Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/05/2014

Trompeuses élections européennes

SARL%20Le%20Pen.jpg

Le FN, une affaire de famille

 

Depuis dimanche soir, le Front National tient enfin, paraît-il, sa grande victoire. Celle qui, au-delà de la barre des 20%, le propulserait, selon lui, au rang de premier parti de France, d'alternative crédible à l'UMPS, d'espoir pour tout un peuple.

En réalité, le résultat des élections européennes de 2014 n'a ni le sens, ni la portée qu'on lui prête. Tout cela n'est évidemment qu'une énième chimère, une fantasmagorie politicienne à laquelle ne peuvent croire que des désespérés en mal de miracles.

D'abord, quasiment tout le monde se trompe sur la signification politique de ce scrutin, à commencer par notre inénarrable Flanby, le petit gros à l'élocution hasardeuse de mauvais acteur, à la syntaxe de commentateur de foot, qui ne peut s'exprimer sans faire honte à tout Français encore un peu digne de ce nom.

Je-ne-fais-rien 1er a en effet déclaré (son lapsus une fois corrigé) qu'il s'agissait d'un vote anti-européen, rien que ça. C'est Marine Le Pen qui doit être contente, elle qui, sauf dans les dernières semaines a axé sa stratégie de communication sur la critique de l'UE, comme si le nain politique et financier de Bruxelles incarnait l'Europe et surtout, était réellement pour quelque chose dans les problèmes économiques structurels de la France et dans la médiocrité insigne de sa classe politique.

Problème : ce n'est pas principalement contre l'UE, et encore moins contre l'Europe politique, que les électeurs du FN ont voté (merci au site F.Desouche pour les deux imparables illustrations qui suivent) :

Lire la suite

14/05/2012

Prémices révolutionnaires

Naples%20-%20Protestation%20Equitalia.jpg

 

« Le gouvernement italien va élever le seuil d'alerte dans toute la péninsule après les attaques contre un dirigeant d'entreprise et un bureau de l'agence de perception de l'impôt. L'armée pourrait arriver en renfort.

"On se serait cru dans les années 1970", affirme la sénatrice Sabina Rossa, fille d'un syndicaliste tué par le groupe terroriste d'extrême gauche des Brigades Rouges. À l'instar de la Grèce, l'Italie suffoque sous la pression de l'austérité. Certains n'hésitent pas à user de la violence pour exprimer leur colère. À tel point que le pays craint de revivre les heures noires des années 1970 et 1980, dites "les années de plomb", avec la montée d'un activisme politique violent.

Cible de ces attaques, les symboles de la politique d'austérité. Samedi [12 mai 2012], deux cocktails Molotov ont été lancés contre un bureau de l'agence de perception de l'impôt Equitalia dans la ville de Livourne (nord-ouest de l'Italie). La veille, des heurts ont éclaté devant un autre bureau de l'agence à Naples. La semaine dernière, un responsable d'Equitalia avait été pris en otage pendant quelques heures par un commerçant avant que ce dernier ne se rende à la police.

Lundi [07 mai 2012], c'est le PDG d'une filiale du géant public italien Finmeccanica spécialisé dans le nucléaire qui a été blessé aux jambes par un tireur qui l'a visé en pleine rue à Gênes (nord-ouest de l'Italie). Vendredi [11 mai 2012], un groupe anarchiste a revendiqué l'attentat, "dédiée" à Olga Ikonomidou, une anarchiste détenue en Grèce et a annoncé un projet de sept autres actions. Dans sa revendication, il promet de s'en prendre ensuite à Finmeccanica, le deuxième groupe industriel du pays. "Finmeccanica, c'est la mort et l'exploitation", écrit-il dans une lettre de quatre pages. Ces mouvements de colère font suite aux mesures d'austérité mises en place par le gouvernement Monti qui traque les fraudeurs et les évadés fiscaux et augmente les impôts.

Conséquence : le gouvernement italien va élever le seuil d'alerte dans toute la péninsule. Une circulaire a été envoyée à tous les services concernés a déclaré la ministre de l'Intérieur Anna Maria Cancellieri dans un entretien aux quotidiens La Repubblica et Il Corriere della Sera.

