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20/09/2014

Zero Hedge, la référence des « dissidents »...

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Sur l'excellent blog Ukraine2014, l'ami @Symmaque lève un coin du voile sur Zero Hedge, ce site « américain » abondamment cité comme une référence par nombre de blogueurs se réclamant, en général, du souverainisme, à la fois anti-américains, anti-européens et pro-russes :

Zero Hedge a été fondé par un certain Daniel Ivandjiiski, oligarque bulgare, et fils d'un « journaliste » qui travaillait très probablement pour les services secrets bulgares sous l'URSS. C'est lui qui poste sous le pseudo de Tyler Durden.

http://wallstreetbear.com/board/view.php?topic=112213&...

http://streetwiseprofessor.com/?p=5728

http://streetwiseprofessor.com/?p=8401

Vous me direz : mais il ne s'agissait « très probablement » que de son père, et l'URSS a disparu...

Oui.

Sauf qu'entre la filiation guébiste de l'actuel pouvoir russe, les analyses de Youri Bezmenov, celles de Vladimir Boukovski sur le faux putsch d'août 1991 et les indications d'Anatoli Golitsyne, une certaine continuité des réseaux de désinformation et d'influence russes est, sinon une certitude, du moins une hypothèse, « très probable » elle aussi...

15/08/2014

Olivier Berruyer (les-crises.fr), désinformateur

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« Les faits sont têtus » ? On ne le lui fait pas dire !

 

Tous les observateurs un peu au courant de la crise ukrainienne le savent depuis des mois, le sieur Berruyer, actuaire de son état et, accessoirement, plus ou moins « souverainiste », politiquement proche de vieilles barbes gauchistes comme Stéphane Hessel et Edgar Morin, comme géopolitologue autoproclamé (dans le cas de la Russie, il devient alors impérialiste), papillonnant sur BFMTV tout en se prétendant anti-système, relaie abondamment les médias d'Etat russes et surtout, les thèses du Kremlin.

Blogueur sans aucune compétence particulière en la matière (comme d'autres d'ailleurs, qui passent pourtant pour des autorités intellectuelles, tels Alain Soral, Philippe Grasset qui ne prend même plus la peine de lire ses sources, et même Alain de Benoist qui, vieillissant décidément mal, vient encore de pondre une ânerie sur le sujet), Berruyer se targue d'être rigoureux, informatif, et « de dénoncer la propagande à l’oeuvre dans NOS médias financée par NOTRE argent ».

Au sujet de l'Ukraine, ses crédules lecteurs, appelés à faire des dons financiers à une association parallèle à son blog, sont donc littéralement bombardés, depuis six bons mois, de citations, références, diagrammes, schémas, cartes, etc., qui donnent à ses opinions une apparence de sérieux et de crédibilité.

Les dogmes prétendument étayés par ce déluge de données, dont une partie est certes parfois exacte, ne peuvent évidemment être réfutés aisément, de manière symétrique. Il faudrait y consacrer de longues analyses. Quasiment personne ne dispose du temps et de l'énergie nécessaires pour dégonfler cette baudruche idéologique qui, par ailleurs, n'est pas le centre du monde...

Et pourtant, comme souvent, c'est de l'intérieur qu'est venue le dynamitage. Un autre blogueur, autrement plus digne d'estime quant à la qualité de ses analyses et notamment, de la vérification de ses sources, s'est aperçu, après un temps de collaboration avec Berruyer, de la désinformation dont celui-ci se rend coupable.

Il a présenté ses critiques dans un premier billet, puis un second, qui permettent de mesurer la somme de travail et d'application nécessaires à la réfutation de pareilles falsifications. Il annonce, d'ailleurs, si je comprends bien, une suite.

S'il y a bien une leçon à tirer de cette histoire, c'est que penser par soi-même représente un effort considérable, une lutte continuelle contre le penchant naturel des êtres humains à se fier aux apparences, à être suivistes par paresse et goût du confort. Et que, par conséquent, seul le courage est récompensé - même si la récompense ne consiste, le plus fréquemment, qu'en une compréhension source d'amertume ; mais c'est une autre histoire...

