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12/04/2014

Éthique plutôt que morale

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« (...) Nous savons qu’une société sans valeurs est une société sans socle, donc sans unité. Il en va de même pour une microsociété comme notre aristocratie militante. Sans valeurs repères, notre unité de pensée ne saurait déboucher sur une unité d’action. Or il se trouve que ces valeurs repères sont comme autant de principes constitutifs de cette éthique militante identitaire qu’il nous faut pratiquer. "Éthique" plutôt que "morale" dans la mesure où la morale, immuable pour chacun, peut être un pur concept et ne devrait jamais être autre chose qu’une affaire privée. Tandis que l’éthique marque pour nous le rapport entre le caractère et l’action et s’impose comme règle collective. Et l’on a pu nous apprendre, en effet, que l’éthique était l’art de contracter des habitudes d’où découlent, naturellement, des actes conformes à la loi du devoir.

L’éthique militante, c’est l’éthique de l’homme debout. Comme le spécifiaient nos aînés dans le fameux document Pour une critique positive, cette éthique militante est une éthique de l’honneur. Elle s’oppose "à la morale d’esclave du matérialisme libéral ou marxiste. Elle affirme que la vie est un combat. Elle exalte la valeur du sacrifice. Elle croit au pouvoir de la volonté sur les événements. Elle fonde sur la loyauté et la solidarité les rapports des hommes d’une même communauté. Elle confère au travail une grandeur en soi indépendante du profit. Elle retrouve le sens de la véritable dignité de l’homme, non pas octroyée, mais conquise par l’effort permanent." (...) »

Source

Militant, ce n'est pas mon truc. J'ai donné. Néanmoins, quant à l'éthique de la loyauté et de la solidarité au sein d'une même communauté - éthique faite pour être trahie par beaucoup, j'en ai encore eu un exemple aujourd'hui - non seulement j'y crois, mais je pense qu'elle est indispensable.

20:52 Écrit par Boreas dans Identité, Psychologie | Lien permanent | Tags : éthique, solidarité, loyauté, honneur |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

02/02/2014

Quelle pérennité pour le système dissipatif ?

08/05/2012

Honneur aux soldats français de 1940

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Le char B1 bis « Eure » du capitaine Billotte, à Stonne (Ardennes) le 16 mai 1940

 

Le 8 mai 1945 est une date qui marque essentiellement la victoire de l'industrie militaire américaine et des soldats soviétiques.

Ce n'est pas une victoire de la France ni de l'Europe et le général de Gaulle, fervent européaniste partisan de la réconciliation avec l'Allemagne, l'avait bien compris, lui qui, en 1959, avait supprimé par décret le caractère férié de ce jour, institué en 1953 sous la présidence de Vincent Auriol, anti-allemand notoire.

Depuis 1981 et Mitterrand en pleine débauche de gages idéologiques à destination des obsessionnels « anti-fascistes », le 8 mai est officiellement redevenu, sans qu'aucun président ne s'y oppose plus, cette commémoration d'un malentendu qui, sous prétexte d'anti-nazisme, conduit le quidam à voir une libération dans la soumission de la France à l'ordre européiste-américaniste issu de la deuxième guerre mondiale et, pire, lui fait croire qu'il existerait une quelconque solidarité, une quelconque communauté d'intérêts et de destins entre son peuple et les anglo-saxons.

Se souvient-on aujourd'hui que de Gaulle, encore lui, avait refusé par deux fois l'entrée dans la CEE au Royaume-Uni, qu'il appelait le « cheval de Troie des Américains » ? Plus clairvoyant que nombre de politiques français depuis des siècles, il avait bien identifié l'ennemi.

A supposer qu'il y ait quelque chose à fêter dans les sombres périodes de la deuxième guerre mondiale et de ses suites géopolitiques, je propose de ne retenir, en ce trompeur 8 mai, que le courage et l'honneur de nos soldats de 1940, niés depuis soixante ans au moins par une intense propagande pseudo-historique, relayée par le tabou de la honte, par une autoflagellation se voulant comique pour dédramatiser (par exemple, la série cinématographique « La septième compagnie » ne retenant que la débâcle de juin...) ; le tout, bien utile à tous les détracteurs de la France pour nous persuader que non contents de s'être jetés comme un seul homme dans la collaboration, les Français se seraient antérieurement ridiculisés au combat, voire se seraient massivement rendus sans avoir osé s'opposer à l'invasion allemande.

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23/10/2011

Fier d'être français