"Jeudi est prévue une réunion du comité pour l'ordre et la sécurité" au cours de laquelle sera présenté "un paquet de propositions", a-t-elle indiqué. Afin de défendre les bureaux de Finmeccanica et les agences fiscales d'Equitalia, l'armée italienne pourrait être appelée en renfort.

Le ministère de l'Intérieur craint un risque "d'escalade". De son côté, le grand patron de Finmeccanica a fait part de son inquiétude, estimant qu'il y a un "danger de déstabilisation sociale lié aux difficultés économiques du pays et un risque d'instrumentalisation des faits dans un but idéologique".

Comme en Grèce, la résistance à l'austérité semble devenir de plus en plus violente en Italie à mesure que la pression des services fiscaux s'intensifie. Il y a trois mois, alors que le Parlement grec devait voter en faveur du plan d'austérité imposé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, des heurts avaient opposé des manifestants à la police. Une violence qui a également gagné l'Espagne où des incidents avaient éclaté à Barcelone en mars dernier. »

Source

29/10/2011

Vive le populisme révolutionnaire !

 

La droâte nationale française pense avec ses pieds, on peut le constater tous les jours, quel que soit le sujet.

C'est particulièrement évident en ce qui concerne la question de l'identité, mais ça l'est surtout quant à la stratégie.

Normal.

D'abord, la droâte nationale française, c'est... l'auberge espagnole. Or, on ne peut attendre d'une alliance hétéroclite et contre nature, faite, entre autres, de jacobins laïcards, de libéraux voire de libéraux libertaires, de monarchistes et de catholiques plus ou moins nostalgiques de l'Ancien Régime, de néo-païens, d'athées bouffeurs de curés et de transfuges de l'UMP ou du MODEM, qu'elle soit révolutionnaire.

Ces diverses tendances convergent vers l'immobilisme oppositionnel (le fameux « vote protestataire ») et le syndrome de la tour d'ivoire. On s'imagine incarner le peuple français, alors qu'on méprise, bien souvent, sa volonté démocratique, presque autant que le font ceux que l'on prétend combattre.

Ensuite, principalement du fait de l'infection du bourgeoisisme et du libéralisme, la droâte nationale, c'est avant tout l'obsession de la sécurité et le réformisme.

C'est la crise ? Marine Le Pen, en bonne communicante, surfe sur la vogue. Depuis peu, quand on visite le site du FN ou celui de NPI, on se croirait sur des caricatures de Fortune ou de La Chute... L'économie et le social sont devenus vendeurs, et pour cause.

Las ! Quand les électeurs de la droâte nationale s'apercevront qu'ils prennent la copie pour l'original et qu'ils ne font, en réalité, que voter épisodiquement pour une affiche, quelles que soient, d'ailleurs, la sincérité et l'engagement de la tête qui y est représentée, mais sans espoir réel de sortir un jour du cercle concentrationnaire de la prison partitocratique, ni du consentement fabriqué où Goldstein n'est qu'une fausse alternative, et tout cela malgré la dégradation inexorable de leur situation, une nécessaire radicalité s'insinuera en eux.

Ce venin révolutionnaire est indispensable - « Love me », dit le serpent, animal de la connaissance et de la sagesse dont l'avance sinueuse déroute les rigides et effraie les romantiques.

Il est la seule solution à notre époque barbapapa, qui englue tout et tout le monde dans un étouffoir rose bonbon.

Ce venin n'est pas nécessairement un mauvais poison, contrairement à ce que croient certains lecteurs superficiels de la Bible et surtout, de l'historiographie moderne de droâte dans son formol, aussi rétro et même davantage, dans leur anticommunisme anachronique, que le sont les fidèles de St Nicolas du Chardonnet quand ils évoquent le diable.

De toutes choses, il faut savoir tirer les leçons et ne pas répugner à aller les chercher chez ses pires ennemis, surtout si leur stratégie a fonctionné, alors que celle de la droâte nationale se résume à un bulletin dans l'urne tous les cinq ans.

Qu'est-ce qui doit donc devenir révolutionnaire ? Quelque chose qui est résumé par un mot péjoratif : le populisme.

