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09/05/2014

Poutinobama

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14/03/2014

La cause de l'Ukraine est notre cause

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« Ceci est un appel a tous les nationalistes européens.

Nous, les nationalistes ukrainiens du "Maïdan", ne voulons, ni faire partie de l'Union Européenne, ni de l'OTAN, ni être contrôlés par le FMI et la Banque Mondiale. Nous ne voulons pas non plus de cette mascarade de démocratie qu'essayent de nous vendre les sociaux-démocrates atlantistes et capitalistes de vos "démocraties modernes".

En cela, la Russie de Poutine nous rend plutôt service et est un allié objectif. La "crise" en Crimée nous arrange plutôt... Soyons clairs ! Poutine n'a pas, ni n'a jamais eu l'intention d'envahir l'Ukraine. Il montre ses muscles à l'Occident et sauve la face pour sa politique intérieure en Russie. Il obtiendra pour nous de "l'Occident" ce que [celui-ci] nous aurait refusé. Pas touche à l'Ukraine ! Merci à lui et aux Russes ! C’est exactement ce que nous voulions. Quant à la Crimée, les choses se régleront avec le temps, diplomatiquement. Une large autonomie, la présence de bases navales et de troupes russes garantie par le nouveau gouvernement ukrainien, etc. Tout cela n'est qu'un prétexte ! Un point de fixation.

En attendant, cela maintient l'instabilité à Kiev et dans le reste du pays et exacerbe le sentiment nationaliste en Ukraine. Cela va nous permettre de gagner du temps. Et du temps, nous en avons vraiment besoin : pour recruter de nouveaux militants, les entraîner, pour nous équiper, nous organiser, nous préparer à notre vrai combat. Celui du front intérieur : peser aux prochaines élections nationales de mai en Ukraine. Un nouveau Président et une nouvelle Assemblée élue a la proportionnelle. Nous avons pris le pouvoir au prix d'une centaine de morts à Kiev et dans tout l'ouest du pays. Nous ne nous laisserons pas voler notre révolution par des politiciens corrompus avides de pouvoir et notre pays par des intérêts étrangers soutenus par des banquiers apatrides sous couvert de libéralisme économique...

Comprenez-nous bien ! Nous ne combattons ni la Russie de Poutine, ni la minorité russophone en Ukraine, ni aucune de nos minorités. Notre ennemi est votre ennemi ! Le même... Un ennemi politique, impérialiste, internationaliste, sans nation, sans racines, mondialiste, capitaliste, voulant la mort des Etats-nations, la ruine, l'exploitation de nos peuples et la fin de notre histoire.

Aidez les nationalistes du "Maïdan" ! Pour une Troisième Voie ! Et pour une Europe libre, sociale, nationaliste et chrétienne !

Gaston Besson - Le "Pravyi Sektor " / "Secteur Droit " - Social, national et radical ! »

Source

N.B. : je me suis contenté de corriger les fautes d'orthographe et de grammaire, ce texte ayant été rédigé par Gaston Besson mais me paraissant initialement avoir été traduit, alors qu'en définitive il dit transcrire les idées exprimées par les cadres du Pravyi Sektor lors d'une réunion à laquelle l'auteur a participé (voyez ici le commentaire de Besson du 13 mars 2014 à 08 H 13).

En réalité, il semble, d'après l'ami @Ambact qui le connaît, qu'il soit, je cite, « un petit peu moins anti-russe » que ses amis ukrainiens, qui n'ont « pas tout à fait le même ordre de priorités que lui », et qu'il exprime donc en partie sa propre opinion.

Il est possible de se faire une idée plus précise de la ligne du Pravyi Sektor en allant tout simplement sur la traduction Google de son site internet, ici.

01/03/2014

Dominants, complotisme, mondialisme

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« (...) Qui sont "les dominants" ? A supposer qu’on puisse les désigner précisément, dans quelle mesure peut-on connaître leurs projets ? Et d’ailleurs, dans quelle mesure ont-ils des projets exactement déterminés ? Vaste débat…

Ce qui est clair, c’est que le système de contrôle déployé par les classes supérieures est aujourd’hui traversé par un certain nombre de leitmotivs qui tournent parfois à l’obsession : transparence, traçabilité, archivage-mémorisation systématique en temps réel. Au départ, ces techniques de gestion, qui sont désormais envisagées dans l’espace social, viennent souvent de l’industriel. Il est d’ailleurs fréquent que leur déploiement à des fins sécuritaires soit opéré dans la continuité d’un projet logistique.

