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08/02/2011

"Homo americanus, rejeton de l'ère postmoderne", par Tomislav Sunic

Emission Méridien Zéro du 30 janvier 2011, sur RBN France (durée : 1 h 30).


podcast

Source : Méridien Zéro

 

A lire en introduction, cet article de Polémia.

Une visite directe à l'auteur est également possible.

Couverture du livre de Tomislav Sunic

01/02/2011

L'accélération de l'Histoire

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"[Le] phénomène d’ 'accélération de l’Histoire', qui se conjugue et se traduit par une accélération du temps historique qui est nécessairement une contraction, nous semble particulièrement s’affirmer dans les circonstances présentes. Il nous semble en effet que cette contraction du temps traduit la puissance et l’entraînement irrésistible d’événements métahistoriques eux-mêmes d’une très grande puissance. Il s’agit typiquement d’une période 'maistrienne' où le rythme et la puissance des événements surmontent aisément la capacité des hommes placés à la direction des sociétés et des organismes constitués à les comprendre, à les suivre, sans même parler, bien entendu, de les contrôler. De ce point de vue, il s’agit d’une période 'révolutionnaire', mais cela compris en évitant absolument et impérativement de s’attacher au sens idéologique et politique du mot, tel que l’implique spécifiquement le langage de la modernité avec son sens progressiste. On pourrait même avancer qu’il faudrait également et surtout prendre le mot selon son sens initial (celui que rappelait Hanna Arendt), qui est celui d’un 'révolution' d’un astre autour d’un point dans l’espace, et le caractère 'révolutionnaire' serait alors complètement séparé de son sens idéologique en signalant un bouleversement cosmique, cyclique, éventuellement avec un retour sur l'essence de l’origine de lui-même (qu'on pourrait nommer Tradition), enrichi de l’expérience et de l’enseignement de la période. Sans s'attacher au sens précis de l'image qui conduirait à un débat qui n'est pas le sujet autour de thèses connues (théorie cyclique, l' 'éternel retour', etc.) mais en s'attachant exclusivement à son symbolisme, l’interprétation contredit absolument les références au Progrès, à la modernité, à un 'sens de l’Histoire' progressiste ou néo-libéral, voire neocon ; non seulement elle les contredit mais, plus encore, elle s’institue résolument au-dessus de ces références, en réduisant celles-ci à une mystification complète et à une falsification dérisoire. Cette interprétation transforme la crise politique et historique en une crise métahistorique et eschatologique, au-delà de la moindre influence décisive de l’action humaine concertée selon les instructions du Système qui a phagocyté l’évolution de notre civilisation en la transformant en une 'contre-civilisation' absolument maléfique".

Philippe Grasset

"La crise n’en est pas une à proprement parler mais une structure crisique qui s’étend comme une pandémie, et avec un caractère eschatologique évident malgré qu’il s’agisse d’événements concernant les sapiens – 'eschatologique', c’est-à-dire échappant au contrôle humain, parce que tout cela se trouve sous l’empire d’un Système lui-même devenu eschatologique et en cours d’effondrement. Avant, une 'révolution' impliquait une surprise, qui entraînait la perte de contrôle par les autorités au profit des 'révolutionnaires' ; d’où la fausseté de la théorie des dominos, puisqu’une révolution faisait craindre la contagion, suscitait des mises en alerte, effaçait l’effet de surprise chez les autres, conduisait à des révolutions avortées et démentait la théorie. On peut faire l’hypothèse qu’avant, dans l’époque géopolitique qui précéda notre époque psychopolitique, le désordre 'révolutionnaire' ne se serait pas si aisément diffusé en Egypte, après la Tunisie, même dans le stade actuel de la diffusion des manifestations. La différence est, à notre sens, moins dans la peur des autorités que dans la notion de l’effondrement du contrôle général, et cette notion de contrôle s’étendant jusqu’au domaine nécessairement inconscient de la psychologie, qui ne serait pas un acte de propagande mais la simple situation marquée par l’assurance que tous les esprits, y compris ceux de ses adversaires, restent bien à l’intérieur de la logique du Système – sa bulle virtualiste, en vérité.

