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27/04/2011

Assimilationnisme, quand tu nous tiens...

 mlp2012.JPG

Moi, je veux bien... mais quelle France ?

 

J'ai déjà dit l'erreur qu'est, à mes yeux, l'assimilationnisme que prône Marine Le Pen.

Un fantasme Egalitaire & Réconciliationniste de plus, cité par F.Desouche, me donne l'occasion de développer mon point de vue, qui n'est ni purement racialiste, ni bêtement ethno-indifférent (la Voie du Milieu est souvent la meilleure...).

Il est aussi naïf de prétendre que la majorité des allogènes extra-européens pourraient s’assimiler, que de croire qu’aucun ne le pourrait, ou encore qu’aucun Musulman ne pourrait vivre tranquillement sa religion dans la sphère privée et sans nuire à personne (j’en ai rencontré et en connais personnellement quelques-uns, donc qu’on ne me dise pas que je raconte n’importe quoi ou que je suis victime de « taqiya » ou ce genre de choses).

Par conséquent, est-ce par naïveté que MLP prétend imposer le « rouleau compresseur républicain » à nos 15 millions d’ « invités malgré nous » ?

Encore une fois, revoyez son interview (à 7′ 00), si vous ne me croyez pas.

La même naïveté qui, avec la trouille justifiée mais exagérée de la guerre civile, a poussé Alain Soral, ainsi qu’Egalité & Réconciliation, dans la même direction ; direction qui, à l’époque du FN de JMLP, était plutôt un non-dit, une ambiguïté permanente, une espèce de couleuvre avalée pour des cas isolés amicaux et sympathiques, mais pas vraiment mise en avant de manière générale, le Chef étant par ailleurs empêtré dans sa propre tendance jacobine et « centre-droite » que personne ou presque, même et surtout parmi ses fidèles, ne voulait voir.

Je laisse le soin aux partisans de MLP, dont je ne suis pas, même si je la trouve relativement sympathique, de répondre à cette question : naïveté ?

Oui, ou non ?

Si c’est oui, comme je le pense, alors pas de problème, à condition que MLP ne gagne pas (je vais expliquer pourquoi) : les patriotes "de souche" peuvent éventuellement se servir du FN comme d’une étape, en sachant que la radicalité qu’appelle la situation n’est pas encore claire pour la majorité, comme la crise économique (pardon, « financière ») n’était pas encore évidente pour elle, le 14 septembre 2008, et qu’une autre formation politique moins naïve prendra bientôt le relais…

En revanche, si c’est non (pas de naïveté dans l’assimilationnisme affiché), il faudra nous dire pourquoi.

Extrémisme républicain sincère et assumé, voire cynique, en tout cas je-m’en-foutisme intégral quant à la disparition programmée du substrat ethnique français et européen par métissage massif, ce qui signifie fin de nos identités et de nos cultures ?

Ou bien stratégie ? Et si stratégie, laquelle ? Comment ? Jusqu’où ?

Imaginons – soyons fous – une prise de pouvoir (forcément démocratique) : on ne me fera pas croire qu’après l’élection, avec ne serait-ce qu’un tout petit pourcentage de voix allogènes, MLP décrétera que ha ha, elle les a bien eus, et que maintenant attention, on déchire toutes les cartes d’identité et on repart sur des bases « droit du sang » + un peu de mérite individuel en cas d’allogénat !

L’hypothèse « stratégie » ne tient pas debout. C’est ridicule. Il est évident que MLP est assimilationniste à 100 %.

Au contraire, non seulement il n’y a pas de stratégie mais, en réalité, la situation, en cas de prise de pouvoir de MLP, serait pire, pour la question de l’immigration, que tout ce que beaucoup de ses sincères et zélés supporters peuvent imaginer.

Vous vous rendez compte, la cristallisation, la sanctuarisation, la consécration par le divin suffrage universel, de 15 millions d’allogènes extra-européens et de leur descendance, ad vitam aeternam ?!!

Pas moyen, après une telle élection, de revenir légalement dessus, sans passer pour les plus abominables racistes, néo-nazis, mangeurs d’enfants, pédophiles consanguins hydrocéphales fââââchistes !

La caution de l’extrême-droite officielle, patentée, adoubée par tout le Système, ayant été donnée, par l’onction des urnes ma bonne dame, mon bon monsieur ! On les garde, tous oui tous !! C’est dit, c’est voté, y a plus d’opposition ! Allez, au boulot, on les assimile, ça marche (pendant que les Zyva se marrent et que, de toute façon, Zyva ou bien sages, leurs gènes se promènent…) !

