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17/10/2014

Poutine et son public de « dissidents »

C'était le 10 décembre 2010 à Saint Pétersbourg, lors d'un concert de charité au profit des enfants malades (snif), devant un parterre international de vedettes de la télé et du cinéma. Outre le léger hiatus culturel, amusant de jouer à reconnaître les célébrités présentes dans l'assistance...

28/07/2014

Le roi de la quenelle

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La quenelle, ça se fait sans chapeau

 

Nos braves « dissidents » autoproclamés réussissent le tour de force d'aduler Vladimir Poutine et, en même temps, de haïr Israël et le « sionisme ».

Comment réussissent-ils à concilier leur amour de l'hôte du Kremlin et celui de la cause palestinienne (enfin, surtout leur antisionisme qui n'est guère, le plus souvent, qu'un antijudaïsme rebaptisé) ? Mystère ; ou plutôt, non. La réponse ? L'inculture. L'ignorance. Une méconnaissance totale des véritables relations entre Moscou et Tel Aviv.

Vous croyez, bande d'imbéciles heureux, que parce que la Russie soutient le régime d'Assad en Syrie et celui des Mollahs en Iran, elle est l'ennemie d'Israël ? Mais pas le moins du monde ! Non contente de faire du commerce avec l'Etat hébreu, la Russie en est également un partenaire militaire.

Et Poutine vient encore d'illustrer tout récemment la qualité de ces relations, en recevant chaleureusement à Moscou une délégation internationale de plus d'une douzaine de rabbins, auxquels il a fait force démonstrations de philosémitisme, d'antinazisme et d'antirévisionnisme. Ce, le 9 juillet 2014, soit au lendemain du lancement par Israël de l'opération « Bordure protectrice » contre le Hamas à Gaza. De quoi choquer, probablement, nos aimables invités à bras tendu de ce week-end...

Ce n'est pas tout. Ce bon Vladimir Vladimirovitch est décidément le roi de la quenelle ! Ha oui alors ! Nettement plus fort que Dieudonné !

Figurez-vous qu'il a déclaré aux rabbins précités : « Je soutiens la lutte d'Israël, car il tente de protéger ses citoyens ».

Sous-entendu, contre les Palestiniens, notamment. A Gaza, vous pensez qu'on en dit quoi, surtout en ce moment ?

Cerise sur le gâteau, un article du Moscow Times nous apprend qu'en raison de l'absence intéressée de soutien israélien à la position américaine à l'ONU, relative à la crise ukrainienne, « à la fin du mois de mai, se méfiant des critiques [et donc, des écoutes] des États-Unis, Israël et la Russie ont décidé d'installer une ligne de communication spéciale, cryptée [vous avez bien lu !], entre le Kremlin et le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ».

Et « l'Empire », il en dit quoi ?

Bande de simplets !

12/07/2014

Les actes au bout des idées

L'Ukraine n'est décidément pas la France, où nous ne sommes pas près de voir nos braves politiciens, même « dissidents », au niveau de leurs déclarations... On n'imagine pas Florian Philippot ou Louis Aliot, pas plus que Jean-François Copé ou Arnaud Montebourg, au milieu de nos soldats, en zone de combat, au Mali ou en Centrafrique. Ni même sur le front, si jamais il devait y avoir une guerre en France.

Eh bien Dmytro Yaroch, lui, le chef du Pravyi Sektor, encore candidat, il y a moins de deux mois, à la présidence de la république ukrainienne, c'est différent. On le voit ici il y a deux jours, au milieu de ses camarades, faire le coup de feu du côté de Karlivka, près de Donetsk, pour libérer son pays. Chapeau (il en porte un, tiens - même pas de casque).

03/07/2014

Culture dissidente

Pas besoin d'être mélomane pour apprécier le haut apport qualitatif (et « subversif », cela va de soi) à la musique et à la poésie européennes, de ces révolutionnaires soralo-dieudophiles. Un goût très sûr et une intelligence à toute épreuve. :-)

Merci à @Rob pour ces joyaux musico-intellectuels qui, sans son sens acéré de l'ironie, seraient sans doute restés le privilège d'un milieu auquel nous autres de la France moisie ne saurions prétendre...

01/07/2014

« Dissident » mais pas trop

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Une belle tête de vainqueur, non ? Ah ben non, finalement...

 

Avec les clowns de la « dissidence » autoproclamée, il y a décidément de quoi rire tous les jours...

Lors de l'hilarant et pitoyable « 1er Congrès de la Dissidence à Bruxelles », on a pu voir réunie une mémorable collection de zozos quenellistes, de pseudo-penseurs et de commerçants de la provocation inutile.

Réunie... et persécutée ! N'oublions surtout pas les persécutions d'une violence inouïe - interdiction de manifester, présence policière, canons à eau : un véritable génocide ! - dont vivent médiatiquement ces fiers guerriers de la petite bourgeoisie en révolte contre « l'Empire »...

Nouvelle blague belge : un des acteurs les plus ridicules de cette pauvre pantalonnade vient encore d'ajouter à son palmarès d'histrion, pourtant déjà bien fourni, quelques arguments d'une puissance irrésistible.