11/08/2014

Que se passe-t-il réellement en Syrie et en Irak ?

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Deux membres de l'Axe du Bien soralo-chauprado-meyssanien

 

Je reprends ici quelques commentaires de l'ami @Ambact, trouvés sur F.Desouche, car ils seront bientôt supprimés (ce site est malheureusement obligé d'archiver tous les commentaires au bout de cinq jours, pour éviter des poursuites pénales fondées sur les débordements haineux de quelques crétins assurés de l'impunité, indifférents à l'existence des lois liberticides pénalisant les blogueurs).

Or, les commentaires d'@Ambact méritent d'être sauvés de l'oubli, jugez-en par vous-même.

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Concernant ce qui se passe réellement dans les zones contrôlées par l’EIIL, quelles sources fiables existe-t-il ?

Non, parce que depuis le début du conflit en Syrie (dont l’Irak n’est qu’une continuité en bonne partie), la désinformation bat son plein et principalement du côté anti-sunnites !

Pour rappel…

La terrible offensive des djihadistes sur la ville chrétienne de Maaloula, qui au final était une manœuvre d'Assad visant à faire commettre des destructions et des massacres de chrétiens par les agités djihadistes.

Il avait fait mener une mini-attaque par ses troupes contre des positions djihadistes autour de la ville en question, puis contre-attaque desdits djihadistes et… retraite des hommes d'Assad, ce qui fit que les sunnites se retrouvèrent comme des cons, plantés au milieu d’une ville dont ils n’espéraient même pas la conquête.

Coup de bol, les « modérés » de l’ASL ont stoppé les tarés barbus en les empêchant de commettre ce qu'Assad attendait d’eux contre les chrétiens.

Mais seules vous furent présentées « l’offensive et la prise de la ville chrétienne de Maaloula par les rebelles syriens ».

Au passage, Maaloula n’est une « ville chrétienne » que durant les fêtes chrétiennes, grâce aux pèlerins, car sinon majoritairement sunnite.

Et puis, le gentil Assad qui «reprend» Maaloula pour Pâques et va l’y célébrer au milieu des chrétiens… dont il fait tout pour obtenir le massacre par les plus tarés des sunnites, histoire de se rallier l’opinion euro-ricaine chrétienne.

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27/06/2014

Aucune confiance dans les mots de Poutine

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Poutine au KGB

 

Que les partenaires soient russophones ou pas, le Kremlin et les Occidentaux n’utilisent pas les mêmes concepts pour dialoguer, une situation qui amplifie les quiproquos politiques et diplomatiques, beaucoup plus que linguistiques. Les commentateurs russes et ukrainiens effectuent quelques mises en garde et décryptages à l’usage de leurs homologues en mal de logique.

L’origine du casse-tête devant lequel nous nous trouvons, explique l’historien Iouri Felchtinskyi auteur de nombreux essais sur l’histoire russe et soviétique, viendrait entre autres de notre confiance exagérée dans les mots. « Nous croyons que les mots qui sortent de la bouche d’un chef d’Etat ont une valeur », et constituent, de sa part, un engagement. L’histoire récente en offre pourtant plusieurs exemples contraires. Ainsi V. Poutine a déclaré en 2005 que la Russie ne se livrerait pas à une révision des frontières et n’envahirait pas la Crimée. « Et nous avons pensé qu’il croyait ce qu’il disait. De même lorsque V. Poutine dit à Obama que la Russie souhaite faire partie du monde civilisé, B. Obama l’écoute et le suit ». Mais les mots pour les chefs de l’Etat russe ou américain n’ont pas le même but. « Le mot, explique l’historien, est pour Poutine une arme, une ruse de guerre. Il s’agit d’un procédé typique d’un homme du KGB : le mot est l’outil qui permet le recrutement des agents, un instrument qui sert à tromper l’ennemi. Pour nous, les mots sont porteurs d’informations, tandis que Poutine les manie comme des instruments de désinformation. »

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18/06/2014

L'expérience ukrainienne

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Il y a un film allemand qui s'appelle « L'Expérience » et qui n'est pas très récent : il a dû sortir en 2000. Une vingtaine de personnes décident de participer à une expérience et de passer deux semaines en prison. Deux groupes sont créés : les détenus et les gardiens. Il faut passer deux semaines en s'imaginant dans une prison allemande et toucher son salaire à la fin. L'expérience tourne à une véritable tragédie, avec des tortures et des morts.

La République de Donetsk est aussi une expérience sociale. Je suis sûr que ce qui se passe actuellement dans l'est de l'Ukraine deviendra un sujet de recherche en sciences sociales d’ici peu de temps. Les jeunes scientifiques ukrainiens ne peuvent se plaindre du manque de sujets de recherche. La République Populaire de Donetsk est ce champ de sociologues, de politologues, de militaires, de spécialistes en communication. Un laboratoire du Kremlin.

Les expériences menées par les Russes dans la région de Donetsk ne sont pas moins inhumaines que celles du fameux docteur Mengele. Devant le monde entier, les habitants de la région intègrent des rôles écrits bien avant cette guerre civile (l'opération antiterroriste ?).

L’expérience « République Populaire de Donetsk » est une mise en route de la guerre en Ukraine, commencée par les spécialistes en communication moscovites. Elle n'a pas commencé en 2014. Les tentatives pour provoquer un conflit en Ukraine ont commencé il y a dix ans : la Russie s'est mise à investir dans un scénario de guerre dans un Etat voisin. Cette décennie a été marquée par une guerre de l'information contre l'Ukraine, à laquelle notre pays ne répondait presque pas.

Pendant des années, le Kremlin a dépensé des millions de dollars pour approfondir la séparation dans la société ukrainienne. A partir de 2004 et jusqu’en 2014, la machine des médias publics russes a attaqué l'Ukraine. La population russophone était inondée par la propagande russe semant la haine et la violence.

L'argent russe a payé les maisons d'édition publiant des ouvrages sur la guerre civile à venir, la guerre civile entre l'est et l'ouest ukrainiens. La modélisation suivait un schéma simple : les Ukrainiens de l'ouest se démarqueraient par des crimes de guerre, tandis que les Ukrainiens de l'est seraient des héros se battant pour la liberté.

Un simple exemple. En 2007, Gleb Bobrov, un écrivain haïssant tout ce qui est ukrainien, a publié une œuvre littéraire « L'époque des mort-nés » décrivant la guerre des habitants du Donbass contre le reste de l'Ukraine et les armées de l’OTAN.

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30/05/2014

Désinformation russe : la Cerise sur le gâteau

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Lucien Cerise, c'est le grand spécialiste autoproclamé, dit-il, des « techniques et les éléments de langage en vigueur dans les think-tanks de l’OTAN, "regime change", "transitology", "counter-gang", "psy-op", "covert-action", "réseaux stay-behind", "false-flag", "révolution colorée" (Gene Sharp) ». Pour lui, en Ukraine, les patriotes sont manipulés et de manière générale, les Russes sont dans leur droit et ne font que se défendre.

Selon cet aimable savant « venant de l'extrême gauche », « si l’on ne s’informe pas sur » tout cela, « on a juste le droit de fermer sa gueule ». Petit problème : il se garde bien d'ouvrir la sienne sur ce que fait la Russie de Poutine. Exemple.

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25/05/2014

Triomphe de la désinformation russe en Ukraine

C'est Pierre-Alexandre Bouclay qui l'explique ici (au début de cette vidéo qui ne parle de cela que pendant ses 13 premières minutes) à un Jean-Yves Le Gallou « géopolitiquement » poutinophile, complètement largué sur ce sujet et dupe de la désinformation du Kremlin :

(TV Libertés, 23 mai 2014)

17/05/2014

La désinformation systématique contre l'Ukraine

Les champions du poutinisme servile : Berlusconi, Le Pen, Tsipras (merci @Mandrin !) et Farage

 

« Concernant Odessa, il existe beaucoup de sites français reprenant la propagande russe (avec en tête de proue, "Réalpolitik", fondé par Chauprade, le valet assumé de Poutine...). Et il aussi existe des dizaines et des dizaines de vidéos, des centaines et des centaines de photos (accompagnées de témoignages) qui démontrent les mensonges de ces "informations" en provenance des médias russes. Est-ce étonnant ? Non. La logique est la même que pour la Crimée : manipuler, mentir, contrôler l'information. Pour la Crimée, nous savons maintenant que la Russie a organisé une "désinformation systématique" (et ce n'est pas l'Amérique ni l'UE qui le dit, mais bien l'ONU après enquête approfondie).

Concernant le drame d'Odessa : comme toujours, beaucoup de commentaires et de vidéos partiels, pour ne pas dire plus. A l'issue d'un match de foot en ville, les deux clubs de supporters ont décidé de défiler ensemble pour l'unité de l'Ukraine. Comme cela s'était passé quelques jours auparavant, ce défilé unitaire a été attaqué par des dizaines de personnes masquées et armées. La police a été incapable de s'interposer et des vidéos montrent clairement deux tireurs embusqués derrière un cordon de police (complicité ou "maladresse" de la police). A l'issue de ce premier assaut, 4 personnes ont été abattues à l'arme automatique du côté des bleu et jaune. Une course poursuite s'est alors engagée. Un député d'Odessa a ensuite bêtement suggéré aux assaillants d'aller tenir la maison des syndicats au centre ville, plutôt que de se disperser. Les tentes - vides - des "pro-russes" ont été démontées et brûlées. Des échanges de cocktails Molotov ont eu lieu. D'après les images, l'incendie s'est déclaré au second étage, dans une pièce aux fenêtres intactes et occupée par des assaillants désormais réfugiés à l'intérieur.

L'enchaînement des événements est le suivant : l'incendie gagne en intensité, cependant que des tireurs embusqués sur les toits abattent à nouveau 5 manifestants bleu et jaune, ce qui porte à neuf le nombre de tués, sans compter les nombreux blessés (principalement des fractures) lors de l'assaut sur le cortège. Sur la face avant de l'immeuble, la barricade a été construite de telle façon (à l'origine par les "pro-russes") qu'elle empêche toute sortie puisqu'elle est elle-même en feu. Quelques personnes sautent dans le vide par peur ou pour échapper à l'asphyxie. Elles sont évacuées (morts ou blessés) par les "assaillants" ou la police. Sur la face arrière de l'immeuble, en revanche, la foule a construit un échafaudage de fortune et lancé des cordes, permettant d'évacuer plus d'une centaine de personnes. Les pompiers arrivent très en retard...

Il faut savoir que près de 350 personnes s'étaient rassemblées dans cet immeuble. Parmi eux bien sûr les organisateurs et des agitateurs professionnels qui ont pu "tranquillement" s'enfuir sans se préoccuper des jeunes et moins jeunes civils qu'ils avaient entraînés dans leur expédition. Près de 120 personnes s'en sont sorties et les bleu et jaune ont bien entendu participé à ce sauvetage. Il reste 38 morts "inutiles", comme à chaque fois dans ce genre de drame. Inutiles, mais pas pour tout le monde : la propagande russe a voulu y voir un "pogrom", niant - malgré les images - le fait que les bleu et jaune aient participé activement au sauvetage et passant sous silence les deux éléments déclencheurs : l'attaque violente du cortège unitaire et la mort de 9 personnes abattues à l'arme automatique. On entre dans l'irrationnel complet et il est clair qu'en multipliant les provocations et les morts, la Russie a obtenu ce qu'elle cherchait, un accident lui permettant de relancer sa machine de propagande...

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06/04/2014

Thierry Meyssan et le 11 septembre, ou l'histoire folle

06/03/2014

JTRIG ou la désinformation institutionnelle occidentale

De telles révélations émanant d'un homosexuel juif, voilà qui devrait faire bouillir certaines cervelles. :-)