Pourquoi sommes-nous populistes ? Non pas seulement parce que l'ennemi nous désigne comme tels, ce qui prouve qu'il sait bien que les peuples, leurs identités et leurs intérêts lui sont contraires, mais aussi et surtout parce que ce mot, si nous passons sur l'intention systémique négative qui prétend le charger de démagogie et de simplisme, nous résume, résume nos identités, nos âmes, nos intentions et nos actions.

Populistes et révolutionnaires, voilà ce que nous sommes et ce que nous devons devenir.

Populistes révolutionnaires, car sans peuples et donc sans identités, nous ne sommes plus rien, et parce que, pour survivre en tant que tels et pouvoir « entreprendre des choses neuves dans le même esprit que celui des anciens », c'est une véritable révolution qui est nécessaire et non de simples réformes d'un « Système » en réalité irréformable.

Et ? Stratégie ?

Comme le disait Lénine de la révolution russe, « la chaîne [selon Trotsky, celle "du système capitaliste mondial", et/ou celle "de la guerre"] s’est rompue à son maillon le plus faible » (pour la Russie et son économie « arriérée », le coût de la première guerre mondiale fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase).

Et dès 1917, il avait déclaré : « La crise est mûre, l’heure du soulèvement approche ».

En le citant en 1932, Trotsky ajoutait :

« Pour la révolution d’Octobre, une série de prémisses historiques était nécessaire :

1 - La pourriture des anciennes classes dominantes, de la noblesse, de la monarchie, de la bureaucratie.
2 - La faiblesse politique de la bourgeoisie, qui n’avait aucune racine dans les masses populaires.
3 - Le caractère révolutionnaire de la question agraire.
4 - Le caractère révolutionnaire du problème des nationalités opprimées.
5 - Le poids social imposant du prolétariat. »

On peut aisément faire un parallèle avec aujourd'hui :

1 - La pourriture des classes dominantes, des oligarchies économiques et financières, des dirigeants politiques, des médias, de la bureaucratie, devient peu à peu visible aux yeux de tous.
2 - La faiblesse politique des fausses alternatives à l'UMPS : centristes, souverainistes, gauchistes, réformistes de droite et de gauche, qui n’ont aucune racine dans les masses populaires.
3 - Le caractère révolutionnaire de la paupérisation, de la montée du chômage et de l'affaiblissement prévisible de l'Etat providence.
4 - Le caractère révolutionnaire du problème de l'immigration et de la substitution ethnique.
5 - Le poids social croissant des déclassés et des nouveaux pauvres, principalement parmi la jeunesse.

Le populisme révolutionnaire est mûr dans les têtes des peuples européens et particulièrement en France, pays de vieille tradition frondeuse.

Mais il n'a encore aucune incarnation politique, contrairement à ce que croient les zélotes de la SARL Le Pen.

Il nous faut, pour donner corps à cette aspiration populaire, premièrement l'équivalent non marxiste des soviets (des communautés locales organisées en réseaux et solidaires) et deuxièmement l'équivalent non marxiste du parti bolchévik (coordinateur des soviets et vitrine politique).

A ces deux niveaux, nous serions hautement susceptibles de nous attirer la sympathie et le soutien d'une grande majorité du peuple.

Après, la maturation du phénomène crisique ne nous appartient pas plus qu'elle n'était au pouvoir des bolchéviks, comme Trotsky le reconnaissait lui-même :

« La révolution signifie un changement de régime social. Elle transmet le pouvoir des mains d’une classe qui s’est épuisée entre les mains d’une autre classe en ascension. L’insurrection constitue le moment le plus critique et le plus aigu dans la lutte des deux classes pour le pouvoir. Le soulèvement ne peut mener à la victoire réelle de la révolution et à l’érection d’un nouveau régime que dans le cas où il s’appuie sur une classe progressive qui est capable de rassembler autour d’elle la majorité écrasante du peuple.

A la différence des processus de la nature, la révolution est réalisée par des hommes et à travers des hommes. Mais dans la révolution aussi, les hommes agissent sous l’influence des conditions sociales qui ne sont pas librement choisies par eux, mais qui sont héritées du passé et qui leur montrent impérieusement la voie. C’est précisément à cause de cela, et rien qu’à cause de cela que la révolution a ses propres lois.