Il est difficile de dire s’il s’agit d’un tropisme spontané produit par le système de management, ou s’il y a un projet délibéré global. Pour le dire autrement : est-ce l’esprit mécaniste qui surdétermine la conception que la classe dirigeante semble se faire du contrôle social, ou cette conception est-elle à l’origine du déploiement des projets de contrôle logistique, simple prétextes ? La question mérite d’être posée, parce que nous sommes en présence d’un système global qui autorise des gaspillages monstrueux, mais qui, par ailleurs, déploie fréquemment les systèmes de suivi industriels prétendument pour garantir le zéro gaspillage. Paradoxe qui doit nous mettre la puce à l’oreille.

(...) ce qu’est le complotisme.

Les défenseurs du concept ont tendance à le présenter comme "le fait d’admettre l’existence des complots". Ses adversaires ont plutôt tendance à le définir comme "le fait de voir des complots partout". D’où un débat sans intérêt entre gens qui ne parlent pas de la même chose.

Pour ma part, je définirais le complotisme comme un biais cognitif consistant à présupposer que derrière une évolution coordonnée sans structure de coordination visible, il y a nécessairement une structure de coordination invisible. C’est oublier que la coordination peut résulter d’un phénomène spontané, produit par les acteurs coordonnés au fur et à mesure que leurs trajets propres se croisent ou s’influencent mutuellement – phénomène qui a de fortes chances d’être observable dès lors que les acteurs partagent en outre un mode de pensée, ou plus simplement un ensemble de préoccupations.

Il existe d’ailleurs un biais inverse, qu’on pourrait nommer l’anticomplotisme, et qui consiste à présupposer que s’il n’y a pas de structure de coordination visible, c’est qu’il n’y en a pas du tout. Ce qui, là encore, est omettre une possibilité.

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27/07/2013

L'immigration, outil du système à tuer tous les peuples

(Merci à @C2)

17/12/2012

Coup double

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« (...) Longtemps professeur de philosophie politique à l’université de Genève, Éric Werner s’est fait connaître du grand public par un essai retentissant, L’Avant-guerre civile, publié en 1998. Il faisait entendre une voix d’une lucidité inhabituelle. Il développait la thèse d’une stratégie délibérée par laquelle la nouvelle classe dirigeante européenne, structurée autour du triptyque : libéralisme, américanisation, mondialisme, a établi son pouvoir en favorisant la dislocation des anciens cadres sociaux et en suscitant des antagonismes internes à la limite de la guerre civile. Antagonismes d’âge de sexe, de statut social, de culture, de religion, d’ethnie… Parmi ces antagonismes, l’immigration de masse extra-européenne jouait un rôle décisif.

Éric Werner posait la question : pourquoi cette immigration de masse a-t-elle été voulue et encouragée par les gouvernements et classes dirigeantes européennes alors que ses conséquences nuisibles sont évidentes ? Réponse : s’ils favorisent cette immigration c’est qu’elle leur profite. En attisant les antagonismes et la défiance mutuelle, elle paralyse les réactions et défenses de la population. Pour une classe dirigeante corrompue, une société balkanisée est plus facile à contrôler qu’une société homogène. L’insécurité née de l’immigration devient même une arme formidable de gouvernement.

"En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant". Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense. (...) »

Dominique Venner

11/02/2012

Le mondialisme vu par le débilo-complotisme

Construction débilo-complotiste

 

Quand je dis que je ne crois pas à un complot mondial, on me répond souvent, sans nuance aucune, que je dois donc nier l'existence des mondialistes.

Nuance ? C'est tout le problème. Une fois de plus, il faut sortir des schémas binaires.

Pas de doute, les mondialistes (ceux qui souhaitent un gouvernement mondial), ça existe bel et bien.

