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20/10/2014

La démocratie des crédules

Un extrait du bouquin peut être lu ici.

09/10/2014

L'aveu

27/08/2014

Effet boomerang

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Ukraine : l’opinion publique bascule sur les options stratégiques du pays

 

Alors que le pays passe son 23ème anniversaire en état de mobilisation, les options de la population ont radicalement changé en quelques mois, qu’il s’agisse de son attitude envers l’indépendance, en faveur d’un rapprochement de l’OTAN, du Traité de Tachkent, d’un statut de non-aligné ou pour le retour à un Etat nucléaire.

Les sociologues ne s’étonnent guère que les sondages en faveur de l’indépendance plafonnent ces temps-ci aux alentours de 90 % [1]. Cette brusque remontée coïncide avec l’annexion de la Crimée. Depuis 20 ans, la cote de popularité de l’indépendance a fluctué principalement en fonction des menaces de la Russie.

L’indépendance fut plébiscitée pour la première fois le 1er décembre 1991, lors du référendum organisé en même temps que la première élection présidentielle. Les votes en faveur de l’indépendance remportèrent l’adhésion de l’ensemble du pays avec des suffrages supérieurs à 50 % dans toutes les régions ; même la Crimée avait alors voté à hauteur de 54,6 %.

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18/08/2014

Anti-américanisme sur commande

Selon le Pew Research Center, les Russes (71 %) ont une opinion encore plus défavorable des Etats-Unis, que les Palestiniens (66 %) :

 

 

Pourtant, il y a 3 ans, ils étaient 56 % à en avoir une opinion favorable :

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30/06/2013

Conflit asymétrique

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« (...) La gauche, elle, une fois posées les condamnations de principe contre la violence qui n’engagent pas à grand-chose, n’hésite pas à récupérer les débordements de ses extrémistes pour mieux dénoncer un Système oppressif qui ne laisse d’autre choix que la violence à des êtres bafoués.

Un mouvement de contestation, s’il veut être efficace, ne doit pas se couper totalement de ses tendances les plus radicales, même s’il doit savoir les tenir à distance pour ne pas se laisser déborder au risque de se délégitimer. La gauche a toujours su magistralement orchestrer la violence, physique ou verbale, de ses tendances les plus dures pour entretenir un bruit de fond révolutionnaire qui lui permet de cultiver un romantisme puéril de la révolte sur lequel elle fonde sa légitimité historique.

Le peuple de droite, quand il défile, n’a de cesse de se conformer aux injonctions de ses adversaires qui réduisent d’emblée ses marges de manœuvre en l’enfermant dans le cercle vicieux du soupçon de violence extrémiste.

Les défilés de patronage domestiqués par la crainte de tout débordement, aussi massifs et sympathiques soient-ils, n’ébranleront jamais un pouvoir rompu aux méandres de la manipulation politique.

– Mettre en scène l’émotion

Pour lever toute ambiguïté sur notre propos, précisons qu’ "assumer la radicalité" ne veut nullement dire encourager la violence ; cela signifie simplement donner à son action politique une charge émotionnelle qui prête une valeur exemplaire au combat mené.

Cette charge émotionnelle provient prioritairement de la volonté de piéger l’adversaire dans une représentation négative, voire répulsive, qui le renvoie à des accusations auxquelles l’opinion publique sera sensible. Dans le cadre de la Manif pour tous, il est clair que les thèmes de la répression policière et de la manipulation médiatique étaient susceptibles de rencontrer un large écho auprès d’un grand nombre de Français, déjà réceptifs à ces sujets.

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