Vous voudriez alors revenir sur cette greffe forcée de 15 millions + descendance ? Mais vous seriez un assassin bon pour l’échafaud ! Tout le monde serait légitime à vous abattre sans sommation dans la rue, comme un chien enragé !

Je plaisante (à peine : en réalité, cela ne ferait que retarder l’inévitable radicalisation et donc, notamment, la mise en oeuvre des indispensables mesures de réémigration de 90 % environ de nos « 15 millions »…), mais réfléchissez.

Si vous êtes prêts à suivre une assimilationniste comme MLP, quelles que soient ses qualités par ailleurs (à mon avis, il y a largement meilleur qu’elle, mais c’est vous qui voyez), vous risquez de devenir prisonniers d’un compromis qui fait joli à la télé et dans les sondages, mais qui s’avérera franchement nuisible dans la réalité.

Commentaires

Il faut voter et militer au sein du Bloc Identitaire.

Écrit par : Sousthène de Bâle | 27/04/2011

j'en suis déjà, mais la conversion est lente, et puis, nous préférons le cheminement de ceux qui nous rejoignent que d'aller les chercher!

Les évènements feront le reste, nous resterons qu'une poignée à l'avant garde.... la résistance dans l'histoire de France et d'ailleurs, a toujours été le fait d'une infime minorité, dont l'action de départ, marginale voire risible, a été rejointe par la Verité Finale.....

Écrit par : Tête de Lard | 27/04/2011

Je suis d'accord que l'assimilationisme est une utopie et une ré-émigration indispensable .

Mais au risque de passer pour un fanatique de MLP, que je supporte effectivement , je ne voit pas comment en " démocratie" il y a d'autre solution pragmatique , la démocratie étant la pire des arnaques et totalement verrouiller par les dominants . Même avec l'assimilationnisme le FN est déjà a la limite de l'acceptable pour le système car étant en grande partie les seuls honnête dans l'histoire .

Alors oui je défend en quelque sorte le piège dans lequel le système libéral nous laisse c'est à dire le choix du moins pire , mais le changement de modèle économique et le sauvetage de la "nation" est indispensable sachant qu'elle n'est pas pour autant immigrationiste .
A part l'autodetermination d'une petite partie du peuple qui se regrouperait et recréerai la vrai France en faisant une sécession "douce" avec le système actuelle il n'y a aucune solution et surtout pas des solutions loufoque comme le BI qui est un ovni ( et mirage ) politique Democratique .

Écrit par : jb | 27/04/2011

Bonjour,

Cette tendance n'est pas propre à Marine Le Pen... Je me souviens avoir entendu Roger Holeindre dire la même chose dans une émission du regretté Serge de Beketch.

J'aimerais être d'accord avec vous. Mais objectivement je suis hélas convaincu qu'"ils" sont là et qu'"ils" y resteront. Car il n'y a pas d'exemple historique convaincant du contraire : l'expulsion des morisques par l'Espagne, l'exode des "pieds noirs" d'Algérie, le reflux de "l'Ostsiedlung" allemande en 1945... Mais tout cela c'était "avant"..., dans un monde qui n'avait pas peur d'être violent...

J'imagine bien plus une évolution "byzantine" : l'Anatolie était hellénisée et chrétienne vers 600. Elle a été profondément déstabilisée par les razzias arabes qui ont duré des siècles et vidé les villages. Les Turcs sont arrivés dans cet espace à la fin du XIè siècle; ils étaient relativement peu nombreux au début, mais en trois siècles tout a été joué : les habitants originels ont fui, en partie, ou ont été assimilés par ce qui était au début une population minoritaire... La fin de l'histoire s'est jouée il y a un siècle : tous ceux qui avaient gardé leur langue/religion d'origine furent soit exterminés soit expulsés entre 1915 et 1923.

Notre avenir?

Écrit par : Aramis | 27/04/2011

jb

Le FN pourrait parfaitement, en toute légalité, inscrire à son programme une réforme constitutionnelle (seule juridiquement susceptible de remettre en cause ponctuellement le principe de non-rétroactivité de la loi, lui-même constitutionnel), permettant de réexaminer l'attribution de la nationalité française pendant les 40 dernières années.

Ce serait l'occasion de définir précisément, finement, le "filtre" déterminant quelles qualités sont requises pour être Français.

