Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/04/2014

Éthique plutôt que morale

Honneur.jpg

 

« (...) Nous savons qu’une société sans valeurs est une société sans socle, donc sans unité. Il en va de même pour une microsociété comme notre aristocratie militante. Sans valeurs repères, notre unité de pensée ne saurait déboucher sur une unité d’action. Or il se trouve que ces valeurs repères sont comme autant de principes constitutifs de cette éthique militante identitaire qu’il nous faut pratiquer. "Éthique" plutôt que "morale" dans la mesure où la morale, immuable pour chacun, peut être un pur concept et ne devrait jamais être autre chose qu’une affaire privée. Tandis que l’éthique marque pour nous le rapport entre le caractère et l’action et s’impose comme règle collective. Et l’on a pu nous apprendre, en effet, que l’éthique était l’art de contracter des habitudes d’où découlent, naturellement, des actes conformes à la loi du devoir.

L’éthique militante, c’est l’éthique de l’homme debout. Comme le spécifiaient nos aînés dans le fameux document Pour une critique positive, cette éthique militante est une éthique de l’honneur. Elle s’oppose "à la morale d’esclave du matérialisme libéral ou marxiste. Elle affirme que la vie est un combat. Elle exalte la valeur du sacrifice. Elle croit au pouvoir de la volonté sur les événements. Elle fonde sur la loyauté et la solidarité les rapports des hommes d’une même communauté. Elle confère au travail une grandeur en soi indépendante du profit. Elle retrouve le sens de la véritable dignité de l’homme, non pas octroyée, mais conquise par l’effort permanent." (...) »

Source

Militant, ce n'est pas mon truc. J'ai donné. Néanmoins, quant à l'éthique de la loyauté et de la solidarité au sein d'une même communauté - éthique faite pour être trahie par beaucoup, j'en ai encore eu un exemple aujourd'hui - non seulement j'y crois, mais je pense qu'elle est indispensable.

20:52 Écrit par Boreas dans Identité, Psychologie | Lien permanent | Tags : éthique, solidarité, loyauté, honneur |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

24/09/2013

Il faut tuer le bourgeois qui est en soi

Patate%20de%20canap%C3%A9.jpg

 

Notre premier ennemi c’est nous-même.

Nos pays, notre Europe, notre civilisation, sont en voie de décomposition : c’est une évidence aussi bien dans les faits que dans les mœurs.

Pour nous qui vivons aujourd’hui, la décadence est un phénomène nouveaux, mais l’histoire de l’Europe, ou mieux encore les histoires qui ont caractérisé la civilisation européenne, l’ont connue et surmontée à maintes reprises.

Ce n’est pas en jouant le réactionnaire bourgeois, le conservateur puritain, l’hystérique de l’heure apocalyptique, que nous trouverons une issue à cette impasse.

Celle-ci peut être désignée - et donc combattue - seulement par ceux qui jettent un regard froid et impitoyable sur la réalité en étant capables, à la fois, d’apprendre les leçons du passé et d’entrevoir les axes rénovateurs du futur.

C’est dans cet esprit que je veux attirer l’attention sur la folie hystérique, impolitique et maso qui a pris possession des milieux dits extrêmes qui essayent de contrer une dynamique dévastatrice en faisant appel à la langue de bois ou à des utopies à la saveur eschatologique.

Car il s’agit bien de cela quant on évoque la guerre des classes, la guerre des races ou l’imposition par le bas d’une autre mondialisation.

Lire la suite

08/07/2013

Humilité

01/05/2012

La nation et son futur retour

Patriotisme.jpg

 

Le sens moderne et politique du terme « nation » est récent. Sur ce blog, on est réfractaire à la modernité et, par conséquent, loin de s’enflammer pour l'idée d'une nation désormais prétendument républicaine, en réalité anomique et omni-assimilationniste, ou encore pour sa décalcomanie technocratique pseudo-européenne et purement mercantile…

Il me semble au contraire que le sens traditionnel du mot (nation = ceux qui sont nés dans un même lieu et y vivent, nation = peuple) conserve, à supposer bien sûr qu’on lui garde son sens qui exclut une immigration allogène massive, toute sa valeur de référence et son potentiel attractif.

En ce sens, loin de se référer à une simple idée désincarnée et administrative comme le voudraient les utopistes idéologues du vivre-ensemble, l’existence d’une nation est ainsi grandement dépendante de l'origine, de la mentalité et du comportement de ses habitants, mais aussi des communications et donc, de la technologie et de l’énergie.

Le passé l'a amplement démontré. La nation, en ce sens traditionnel, est une constante de l'Histoire. Et de la France.