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14/11/2013

Le pic de l'énergie, aiguillon incontournable de l'Europe des nations

Cet entretien avec Michael Dittmar, expert suisse, chercheur en physique nucléaire à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich et au CERN de Genève, a trois ans :

Le journal anglais The Guardian a confirmé cet été que depuis lors, rien n'a changé et qu'au contraire, le pic de l'uranium est annoncé pour 2015.

On est même en droit de se demander si, comme l'affirme l'excellent Patrick Reymond, grand pourfendeur de la propagande distillée par l'Agence Internationale de l'Energie et qui signale le problème depuis un bon moment, ce fameux pic n'est pas, en réalité, déjà dépassé.

En tout cas, faute, par ailleurs, d'alternative sérieuse et crédible au pétrole, dont l'apex de production coïncide avec celui du combustible nucléaire, les tensions internationales vont inévitablement croître, pour l'accès à ces deux sources vitales d'énergie de plus en plus rares et chères (en fin d'entretien, Dittmar souligne que l'Europe est particulièrement dans la panade à cet égard, faute de sources d'approvisionnement primaires et secondaires).

Ce mur de l'énergie est un élément relativement peu évoqué publiquement et donc peu débattu, surtout dans les gros médias ; les pessimistes étant généralement présentés comme des illuminés.

Nos dirigeants font comme si, même sans changer radicalement de politique, aucune difficulté insurmontable ne risquait de se présenter très rapidement à nous dans ce domaine.

Or, au-delà même de la crise économique et sociale qui nous frappe sans encore, et de loin, avoir produit ses pires effets, le pic de l'énergie est bel et bien une donnée majeure de notre futur proche, dans la mesure où le renouvelable ne suffira pas à assurer une transition suffisante vers l'inévitable décroissance appelée par la raréfaction des ressources (le peak everything ou pic de tout).

Nul besoin d'être un expert, pour trouver notre unique solution géopolitique à ce problème.

Elle s'appelle la Russie, que cette solution comporte ou non, en sus, un volet iranien (les pétro-monarchies du Golfe étant la chasse gardée d'autres intérêts, même faiblissants).

L'axe Paris-Berlin-Moscou est donc un cap incontournable de notre avenir. L'Europe des nations, et non la ridicule UE, nain politique et financier, étant quant à elle un impératif catégorique pour pouvoir peser dans le concert international où il faudra, plus que jamais, se battre pour survivre.

Nos actuelles élites ne l'ont pas perçu, qui misent sur une transition énergétique impossible - dans ce domaine comme dans d'autres, elles sont d'un autisme incommensurable - et, pour cette raison parmi tant d'autres, sont vouées aux poubelles de l'Histoire.

A nous, dissidents français et allemands voués à un travail herculéen mais nécessaire et possible de révolution et de relèvement, de faire en sorte de ne pas devenir par dépendance d'impuissants satellites de la Russie, mais ses alliés à part égale.

Cette indispensable création d'une Europe-puissance, c'est, après le renversement d'un Régime paralytique et à l'agonie, le défi qui nous attend pour surmonter les menaces immenses du XXIe siècle.

12/09/2013

Bande de cons

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Je suis certainement un sale type, agressif, péremptoire et tout. Ce n'est pas un scoop. Il y a un paquet d'abrutis qui le pensent, donc ce doit être vrai. Les abrutis ont toujours raison, c'est d'ailleurs pourquoi il est impossible de les convaincre du contraire. Bref, autant abonder dans leur sens en empilant les provocations pas gratuites. D'ailleurs, j'ai suffisamment d'ennemis pour me moquer complètement de m'en faire davantage, ce qui ne saurait tarder.

Pour vous expliquer le topo, je reproduis ici un commentaire rageur que je viens d'expédier chez mon excellent camarade Hoplite et qui vise, une fois de plus, une fraction de cette « droite nationale » à laquelle je m'en suis déjà pris quelquefois et dont je disais qu'elle pense avec ses pieds. Par moments, c'est bon, la colère.

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17/02/2012

Le Parthénon et Beaubourg

Chef-d'oeuvre libéral

 

Chef-d'oeuvre « socialiste »

 

A force de parler des droitards libéraux, auxquels s'applique strictement le qualificatif de « réactionnaires », je m'aperçois que je les ai rarement décrits, tant leur morphotype me paraît facile à repérer et à brocarder.

Il s'agit de ces super-génies qui, tout en admettant que le « Système » est pourri, qu'il enrichit aux dépens de la collectivité des élites improductives et parasitaires, qu'il engraisse des oligopoles et des conglomérats multionationaux (produits logiques d'une concurrence débridée entre squales de concours, dans le cadre d'un libre-échange mondial gangrené de lobbies et d'instances arbitrales noyautées), qu'il appauvrit et déracine les peuples en nourrissant l’immigration et les délocalisations, qu'il entretient et accroît le chômage, nous prient néanmoins de croire que dans cette compétition truquée que leur superstition libérale nomme un darwinisme social, tout le monde a encore sa chance, à condition de s’en donner les moyens, de libérer les énergies, d'amoindrir l'emprise de l'État, blablabla...

