Bande de cons (12/09/2013)

Salauds%20de%20pauvres.jpeg

 

Je suis certainement un sale type, agressif, péremptoire et tout. Ce n'est pas un scoop. Il y a un paquet d'abrutis qui le pensent, donc ce doit être vrai. Les abrutis ont toujours raison, c'est d'ailleurs pourquoi il est impossible de les convaincre du contraire. Bref, autant abonder dans leur sens en empilant les provocations pas gratuites. D'ailleurs, j'ai suffisamment d'ennemis pour me moquer complètement de m'en faire davantage, ce qui ne saurait tarder.

Pour vous expliquer le topo, je reproduis ici un commentaire rageur que je viens d'expédier chez mon excellent camarade Hoplite et qui vise, une fois de plus, une fraction de cette « droite nationale » à laquelle je m'en suis déjà pris quelquefois et dont je disais qu'elle pense avec ses pieds. Par moments, c'est bon, la colère.

-------------------------

 

C'est tout de même hallucinant, cette obsession de la pureté raciale chez des gens qui n'ont même pas l'intelligence d'aller chercher leurs références ailleurs que chez les débiles mentaux de Boulevard Hitler ou dans la cuisine d'Hervé Ricin.

Cette pureté raciale, vous la trouverez sans mal chez les gouines hystériques insultant les Veilleurs à Couëron :

 

 

Pas un méchant arabe, pas un méchant noir, pas un méchant juif.

Que des braves lesbiennes blanches bien de chez nous.

« Nous », tiens.

Donc, quelle est la stratégie de nos bons racialistes ?

Simple. Stratégie identique à leur objectif : virer ceux qui n'ont pas la pureté raciale.

Manque de bol, ceux-ci ne tiennent pas, pour l'essentiel, les rênes du pouvoir (outre le fait que nos géniaux stratèges n'ont pas le début du commencement des moyens nécessaires à la guerre civile qu'ils professent dans leur salon, mais passons, les hautes théories se passent de preuves).

Par conséquent, nos gais partisans du combat horizontal et frontal en terrain découvert sont d'avis d'aller se faire trucider pour rien (virtuellement, mais bon, on est en droit d'aller les questionner dans leur salon pour savoir ce qu'ils ont fumé pour être aussi esthètes).

Comble du grotesque, le simple fait d'oser leur dire cela les conduit à nous balancer sans sourciller que les vrais patriotes (entendez : eux) pourraient s'interroger. Sur nous, enfin sur nos dispositions à « nous accommoder d'un monde avec des allogènes du moment que le "système", les valeurs correspondent ». Sur notre capacité à devenir d'immondes traîtres, quoi.

Tant il est vrai que de considérer des dissidents allogènes comme des alliés, voire des frères, dans la perspective d'abattre le pouvoir mondial des sphères de pouvoir oligarchiques, ne peut être qu'une trahison. C'est bien connu, les arabes, les noirs et les juifs sont forcément soit des sous-hommes, soit des ordures, en tout cas des ennemis. C'est bien connu, l'internationalisme, c'est degôôôche. C'est mal. Toujours.

Soit dit en passant, les mêmes puristes soutiennent inconditionnellement le régime d'Assad en Syrie, sans se soucier de l'incohérence consistant, pour des communautaristes, à prendre parti, d'une manière ou d'une autre, au sujet des affaires internes d'un pays arabe où l'opposition à un pouvoir dictatorial n'est pas forcément si illégitime, ni si « islamiste », ni si « terroriste » que les simplismes à la mode et leurs relais intéressés veulent le faire croire.

Eh bien, pour ma part, j'avoue.

J'avoue tout ce que veulent ces brillants esprits.

Oui, je suis un traître, un abominable salaud qui viole allègrement les 144 mots et les 888 préceptes, je n'ai pas une érection à chaque rediffusion du Triomphe de la volonté, je ne verse pas une larme en entendant un vieux discours de Léon Degrelle, les âneries soraliennes sur le « sionisme » me donnent envie de jeter le contenu d'un pot de chambre au visage de Vincent Reynouard et Jérôme Bourbon est à mon avis le pire pseudo-journaliste formolisé de la microsphère confidentielle des ahuris à « réflexe communautaire ».

Oui, je suis prêt, s'il le faut, à m'allier à des arabes, à des noirs, à des juifs, à des hydrocéphales à poil dur, à des bottes de radis et à des régimes de bananes, à des ménagères aborigènes ménopausées et à des chameaux blatérant de stress hydrique, à tout ce que vous voudrez, pourvu que cela permette d'abattre le « Système ».

Oui, j'ai l'indécence de penser que ce n'est pas une question de « valeurs », sauf depuis un salon, mais juste une question de bon sens ; que la seule stratégie offensive qui vaille, c'est de s'attaquer sur tous les fronts et par tous les moyens au système de domination (conflit vertical qui n'exclut pas simultanément une attitude défensive vis-à-vis des CPF), au lieu de tomber dans le panneau de la guerre civile ethnique dont ce système entretient bel et bien la perspective en excitant la rage des autochtones contre la préférence immigrée agitée en permanence sous notre nez comme un chiffon rouge.

Oui, j'ai la présomption d'estimer que ce n'est pas le « nous » qui compte, que ce « nous » est de toute façon déjà désigné par l'hydre transnationale, qu'il n'a pas de race précise ni d'identités nationales et culturelles limitées, que ce « nous » est potentiellement constitué des dissidents du monde entier et qu'il ne se manifestera, sous ses multiples visages, que dans l'action, quand la botte souveraine de la réalité poussera ceux dont l'ennemi commun, y compris des frères de races, veut la peau et l'âme, à prendre le bâton, la hache et le fusil pour extirper de la planète toutes les tiques qui sucent le sang de l'humanité depuis trop longtemps, que ces tiques soient blanches, arabes, noires ou juives.

Gros bisous, comme on dit chez Carine. Bande de cons, comme on ajoute chez moi.

03:01 Écrit par Boreas | Lien permanent | Tags : droite nationale, communautaristes, racialistes, pureté raciale, conflit horizontal, conflit vertical, système, pouvoir, guerre civile ethnique, patriotes, allogènes, dissidents, dissidence, puristes, action, réalité, humanité, cons |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |