Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2013

Violences policières disproportionnées à Rome

La police a chargé et matraqué hier un groupe de Forconi, manifestants pacifiques (probablement liés à Casapound) venus protester devant le siège romain du Parlement européen, en scandant « Italie, nation, révolution ».

Plusieurs ont été blessés, d'autres arrêtés et celui qui s'exprime à la fin de cette vidéo affirme qu'il n'est pas vrai que la police soit solidaire des protestataires, qu'elle enlève ses casques et se joigne aux manifestants ; qu'en réalité, ceux qui sont partisans d'un retour à la souveraineté nationale sont radicalement privés de toute possibilité de s'exprimer.

 

Ces gens très sympathiques se trompent de cible. Le Parlement européen, seul organe (pseudo-)démocratique de l'UE, n'a quasiment aucun pouvoir. Ils feraient mieux de s'en prendre à leur propre gouvernement, lequel enchaîne l'Italie à une Union européenne néo-libérale et mondialiste qui n'est que l'émanation des élites corrompues de ses pays membres.

Attaquer le Régime à Bruxelles ou pire, à Strasbourg, n'a guère d'intérêt : il n'y entretient que des coquilles vides, où résonne l'écho de décisions prises à l'échelle nationale, même si beaucoup de souverainistes se plaisent à croire que Barroso et Van Rompuy seraient plus puissants que Merkel et Hollande...

De même, si on peut certes s'en prendre à une multinationale à son siège social de New York ou de Londres, il est plus efficace de frapper ses intérêts localement, là où elle opère concrètement. Au siège, tout se dilue dans l'irresponsabilité feutrée de bureaux situés dans des gratte-ciels, et même nuire aux principaux dirigeants n'empêcherait pas l'entreprise de se poursuivre. Sur le terrain, en revanche, il est possible (par des blocages, des grèves...) de lui causer des préjudices affectant directement ses profits.

L'objectif peut être international, mais les actions doivent être nationales. A l'échelle régionale contre nationale, parallèle de niveau inférieur et en miroir, mais de même portée stratégique, le mouvement des Bonnets Rouges est un exemple et une preuve d'efficacité dans ce domaine.

24/09/2013

Il faut tuer le bourgeois qui est en soi

Patate%20de%20canap%C3%A9.jpg

 

Notre premier ennemi c’est nous-même.

Nos pays, notre Europe, notre civilisation, sont en voie de décomposition : c’est une évidence aussi bien dans les faits que dans les mœurs.

Pour nous qui vivons aujourd’hui, la décadence est un phénomène nouveaux, mais l’histoire de l’Europe, ou mieux encore les histoires qui ont caractérisé la civilisation européenne, l’ont connue et surmontée à maintes reprises.

Ce n’est pas en jouant le réactionnaire bourgeois, le conservateur puritain, l’hystérique de l’heure apocalyptique, que nous trouverons une issue à cette impasse.

Celle-ci peut être désignée - et donc combattue - seulement par ceux qui jettent un regard froid et impitoyable sur la réalité en étant capables, à la fois, d’apprendre les leçons du passé et d’entrevoir les axes rénovateurs du futur.

C’est dans cet esprit que je veux attirer l’attention sur la folie hystérique, impolitique et maso qui a pris possession des milieux dits extrêmes qui essayent de contrer une dynamique dévastatrice en faisant appel à la langue de bois ou à des utopies à la saveur eschatologique.

Car il s’agit bien de cela quant on évoque la guerre des classes, la guerre des races ou l’imposition par le bas d’une autre mondialisation.

Lire la suite