Il est évident pour moi que ce filtre sera appliqué, d'une manière ou d'une autre, avec l'approfondissement de la crise et l'effacement du cadre légal actuel, et que le FN a le choix d'en être un acteur ou d'être remplacé par plus vrai que lui.

Alors, je ne demande pas au FN de le faire, je lui demande simplement d'en manifester l'intention programmatique.

Mais il ne la manifestera pas, parce qu'il n'incarnera jamais l'identité française, alors qu'elle est la seule chose, comme il le faisait pourtant répéter à Jaurès sur ses affiches de 2009 ("A celui qui n'a plus rien, la patrie est son seul bien"), qui comptera dans l'aventure révolutionnaire.

A passer à côté de l'Histoire, le FN se condamne d'avance. Tant pis pour lui. On en sourit aujourd'hui, mais on en pleurera demain.

Vous trouvez le BI "loufoque", libre à vous, mais essayez de penser les changements à venir, à contresens du système actuel, en prenant en compte les paramètres économiques, énergétiques, ethniques, culturels et politiques, et vous serez frappé de constater que vous serez en train d'imaginer, peut-être, quel étonnant degré de radicalité sera nécessaire à notre simple survie, sans parler de la restauration de notre souveraineté à tous égards.

A mon avis, le mouvement populaire qui monte déjà en France, par-delà droite et gauche, sera furieusement radical ; tellement que le BI fera figure d'aimable diplomate.

Aramis

Essayez, vous qui semblez avoir du mal à penser le monde de demain sans violence, parce que vous ne voyez encore partout, objectivement et à juste titre, que des Bisounours sans couilles, d'imaginer l'effondrement économique et social : des coupures de courant comme en Argentine ou dans un pays de l'Est post-soviétique des années 1990, quasiment plus de protection sociale ni d'emploi, les frigos aussi vides que les portefeuilles et les rayons des supermarchés, l'essence rationnée ou absente, les grandes agglomérations en pleine loi de la jungle si on n'emploie pas la force pour mater les pillards et surtout, la vacance du pouvoir car, faute de gamelle pour politiciens, qui voudrait se charger de la tâche, ingrate, herculéenne, de redresser le pays ?

Eliminez tous les conforts actuels, ainsi que les merdias et les allocs, de votre grille de réflexion. Vous ne pensez pas que, ne serait-ce que pour survivre, il FAUDRA se battre (sans parler nécessairement d'une guerre civile ; simplement, un brin de virilité sera requis pour seulement subsister) ? Vous ne pensez pas que la communautarisation défensive et offensive se fera au grand galop ?

Vous évoquez une nécessaire violence en vous fondant sur :

- l'expulsion des Morisques d'Espagne : ils étaient organisés militairement, il a fallu leur faire une longue guerre ; nos CPF ne sont pas une armée et, avec quelques unités militaires modernes, on peut en faire de la charpie, même à un contre mille ;

- l'exode des Pieds-Noirs d'Algérie : et si on renversait la problématique ? Et si le nouveau FLN, c'était nous ? Qui sont les colons ? Alors, à qui la valise ou... ?

- le massacre et l'expulsion des civils allemands de la Prusse Orientale en 1945 : des civils poussés par l'Armée Rouge, vous trouvez que c'est un parallèle pertinent avec notre actuelle immigration-invasion ?

- l'Anatolie, en revanche, d'accord. Mais cette région se trouve isolée (péninsulaire) au bout de la zone d'expansion des Seldjoukides venus du Turkestan, qui ont refoulé les Arabes Abbassides faiblissants vers l'Anatolie (on oublie trop facilement que les différentes familles musulmanes se sont toujours fait la guerre), avant que l'Empire byzantin, rempart chancelant contre les poussées multiples venues du Sud et de l'Est, ne disparaisse sous les coups de boutoirs des Ottomans, remplaçants des arabo-musulmans, qui poursuivirent ensuite leur expansion jusque dans les Balkans. On peut dire que d'un point de vue géopolitique, il s'agit d'une région fragile en pareil contexte. Alors que l'immigration-invasion que nous subissons ne profite d'aucune fragilité de ce genre. Le continent européen est entouré d'eau et, a priori, facile à défendre.

Par voie de conséquence, qui y est minoritaire peut difficilement s'y maintenir contre une forte volonté autochtone, surtout sans organisation ni soutiens intérieurs comme extérieurs. Or, qui soutiendra encore l'immigration allogène en période de crise grave ? Les médias ? Ruinés, disparus. Les politiciens ? Enfuis comme en juin 1940, pour échapper au lynchage. Les assoces de soixante-huitards tarés ? Plus de subventions, menacées de lynchage également. Les gauchistes ? Des fonctionnaires et étudiants sans plus de moyens ni de couilles. Les USA ? En pleine Très Grande Dépression et en implosion. Les pays arabes ? En crise aussi, et jusqu'à l'os. D'autres chats à fouetter...

Je pense donc que nous ne souffrons que de nos propres faiblesses, souvent suscitées et entretenues par des oligarchies ennemies, et que votre défaitisme ne s'appuie que sur un passé historique relativement récent, voire très récent. Une inversion de tendance me paraît parfaitement envisageable, si on intègre à l'analyse un zeste de prospective crisique.

La liberté au bout du chemin, n'étonne que celui qui n'a pas voulu marcher.

Il faut donc retrouver la foi, avant tout.

Après tout, nous ne sommes que de passage, faisons au moins de notre mieux.

Écrit par : Boreas | 27/04/2011

C'est intéressant ce que vous dites mais expliquez-moi comment on peut renvoyer ces 15 millions de personnes de manière pacifique ? Une ré-émigration, oui mais où ? Où renvoyer ces personnes qui sont françaises et pour la plupart nés en France ?
Nous vivons dans un monde où les échanges et les mouvement de population sont de plus en plus rapides et fréquents. Le constat est là mais pour le stopper, comment on fait ?

Les sondages expliquent que le FN serait au second tour en 2012 et certains s'emballent d'une éventuelle victoire. En observant les marges d'erreur, en se disant qu'il reste une année avant les élections, il me semble déjà peu probable que le FN soit au second tour... Quand on observe les chiffres, le FN a fait de bons scores pour les cantonales mais c'est grâce à une abstention entre 50 et 60% et finalement, ces scores ne sont pas si bons. Je ne vous parle même pas du BI qui est complètement inconnu, il faut être sérieux...

Franchement, je pense que le FN a un énorme problème de crédibilité. Ce parti existe depuis longtemps et il n'a pas réussi à s'implanter durablement sur le terrain (et pourtant, il existe bien De Villiers en Vendée, NDA à Yerres, Bompard à Orange mais c'est des cas isolés et chacun à son parti). Il n'existe donc pas de "retour sur expérience" qui pourrait donner une légitimité certaine à ce parti. Les cantonales en ont été un exemple frappant avec des candidats qui n'osent pas vraiment faire campagne, qui se présentent souvent pour la première fois et qui ne connaissent même pas les compétences du conseil général... Pourtant les scores étaient là (même dans mon département, du jamais vu mais avec peu de voix) mais le résultat concret n'y est pas... Sur le domaine économique, il est urgent qu'ils s'entourent d'experts sérieux et d'intellectuels pour le rendre crédible et ne plus se retrouver dans Challenges avec un programme qualifié de "sans solution"... (enfin, leur dossier est bien critiquable même si des points faibles sont ressortis et doivent être corrigés et puis c'est Challenges ^^, les adorateurs de Strauss-Kahn ^^)

Alors aujourd'hui, assimilationniste ou pas, ça ne change rien au stade actuel, la priorité est de donner une crédibilité au programme (et par pitié, il faut lutter contre les slogans du type 2 millions d'immigrés = 2 millions de chômeurs ou autres conneries du genre), de le rendre viable et d'y aller par pallier tranquillement pour convaincre et avoir des résultats concrets. Le priorité est aussi de former des candidats et des militants qui se présentent pour gagner et s'ancrer sur le terrain car c'est trop rare. L'article ne fait pas de pub au FN. En tout cas, sur ces 15 millions "d'allogènes", je pense qu'une minorité sont dans une optique communautaire et que la plupart sont comme tout le monde, sont détachés de leur religion d'origine... et c'est vers ceux-là qu'il faut se tourner, pas vers ceux qui proposent de construire des mosquées, de supprimer la loi sur la burqua ou de construire des centres culturels muzz...

Écrit par : nvdesouche | 29/04/2011

nvdesouche

Mille pardons, mais vous n'avez pas dû vraiment me lire...

Il me semble que j'ai déjà répondu à une grande partie de ce que vous écrivez, que ce soit ici ou là :

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/01/15/la-france-est-sauvee.html

Et qu'en plus, il y a un malentendu.

Je ne suis pas un sympathisant du FN, mais du BI.

