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19/10/2014

IRA : guerre à la drogue

Je propose ici une vidéo du mois de mars 2014, trouvée il y a quelque temps déjà chez Courrier UWF, que je remercie pour cette énième pépite (sous-titres en français, cliquez en bas à droite) :

Une jolie illustration de l'inanité de l'idéologie tolérantiste prônée par nos « intellectuels » parisiens, qui n'ont de cerveau que pour leur permettre de dégoiser à l'infini des fadaises germanopratines lors de dîners mondains et se faire mousser devant des publics médiatico-politiciens triés sur le volet, acquis d'avance à leur cause aussi irresponsable que leur propre cul est protégé (quoique, celui de leurs enfants, c'est moins sûr, mais comme ils sont le plus souvent adeptes des paradis artificiels, il s'en foutent, pour leurs gosses aussi).

La vérité, c'est que, selon une autre théorie, à mon avis plus éprouvée, quand tu es déterminé, que tu braques un flingue chargé sur quelqu'un et que tu lui ordonnes d'arrêter ses saloperies, soit l'autre est très con et tu dois finir par lui faire un ou deux trous bien sensibles dans le gras pour que le message lui arrive au bulbe, soit encore il est trop con et tu ne peux que le buter après quelques avertissements malgré tout restés vains - ce qui, au passage, servira de bristol à ses collègues -, soit enfin il a un cerveau et il ne peut qu'obtempérer.

Il y a ce qui marche et ce qui ne marche pas et, à un moment, il faut arrêter la parlote, les Irlandais de l'IRA l'ont compris, comme ce bon vieux Walt Kowalski (Clint Eastwood) dans Gran Torino, à l'occasion d'une scène qui évoque un autre problème social majeur de notre temps, le vivre-ensemble, tout aussi bisounoursisé par nos bavards macrocéphales et sniffeurs de la Rive Gauche :

15/09/2013

Ça manque de sueur

12/09/2013

Bande de cons

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Je suis certainement un sale type, agressif, péremptoire et tout. Ce n'est pas un scoop. Il y a un paquet d'abrutis qui le pensent, donc ce doit être vrai. Les abrutis ont toujours raison, c'est d'ailleurs pourquoi il est impossible de les convaincre du contraire. Bref, autant abonder dans leur sens en empilant les provocations pas gratuites. D'ailleurs, j'ai suffisamment d'ennemis pour me moquer complètement de m'en faire davantage, ce qui ne saurait tarder.

Pour vous expliquer le topo, je reproduis ici un commentaire rageur que je viens d'expédier chez mon excellent camarade Hoplite et qui vise, une fois de plus, une fraction de cette « droite nationale » à laquelle je m'en suis déjà pris quelquefois et dont je disais qu'elle pense avec ses pieds. Par moments, c'est bon, la colère.

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06/02/2012

L'illusion de « l'homme providentiel »

 

« (...) Indéniablement, la figure du "sauveur" est étroitement liée à l'esprit hexagonal ; Barrès a pu écrire : "Il faut toujours une traduction plastique aux sentiments des ­Français, qui ne peuvent rien éprouver sans l'incarner dans un homme". Paradoxe d'un pays qui se réclame de Descartes mais qui est longtemps resté celui de la chanson de geste et du "Roman national". En esquissant le portrait de l'homme providentiel, l'historien Jean Garrigues nous offre une relecture originale de notre histoire politique depuis 1789. Son essai aurait gagné à être plus vif et mieux écrit, mais il reste néanmoins passionnant, en nous obligeant à nous interroger sur notre tradition républicaine dont cette figure providentialiste, rémanence du roi thaumaturge, est une constante forte et embarrassante. Au moins peut-on se rassurer en se disant que notre "sauveur" républicain n'a jamais débouché sur le dictateur version Hitler ou Mussolini. En France, par miracle, on s'arrête au césarisme.