Mais la conscience humaine ne reflète pas passivement les conditions objectives. Elle a l’habitude de réagir activement sur celles-ci. A certains moments, cette réaction acquiert un caractère de masse, tendu, passionné. Les barrières du droit et du pouvoir sont renversées. Précisément, l’intervention active des masses dans les événements constitue l’élément le plus essentiel de la révolution.

Mais même l’activité la plus fougueuse peut rester au niveau d’une rébellion, sans s’élever à la hauteur de la révolution. Le soulèvement des masses doit mener au renversement de la domination d’une classe et à l’établissement de la domination d’une autre. C’est alors seulement que nous avons une révolution achevée. Le soulèvement des masses n’est pas une entreprise isolée que l’on peut déclencher à son gré. Il représente un élément objectivement conditionné dans le développement de la société. Mais l’existence des conditions du soulèvement ne signifie pas qu’on doit attendre passivement, la bouche ouverte. Dans les affaires humaines aussi, il y a, comme le disait Shakespeare, des flux et des reflux : "There is a tide in the affairs of men which, taken at the flood, leads on to fortune".

Pour balayer le régime qui se survit, la classe progressive doit comprendre que son heure a sonné, et se poser pour tâche la conquête du pouvoir. Ici s’ouvre le champ de l’action révolutionnaire consciente où la prévoyance et le calcul s’unissent à la volonté et la hardiesse. »

Au boulot, camarades populistes révolutionnaires.

03/05/2011

« Peur moyenâgeuse », M. le Président ?

 ailes-du-desir.jpg

Il est vraiment tout petit, lui, en bas...

 

Une fois de plus, Talonnette 1er, plus banal et culotté encore que son prédécesseur affublé du piètre sobriquet de Supermenteur (étonnamment perdu lors de la Quinzaine de la haine), a fait appel à la tripaille, aux chocottes, à la pétoche, à l'épouvantail obscurantiste, bref, à la peur contre la peur, et pour nous vendre quoi, cette fois ?

Une lénifiante, soporifique, sédative désinformation quant à la prétendue sécurité de la principale source d'énergie française.

Dites, M. le Président, on a le droit d'avoir peur du nucléaire, si ce n'est pas « moyenâgeux » ? Si c'est moderne ou postmoderne, par exemple, ça va ? On a le droit de le faire sans avoir été trop irradié, ou faut faire un stage au Japon et attendre d'avoir les organes un peu cramés ?

Comme si la censure japonaise ne suffisait pas, il faut encore que le premier personnage de l'Etat nous menace de nigauderie, voire d'arriération mentale si nous refusions de gober le bobard de sa « confiance dans la sécurité du parc nucléaire français ».

D'abord, cette sécurité est illusoire et ensuite et surtout, la France n'est pas seule en question, boudiou !

Je laisse Serge Sargentini, taulier de l'organisation Next-up, vous en dire plus sur ce qui est déjà en cours :

-------------------------------

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la catastrophe de Fukushima Daiichi n’en est qu’à son début ; dit autrement : un nouvel empoisonnement de la planète Terre est en cours. Si de nombreux gouvernements commencent enfin à prendre conscience tardivement que la sécurité nucléaire ne peut être fiable et adoptent un changement politique radical, en revanche le peuple japonais commence juste à découvrir et à évaluer l’étendue du désastre environnemental de Fukushima Daiichi.

Si le monde a les yeux rivés sur le site nucléaire de Fukushima, en réalité, l’essentiel n’est pas les valeurs des irradiations dans le site de la centrale nucléaire, mais l’ampleur de l’impact du dépôt de particules radioactives contaminantes qu’elle a générées et qu’elle génère toujours dans l’environnement mondial.