Quant à la réémigration, quelques pistes ici :

http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=186:prendre-le-camp-sans-lattaquer&catid=45:politique&Itemid=54

Écrit par : Boreas | 29/04/2011

Je conviens avec vous que le front national est une impasse. Il n'est que le chaînon préférentiel du système en ce qui concerne la droite anti-libéral. Tous les codes actuels semblent concorder avec sa nouvelle présidente: jeune, assimilasioniste, républicaine extrémiste, main tendue aux homosexuels...bref une jolie poule de concours.
En ce qui concerne le lien donné vers le scriptoblog, quelques interrogations s'imposent.
Drac affirme notamment ceci:

"Pour cela, le contrôle des médias est primordial. Le but sera de diriger un nouveau flux d'information visant les populations ciblées et ayant pour but de rendre désirable un retour au pays. Ce nouveau flux devra être couplé avec une politique extérieure ferme, mais indirecte."

C'est bien mais...par quels moyens? Diffuser massivement par le biais médiatique de telles informations afin de créer une lame de fond qui viendrait faire chavirer la prédominance bien-pensante dans les années à suivre me paraît irréaliste, ou tout du moins l'idée de réémigration avancée par Drac ne semble être solutionnable qu'à la condition d'avoir en mains, et entre de bonnes, les manettes politiques et médiatiques! L'auteur émet une hypothèse à 70% réalisée sans en dresser auparavant les linéaments; le plus difficile n'est pas de créer le discours, mais de l'imposer.

De plus:

"Quelques fatwas appelant les musulmans à construire le grand califat islamique et à quitter les pays des mécréants (où la plupart des musulmans ne se sentent d’ailleurs pas à leur aise), doublées d'une propagande intense dans les pays européens (avec des conditions à l’assimilation qui obligerait à un choix clair entre islam politique et francité, pour obliger à une séparation franche entre minorité assimilée et majorité non assimilable), plus une aide économique conséquente reçue à l'arrivée."

Là encore il émet l'idée d'une situation pour laquelle aucune preuve sérieuse n'est avancée.
Est-il possible qu'un grand califat ait l'idée d'appeler au rapatriement alors que la politique et la stratégie de l'Islam a toujours été de conquérir? Si califat il y a c'est avec les populations sur place qu'il le fondera (leurs populations seront toujours assez jeunes) et certainement pas avec les immigrés déracinés d'Europe.
Entre autres choses pour ce qui est de la "séparation franche entre minorité assimilée et majorité non assimilable" comme s'il s'agissait de séparer le bon grain de l'ivraie, n'a-t-il pas envisagé que beaucoup d'entre eux pourraient se faire passer pour le bon grain alors qu'en Sarközie l'ivraie avait le loisir de s'affirmer partout où il allait? Beaucoup retourneront leurs vestes.
En sachant que cette conjoncture n'est selon lui pleinement envisageable que par une politique française de réémigration en phase avec celle d'une Afrique se découvrant une générosité inconséquente, il faudrait antérieurement que la première soit réalisable, et que la seconde soit cohérente.

J'opterai plutôt pour un scénario à la Gerald Celente. L'article que vous avez posté sur lui il y a deux jours était très pertinent.

Écrit par : ci-gît | 29/04/2011

ci-gît

Le texte du Scriptoblog n'est pas de Drac.

Et il ne propose que des pistes, à suivre en cas de prise de pouvoir effectivement, après une révolution.

Celles de la propagande politico-religieuse doublée de subversion locale, et de la coopération économique, me semblent en tout cas très rationnelles.

Il ne faut pas oublier que l'auteur se place dans une perspective post-révolutionnaire.

Tout cela est évidemment impossible en l'état actuel des choses.

Écrit par : Boreas | 29/04/2011

Salut les copains,

1 Fin de la double nationalité
2 Préférence nationale (non rétro active)
3 Rétablissment du droit du sang
4 Retrait de nationalité pour les naturalisés délinquants et criminels

Je pense que ça suffit, après faudra sortir les chars, enfin c'est mon avis

Bisous

- Fiefienix -

Écrit par : Fiefienix | 14/08/2011

Salut, camarade Fiefien.

Le seul problème de ton programme, c'est que l'homogénéité ethnique en meurt.

Tu peux, stratégiquement, concocter le menu que tu veux, si concrètement il n'y a pas de réémigration massive à la clé, c'est la mort du peuple français en tant qu'ethnie.

Écrit par : Boreas | 15/08/2011

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