Il est dommage que l'auteur, qui classe de façon un peu arbitraire nos différentes figures en s'appuyant sur des références antiques (Solon, Périclès, Cincinnatus, etc.), ce qui le conduit à avoir une conception vague et très large du "sauveur", n'ait pas poussé plus loin une de ces réflexions les plus audacieuses : l'homme providentiel ne reflète pas seulement les carences de notre démocratie ; il peut en être parfois la solution. À condition, comme le disait de Gaulle, de ne pas vouloir commencer sur le tard une "carrière de dictateur". Mais qu'est-ce qui fait l'homme providentiel? Pourquoi certains hommes à poigne, comme Millerand, ne sont-ils pas regardés comme des sauveurs ? Pétain, à cet égard, pose un défi intéressant. "Sauveur" en 1917 et en 1940, il perd cette "vertu" en 1944 et, contrairement à ce qu'il espérait lors de son procès, l'histoire ne changera pas son jugement sur lui. L'homme providentiel doit jouir d'une certaine fortuna, la chance dont parlait Machiavel, celle qui fit défaut à Millerand en 1924, tout en mélangeant, rappelle Jean Garrigues, charisme et confiance.

Cette figure a-t-elle encore un avenir à l'ère du storytelling ? L'élite pressée et mondialisée peut-elle enfanter d'un "sauveur" ? A priori non, à moins que la "fin du politique" - noyé dans le grand bain de la mondialisation financière - ne soit plus qu'une illusion. L'époque nouvelle qui s'ouvre avec la crise redonnera peut-être vie - pour le meilleur et pour le pire - aux grands récits politiques et à ses acteurs providentiels. (...) »

Source

Cette recension conformiste est à confronter au conte du colibri, tel que repris par l'intelligent Pierre Rabhi et tel qu'il pourrait également être repris pour modèle de l'action politique :

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !"

Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part". »

Source (merci à El)

06/12/2011

Les vertus de l'inaccessibilité : fdesouche.com et fortune.fdesouche.com

 

Depuis bientôt une semaine, les deux sites de réinformation se battent courageusement, avec leurs moyens limités de bénévoles (il ne faut pas croire que les dons font vivre l'équipe de François), contre un piratage informatique dont la seule chose pertinente qu'on peut en dire, actuellement, est qu'il est dirigé contre une des expressions de la vérité.

C'est le piratage par l'ignorance et l'inconscience. On aurait tort d'y voir la fantasmatique toute-puissance d'une hypothétique conspiration car, si les sphères de pouvoir voulaient la mort de Fdesouche, il leur serait facile d'y parvenir.

Connaissant un peu une petite partie de l'équipe de François, je sais que l'inaccessibilité des deux sites depuis aujourd'hui n'est que momentanée. Combien de temps durera-t-elle ? A priori, quelques jours au maximum.

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire davantage, ni pour vous expliquer pourquoi je ne peux le faire. Je le sais, de source bien informée, et c'est tout. Ce n'est pas pour faire mon intéressant que je l'écris, ni pour faire de la publicité à mon blog, mais juste pour rassurer ceux qui s'inquiètent.

En attendant, vous pouvez vous rabattre sur le site de secours, vers lequel renvoient, en temps normal, vos liens habituels.

Il n'est pas possible, pour le moment, d'y laisser des commentaires, ce qui devrait d'ailleurs, bien que les deux sujets ne soient pas liés, en conduire certains à méditer sur le fond et la forme de leurs interventions qui ne sont pas autre chose, en général, que des défoulements virtuels, comme sur leur utilité à la cause qu'ils prétendent défendre... Bref.

Même si les diarrhées verbales binaires, agressives, voire haineuses de cette minorité de lecteurs et de commentateurs me débectent et que je pense qu'elles font du tort à Fdesouche, mon but n'est pas de faire la morale à quiconque, de quel droit d'ailleurs ? Je comprends qu'on puisse avoir envie de se défouler, et qu'on ne soit pas nécessairement mal intentionné en le faisant.