Aujourd’hui, le 'contrôle' n’existe plus (la bulle est crevée, le virtualisme à l'agonie), y compris aux USA où l’on passe son temps à spéculer sur la forme que prendra l’effondrement… des USA. La psychologie collective 'sent' bien cela, cette odeur de poudre, ces bruits sourds annonçant le séisme. Les directions politiques ont moins 'peur du peuple' qu’elles ne sont épuisées psychologiquement, sans conviction, affaiblies par la corruption du discours faussaire du virtualisme, et même obscurément conscientes de la justesse des réactions populaires (infection psychologique par l’évidence de la justesse de la crise). Aujourd’hui, l’événement n’est plus politique ('révolution', 'réforme', bla bla bla), il est fondamentalement psychologique, dans la réalisation inconsciente qui pèse d’un poids terrible sur notre raison si satisfaite d’elle-même que ce Système qui s’est construit sur la vanité de cette même raison ne tient plus, qu’il s’effondre à son rythme, comme une énorme chose pourrie et rongée par les termites. Dans ce cas, la théorie des dominos, qui était une construction théorique non réalisée dans les temps d'avant, reprise d’ailleurs par les imprudents neocons, marche à plein, par le canal de la psychologie. La surprise nécessaire aux 'révolutions' qui ont bercé d’illusions sanglantes notre XXème simple n’est plus nécessaire car nous sommes placés devant la fatalité de l’effondrement, comme une gigantesque contagion globalisée, – la fatalité ayant remplacé la surprise et garantissant l’expansion de la pandémie. (Enfin, on vous l’avait bien dit : la globalisation est une affaire qui marche.)

Philippe Grasset

22/01/2011

La jeunesse sacrifiée à la rente

Tous les sociologues et profs à Sciences-Po ne sont pas des imbéciles. Louis Chauvel le démontre.

20/01/2011

Les éco-Tartuffes

Alain Cotta : sortir de l'euro ou mourir à petit feu

Voilà un vrai débat, qui agite principalement les sphères patriotes françaises ayant un peu de connaissances en économie (merci, au passage, à Médias France Libre pour la vidéo qui suit).

C'est l'occasion de souligner que, désormais, les idées nouvelles, celles qui ont de l'avenir, ne sont plus celles que sécrètent le système en place et ses élites épuisées.

La relève des idées annonce généralement celle des formes politiques et sociales et le fait que ces idées descendent enfin, avec quelque bonheur médiatique, au plan du concret (l'économie et le social, domaines trop méprisés par les idéalistes rêvant de changer la société sans l'empoigner au collet, ou plutôt par les couilles), est le signe - un de plus - d'une révolution des mentalités, augure d'un basculement pratique.

Le professeur Cotta se dit favorable à un retour à l'euro comme monnaie commune uniquement. Je partage son avis, probablement pour des raisons plus politiques que les siennes, mais surtout parce que la crise accélère sa progression et qu'il ne me semble pas qu'il y aura place pour le "mourir à petit feu".

L'Europe est en proie, comme l'ensemble de l'Occident et même du monde, aux banquiers fous de l'anglosphère, qui ne sont en fait que de simples voleurs à grande échelle.

Elle est en proie à un véritable pillage, au moyen de la création ex nihilo de monnaie scripturale et même fiduciaire (à cet égard, l'exemple de la Fed n'est pas isolé : la BCE est également, dans une moindre mesure, l'instrument de la finance privée, puisqu'elle est le jouet de la Commission Européenne, haut lieu de lobbying, s'il en est ; sa politique de taux prouve d'ailleurs cet asservissement).

L'existence même du prêt à intérêt, longtemps prohibé par le passé, devrait être un vaste sujet de débat.

On ne pourra pas sortir de  la servitude et de la décadence, sans un retour à la souveraineté monétaire et une abolition de la rente ou, au moins, une sévère limitation de celle-ci.