En grattant un peu, on en trouvera probablement davantage au milieu du XXe siècle, l’idée étant plus populaire avant la mondialisation : on imaginait un monde meilleur et sans guerre, parce qu’unifié, il y a eu toute une propagande pacifiste et global-villagiste en ce sens, par exemple celle de Bernard Benson et de sa fameuse histoire des bougies aux fenêtres…

Depuis lors, en revanche, la plupart des déclarations d’hommes publics relatives à un « Nouvel Ordre Mondial » recouvrent en général des conceptions bien moins utopiques et visent des domaines précis : la finance, l’économie, les relations internationales, l’écologie…

Quand Bush Père parle de « Nouvel Ordre Mondial » en 1990, il désigne clairement une ligne directrice dans la diplomatie américaine, inaugurant une ère unipolaire après la chute de l’URSS (ce qui donnera ultérieurement le PNAC, Projet pour un Nouveau Siècle Américain). Il faut vraiment être suspicieux pour déduire de la volonté de puissance et d’hégémonie des Etats-Unis le désir d’instaurer un gouvernement mondial. Notamment si on lit un peu Brzezinski.

De même, pour les autres utilisateurs de l’expression depuis lors : il s’agit d’appeler à mettre de l’ordre, au plan mondial, dans une situation qui paraît négative dans tel ou tel domaine (Sarkozy et Barroso en 2008, sur la gouvernance économique dans le cadre de la crise, Villepin la même année au sujet de l’environnement…).

Pour se faire une opinion, il faut absolument vérifier les sources et replacer les déclarations dans leur contexte.

Exemples, les très nombreux discours de Sarkozy employant les termes « Nouvel Ordre Mondial », notamment celui-ci, de septembre 2007 (il venait d’être élu et, manifestement, se prenait pour un super-héros…) où il a dit : « Au nom de la France, j’appelle tous les Etats à se réunir pour fonder le nouvel ordre mondial du XXIe siècle sur cette idée forte que les biens communs de l’humanité doivent être placés sous la responsabilité de l’humanité toute entière ».

Horreur ! Scandale ! Tous les débilo-complotistes se sont jetés sur cette phrase pour en déduire un appel à créer un gouvernement mondial, bien que seule une interprétation totalement subjective puisse permettre d’arriver à une telle conclusion, s’agissant en réalité de mots appelant à une simple coopération.

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27/06/2011

L'idéologie du « Siècle » : le « libéralisme mondialisé »

le%20siecle.jpg« Tous les grands médias, qu’il s’agisse de la presse écrite, des radios ou des télévisions sont détenus ou contrôlés par des membres du Siècle (Dassault, Rothschild, Bolloré, Arnault, Lagardère, etc.) ou dirigés par des membres du Siècle. Les rares articles qui ont pu paraître sur le principal (et unique en fait) club d’influence français, Le Siècle, sont convenus et dépourvus de tout intérêt. Un seul exemple : l’année dernière, j’ai reçu à plusieurs reprises une journaliste économique renommée qui travaillait pour le magazine Capital de M6. Elle m’a dit vouloir consacrer un dossier de 25 minutes au club Le Siècle. Je lui a ouvert mes dossiers, lui ai donné tous les contacts, fourni des documents ultra confidentiels (annuaires, circulaire internes, fiches de recrutement, etc.). Je lui ai gentiment expliqué également que son reportage ne sortirait jamais et serait annulé parce que le PDG de M6, Nicolas de Tavernost était membre du Siècle. Elle m’a téléphoné, quasiment en pleurs, un mois après pour me dire que son travail avait été refusé. De même, Au Cœur du pouvoir a été envoyé à environ 130 journalistes de la grande presse, la presse que l’on peut dire "aux ordres". Il n’y a eu aucun article dessus. (...)