Mais si à quelque chose malheur est bon, que le mutisme forcé de ces incontinents verbaux leur serve au moins à se regarder un peu dans un miroir (d'où le verbe réfléchir).

De même, en ce qui concerne le sevrage momentané des soucho-dépendants.

Le but de la réinformation n'est pas de transformer les suiveurs du "Système" en suiveurs de la dissidence.

Pour que cette dissidence vive et envahisse le réel, il est nécessaire que ses membres gagnent en autonomie et en initiative. Le virtualisme de la Toile est déjà suffisamment hypnotique. Il n'est pas souhaitable qu'en plus de river à un écran plusieurs heures par jour, la réinformation devienne une drogue, aboutissant à continuer de subir, mais avec l'alibi de la lucidité. En France, la contestation passive s'exprime dans les urnes depuis près de quarante ans, avec quel résultat ?

A partir d'un certain niveau de connaissance de la réalité, quel besoin y a-t-il de le ressasser ? Au-delà des rencontres internétiques, au demeurant fort agréables, que l'on peut faire sur Fdesouche, et du sentiment communautaire que l'on peut souhaiter cultiver dans le virtuel, quel est le but de la réinformation ? Mener à une routine plaisante, à d'aimables conversations dans un rassurant entre-soi, voire à un défoulement ? Ou bien se libérer de ses chaînes intellectuelles, voire mentales tout simplement, et approfondir sa réflexion par soi-même, pour la transposer dans l'action et devenir soi-même utile ?

La question me paraît mériter d'être posée, ne serait-ce que par respect pour le travail considérable et désintéressé des deux sites concernés.

17/08/2011

« Ne rejoignez pas le réseau, créez-le »

Phalange macédonienne (IVe siècle avant JC)

 

« le mensonge dans lequel on nous fait vivre depuis plusieurs dizaines d’années s’effondre. La société de l’argent, de l’exploitation, de la destruction de la nature, des bons sentiments et de la vie jetable termine en ce moment sa courte existence. Je ne sais pas encore à quelle vitesse tout cela arrivera (nous continuerons probablement par un krach obligataire en septembre et des troubles sociaux graves dès l’automne) mais nous allons vivre une situation de chaos progressif et plus ou moins contrôlé dans les mois et années à venir. Chaque jour des dizaines de milliers de non-européens continuent d’arriver en Europe, plusieurs milliers certains jours par la seule ile de Lampedusa, et cette véritable colonisation de peuplement va provoquer et provoque déjà des tensions insurmontables. Nous sentons tous, nous voyons bien, que cela va mal se finir.

A ces temps, il faudra des forces politiques, des réseaux d’action militants mais il faudra et il manque aujourd’hui des réseaux d’entraides, d’échanges, de formation, de ces réseaux qui rendent forts sans chercher à diviser sur des questions secondaires. Non ces rassemblements d’un soir qui s’effritent pour laisser beaucoup dans la solitude le lendemain, mais ces réseaux qui peuvent durer car ils reposent sur du concret : la communauté, ses besoins et nos responsabilités vis-à-vis d’elle. La certitude que nous devons maintenant laisser derrière nous les passions vaines, les carrières illusoires, les idées séduisantes si elles ne sont que des idées qui divisent, pour nous rassembler.  Si nous pouvons le faire, le futur ne sera pas le même j’en suis sûr.
(...) Cette action consistera en la création d’un vaste réseau tel que je l’imagine nécessaire : échanges, entraide, formation et soutien. Ce réseau transpolitique est un réseau de résistance. Il n’a pas besoin de nom ni de députés, pas besoin de doctrine autre que celle de la survie et de la solidarité concrète. Les hiérarchies qui naîtront en son sein seront celles des compétences et des responsabilités. Ne le rejoignez pas, créez-le. Inventez-le, et commencez ce travail autour de vous, dès maintenant. »

Laurent Ozon