Mais en attendant la réalisation de cet idéal, qui sera imposée, après que la crise aura jeté bas l'oligarchie actuelle, par la nécessité autant que par la meilleure compréhension de dirigeants européens nécessairement nouveaux ; en attendant, eh bien il faut, bon gré mal gré, "chevaucher le tigre" (si on peut parler de tigre en visualisant les tronches de cake de Barroso, de Merkel et de Van Rompuy !).

Et c'est là que je suis en désaccord avec bien des souverainistes dont, à mon avis, l'idéal obscurcit le jugement ; et que je rejoins Alain Cotta.

L'actuelle fuite en avant est d’abord financière et monétaire, mais, bien que toujours dans le cadre de la recherche, avant tout, d'un sauvetage des banques, elle se transforme de plus en plus en une stratégie(s) politique(s) adaptée(s) à la guerre monétaire en cours ; et, comme le système est principalement fondé sur la communication, en guerre des signes (financiers et monétaires, mais fondamentalement politiques maintenant).

Si on raisonne en terme de puissance, de géoéconomie, de géopolitique, je pense que seule compte la fin (le retour du politique, à tout prix, parce qu'il n'y a que lui comme instrument salvateur, face au despotisme du fric) ; que nous avons dépassé le stade où la question des moyens a réellement encore un sens.

En réalité, personne n’a intérêt à sortir de la zone euro en ce moment (dans l'urgence).

Donc, à mon sens, personne ne le fera, d’autant plus qu’un pays membre ne peut pas en être expulsé, ce qui empêche les Allemands de conditionner leur participation à la collectivisation des dettes, à un « nettoyage censitaire » du club…

Les Allemands étant les plus exposés aux dettes des "PIGS", sont sans doute ceux qui ont le plus intérêt à rester dans l’euro.

Si les "PIGS" tombent, l’Allemagne tombe. Et tous les autres aussi (effet domino).

C’est aussi simple que ça.

Soit la zone euro tient bon (et je pense que c’est ce qui va se passer, même au prix de la monétisation des dettes par la BCE sans garde-fou, c’est-à-dire sans statut de prêteur en dernier ressort et sans capital suffisant – de toute façon, ainsi que le dit Olivier Delamarche, aujourd’hui, tout passe, on peut faire n’importe quoi, les marchés sont dans la stratosphère, dans la biture intégrale ; donc, pourquoi se gêner ?) ; soit elle craque et nous sommes morts.

Parce que les USA ne nous rateront pas, une fois à terre. Comme ils n'ont pas raté la Russie après effondrement de l'URSS. Ne nous leurrons pas sur la possibilité d’instaurer miraculeusement dans cette hypothèse, au plan national et dans l’urgence, tout ce qui manque aujourd’hui : élites politiques désintéressées, souveraineté monétaire et financière, protectionnisme, réindustrialisation… Luna Park !

Mieux vaut survivre dans la folie financière, jusqu’à l’effondrement de l'anglosphère, qui provoquera évidemment le nôtre, mais sans nous tuer et en nous donnant l’opportunité de nous libérer de la tutelle qui nous est imposée depuis soixante ans.

16/01/2011

La France est sauvée !

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Merci papa !


Marine Le Pen, l’assimilationniste au “rouleau compresseur républicain” (revoyez son interview - à 7'00 -, si vous ne me croyez pas), a gagné l'élection à la présidence du Front National.

Victoire à la Pyrrhus car, un mal pour un bien, au moins, comme ça, les choses sont claires.

Le FN appartient à la famille Le Pen. La COTELEC, seul réservoir de financement du parti, le confirme.

Les élections restent un piège à cons, que ce soient celle qui élève en ce moment Marine Le Pen ou celles qui sont censées lui permettre, à l'avenir, de "sauver la France", crétinerie que j'ai lue un peu partout sur le Net.

De tout cela, il ne sortira strictement rien, sinon un nouvel espoir déçu pour des millions de braves gens naïfs et des années de gloses vaines et futiles sur la satisfaction d’avoir fait un “bon score” dans les urnes truquées du système.

Pour ma part, après 26 ans de soutien électoral et autres, par pur pragmatisme "réseauphile" puisque je ne crois pas aux élections, je ne voterai plus jamais FN et je ne ferai plus jamais rien pour ce parti, qui est décidément, comme les autres, un attrape-nigauds.