Pendant le Haut Moyen Age, un mode de vie centré sur la spiritualité et l’autosuffisance, des communications réduites, la vassalité, a préludé à la féodalité ; tout cela favorisant l’émergence de royaumes, voire d’empires, superstructures finalement assez légères (voir les fameux rois « faits néant », comme je préfère les appeler, parmi les Mérovingiens), même sous les Carolingiens ; superstructures, au sein desquelles prospéraient une foule de petites principautés (comtés et duchés) assez libres de leurs choix.

Pas de pétrole (!), des techniques éprouvées, essentiellement agricoles et domestiques, pas d’ambition expansionniste, une vie somme toute harmonieuse, à mille lieues des caricatures à la Michelet…

Peu à peu, les Capétiens, puis les Valois, remettent tout cela en question, après, en fait, le début du XIIIe siècle qui voit, avec les succès de Philippe Auguste, la véritable naissance du royaume de France, par réelle identification du peuple à cette entité plus grande.

Avec Saint Louis démarre la véritable centralisation, le véritable « absolutisme » tant caricaturé et décrié depuis deux siècles, mais en réalité indissociable de la « révolution technique du Moyen Age », qui a permis l’essor démographique et celui des grandes villes, ainsi que le developpement du commerce et des communications (composantes de cette révolution : la charrue, le cheval de trait, l’assolement triennal).

Les moulins, les progrès de la marine à voile, l’industrialisation depuis la Renaissance, complètent progressivement le tableau et signent l’ancrage des « pays » dans le royaume, avant que ce développement ne bascule entre les mains des marchands, des bourgeois qui renversent la donne politique et économique au profit des « spéculatifs » : commerçants, financiers et intellectuels divers, au détriment des « réels » : producteurs, guerriers et prêtres.

Avec les mythes du progrès et de la croissance infinie, promus par la nouvelle élite bourgeoise mais peu intégrés par le peuple au XIXe siècle, c’est le triomphe du matérialisme « scientifique » sur la vision traditionnelle du monde, du vagabondage lucratif sur l’enracinement spirituel, de l’intérêt individuel sur la solidarité collective.

Ce n’est qu’au XXe siècle que le peuple, travaillé au corps par la propagande et ébloui par la fée électricité, le chemin de fer, l’automobile, l’aviation, etc., commence à se détacher réellement de l’Ancien Monde et à plonger, souvent à reculons, dans ce que ses nouveaux maîtres appellent la Modernité.

Pendant ce temps, le royaume de France, travesti en nation française, n’a néanmoins cessé d’exister que sous sa forme politique et sociale pré-révolutionnaire.

Le peuple français, malgré la Terreur, les horreurs génocidaires de la Vendée, les saignées napoléoniennes, l’écoeurante société louis-philipparde, le désastre de Sedan, la Commune, reste patriote au plus haut degré.

Lire la suite

28/11/2011

La solidarité populaire, pire ennemie du « Système »

L'atomisation sociale, par la promotion de l'individualisme, voilà en revanche l'arme de ceux qui ont des choses à nous vendre.

Illustration par le cinéma et ce bon vieux Frank Capra, avec « L'homme de la rue » (Meet John Doe).

Un ancien joueur de baseball, devenu clochard, est recruté par un journal pour jouer le rôle d'un certain John Doe, créé de toutes pièces par une rédactrice pour relancer les ventes. Il est censé s'agir d'un homme pur, idéaliste, en révolte contre le système. Peu à peu, le comédien improvisé s'avère proche du personnage... Ici, il doit prononcer un discours radiodiffusé, mais le patron d'un autre journal, lié à de gros intérêts financiers, lui a fait promettre d'en changer le contenu, en échange d'une forte somme d'argent. L'acteur amateur, tenté par ce pactole, accepte mais, en définitive, se ravise et décide de continuer à jouer son rôle. Le contenu du discours ne manque pas d'évoquer une situation toujours d'actualité (bien que le film soit sorti en... 1941).

 

23/10/2011

Fier d'être français

17/08/2011

« Ne rejoignez pas le réseau, créez-le »

Phalange macédonienne (IVe siècle avant JC)

 

« le mensonge dans lequel on nous fait vivre depuis plusieurs dizaines d’années s’effondre. La société de l’argent, de l’exploitation, de la destruction de la nature, des bons sentiments et de la vie jetable termine en ce moment sa courte existence. Je ne sais pas encore à quelle vitesse tout cela arrivera (nous continuerons probablement par un krach obligataire en septembre et des troubles sociaux graves dès l’automne) mais nous allons vivre une situation de chaos progressif et plus ou moins contrôlé dans les mois et années à venir. Chaque jour des dizaines de milliers de non-européens continuent d’arriver en Europe, plusieurs milliers certains jours par la seule ile de Lampedusa, et cette véritable colonisation de peuplement va provoquer et provoque déjà des tensions insurmontables. Nous sentons tous, nous voyons bien, que cela va mal se finir.

