24/09/2013
Il faut tuer le bourgeois qui est en soi
Notre premier ennemi c’est nous-même.
Nos pays, notre Europe, notre civilisation, sont en voie de décomposition : c’est une évidence aussi bien dans les faits que dans les mœurs.
Pour nous qui vivons aujourd’hui, la décadence est un phénomène nouveaux, mais l’histoire de l’Europe, ou mieux encore les histoires qui ont caractérisé la civilisation européenne, l’ont connue et surmontée à maintes reprises.
Ce n’est pas en jouant le réactionnaire bourgeois, le conservateur puritain, l’hystérique de l’heure apocalyptique, que nous trouverons une issue à cette impasse.
Celle-ci peut être désignée - et donc combattue - seulement par ceux qui jettent un regard froid et impitoyable sur la réalité en étant capables, à la fois, d’apprendre les leçons du passé et d’entrevoir les axes rénovateurs du futur.
C’est dans cet esprit que je veux attirer l’attention sur la folie hystérique, impolitique et maso qui a pris possession des milieux dits extrêmes qui essayent de contrer une dynamique dévastatrice en faisant appel à la langue de bois ou à des utopies à la saveur eschatologique.
Car il s’agit bien de cela quant on évoque la guerre des classes, la guerre des races ou l’imposition par le bas d’une autre mondialisation.
20:33 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Géopolitique, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Religion, Stratégie | Lien permanent | Tags : gabriele adinolfi, tuer le bourgeois, en soi, décomposition, décadence, utopies, guerre, races, opposition, réponse, intégrisme musulman, système financier, mafias, capitalisme, impérialisme, alternative, révolutionnaire, axe paris-berlin-moscou, esprit de milice, efficacité, structures, économie locale, solidarité, communautés populaires, agir, créer | Facebook | | Imprimer | |
23/03/2013
Homo technologicus, minus habens
18:13 Écrit par Boreas dans Crise, Identité, Nature, Propagande, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : transhumanisme, technologies, robotique, biotechnologies, nanotechnologies, futur, avenir, génétique, humain, machine, performances, immortalité, utopies, matérialisme, scientisme | Facebook | | Imprimer | |
17/02/2012
Le Parthénon et Beaubourg
Chef-d'oeuvre libéral
Chef-d'oeuvre « socialiste »
A force de parler des droitards libéraux, auxquels s'applique strictement le qualificatif de « réactionnaires », je m'aperçois que je les ai rarement décrits, tant leur morphotype me paraît facile à repérer et à brocarder.
Il s'agit de ces super-génies qui, tout en admettant que le « Système » est pourri, qu'il enrichit aux dépens de la collectivité des élites improductives et parasitaires, qu'il engraisse des oligopoles et des conglomérats multionationaux (produits logiques d'une concurrence débridée entre squales de concours, dans le cadre d'un libre-échange mondial gangrené de lobbies et d'instances arbitrales noyautées), qu'il appauvrit et déracine les peuples en nourrissant l’immigration et les délocalisations, qu'il entretient et accroît le chômage, nous prient néanmoins de croire que dans cette compétition truquée que leur superstition libérale nomme un darwinisme social, tout le monde a encore sa chance, à condition de s’en donner les moyens, de libérer les énergies, d'amoindrir l'emprise de l'État, blablabla...
Ce discours religieux sans nuance est, le plus souvent, une illustration du comportement de larbin du « Système », car il est en général tenu par des gens qui n'ont rien de grands capitalistes, qui ne rêvent que d'imiter les idoles économiques et financières que leur présentent des médias complaisants (Steve Jobs, Bill Gates, Bernard Arnault...) et, surtout, de devenir aussi riches qu'elles.
Rien d’étonnant à l’échec de la pseudo-contestation « d’extrême-droite libérale » (autre nom de la droite d’argent, dont le domicile français est à l’UMP mais dont certains membres trouvent qu’on n’y tape pas assez fort sur le soviétisme qui, comme chacun sait, est seul à l'origine de tous nos maux, vingt ans après la chute de l'URSS...). Quand on ne comprend rien en-dehors de sa grille de lecture idéologique, on se condamne à ne rien pouvoir changer.
Au fond, d’ailleurs, on ne veut rien changer.
On veut juste nettoyer le lieu où l’on se sent si sûr de son bon droit : le nettoyer des immigrés délinquants ou trop voyants, des chômeurs nécessairement paresseux, des forcément ignares critiques du divin libéralisme…
Mais pas changer de « Système ».
C’est cela qui nous différencie et nous différenciera toujours, Messieurs les super-génies.
Les vrais patriotes ne sont pas préoccupés en priorité par leur confort, ni par le contenu de leur porte-monnaie.
00:44 Écrit par Boreas dans Culture, Economie, Histoire, Identité, Philosophie, Politique, Propagande, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : libéralisme, économique, libertaire, droitards libéraux, super-génies, réactionnaires, système, discours religieux, idéologie, larbins, patriotes, dissidents, rousseau, jean-claude michéa, lumières, gauche, droite, utopies, communisme, socialisme, matérialisme, progrès, croissance, liberté, modernité, peuples, libre-échange, individualisme | Facebook | | Imprimer | |