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04/04/2013

Vous avez dit : « radicalisation » ?

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Défunte offre politique degôôôche

 

« 51% des étrangers en France et des sympathisants de gauche pensent qu’il y a trop d’immigrés en France…

Selon un sondage CSA/CNCDH/Service d’information du Gouvernement réalisé du 6 au 12 décembre 2012 sur un échantillon national représentatif de 1029 personnes âgées de 18 ans et plus et rendu public le 21 mars 2013, 69% des individus interrogés trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France. C’est 10 points de plus qu’en 2011 et 22 points de plus qu’en 2009.

Plus les enquêtés sont âgés, plus ils pensent qu’il y a trop d’immigrés en France (54% des moins de 30 ans, 68% des 30-49 ans et 75% des 50 ans ou plus). Les catégories socioprofessionnelles les moins favorisées (71%) partagent plus fréquemment cet avis que les catégories socioprofessionnelles dites supérieures (58%). [Moins] les enquêtés sont diplômés, plus ils pensent qu’il y a trop d’immigrés aujourd’hui en France (43% des plus de Bac +2, 56% des Bac+2, 69% des niveaux Bac, 77% des BEPC/CAP/BEP et 80% des sans diplôme/Primaire). Les personnes de nationalité étrangère sont elles-mêmes 51% à partager cette opinion.

Enfin, si les sympathisants de droite (81%) sont nettement plus de cet avis que ceux de gauche (51%), la progression de ce sentiment est nettement plus forte parmi les seconds (+11 points en un an) que parmi les premiers (+3 points en un an).

Au total, 61% des personnes interrogées considèrent qu’aujourd’hui en France on ne se sent plus chez soi comme avant (+6 points sur un an), soit la proportion la plus élevée depuis 1990. »

Source

Commentaires

Le sentiment identitaire des français est un sentiment refoulé depuis des années

Le retour du refoulé est proche.

Les "déprimés" se sont mis en mouvement par milliers pour exprimer via un thème "acceptable"pour tous (pour le moment) leur "dépression". (en psychologie on appelle cela un transfert)

les manifs contre le mariage pour tous, virent de plus en plus à la défense de la famille et à l'antisocialisme généralisé

Il faut simplement travailler à faire le lien entre ce thème et les thèmes identitaires et sociaux qui sont le coeur de la question française actuelle.

Dès que ce lien sera établi et la parole libérée par les foules qui se sont mises en mouvement, la gauche sera dépassée et inaudible. et la vague identitaire balayera tout

C'est le rôle des militants nationaux de créer ce lien

Écrit par : BB92 | 04/04/2013

La première révolution française a été faite et conduite par une minorité sectaire et intolérante

La deuxième révolution française que beaucoup pressentent sera faite sur d’autres bases par une majorité ouverte et pacifique

Les Russes ont liquidés quasi pacifiquement le modèle bolchevique

Nous Français avons la responsabilité historique de liquider de la même manière le modèle « républicain « de la révolution de 1789 que nous avons imposé aux autres européens

Écrit par : BB92 | 04/04/2013

"[Moins] les enquêtés sont diplômés, plus ils pensent qu’il y a trop d’immigrés aujourd’hui en France (43% des plus de Bac +2, 56% des Bac+2, 69% des niveaux Bac, 77% des BEPC/CAP/BEP et 80% des sans diplôme/Primaire)"

"Le poisson pourrit par la tête" .

Vous aurez les mêmes tendances si on regardait les sujets sociétaux ( adoption pour les paires de même sexe , peine de mort ....)

D'ailleurs lorsqu'une tendance plutôt observée dans la "bourgeoisie" passe dans les classes "populaires" , c'est assez catastrophique . Pensez à la destruction de la famille depuis les 50 dernières années : ce que les bourgeois pouvaient assumer financièrement , c'est à la société de le faire quand les idées de "libération" passent dans les classes populaires.