La différence qui existe entre les irradiations artificielles ÉlectroMagnétiques issues du spectre des radiations non ionisantes (HF micro-ondes) et celles du spectre des radiations ionisantes, réside notamment dans le fait qu’en "tournant un simple bouton" il est possible de stopper les émissions ÉlectroMagnétiques artificielles des irradiations non ionisantes issues des HF micro-ondes, contrairement aux ionisantes. S’il est possible de confiner tant que faire se peut les irradiations ÉlectroMagnétiques (EM) ionisantes issues des rayons X, γ et les irradiations α, β-, β+, par contre il est impossible de stopper celles issues de la dispersion dans l’atmosphère de toute une gamme de matériaux radioactifs qui vont être pour chacun d’entre eux une source rayonnante : c’est ce qui est appelé contamination environnementale radioactive de surface et contamination des personnes par les particules, ceci étant de loin la plus redoutable, puisqu’il est quasiment impossible de l’annihiler.

La dangerosité de l’irradiation EM artificielle est définie par trois constantes physiques de bases :

1 - La puissance de l’irradiation ionisante ou non ionisante est inversement proportionnelle à la longueur d’onde, ce qui veut dire que plus la longueur d’onde est petite, plus la puissance d’irradiation EM est importante.

2- La puissance [Spécificités des radiations ionisantes] de l’activité de désintégration par unité et type de radioélément qui compose la particule.

3 - La puissance de l’irradiation ionisante ou non ionisante diminue au carré de la distance, ce qui veut dire que plus on s’éloigne de la source d’irradiation EM artificielle, plus la puissance d’irradiation diminue, ceci étant exactement pareil pour tous les émetteurs d’irradiation EM comme par exemple les antennes relais, etc.

Le problème fondamental dans le cas de la catastrophe de Fukushima vient donc essentiellement des particules, car c’est une contamination sur le long et très long terme en fonction d’une multitude d’émetteurs disséminés qui génèrent de la Radioactivité issus des radio-isotopes ou radionucléides composant la particule. Une seule particule radioactive déposée sur un tissu externe n’a que peu d’importance en termes d’irradiations puisqu’il est possible de l’enlever rapidement par simple "lavage" (décontamination), le rapport dose/temps étant négligeable. En revanche en cas d’inhalation ou si elle a été ingérée il est quasiment impossible de l’évacuer, elle se fixe aux tissus ou migre et provoque une irradiation pérenne en champs proches des cellules SANS DISTANCE DE SECURITÉ ce qui engendre un coefficient multiplicateur d’irradiation d’un billion !

Cette problématique est maintenant planétaire, notamment pour tout l’hémisphère nord, et aigüe au Japon où les particules radioactives sont toujours en train de s’essaimer et de s’infiltrer partout.

Il n’y a pas d’approche mathématique rigoureuse concernant les zones contaminées en fonction de la distance (dispersion atmosphérique) par rapport à des cercles concentriques avec le site nucléaire de Fukushima Daiichi, mais en fonction de divers paramètres météorologiques, géographiques et de configurations topographiques, voire avec les mouvements terrestres irresponsables des humains (exemple actuel aberrant : décontamination des véhicules quittant les zones fortement contaminées, quasiment inexistante). Cet aspect engendrant des zones très fortement contaminées souvent situées à plus de 50 km du site nucléaire de Fukushima Daiichi où tous les organismes vivants sont impactés en peu de temps hors des normes.

Information et propagande

Le but premier du Gouvernement Japonais est maintenant de distiller au compte-goutte l’information, afin que la population ne puisse comprendre et évaluer avec précision ce qui se prépare sur le court et le moyen terme, par conséquent l’objectif est de cacher tant que faire se peut la réalité pour ne pas affoler la population.

En effet, c’est maintenant une approche méthodologique rigoureuse scientifique qui, en vertu des lois de la physique universelle, va déterminer la suite du scénario de la catastrophe environnementale nucléaire de Fukushima, ceci sauf survenance d’événement(s) majeur(s). Pour les initiés, il n’y a pas de spéculation possible sur le devenir, ce n’est pas la désinformation, la manipulation, la cacophonie, la confusion et l’incertitude qui pourront entraver l’inéluctable, c’est juste une question de temps.