Il y a une idéologie, c’est celle du libéralisme mondialisé. Comme l’a expliqué Laurent Joffrin, directeur du Nouvel Observateur, qui a démissionné avec fracas du Siècle il y a environ un mois, Le Siècle est véritablement la section française de l’hyper-classe ou de la super-classe mondialisée. Il correspond à cette expression de Samuel Huntington : "la super-classe née de la mondialisation". De même Jacques Julliard, ancien membre de la Commission trilatérale, écrit assez courageusement" : "Le Siècle, le club de cette superclasse dirigeante (…) Dans ce milieu fermé où les socialistes ont leur place à côté des gros bataillons de la droite française, fermente l’idéologie de la classe dominante : modernisme économique, bien-pensance sociale et culturelles, conformisme économique, respect absolu de la puissance de l’argent." Hormis qu’il y a largement autant d’oligarques de gauche que de droite au Siècle, cette description est parfaitement exacte : il y a bien une idéologie… mais qui ne se revendique pas en tant que telle. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que tous les membres du Siècle ne sont pas égaux et que le pouvoir est passé d’un groupe à un autre à mesure que le capital se restructurait en France, en Europe et dans le monde. On est donc passé, en 60 ans, du primat des politiques (IVe République) à celui des industriels (Pompidou), puis aux technocrates (Giscard d’Estaing et les débuts de François Mitterrand), puis aux banques (Bérégovoy) et enfin à la finance mondialisée (Chirac, Sarkozy). Aujourd’hui, ce sont les financiers qui contrôlent le Siècle et dictent leurs règles aux politiques. Comme le dit Julliard, "il existe, derrière les apparences successives des combinaisons ministérielles, un gouvernement de facto, un gouvernement invisible des élites financières et institutionnelles qui, à défaut de dicter sa loi, fournit la pensée et inspire l’action des élites dirigeantes françaises."

Je ne veux pas être trop long, mais Le Siècle est un endroit, un laboratoire, où se décident beaucoup de choses. On en a des éléments dans les mémoires d’anciens membres, au détour d’articles, etc. Les conversations étant secrètes, il est toujours difficile d’apporter la preuve de ce pur affairisme mais plusieurs membres me l’ont confirmé tout comme diverses fuites, le système de recrutement, etc. La plupart des membres ne sont pas recrutés pour leurs qualités propres mais pour les fonctions qu’ils occupent. C’est le libéralisme antisocial pur et dur qui ne rêve que d’une chose : que les classes populaires françaises travaillent pour 2 euros par jour comme les Chinois aujourd’hui et que l’oligarchie, qui les exploite, engrange ses bénéfices colossaux dans des paradis fiscaux.

La rupture aujourd’hui ne se fait pas entre gauche et droite. Nicole Notat était secrétaire général de la CFDT quand elle est entrée au Siècle. Ce qui lui permettait de dîner chaque mois avec les grands patrons du CAC 40 et le gouvernement. Il en est de même aujourd’hui avec certains responsables de la CGT. (...)

On voit très bien pour le Parti communiste et pour la CGT ce qui s’est produit. Les dirigeants qui ont été cooptés au Siècle ont fait changer du tout au tout l’idéologie du PCF et de la CGT. Malgré leurs rodomontades, ces deux organisations ont rallié l’Union européenne, le Traité de Maastricht, le fédéralisme, l’euro, le mondialisme, etc. Ils ont trahi tous les intérêts et les acquis sociaux des classes sociales qu’ils prétendaient défendre, en particulier la classe ouvrière et les employés. Ils sont les complices du "détricotage" des acquis obtenus par les luttes sociales des 150 dernières années. Ce qui fait que les syndicats ne pèsent pratiquement plus rien et sont essentiellement financés par des cotisations patronales ou par l’État. (...)

Quant aux élites françaises qui constituent les bataillons du Siècle, elles sont, mais c’est sans doute la cas ailleurs, d’une extrême médiocrité, en particulier dans la sphère politique. Ce qui les caractérise, c’est un manque total d’imagination, une pensée politiquement conformiste, une soumission à l’argent, une âpreté au pouvoir. Le Siècle, c’est d’abord, et avant tout, une soif de pouvoir pour des gens qui détiennent du pouvoir et en veulent encore plus. C’est une centrale d’énergie qui redistribue exclusivement l’énergie en direction de ses membres. Un vaste système de relations, de réseaux, de système de courte échelle, de marche pied, de mariages, de relations d’affaires, de jetons dans les conseils d’administration, etc. D’aucuns appelleraient cela "le système" ou  "l’établissement" ("establishment"). Mais sa particularité d’aujourd’hui est d’être extrêmement peu nombreuse et très concentrée entre les mains de quelques uns. Qu’importe leurs méthodes : par exemple, Jean-Marie Messier, qui a ruiné l’un des fleurons français, Vivendi Universal, n’a jamais été exclu et trône toujours dans les dîners. »

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