Écrit par : alain21 | 04/04/2013

Pas si évidente que ça la radicalisation des Français. Je parlerais plutôt de rattrapage par rapport à la fin des années 1990. Ainsi, pour le droit de vote des étrangers, l'opposition à ce droit retrouve son niveau de 1999 (57%). Dans le même temps, le sondage ne distingue pas les Français de souche des autres. Est-ce que ça a un sens de donner un chiffre global pour l"Opinion", les "Français", sur ces questions extrêmement clivées par l'ethnicité ? Il est alors possible que pour les seuls Français de souche il y ait effectivement radicalisation. D'ailleurs la radicalisation peut aussi se faire dans l'autre camp. Mais nous n'en saurons évidemment rien avec ce genre de sondage.

Les Français ont-ils été endormis dans les années 2000 par la propagande pro-musulmane post-11 septembre 2001 et par les discours chiraquiens et sarkoziens sur le vivre-ensemble et le métissage ? Bien que minoritaire, l'opinion selon laquelle les races n'existent pas passe de 16% en 1999 à 27% en 2012 ; c'est l'inverse pour l'idée de supériorité raciale (de 14% à 8%).

Il faut admettre que les préoccupations économiques restent très majoritaires dans l'opinion (autour de 25%) et que ce n'est pas seulement lié à la crise actuelle, même s'il est vrai que structurellement l'économie française va plutôt mal depuis la fin des Trente Glorieuses.

Les questions identitaires restent loin derrière (4%). Le racisme anti-français est encore peu perçu (12%).

On sent quand même une crispation puisque depuis 2007 il y a de plus en plus de gens qui pensent que certains comportements peuvent parfois justifier les réactions racistes (de 57% en 2007 à 65% en 2012).

Le sondage montre aussi que l'opinion des Français offre une série de paradoxes.

Ainsi, si de nombreux immigrés viennent pour profiter de la protection sociale (73%), dans le même temps 72% pensent que les immigrés doivent être considérés comme chez eux ici car ils contribuent à l'économie française. Les Français acceptent donc les immigrés qui travaillent. Il s'agit d'une vision économique de l'intégration des immigrés. Evidemment tout le sondage est construit selon cette vision des choses...

De même, 70% des gens pensent que les Français musulmans sont des Français comme les autres alors que dans le même temps 69% pensent qu'il y a trop d'immigrés en France (47% en 2009, effectivement une hausse importante). Autrement dit, les Français ont une conception très large de l'identité française. Mais s'ils trouvent qu'il y a trop d'immigrés, c'est parce qu'ils veulent fermer les vannes soit pour assimiler les immigrés déjà présents, soit pour ne pas être submergés démographiquement par le vivre-ensemble multiculturel.

Pour 63% la présence d'immigrés est source d'enrichissement culturel. Dans le même temps, 61% pensent qu'en France on ne se sent plus chez soi comme avant. Les Français veulent le beurre et l'argent du beurre, les avantages du projet d'ingéniérie sociale sans les inconvénients.

Bref, les Français ont intérêt à se réveiller et à réagir avant de se retrouver en minorité démographique. Amusants ces sondages qui interrogent indistinctement des gens d'origines nationales très différentes, comme si la société française n'avait pas changé depuis 40 ans !

Écrit par : Anne Onyme | 04/04/2013

BB92

D'accord avec vous quant à votre premier commentaire.

Mais pour ce qui est du second, d'abord la Révolution française a été plus complexe que cela (elle a connu plusieurs courants parfois très antagonistes, même si l'impulsion libérale et son succès final ne sont pas niables, je l'ai déjà dit ici, et pour l'étudier il faut sortir des figures droitardes imposées de type François Furet - voir Albert Mathiez, Henri Guillemin, Philippe Landeux, par exemple) et pour ma part, je suis plutôt républicain.

Je ne vois d'ailleurs pas d'alternative crédible, surtout avec les fins de race que les mythos royalistes nous proposent comme souverains d'une hypothétique monarchie dont personne, à part eux, ne veut en France.