Avec les particules radioactives inhalées ou ingérées, nous sommes confrontés à une irradiation interne diluée dans la masse des tissus, dont la toxicité ne peut être que difficilement quantifiée, notamment en dessous duquel le risque peut être considéré comme acceptable, en conséquence le concept officiel des normes mondiales de la Commission Internationale de Protection Radiologique - CIPR dit de "la dose absorbée externe admissible" est caduc. [Monographie des effets des radiations en fonction de la dose cumulative]

Ce qui veut dire également que tous les modèles employés jusqu’à présent par les autorités sanitaires gouvernementales, sont valables pour une pollution environnementale en fonction d’une source radiative identifiée quantifiable externe, mais pas pour une unité de dose d’irradiation interne difficilement identifiable. Ces communications officielles sont de la propagande pour tromper et rassurer l’opinion publique. Cet aspect de désinformation est notamment majeur en France, avec le tapage médiatique fait autour des mesures des balises de l’IRSN qui ne servent presque strictement à rien dans le cadre de la catastrophe de Fukushima Daiichi.

Le danger pour l’humanité que représente la catastrophe de Fukushima Daiichi, est aggravé essentiellement, dans le cas présent, par rapport au type de réacteurs utilisés (Réacteurs à Eau Bouillante - REB). Ce type de réacteur est sans circuit secondaire, donc sans échangeur pour alimenter la turbine de l’alternateur. Les tuyauteries du circuit primaire radioactif reliant directement la cuve d’au moins 3 réacteurs, se sont littéralement, plus ou moins, désintégrées, libérant et continuant à libérer directement une masse importante de matières contaminantes hautement radioactives dans l’atmosphère, sur le sol, dans le sous-sol et l’océan.

Que personne ne s’y trompe, les dizaines de milliers de morts engendrés par le tsunami ne seront "rien" par rapport à ceux que va provoquer la contamination environnementale de certaines zones du Japon par les particules radioactives du désastre nucléaire irréversible de Fukushima Daiichi.

De plus, un retour à la normalité est quasiment impossible ; au mieux, le Japon va devoir dire adieu à une partie de son territoire pour des décennies, voire pour des siècles et gérer globalement un nouvel environnement ; quant au pire, étant sujet à moultes possibilités, le mieux est actuellement de s’abstenir.

Concrètement, nous voyons déjà comment "le génie japonais" essaye de sauver certains lieux névralgiques comme les cours d’écoles, etc. Des réhabilitations sont réalisées, en décapant le sol contaminé et en y rajoutant une couche de terre en principe non contaminée. Toutes ces actions ciblées montreront rapidement leurs limites, il en sera bientôt [de même des] produits manufacturés destinés à l’exportation ; globalement, un certificat de non-contamination n’y changera rien puisque, par essence même, la contamination par les particules radioactives est fluctuante.

Dans les semaines et les mois à venir, la contamination de l’hémisphère nord, déjà constatée, ne pourra que s’accroître avec en prime l’océanique (bioaccumulation).

Dans la même période, au Japon, le gouvernement aura à gérer pour la énième fois une aggravation des contraintes, car de nouvelles zones devront OBLIGATOIREMENT être interdites, ceci en fonction de l’implacable mathématique des valeurs des doses cumulatives issue de la physique universelle.

Pire, une projection qui peut prendre quelques temps en mois ou années, mais qui est tout à fait plausible et dont certains pensent qu’elle est à minima, est une conjugaison de l’extension de la contamination terrestre et d’une partie, voire de toute la chaîne alimentaire sur un vaste territoire, ce qui obligerait notamment le Japon à l’évacuation de zones à très forte densité de population.

Historiquement, pour le peuple Japonais, il y aura un avant et un après Fukushima.

Historiquement, pour les nucléocrates, le désastre Fukushima marquera peut-être et enfin… le début de la fin.

Historiquement, une nouvelle étape va être franchie dans la litanie de l’énoncé des réfugiés environnementaux ; ce qui est sûr : la boucle est bouclée en ce qui concerne les Champs ÉlectroMagnétiques artificiels, après celle des réfugiés des micro-ondes passée sous un silence assourdissant, vient maintenant celle des réfugiés du nucléaire, qui en 2011, internet oblige, ne peuvent plus passer inaperçus comme ceux de Tchernobyl.