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24/09/2013

Il faut tuer le bourgeois qui est en soi

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Notre premier ennemi c’est nous-même.

Nos pays, notre Europe, notre civilisation, sont en voie de décomposition : c’est une évidence aussi bien dans les faits que dans les mœurs.

Pour nous qui vivons aujourd’hui, la décadence est un phénomène nouveaux, mais l’histoire de l’Europe, ou mieux encore les histoires qui ont caractérisé la civilisation européenne, l’ont connue et surmontée à maintes reprises.

Ce n’est pas en jouant le réactionnaire bourgeois, le conservateur puritain, l’hystérique de l’heure apocalyptique, que nous trouverons une issue à cette impasse.

Celle-ci peut être désignée - et donc combattue - seulement par ceux qui jettent un regard froid et impitoyable sur la réalité en étant capables, à la fois, d’apprendre les leçons du passé et d’entrevoir les axes rénovateurs du futur.

C’est dans cet esprit que je veux attirer l’attention sur la folie hystérique, impolitique et maso qui a pris possession des milieux dits extrêmes qui essayent de contrer une dynamique dévastatrice en faisant appel à la langue de bois ou à des utopies à la saveur eschatologique.

Car il s’agit bien de cela quant on évoque la guerre des classes, la guerre des races ou l’imposition par le bas d’une autre mondialisation.

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17/05/2012

« L'Aube Dorée », parfait épouvantail médiatique

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On sent bien que le grand danger de notre époque, c'est le nazisme.

Je vois des croix gammées partout.

Surtout dans les médias du « Système », pour effrayer les gogos et les inviter à « bien » voter, c'est-à-dire à voter pour les partis qui prônent, eux, la tolérance, le vivre-ensemble, la supranationalité « démocratique », l'immigrationnisme massif, etc.

Et les gogos de crier haro sur l'hydre nazie, oubliant qu'un épouvantail, ce n'est pas une menace réelle, mais un outil qui sert à éloigner les oiseaux d'un champ dont l'agriculteur veut garder les produits pour lui seul.

L'agriculteur ne les remercie même pas, ces idiots utiles.

Il sait bien, lui, qui est le vrai « nazi » et s'amuse de passer inaperçu.

Au fait, notre nouveau Président vient de rendre hommage au nazi Jules Ferry, qui estimait que les « races supérieures » avaient « le devoir de civiliser les races inférieures ».

Ah mais pardon, j'oubliais que rappeler cela est « le sortir de son contexte », c'est « anachronique ».

Il n'existe qu'une seule bonne catégorie d'épouvantails. Ceux auxquels on est prié de croire au journal de vingt heures. Les autres ne sont pas agréés.

Alors, peu importe que sous prétexte d' « antiracisme », tous les partis politiques prétendent aujourd'hui imposer au peuple français un véritable remplacement, via une immigration massive et une indistinction ethnique obligatoire, soi-disant « républicaine », dont la contestation est, sinon un délit, du moins un sujet de réprobation morale unanime de la part de nos zélites. Tout cela n'a rien de « nazi », on vous prie de croire que ce n'est que l'expression de la fraternité, voyons. Très catholiquement conforme.

Non, c'est sûr, la bête immonde, la seule, la vraie, c'est un parti grec qui fait 7% aux élections dans un contexte de semi-anarchie pas du tout imputable à des zélites tout aussi fraternelles que chez nous...

10/02/2012

L'ethno-différencialisme contre la pensée unique

La pensée unique éclairant le monde

 

« Avec ce qu’il faut désormais appeler l’ "affaire Guéant", nous nageons en plein confusionnisme. D’abord parce que Monsieur Guéant a confondu "Civilisation" et régime politique, ce qui, convenons-en, n’est pas tout à fait la même chose…

Ensuite, parce que la gauche dénonce des propos inscrits dans l’exacte ligne de ceux jadis tenus par Victor Hugo, Jules Ferry, Léon Blum ou encore Albert Bayet (*). Pour ces derniers, il existait en effet une hiérarchie entre, d’une part les "peuples civilisés", c'est-à-dire ceux qui se rattachaient aux Lumières et à l’ "esprit de 1789", et d’autre part ceux qui vivaient encore dans les ténèbres de l’obscurantisme. Jules Ferry déclara ainsi devant les députés le 28 juillet 1885 :
 
"Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".
 
Quant à Léon Blum, le 9 juillet 1925, toujours devant les députés, il ne craignit pas de prononcer une phrase qui, aujourd’hui, le conduirait immédiatement devant les tribunaux :
 
"Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie".
 
Reconnaissons que Monsieur Guéant est bien loin d’avoir tenu de tels propos clairement racistes. La gauche ferait donc bien de balayer devant sa porte et si les représentants de la "droite" avaient eu un minimum de culture, ils auraient pu, en utilisant ces citations et bien d’autres encore, renvoyer le député Letchimy au passé de son propre parti.
 
Le problème est que Monsieur Guéant est un universaliste pour lequel l’étalon maître de la "Civilisation" est, selon ses propres termes, le respect des "valeurs humanistes qui sont les nôtres".
A ce compte là, effectivement le plus qu’un milliard de Chinois, le milliard d’Indiens, les centaines de millions de Japonais, d’Indonésiens etc., soit au total 90% des habitants de la planète, vivent en effet comme des "Barbares" ou des "Sauvages". Barbares et sauvages donc les héritiers de Confucius, des bâtisseurs des palais almohades et de ceux du Grand Moghol puisqu’ils n’ont pas encore adhéré à nos "valeurs humanistes", ces immenses marques du progrès humain qui prônent l’individu contre la communauté afin que soient brisées les solidarités, la prosternation devant le "Veau d’Or" afin d’acheter les âmes, la féminisation des esprits contre la virilité afin de désarmer les peuples, les déviances contre l’ordre naturel afin de leur faire perdre leurs repères.
 
Face à cette arrogance et à cet aveuglement qui constituent le socle de la pensée unique partagée par la "droite" et par la gauche, se dresse l’immense ombre du maréchal Lyautey qui, parlant des peuples colonisés, disait : "Ils ne sont pas inférieurs, ils sont autres". Tout est dans cette notion de différence, dans cet ethno-différencialisme qui implique à la fois respect et acceptation de l’évidence.
Or, c’est cette notion de différence que refusent tous les universalistes. Ceux de "droite", tel Monsieur Guéant, au nom des droits de l’Homme, ceux de gauche au nom du cosmopolitisme et du "village-terre".
 

(*) Voir à ce sujet les pages 34 à 42 de mon essai Décolonisez l’Afrique !, paru chez Ellipses en octobre 2011. »
 

05/05/2011

Quel mot se rapproche de « racine » ?

Un indice .

Des explications ici :


Et il y a un livre à lire.