Et puis je pense que le système n'est pas le plus important. Ce sont les hommes qui le sont. Leurs qualités et/ou leurs défauts. La révolution qu'il nous faut, c'est avant tout une révolution des mentalités (même si je ne crois pas aux vieilles lunes progressistes prétendant "changer l'Homme").

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Alain

Je m'étais fait la même réflexion. Les diplômes rendent souvent con et prétentieux, tout en décérébrant par conformisme et surtout, éloignent socialement leurs détenteurs des dures réalités (la vie en zone occupée, notamment).

J'ajoute que le mépris systématique des zélites journalistiques pour le populo est une preuve constante de leur aveuglement abyssal. Le coup de botte du réel dans la gueule, un besoin urgent :

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2012/08/25/schizophrenie-journalistique.html

Écrit par : Boreas | 04/04/2013

Anne

Toujours aussi inévitable sur les questions de démographie et d'opinion publique... :-)

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"le sondage ne distingue pas les Français de souche des autres. Est-ce que ça a un sens de donner un chiffre global pour l"Opinion", les "Français", sur ces questions extrêmement clivées par l'ethnicité ? Il est alors possible que pour les seuls Français de souche il y ait effectivement radicalisation."

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Il me paraît évident que c'est le cas, je l'ai déjà dit ici :

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/06/16/lame-de-fond.html

Les immigrés ne vont pas eux-mêmes se considérer comme étant en trop !

Pour le reste, vous savez bien que les statistiques ethniques sont interdites (avec un récent bémol, mais qui ne relevait pas vraiment de l'interdiction puisqu'il n'y avait pas de distinctions précises : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/10/01016-20121010ARTFIG00262-immigration-les-chiffres-de-l-insee.php ) et que, même en l'absence d'interdiction, nous pouvons compter sur l'autocensure de nos amis journalistes.

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"Les Français ont-ils été endormis dans les années 2000 par la propagande pro-musulmane post-11 septembre 2001 et par les discours chiraquiens et sarkoziens sur le vivre-ensemble et le métissage ? Bien que minoritaire, l'opinion selon laquelle les races n'existent pas passe de 16% en 1999 à 27% en 2012 ; c'est l'inverse pour l'idée de supériorité raciale (de 14% à 8%)."

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Je ne pense pas qu'ils aient été endormis, l'opinion française ayant plutôt été nourrie de propagande anti-musulmane (le WTC en flammes en boucle à la télé, la War On Terror comme un feuilleton genre NCIS en direct, avec guerre d'Irak et traque de Ben Laden...) et l'impopularité de Chirac et Sarko ayant plutôt démontré, avec le référendum anti-traité européen, que la plupart des gens n'étaient pas dupes.

Par ailleurs, qu'ils croient ou non à l'existence des races est secondaire : c'est le problème comportemental des CPF qui leur est sensible, et effectivement les Français ne sont pas "racistes" au sens de la doxa, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas sensibles au fantasme (selon moi, qui suis ethnodifférentialiste) de la prétendue supériorité d'une race ou ethnie sur une autre.

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"Le sondage montre aussi que l'opinion des Français offre une série de paradoxes.

Ainsi, si de nombreux immigrés viennent pour profiter de la protection sociale (73%), dans le même temps 72% pensent que les immigrés doivent être considérés comme chez eux ici car ils contribuent à l'économie française. Les Français acceptent donc les immigrés qui travaillent. Il s'agit d'une vision économique de l'intégration des immigrés. Evidemment tout le sondage est construit selon cette vision des choses..."

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A mon avis, cela montre tout simplement que les Français sont gens généreux et équitables, et qu'ils ne considèrent pas les immigrés qui se conduisent correctement, comme des ennemis. Le sondage le dit bien : "94% des personnes interrogées (+5) pensent d’ailleurs qu’il est indispensable que les étrangers qui viennent vivre en France adoptent les habitudes de vie françaises".