A ces temps, il faudra des forces politiques, des réseaux d’action militants mais il faudra et il manque aujourd’hui des réseaux d’entraides, d’échanges, de formation, de ces réseaux qui rendent forts sans chercher à diviser sur des questions secondaires. Non ces rassemblements d’un soir qui s’effritent pour laisser beaucoup dans la solitude le lendemain, mais ces réseaux qui peuvent durer car ils reposent sur du concret : la communauté, ses besoins et nos responsabilités vis-à-vis d’elle. La certitude que nous devons maintenant laisser derrière nous les passions vaines, les carrières illusoires, les idées séduisantes si elles ne sont que des idées qui divisent, pour nous rassembler.  Si nous pouvons le faire, le futur ne sera pas le même j’en suis sûr.
(...) Cette action consistera en la création d’un vaste réseau tel que je l’imagine nécessaire : échanges, entraide, formation et soutien. Ce réseau transpolitique est un réseau de résistance. Il n’a pas besoin de nom ni de députés, pas besoin de doctrine autre que celle de la survie et de la solidarité concrète. Les hiérarchies qui naîtront en son sein seront celles des compétences et des responsabilités. Ne le rejoignez pas, créez-le. Inventez-le, et commencez ce travail autour de vous, dès maintenant. »

Laurent Ozon

31/01/2011

La phalange hoplite, exemple de la solidarité nécessaire

"Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois" (inscription du poète Simonide de Céos sur le mausolée érigé au sommet du mont Kolonos, lieu de la mort des derniers Spartiates ayant participé à la bataille).

A cent mille lieues au-dessus de notre méprisable civilisation de boutiquiers, la bataille des Thermopyles a opposé, voilà vingt-cinq siècles, quelques centaines de Spartiates à des dizaines de milliers de Perses.

Ce fut, après trois jours de combats, une défaite grecque mais, à terme, une victoire, puisque jamais les Perses ne purent conquérir la Grèce.

En 1814, un magnifique tableau de Jacques-Louis David vint illustrer ce symbole de l'héroïsme, du sacrifice et du mépris de la noblesse guerrière pour la mort.

En 1962, Hollywood tenta, non sans charme (le film étant réalisé par l'excellent Rudolph Maté) mais avec sa mièvrerie coutumière, de reconstituer cet épisode des guerres médiques avec, dans le rôle du roi Léonidas 1er de Sparte, Richard Egan.

C'est en 2007 que sortit "300", film fantastique, ambigu et controversé, inspiré de la bande dessinée du néo-conservateur américain Frank Miller, elle-même adaptée de la tentative cinématographique de 1962, avec l'Ecossais Gerard Butler dans le rôle principal.

Cette oeuvre manichéenne, peuplée de monstres, infidèle en diable à la réalité historique, constamment baignée d'une lumière crépusculaire, comporte malgré tout quelques scènes d'anthologie, que voilà, pour l'essentiel.

Elles ne m'intéressent pas pour leur aspect violent et/ou spectaculaire (le cinéma anglo-saxon a le défaut de céder très souvent au grand-guignol), mais en raison de la solidarité, de la noblesse et de l'héroïsme qu'elles illustrent et qui devraient nous guider.

A bas le matérialisme.

Vive les phalanges d’hoplites.

Puissions-nous faire preuve de la même intelligence du monde.

31/10/2010

Conformisme social : l'expérience de Asch

Voilà une autre vidéo "psy" relative à l'état moutonnier de la nature humaine ; non pas pour démoraliser mais, au contraire, pour réfléchir aux moyens d'en sortir.

A l'université d'Harvard, Solomon Asch a été le directeur de thèse de Stanley Milgram, dont la fameuse expérience ultérieure a été intégrée au scénario du film "I comme Icare".

L'expérience de Asch, publiée en 1951, démontre qu'un individu isolé au sein d'un groupe a tendance à se conformer à la volonté de celui-ci et à ne s'en démarquer, voire à ne s'y opposer, que si son isolement est rompu, ou si le groupe est lui-même divisé.

Un enseignement précieux pour qui vit dans une société atomisée (a contrario, cela explique également pourquoi le marketing des sphères de pouvoirs veut l'atomisation, qui permet d'amoindrir les résistances économiques, culturelles et politiques) ; société, dont les mécanismes de division sont artificiels.

La solitude, c'est bien, mais la solidarité, c'est indispensable.

De même, retourner contre le système ses propres principes de fonctionnement, en y introduisant une véritable division, pour briser la tenaille, par exemple sur la question de l'immigration et de la rente, voilà une stratégie intéressante.

Surtout pour envisager une révolution contre "le système à tuer les peuples".