraciste. L'antifascisme est devenu une arme de classe, car elle permet de dire que ce racontent les gens n'est de toute façon pas légitime puisque fasciste, puisque raciste. La bien-pensance est vraiment devenue une arme de classe. Notons à ce titre que dans les milieux populaires, dans la vie réelle les gens, quels que soient leurs origines ne se parlent pas de fascisme ou d'antifascistes, ça, ce n'est qu'un truc de la bourgeoisie. Dans la vie, les gens savent que tout est compliqué, et les gens sont en réalité d'une hyper subtilité et cherchent depuis des décennies à préserver leur capital social et culturel sans recourir à la violence. Le niveau de violence raciste en France reste très bas par rapport à la situation aux États-Unis ou au Royaume-Uni.

Cette posture antifasciste, à la fin, c'est un assèchement complet de la pensée. Plus personne ne pense la question sociale, la question des flux migratoires, la question de l'insécurité culturelle, celle du modèle économique et territorial. Mais le haut ne pourra se régénérer et survivre que s'il parvient à parler et à se connecter avec le bas. Ce que j'espère, c'est que ce clivage Macron Le Pen, plutôt que de se régler par la violence, se règle par la politique. Cela implique que les partis intègrent toutes ces questions ; mondialisation, protectionnisme, identité, migrations etc… On ne peut pas traiter ces questions derrière le masque du fascisme ou de l'antifascisme. »

Christophe Guilluy

12/10/2014

Eric Zemmour, le Juif qui parle Français

 

Lire l'introduction du livre d'Eric Zemmour, Le suicide français, qui fera date :

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09/10/2014

L'aveu

02/10/2014

Remplacement Bleu Marine

Communiqué de presse de Bertrand Dutheil de La Rochère, Conseiller République et laïcité de Marine Le Pen :

Dans l’islam sunnite, il n’existe pas de clergé. Chaque croyant peut s’ériger en autorité religieuse légitimée par les croyants qui lui reconnaissent cette qualité. Les autorités politiques des différents pays se déclarant musulmans investissent donc des autorités religieuses et enjoignent à leurs administrés de les reconnaître comme telles. Les musulmans des pays qui ne sont pas musulmans ont tendance soit à se constituer en communautés politico-religieuses, soit à se rattacher à une autorité d’un pays musulman. Aujourd’hui, en Europe occidentale, cette dernière option est d’autant plus la règle que les musulmans d’immigration récente ont conservé de nombreux liens avec leurs pays d’origine.

Cette situation ne répond pas à la culture de la nation française. Pays gallican, elle a toujours institué une césure entre religion et politique. La France monarchique s’est opposée au Pape, parfois avec violence. La laïcité républicaine s’inscrit dans cette continuité. Depuis bientôt trente ans, pour permettre un islam de France, les différents gouvernements ont voulu créer une instance représentative du culte musulman. Implicitement, ils avaient en modèle l’organisation du judaïsme par Napoléon. À deux siècles d’intervalle, la situation des deux religions est bien différente sur le sol national comme dans le monde. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a que l’audience que chaque musulman en France veut bien lui accorder. En conséquence, s’il est nécessaire que ce Conseil et les autres autorités musulmanes condamnent le terrorisme pratiqué au nom de l’islam, chaque musulman doit aussi veiller à ne pas faciliter des amalgames en suivant des imams aux positions pour le moins ambiguës

Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine condamne tous ceux qui veulent confondre l’islam, qui est une religion, avec l’islamisme, qui est un totalitarisme. Parallèlement, il dénonce toute complaisance et toute faiblesse envers ceux qui commettent des crimes en invoquant cette religion. En revanche, l’islam est une religion et non une race : critiquer l’islam, comme critiquer le christianisme, ne peut être considéré comme une forme de racisme. Enfin, chacun doit être libre de changer de religion ou de ne pas avoir de religion. Plaçant les croyances métaphysiques dans la sphère privée, la France unit dans l’espace public tous les Français au sein d’un même peuple sans autre critère que leur citoyenneté.

Front National (de mes couilles)

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27/09/2014

Unité et danger de l'islam

 

La décapitation d'Hervé Gourdel marque manifestement un tournant dans la prise de conscience des Français.