Ce discours religieux sans nuance est, le plus souvent, une illustration du comportement de larbin du « Système », car il est en général tenu par des gens qui n'ont rien de grands capitalistes, qui ne rêvent que d'imiter les idoles économiques et financières que leur présentent des médias complaisants (Steve Jobs, Bill Gates, Bernard Arnault...) et, surtout, de devenir aussi riches qu'elles.

Rien d’étonnant à l’échec de la pseudo-contestation « d’extrême-droite libérale » (autre nom de la droite d’argent, dont le domicile français est à l’UMP mais dont certains membres trouvent qu’on n’y tape pas assez fort sur le soviétisme qui, comme chacun sait, est seul à l'origine de tous nos maux, vingt ans après la chute de l'URSS...). Quand on ne comprend rien en-dehors de sa grille de lecture idéologique, on se condamne à ne rien pouvoir changer.

Au fond, d’ailleurs, on ne veut rien changer.

On veut juste nettoyer le lieu où l’on se sent si sûr de son bon droit : le nettoyer des immigrés délinquants ou trop voyants, des chômeurs nécessairement paresseux, des forcément ignares critiques du divin libéralisme…

Mais pas changer de « Système ».

C’est cela qui nous différencie et nous différenciera toujours, Messieurs les super-génies.

Les vrais patriotes ne sont pas préoccupés en priorité par leur confort, ni par le contenu de leur porte-monnaie.

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06/12/2011

Les vertus de l'inaccessibilité : fdesouche.com et fortune.fdesouche.com

 

Depuis bientôt une semaine, les deux sites de réinformation se battent courageusement, avec leurs moyens limités de bénévoles (il ne faut pas croire que les dons font vivre l'équipe de François), contre un piratage informatique dont la seule chose pertinente qu'on peut en dire, actuellement, est qu'il est dirigé contre une des expressions de la vérité.

C'est le piratage par l'ignorance et l'inconscience. On aurait tort d'y voir la fantasmatique toute-puissance d'une hypothétique conspiration car, si les sphères de pouvoir voulaient la mort de Fdesouche, il leur serait facile d'y parvenir.

Connaissant un peu une petite partie de l'équipe de François, je sais que l'inaccessibilité des deux sites depuis aujourd'hui n'est que momentanée. Combien de temps durera-t-elle ? A priori, quelques jours au maximum.

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire davantage, ni pour vous expliquer pourquoi je ne peux le faire. Je le sais, de source bien informée, et c'est tout. Ce n'est pas pour faire mon intéressant que je l'écris, ni pour faire de la publicité à mon blog, mais juste pour rassurer ceux qui s'inquiètent.

En attendant, vous pouvez vous rabattre sur le site de secours, vers lequel renvoient, en temps normal, vos liens habituels.

Il n'est pas possible, pour le moment, d'y laisser des commentaires, ce qui devrait d'ailleurs, bien que les deux sujets ne soient pas liés, en conduire certains à méditer sur le fond et la forme de leurs interventions qui ne sont pas autre chose, en général, que des défoulements virtuels, comme sur leur utilité à la cause qu'ils prétendent défendre... Bref.

Même si les diarrhées verbales binaires, agressives, voire haineuses de cette minorité de lecteurs et de commentateurs me débectent et que je pense qu'elles font du tort à Fdesouche, mon but n'est pas de faire la morale à quiconque, de quel droit d'ailleurs ? Je comprends qu'on puisse avoir envie de se défouler, et qu'on ne soit pas nécessairement mal intentionné en le faisant.

Mais si à quelque chose malheur est bon, que le mutisme forcé de ces incontinents verbaux leur serve au moins à se regarder un peu dans un miroir (d'où le verbe réfléchir).

De même, en ce qui concerne le sevrage momentané des soucho-dépendants.

Le but de la réinformation n'est pas de transformer les suiveurs du "Système" en suiveurs de la dissidence.

Pour que cette dissidence vive et envahisse le réel, il est nécessaire que ses membres gagnent en autonomie et en initiative. Le virtualisme de la Toile est déjà suffisamment hypnotique. Il n'est pas souhaitable qu'en plus de river à un écran plusieurs heures par jour, la réinformation devienne une drogue, aboutissant à continuer de subir, mais avec l'alibi de la lucidité. En France, la contestation passive s'exprime dans les urnes depuis près de quarante ans, avec quel résultat ?

A partir d'un certain niveau de connaissance de la réalité, quel besoin y a-t-il de le ressasser ? Au-delà des rencontres internétiques, au demeurant fort agréables, que l'on peut faire sur Fdesouche, et du sentiment communautaire que l'on peut souhaiter cultiver dans le virtuel, quel est le but de la réinformation ? Mener à une routine plaisante, à d'aimables conversations dans un rassurant entre-soi, voire à un défoulement ? Ou bien se libérer de ses chaînes intellectuelles, voire mentales tout simplement, et approfondir sa réflexion par soi-même, pour la transposer dans l'action et devenir soi-même utile ?

La question me paraît mériter d'être posée, ne serait-ce que par respect pour le travail considérable et désintéressé des deux sites concernés.