Ils ont conscience de l'identité des vrais responsables de la situation et leur peu de confiance en les responsables économiques et politiques (cf. d'autres sondages que j'ai rapportés - voir le lien plus haut - et ceci : http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2012/01/14/la-cote-de-confiance-des-partis-politiques-est-de-12-en-fran.html ), le confirme.

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"70% des gens pensent que les Français musulmans sont des Français comme les autres alors que dans le même temps 69% pensent qu'il y a trop d'immigrés en France (47% en 2009, effectivement une hausse importante). Autrement dit, les Français ont une conception très large de l'identité française."

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Pas forcément. N'en déplaise aux nostalgiques inconditionnels de l'Ancien Régime, les Français sont très républicains et donc attachés à la laïcité. Pour eux, l'aspect religieux appartient à la sphère privée et n'est pas fondamental (là encore, n'en déplaise, cette fois, à ceux qui voient des Mohamed Merah en chaque musulman).

C'est drôle, parce que toutes vos remarques me renvoient à des billets sur ce blog. Je pourrais presque vous répondre en vous donnant seulement les liens, par exemple, ici :

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/04/03/meme-les-manips-habituelles-ne-marchent-plus.html

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2010/12/11/il-n-y-a-pas-d-islamophobie-en-france.html

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"Mais s'ils trouvent qu'il y a trop d'immigrés, c'est parce qu'ils veulent fermer les vannes soit pour assimiler les immigrés déjà présents, soit pour ne pas être submergés démographiquement par le vivre-ensemble multiculturel."

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Oui, les deux tendances coexistent, avec une autre, à mon avis majoritaire puisqu'ils disent "trop" : le souhait d'une réémigration. Les Français angoissent et espèrent une solution à ce qui est clairement perçu comme une invasion (dans ma campagne, même des gens qui ne croisent un Noir ou un Maghrébin qu'occasionnellement, m'en parlent comme ça, comme d'une invasion : les médias, dont l'internet, les ont rapprochés psychologiquement et intellectuellement des villes).

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"Pour 63% la présence d'immigrés est source d'enrichissement culturel. Dans le même temps, 61% pensent qu'en France on ne se sent plus chez soi comme avant. Les Français veulent le beurre et l'argent du beurre, les avantages du projet d'ingéniérie sociale sans les inconvénients."

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Vous leur prêtez des intentions qu'ils n'ont pas forcément, là non plus. Qu'y a-t-il d'incohérent à reconnaître que l'exotisme a son intérêt, sans pour autant vouloir l'importer massivement ? Les Français sont un peuple gentil et hospitalier, ne pas vouloir blesser un hôte est une tradition. En revanche, qu'il s'incruste comme un coucou, et la limite est atteinte.

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"Bref, les Français ont intérêt à se réveiller et à réagir avant de se retrouver en minorité démographique."

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D'où le sens, et l'intérêt, de la radicalisation progressive des mentalités en la matière.

Écrit par : Boreas | 04/04/2013

@Boreas

"Je ne pense pas qu'ils aient été endormis"

Comment alors expliquer l'adoucissement de l'opinion sur certaines questions dans les années 2000 ? Pur artefact des sondages ? Manipulation sondagière ? Effet disparition des anciennes générations compensé par une radicalisation en sourdine des générations plus jeunes qui vieillissent à leur tour ?

"les Français sont très républicains et donc attachés à la laïcité"

Dans le cas musulman, on peut aussi ajouter que les Français sont très ethno-indifférents (la plupart des musulmans sont non européens) puisque selon eux les musulmans français sont des Français comme les autres.

"C'est drôle, parce que toutes vos remarques me renvoient à des billets sur ce blog. Je pourrais presque vous répondre en vous donnant seulement les liens"

C'est normal, je vous lis et en fais la synthèse dans mes commentaires, dûment complétée par vos liens. ;-)

"Qu'y a-t-il d'incohérent à reconnaître que l'exotisme a son intérêt, sans pour autant vouloir l'importer massivement ?"

