30/05/2014
Normalisation
L'état-major de l'Empire du Bien
Impressionnant, non ? :-)
« Plusieurs milliers de jeunes ont manifesté jeudi en France contre les scores élevés du Front national, arrivé dimanche en tête aux élections européennes avec près de 25% des voix.
Ces manifestations, organisées dans plusieurs villes à l'appel d'associations, de syndicats, de partis de gauche et de simples lycéens via les réseaux sociaux, se voulaient un écho à celles qui ont eu lieu il y a douze ans à la suite de la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle.
"Les commentateurs considèrent que ce soir 'personne ne sera dans la rue', contrairement à 2002", écrivait sur Facebook l'un des organisateurs de cette "marche citoyenne".
"Montrons au FN, aux partis politiques, aux journalistes, au monde, que nous dénonçons le racisme, la xénophobie, la haine, le repli sur soi de ce parti, et que les Français ne partagent pas ces valeurs", ajoutait-il.
À Paris, 4.200 personnes se sont rassemblées selon la préfecture. Plusieurs centaines de personnes s'étaient réunies en début d'après-midi place de la Bastille avant de rejoindre la place de la République.
Ils étaient entre 700 et 1.000 jeudi à Lyon, plus de 700 à Marseille, 800 à Strasbourg, environ 500 à Nantes et 500 à Bordeaux, où des cortèges ont défilé dans la matinée.
Le 1er mai 2002, 1,3 million de personnes avaient défilé dans toute la France. (...) »
Mais le plus marrant, c'est encore ça :
12:38 Écrit par Boreas dans Crise, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : manifestations, antiracisme, lycéens, syndicats, associations, élections européennes, front national, fn | Facebook | | Imprimer | |
27/05/2014
Trompeuses élections européennes
Le FN, une affaire de famille
Depuis dimanche soir, le Front National tient enfin, paraît-il, sa grande victoire. Celle qui, au-delà de la barre des 20%, le propulserait, selon lui, au rang de premier parti de France, d'alternative crédible à l'UMPS, d'espoir pour tout un peuple.
En réalité, le résultat des élections européennes de 2014 n'a ni le sens, ni la portée qu'on lui prête. Tout cela n'est évidemment qu'une énième chimère, une fantasmagorie politicienne à laquelle ne peuvent croire que des désespérés en mal de miracles.
D'abord, quasiment tout le monde se trompe sur la signification politique de ce scrutin, à commencer par notre inénarrable Flanby, le petit gros à l'élocution hasardeuse de mauvais acteur, à la syntaxe de commentateur de foot, qui ne peut s'exprimer sans faire honte à tout Français encore un peu digne de ce nom.
Je-ne-fais-rien 1er a en effet déclaré (son lapsus une fois corrigé) qu'il s'agissait d'un vote anti-européen, rien que ça. C'est Marine Le Pen qui doit être contente, elle qui, sauf dans les dernières semaines a axé sa stratégie de communication sur la critique de l'UE, comme si le nain politique et financier de Bruxelles incarnait l'Europe et surtout, était réellement pour quelque chose dans les problèmes économiques structurels de la France et dans la médiocrité insigne de sa classe politique.
Problème : ce n'est pas principalement contre l'UE, et encore moins contre l'Europe politique, que les électeurs du FN ont voté (merci au site F.Desouche pour les deux imparables illustrations qui suivent) :
22:31 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Géopolitique, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : élections européennes, 2014, résultats électoraux, front national, fn, marine le pen, tromperie, communication, euroscepticisme, ue, union européenne, françois hollande, umps, médias, immigration, remigration, sécurité, vote, identitaire, sécuritaire, abstention, volonté, populisme, peuple français, stratégie de rupture, révolution | Facebook | | Imprimer | |