26/11/2013
« L’oligarchie est condamnée par l’union des membres du corps social »
« (...) Parce que l’oligarchie ne règne qu’en divisant et mystifiant, son pouvoir est condamné, parce qu’elle ne peut plus ni mystifier, ni diviser. Son pouvoir est condamné par la réunion des membres du corps social, devenus solidaires, dans les territoires, au moment même où ils se libèrent des illusions.
Ainsi allons-nous nous réapproprier le crédit et la monnaie, rebâtir notre industrie, instaurer une laïcité effective en mettant à bas la dictature d’une culture nihiliste érigée en religion d’Etat, restaurer la démocratie.
Telle est la détermination qui est destinée à se renforcer dans une prise de conscience continue au cours des mois et années qui viennent.
Face à cette marée montante, l’oligarchie est privée de toute vision nationale, européenne ou globale, sauf de s’accrocher au pouvoir et de continuer sa prédation en radicalisant ses dogmes, en supprimant les libertés des Français, en leur volant leur travail et leur propriété, et en essayant de les affaiblir mentalement par la corruption des mœurs et la confusion des idées.
Ce travail de destruction peut obtenir des succès, mais comme nous sommes en fin de cycle, la défaite de l’oligarchie est de loin le scénario plus probable. Comme me disait il y a quelques jours un jeune professionnel, les oligarques sont encore en position de négocier honorablement leur départ. S’ils choisissent de s’accrocher et de tyranniser, ils finiront très mal. (...) »
15:56 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Politique, Société | Lien permanent | Tags : henri hude, oligarchie, défaite, union du corps social, victoire | Facebook | | Imprimer | |
08/05/2012
Honneur aux soldats français de 1940
Le char B1 bis « Eure » du capitaine Billotte, à Stonne (Ardennes) le 16 mai 1940
Le 8 mai 1945 est une date qui marque essentiellement la victoire de l'industrie militaire américaine et des soldats soviétiques.
Ce n'est pas une victoire de la France ni de l'Europe et le général de Gaulle, fervent européaniste partisan de la réconciliation avec l'Allemagne, l'avait bien compris, lui qui, en 1959, avait supprimé par décret le caractère férié de ce jour, institué en 1953 sous la présidence de Vincent Auriol, anti-allemand notoire.
Depuis 1981 et Mitterrand en pleine débauche de gages idéologiques à destination des obsessionnels « anti-fascistes », le 8 mai est officiellement redevenu, sans qu'aucun président ne s'y oppose plus, cette commémoration d'un malentendu qui, sous prétexte d'anti-nazisme, conduit le quidam à voir une libération dans la soumission de la France à l'ordre européiste-américaniste issu de la deuxième guerre mondiale et, pire, lui fait croire qu'il existerait une quelconque solidarité, une quelconque communauté d'intérêts et de destins entre son peuple et les anglo-saxons.
Se souvient-on aujourd'hui que de Gaulle, encore lui, avait refusé par deux fois l'entrée dans la CEE au Royaume-Uni, qu'il appelait le « cheval de Troie des Américains » ? Plus clairvoyant que nombre de politiques français depuis des siècles, il avait bien identifié l'ennemi.
A supposer qu'il y ait quelque chose à fêter dans les sombres périodes de la deuxième guerre mondiale et de ses suites géopolitiques, je propose de ne retenir, en ce trompeur 8 mai, que le courage et l'honneur de nos soldats de 1940, niés depuis soixante ans au moins par une intense propagande pseudo-historique, relayée par le tabou de la honte, par une autoflagellation se voulant comique pour dédramatiser (par exemple, la série cinématographique « La septième compagnie » ne retenant que la débâcle de juin...) ; le tout, bien utile à tous les détracteurs de la France pour nous persuader que non contents de s'être jetés comme un seul homme dans la collaboration, les Français se seraient antérieurement ridiculisés au combat, voire se seraient massivement rendus sans avoir osé s'opposer à l'invasion allemande.
18:33 Écrit par Boreas dans Histoire, Identité, Propagande, Psychologie | Lien permanent | Tags : commémoration, 8 mai 1945, victoire, etats-unis, urss, france, défaite, mai 1940, juin 1940, europe, de gaulle, allemagne, soumission, anglo-saxons, courage, honneur, soldats français, combat, bataille de hannut, bataille de stonne | Facebook | | Imprimer | |
10/03/2012
Emotion vraie
Voilà des images que la télévision française ne nous a pas montrées, ou si peu, et pour cause. Les zélites occidentales et leurs pantins détestent Poutine et son patriotisme sincère, au point de prétendre que ses larmes sont nécessairement forcées, à lui qui, manifestement par pudeur, en a accusé le vent.
Pour ma part, ce qui m'a le plus frappé, c'est le calme de l'immense foule russe venue saluer la victoire de son champion. Vous me direz, il faisait froid. Oui oui...
N.B. : je précise que le fait de reprendre une vidéo bénéficiant d'une traduction par E&R ne signifie pas que le blog soit aligné sur ce mouvement (précision uniquement destinée à quelques sombres crétins qui passeraient par ici par accident et que j'invite à retourner fissa sur celafotasoral.com).
Et maintenant, admirez le contraste avec le troisième âge friqué qui glapissait hier à Nice, et le mépris vulgaire de notre Prézydent à l'égard de ses troupes (« Qu'ils se taisent ! ») :
11:52 Écrit par Boreas dans Géopolitique, Identité, Politique, Psychologie | Lien permanent | Tags : russie, vladimir poutine, élection présidentielle 2012, victoire, larmes, pleurs, patriotisme, émotion, sincérité, nicolas sarkozy, "qu'ils se taisent" | Facebook | | Imprimer | |