Je ne suis ni catholique (traditionnaliste ou non), ni totalement anti-avortement, ni “homophobe”, ni adepte de la droite-naphtaline ou de la droite tout court, ni “antisioniste”, ni rien de tout ce qui fait trembler pour leur réputation et leurs espoirs de dédiabolisation tous les modernes héros de la “droite nationale”. Non.

Je suis simplement, sans doute, un crétin encore pire que tous les autres.

Malgré toutes les avanies, malgré le népotisme et les bassesses de la direction du FN, malgré la purge stalinienne de 1998 et les autres qui ont suivi, malgré le reaganisme débile des années 1985, malgré la farce hypocrite de l'Union des Patriotes, malgré la campagne désastreuse de 2007, malgré tous mes désaccords de fond avec le FN lepénien (pléonasme), je respectais et respecte encore JMLP et ses idées, je pensais qu’il fallait néanmoins pousser le pragmatisme jusqu’à continuer de soutenir ce parti pour entretenir ses financements et surtout "ses" réseaux, pourtant de plus en plus inexistants (il est vrai que certains, comme Bruno Gollnisch ou Yann Redekker, auront toujours ma sympathie).

Mais là, c’est trop. Le vase est plein, il déborde, le dégoût me prend et je balance tout par la fenêtre.

Marre du FN “Travail Ma fille Patrie”, comme le titre L'Huma, pour une fois dans le vrai. Marre du républicanisme extrémiste et laïcard de Marine Le Pen, qui la conduit à renier la lutte totale contre l’immigration allogène.

Peut-être est-elle très humaine, très loyale, très généreuse, très droite, très bien et tout et tout. M’en fous, de connaître ses vraies motivations. M’en tape, de savoir si elle est vraiment opportuniste et carriériste, comme beaucoup le pensent, en faisant référence, il est vrai, à certaines déclarations troublantes.

Sauf en économie (et encore, est-elle sincère ?), je ne partage pas nombre de ses idées, à supposer qu’elle en ait réellement. La critique politique, ça ne consiste pas à trouver les gens "sympa", mais à les juger sur leurs actes. Et les actes politiques de Marine Le Pen, puisqu'elle n'est pas au pouvoir, ce sont ses discours.

C’est tout simple, comme Paul de Tarse, hier matin, je suis tombé de mon âne, j’ai eu la révélation. Mais pas pour créer une religion. Juste pour arrêter les conneries.

Le FN, je n’en veux plus. Qu’il fasse ce qu’il veut.

Je le dis sans rancune, sans regrets, sans haine, je ne condamne pas les adhérents et les soutiens du FN ; à chacun ses expériences. Mais moi, on ne m’y prendra plus. Dégoût total et définitif.

Si vous cherchez un leader, ce qui n'est pas mon cas (la légende de l'homme providentiel, très peu pour moi ; à chacun de bosser au mieux et rien ne vaut la force du collectif), j’ai vu d’excellentes vidéos d’Arnaud Gouillon, le candidat du Bloc Identitaire à la présidentielle de 2012, un jeune type intelligent, impressionnant de maturité et de détermination.

Ce gars-là est manifestement très bien, comme d'autres de sa génération, et je me rends compte, de plus en plus, depuis quelques temps, que je partage bien des choses avec le BI (pas tout, mais beaucoup) et notamment, le fait qu’il attire, lui, la jeunesse avec des idées anti-système, n’en déplaise à ceux qui l’assimilent bêtement aux eurocrates de Bruxelles parce qu’il défend une vision de l’Europe (complètement différente de l’UE actuelle, mais ça, les zélotes de l’amalgame diffamatoire ne veulent pas le savoir).

Cela dit, dans quelle mesure le jeune candidat du BI à la présidentielle pourrait-il être l'instrument d'un Fabrice Robert, qui déclarait il y a un an :  

" Depuis quelques semaines, on voit comme une évolution du discours de Marine Le Pen sur l’islam, l’immigration clandestine. On se sent beaucoup plus proche d’elle que d’un Bruno Gollnisch. Je pense qu’elle est en train de faire évoluer sa ligne. On analyse avec intérêt ce qu’elle propose, on ne veut pas insulter l’avenir. Il est possible que dans quelques mois, quelques années, on puisse travailler ensemble " ?