Exact. Je voulais l'écrire moi-même.

Écrit par : Anne Onyme | 04/04/2013

Anne

Je ne vois pas d' "adoucissement de l'opinion dans les années 2000", juste une grosse pression médiatique, un matraquage faisant encore illusion avant le larguage des outils traditionnels par Internet depuis quelques années à peine (F.Desouche décolle vraiment à partir de 2009-2010).

En 2002, "quinzaine de la haine" entre les deux tours de la présidentielle : tout est fait pour terroriser la population. JMLP gagne quand même 500.000 voix.

2005 : référendum, ultra-propagande fédéraliste ; le Non gagne quand même.

2007 : Sarko entube la France, sur des idées pas à lui et grâce aux soraleries lepénistes. Très habile, vraiment. Sauf que les gens qui croyaient en ces idées ont continué d'y croire.

J'en oublie sûrement, mais ces trois exemples illustrent, pour moi, une montée continue de la radicalisation des mentalités. Elle n'a pas encore trouvé d'incarnation, mais ça viendra bien un jour. En Italie, Beppe Grillo. En France, Fille à Papa. Cherchez l'erreur.

Sur l'ethno-indifférence des Français, franchement je ne sais pas. J'en connais de très racialistes et d'autres moins sensibles à la question. Je doute quand même qu'une majorité de Français seraient ravis de se retrouver avec un petit métis. En tout cas, je pense qu'il ne faut pas lier la question à la religion, dans les réponses au sondage (les questions sont toujours volontairement très "dissociatives", sinon les sondeurs et journalistes ne pourraient pas tripatouiller l'interprétation des résultats).

Écrit par : Boreas | 04/04/2013

@BB92
C'est le rôle des militants nationaux de créer ce lien

La première révolution française a été faite et conduite par une minorité sectaire et intolérante

La nation est une création de la révolution.
Les rois voyaient des sujets et des peuples.
Etre nationaliste et critiqué la révolution est schizophrène.

Écrit par : libherT | 05/04/2013

Une vague identitaire et ensuite? Et avec qui?

Cette grille de lecture est une impasse.

Le seul lien qui vaille, c'est le lien entre la classe moyenne qui a défilé contre le mariage abject, et les classes populaires qui résistent contre la fermeture de leur outils de production.
Et cela ne sera pas grâce aux "natios".

Cela se fera par des evenements communs que subiront ensemble les deux classes sociales et le mot d'ordre, ce ne sera pas "dehors les arabes et les noirs" (c'est une stupidité de natio que d'espérer cela), mais "dehors l'oligarchie et les kleptomanes", et ils auront raison, car c'est le seul mot politique qui vaille.
L'identité se vit et ne se revendique pas comme un objet politique.
Nous parlons d'une révolution politique et sociale, pas d'un cri viscéral contre l'immigration.

Écrit par : Three piglets | 08/04/2013

TP

Disons que l'hostilité à l'immigration-invasion, tout en n'étant qu'un sujet secondaire dans les préoccupations des Français, insusceptible d'être le déclencheur d'une "vague identitaire" fantasmée par les natios, est quand même un baromètre du mécontentement populaire et de sa radicalisation, on le voit bien dans les sondages.

Après, je suis d'accord avec toi, le mot d'ordre anti-système ne sera jamais, principalement, cette hostilité et le mouvement anti-système ne sera pas porté par les natios. Il ne pourra s'agir que d'une lame de fond politique, économique et sociale transcendant les partis - de type M5S/Beppe Grillo, justement.

Écrit par : Boreas | 08/04/2013

je crois que c'est surtout à cause des interdictions en tous genre partout, et de l'invasion omniprésente de la langue anglaise, que l'on ne se sent plus chez soi en France; alors ça oui !

Écrit par : zamenhof | 11/01/2014

Dites donc ça aux rares prolos FDS que vous trouverez encore dans les zones fortement "diversifiées"...

Écrit par : Boreas | 11/01/2014

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