Les bisounours qui prétendent que non seulement il y aurait des musulmans modérés (ce qui est vrai), mais qu'en outre il y aurait un islam modéré (ce qui est faux), me font bien marrer.

Il suffit de prendre un Coran, ou les écrits de n'importe quel intellectuel musulman un minimum honnête, pour se rendre compte que s'il y a bien, comme le rappelle Zemmour, un islam de la Mecque et un islam de Médine, ces deux aspects sont indissociables dans l'esprit des musulmans eux-mêmes, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, car tous deux considérés comme la parole de leur dieu, et donc aussi sacrés l'un que l'autre.

Ce qui explique que très peu de musulmans protestent, ni quasiment aucun spontanément, contre les pratiques terroristes islamistes.

 

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28/07/2014

Réconciliez-vous, qu'ils disaient

(Manifestation « pro-palestinienne », Paris, Place de la République, 26 juillet 2014)

Source

Rappel - Les réjouissances du 19 juillet 2014, toujours à Paris :

Deux vidéos indispensables, tirées de l'excellent blog Underworld France :

01/07/2014

« Dissident » mais pas trop

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Une belle tête de vainqueur, non ? Ah ben non, finalement...

 

Avec les clowns de la « dissidence » autoproclamée, il y a décidément de quoi rire tous les jours...

Lors de l'hilarant et pitoyable « 1er Congrès de la Dissidence à Bruxelles », on a pu voir réunie une mémorable collection de zozos quenellistes, de pseudo-penseurs et de commerçants de la provocation inutile.

Réunie... et persécutée ! N'oublions surtout pas les persécutions d'une violence inouïe - interdiction de manifester, présence policière, canons à eau : un véritable génocide ! - dont vivent médiatiquement ces fiers guerriers de la petite bourgeoisie en révolte contre « l'Empire »...

Nouvelle blague belge : un des acteurs les plus ridicules de cette pauvre pantalonnade vient encore d'ajouter à son palmarès d'histrion, pourtant déjà bien fourni, quelques arguments d'une puissance irrésistible.

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29/06/2014

« Faut y aller à la 12,7 ! »

(Trouvé sur l'excellent blog Le courrier de Underworld France)

Un discours bien plus sain, derrière son apparence provocatrice et violente, que le réconciliationnisme illusoire prôné par les soralo-dieudonnistes.

Un discours, surtout, largement partagé par le peuple français, qui veut la remigration. D'où le malentendu du FN (y compris dans l'esprit du vieil Algérien qui parle ici), parti assimilationniste surfant électoralement sur une tromperie qu'il entretient sciemment.

27/05/2014

Trompeuses élections européennes

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Le FN, une affaire de famille

 

Depuis dimanche soir, le Front National tient enfin, paraît-il, sa grande victoire. Celle qui, au-delà de la barre des 20%, le propulserait, selon lui, au rang de premier parti de France, d'alternative crédible à l'UMPS, d'espoir pour tout un peuple.

En réalité, le résultat des élections européennes de 2014 n'a ni le sens, ni la portée qu'on lui prête. Tout cela n'est évidemment qu'une énième chimère, une fantasmagorie politicienne à laquelle ne peuvent croire que des désespérés en mal de miracles.

D'abord, quasiment tout le monde se trompe sur la signification politique de ce scrutin, à commencer par notre inénarrable Flanby, le petit gros à l'élocution hasardeuse de mauvais acteur, à la syntaxe de commentateur de foot, qui ne peut s'exprimer sans faire honte à tout Français encore un peu digne de ce nom.

Je-ne-fais-rien 1er a en effet déclaré (son lapsus une fois corrigé) qu'il s'agissait d'un vote anti-européen, rien que ça. C'est Marine Le Pen qui doit être contente, elle qui, sauf dans les dernières semaines a axé sa stratégie de communication sur la critique de l'UE, comme si le nain politique et financier de Bruxelles incarnait l'Europe et surtout, était réellement pour quelque chose dans les problèmes économiques structurels de la France et dans la médiocrité insigne de sa classe politique.

Problème : ce n'est pas principalement contre l'UE, et encore moins contre l'Europe politique, que les électeurs du FN ont voté (merci au site F.Desouche pour les deux imparables illustrations qui suivent) :

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23/05/2014

Remigration