23/02/2014
Un coucou à 500 milliards de dollars
Si même CBS commence à trouver que le fameux JSF est un gouffre technologique et financier, que dire quand, grâce à Philippe Grasset, on connaît la vérité, bien pire que ce qu'affirment les officiels de ce programme ?
Retrouvez cette véritable saga emblématique de l'état de décomposition du complexe militaro-industriel américain sur dedefensa.org, qui la retrace depuis... 1999, en tapant « JSF » dans le moteur de recherche de cet excellent site. De la lecture pour des semaines...
13:06 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Géopolitique, Propagande, Psychologie | Lien permanent | Tags : etats-unis, jsf, f35, programme, complexe militaro-industriel, pentagone, lockheed martin, décomposition | Facebook | | Imprimer | |
24/09/2013
Il faut tuer le bourgeois qui est en soi
Notre premier ennemi c’est nous-même.
Nos pays, notre Europe, notre civilisation, sont en voie de décomposition : c’est une évidence aussi bien dans les faits que dans les mœurs.
Pour nous qui vivons aujourd’hui, la décadence est un phénomène nouveaux, mais l’histoire de l’Europe, ou mieux encore les histoires qui ont caractérisé la civilisation européenne, l’ont connue et surmontée à maintes reprises.
Ce n’est pas en jouant le réactionnaire bourgeois, le conservateur puritain, l’hystérique de l’heure apocalyptique, que nous trouverons une issue à cette impasse.
Celle-ci peut être désignée - et donc combattue - seulement par ceux qui jettent un regard froid et impitoyable sur la réalité en étant capables, à la fois, d’apprendre les leçons du passé et d’entrevoir les axes rénovateurs du futur.
C’est dans cet esprit que je veux attirer l’attention sur la folie hystérique, impolitique et maso qui a pris possession des milieux dits extrêmes qui essayent de contrer une dynamique dévastatrice en faisant appel à la langue de bois ou à des utopies à la saveur eschatologique.
Car il s’agit bien de cela quant on évoque la guerre des classes, la guerre des races ou l’imposition par le bas d’une autre mondialisation.
20:33 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Géopolitique, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Religion, Stratégie | Lien permanent | Tags : gabriele adinolfi, tuer le bourgeois, en soi, décomposition, décadence, utopies, guerre, races, opposition, réponse, intégrisme musulman, système financier, mafias, capitalisme, impérialisme, alternative, révolutionnaire, axe paris-berlin-moscou, esprit de milice, efficacité, structures, économie locale, solidarité, communautés populaires, agir, créer | Facebook | | Imprimer | |
08/06/2011
Au-dessus de la mêlée
Tout en haut, hier. Tout en bas, maintenant...
A Charles
Nous vivons dans un monde misérable. Misérable, car l'humain en lui-même est généralement misérable.
Regardez bien, le spectacle est éloquent.
Avez-vous vu l'état de décomposition avancée de DSK après son arrestation ? Avez-vous vu, ce lundi au tribunal, après dix jours dans sa résidence de luxe, le petit vieillard (il n'a que 62 ans) qu'est devenu cet homme puissant et respecté qui, nous dit-on faisait, au plan mondial, la pluie et le beau temps financiers, dont on nous annonçait la candidature et l'élection triomphale au poste de Président de la France ?
Personne ne vous parle jamais de ça, alors je vous en parle.
Les sodomiseurs de diptères vous parleront, eux, de la présomption d'innocence, s'indigneront qu'on puisse s'étonner de l'effondrement physique et psychologique d'une personne peut-être, selon eux, injustement accusée, et crieront à la honte et à l'inhumanité qu'il y aurait, selon eux, à souligner son abaissement en pareilles circonstances.
Comme par hasard, ces aveugles au royaume des aveugles, ainsi que leurs idiots utiles, larbins de la classe éco-politico-médiatique dominante, passeront sous silence le caractère pour le moins répandu de la présomption d'innocence (votée, on se demande pourquoi) bénéficiant aux auteurs "présumés" de comportements déviants et criminels, manifestement tout aussi répandus dans les sphères de pouvoir.
A tel point que la France entière se demande aujourd'hui si c'est Jack Lang ou Philippe Douste-Blazy (à moins que les deux n'aient à se sentir concernés) qui est visé par les déclarations de Luc Ferry.
Il est, en tout cas (sauf pour les sodomiseurs de diptères), évident que la richesse et le pouvoir font, en général, perdre le contact avec la réalité.
Qu'est une femme de chambre de grand hôtel, aux yeux des puissants de ce monde ? Strictement rien. Au mieux, un objet, éventuellement sexuel.
Qu'est une femme tout court, même mieux lotie socialement et économiquement ? Guère plus, puisque tout s'achète et que tout se commande : "servez-moi bien chaud".
Mais, pendant ce temps, malgré l'exercice de la richesse et du pouvoir, quelle adéquation entre ces privilèges et le monde intérieur des "puissants" ? Manifestement aucune, puisque, à la moindre anicroche, la baudruche se dégonfle, révélant le tout petit humain qui campe dans la cave.
DSK décomposé, puis vieilli de dix ans, après l'épisode du Sofitel, c'est l'incarnation de cette petitesse, de ce manque total de colonne vertébrale, de "développement humain". Plus rien qu'un tas de gélatine, de barbapapa explosée après avoir franchi le mur du çon.
Le guerrier, samouraï ou dans les tranchées de 14-18, a un autre vécu, un autre exercice de la richesse et du pouvoir. Il est peut-être démuni, peut-être affamé, peut-être sale, peut-être blessé, mort de toute façon aujourd'hui ; il n'en est pas moins supérieur, infiniment, aux membres de cette caste de zombies déconnectés du réel, demandeurs de tout et capables de rien.
Même sans parler de guerrier, le petit prolo qui marne tous les jours de sa vie à l'usine, la mère de famille qui rame entre son boulot et ses gosses, l'amoureux prêt à se sacrifier pour sa belle, le gamin qui se défend contre le racket à l'école, l'artisan au combat entre les taxes et les clients versatiles et radins, l'homme lambda qui cherche à savoir ce qu'il est et à sortir de l'esclavage de ses conditionnements, font preuve d'une valeur humaine, d'une vertu, d'un courage, dont seraient bien incapables nos élites invertébrées.
Qu'aucun journaliste du Système n'évoque cette question centrale est révélateur du degré de gangrène atteint par une société misérable. C'est, en soi, un scandale public presque aussi grand que l'incapacité des "puissants" à s'élever un tant soit peu au niveau de leurs responsabilités.
A contrario, l'incroyable omerta qui règne sur ce sujet est aussi le signe d'une immense fragilité. On ne parle pas de ce qui est une menace pour la pérennité de la classe dominante.
Vous vous rendez compte ? Nous sommes gouvernés par des ectoplasmes ! Il suffirait d'une petite brise pour les disperser, tant le néant fait leur substance !
Ceux, parmi les théoriciens du complot, qui prêtent aux oligarchies et à leurs plans un caractère "irrésistible", devraient méditer sur l'inanité du matérialisme.
Même si tout est relatif, pour les véritables êtres humains, l'esprit gouverne la matière, et non l'inverse. Et l'esprit n'est pas avec nos élites.
Mais, pour en prendre conscience, encore faut-il être un peu capable de dépasser les ratiocinations confortables, de nettoyer les écuries d'Augias, en un mot : de s'élever au-dessus de la mêlée.
13:29 Écrit par Boreas dans Crise, Identité, Philosophie, Politique, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : dsk, strauss-kahn, décomposition, vieillissement, présomption d'innocence, larbins, classe, puissants, criminels, idiots utiles, jack lang, philippe douste-blazy, luc ferry, guerrier, courage, vertu, vide, vacuité, néant, esprit, matière, système, oligarchies, omerta, élites | Facebook | | Imprimer | |