Il est vrai qu'il a dit ensuite, à l'Université de rentrée du BI en septembre dernier :

"Marine Le Pen n’est pas une identitaire. Elle le reconnaît elle-même volontiers en se définissant comme une républicaine. Par cette définition, elle cousine idéologiquement avec toutes les composantes du système. Car la république de Marine Le Pen, comme celle du système, est une anti-république. C’est la république des masses et non la république du peuple. C’est la république des consommateurs et pas des Français. C’est la république d’une nation sans unité culturelle et sans unité ethnique. Bref, c’est tout le contraire d’une vraie république".

Mais tout récemment, il a émis l'opinion suivant laquelle : 

"Ceux qui arrivent doivent accepter la culture française. Les musulmans voudraient imposer leurs valeurs, mais c’est à eux de s’intégrer".

Cela veut-il dire, pour autant, qu'il soit devenu assimilationniste ? Je ne le pense pas, mais après tout, à part lui-même, qui le sait ?

Dans le panier de crabes des tractations politiciennes, des organigrammes cachés, à qui se fier ? Qui nous dit qu'à terme, Fabrice Robert ne demandera pas à Arnaud Gouillon de lui laisser la place, avant d'appeler à voter Marine Le Pen en 2012, voir de rallier son équipe ?

Quoi qu'il en soit, j’en ai marre du FN, parti de l’hospice et du déambulateur, mais aussi des jeunes "décomplexés" ; marre des nostalgiques de l’Algérie française qui viennent me bassiner avec ce que Salan a fait et ce que de Gaulle aurait dû faire ; marre de ceux parmi les cathos qui me reprochent ma mécréance, à moi le pagano, mais qui, souvent, sont prêts à adopter l’Afrique entière pour peu qu’elle se convertisse ; marre de la com’ électoraliste, des discours assimilationnistes de Valmy et de la dalle d’Argenteuil et de l’affiche de la beurette ; marre des trahisons des activistes de terrain pour parachuter les copains parisiens ; marre du soutien au mariage gay voire à l’adoption par les homosexuels ; marre des appels du pied à l’UMP ; marre du FN, parti sans moyens ni volonté réelle, et marre des discours qui prétendent le contraire.

Place aux jeunes et aux gens intègres. Pas à un parti qui a trahi tous ceux qui l’ont porté là où il est. Place à ceux qui veulent réellement agir !

Je vous le dis, si vous croyez en Marine Le Pen, vous serez tous, un jour, des déçus du FN.

Parce qu'il va permettre à Sarkozy, l'homme de l'anglosphère, d'être tranquillement réélu en 2012 (Marine Le Pen n'a été adoubée par le système que pour cela, parce que Gollnisch ne ferait pas assez de voix pour être au deuxième tour de l'élection présidentielle, comme JMLP en 2002 avant de se faire atomiser par Chirac nanti des voix de la "gauche").

Parce qu'il va se normaliser, se "dédiaboliser" par de nouvelles purges et de nouveaux discours valmyesques et argenteuiliens (on ne peut d'ailleurs exclure un retour d'Alain Soral au FN), se respectabiliser encore davantage, s'offrir un lifting à la Gianfranco Fini, se rapprocher de l'UMP au gré des besoins de celui-ci.

Peut-être même, si la crise économique ne pulvérise pas assez vite nos chères élites, Marine Le Pen sera-t-elle ministre dans quelques années, bien encadrée dans "l'ouverture" chère à Talonnette 1er, autorisée ainsi par le système à gesticuler, elle aussi, contre les "racailles" avec son "Kärcher" personnel, à base de discours et d'opérations policières médiatiquement musclées, servant les desseins de l'oligarchie à laquelle elle aura vendu son âme.

Le FN, pour moi, désormais, c’est : “poubelle”. Aucun parti ou mouvement qui ne voudra pas clairement virer au moins 90 ou 95 % des allogènes et qui n'appellera pas conjointement à l'union des patriotes, n’aura plus jamais ma voix.

Je resterai chez moi, s’il le faut, à regarder de loin la foire aux gogos des élections. Je cultiverai mon jardin en préparant, avec les vrais dissidents, avec les vrais ennemis de la gauche caviar et de la droite foie gras, la révolution.

La vraie, pas celle de palais.

"Un peu de patience et beaucoup de travail".

09/01/2011

La résistance à l'immigration, ça devrait toujours être ça !

Je remercie le camarade Léonidas, qui intervient sur F.Desouche et sur Fortune, de m'avoir fait connaître cette réjouissante vidéo d'Ewald Stadler, parlementaire autrichien du BZÖ.

Voilà des propos qu'on aimerait entendre plus souvent en France, où notre merveilleuse liberté d'expression constitutionnelle ne peut, par pudeur forcée (nous vivons dans un pays tout de délicatesse et d'amabilités, c'est proverbial), accéder ni à l'Assemblée Nationale, ni au Sénat.

02/01/2011

Alain Soral, nécessaire agitateur d'idées

Le site Ripoublik.com m'a aimablement autorisé à reproduire ici le long entretien qu'il vient de réaliser avec Alain Soral, polémiste talentueux et président de l'association Egalité et Réconciliation.

Je précise d'emblée, tant le sujet est sensible aux yeux de certains patriotes, n'avoir aucun lien avec E&R.

Si je partage une bonne partie de l'analyse qu'elle fait de la société et si, grosso modo, sa charte fondatrice rejoint mes préoccupations, je suis fondamentalement en désaccord avec sa vision assimilationniste du problème de l'immigration allogène, et guère en phase avec l'"antisionisme" par lequel elle entend lutter contre l'influence d'élites et d'officines bien connues, déjà dénoncées ici, parfois autoproclamées représentatives de la communauté juive mais plus souvent cachées derrière le masque des "droits de l'homme".

En effet, l'immigration-invasion que nous subissons et dont Soral dit, à juste titre, qu'elle n'a pas grand-chose à voir avec l'islamisme, est une conquête par capillarité, par submersion ethnique.

Rien, dans l'assimilation (par ailleurs globalement impossible et de toute façon non souhaitable) proposée par E&R, ne permettrait d'espérer la sauvegarde de l'intégrité ethno-culturelle de notre continent, ni donc la survie, ou plutôt la renaissance, de la civilisation européenne.

La réémigration de la grande majorité des allogènes est la seule solution à ce problème et c'est, en ce qui me concerne, un objectif non négociable, même dans le but louable d'éviter une guerre civile, laquelle n'est d'ailleurs aucunement une fatalité, contrairement à ce qu'en pensent les esprits binaires.

Soral lui-même explique particulièrement bien en quoi l'Islam est instrumentalisé par le système, ce dont on peut logiquement déduire que ce dernier n'hésiterait pas à s'en servir pour sa propre survie au cas où elle serait menacée, quitte à l'utiliser pour un conflit armé.

Quant à l' "antisionisme", utiliser ce terme, c'est déjà prendre parti dans le conflit israélo-palestinien, c'est déjà importer ce conflit en France. Or, qui y a intérêt, de part et d'autre, dans notre pays, sinon les Juifs sionistes justement, mais aussi les immigrés musulmans ou arabo-centrés ?

Ce conflit n'est pas le nôtre. Dénoncer l'influence néfaste d'une minorité de la communauté juive en France, c'est une chose. Justifier indirectement la présence et la légitimité des allogènes pro-palestiniens et se ranger de leur côté contre un Etat non-européen, sous prétexte de lutte contre cette influence, c'en est une autre.

Sur ces deux points, je ne peux pas tomber d'accord avec Soral.

De même, sur son avis relatif à F.Desouche. Autant les critiques d'Alain Soral sont justes concernant beaucoup de commentateurs sur le site, autant elles tombent à plat quand elles visent les administrateurs de celui-ci, qui n’ont pas du tout un discours favorable à une guerre civile, ni manifestement une logique d’incitation à la haine.

Certes, le problème pourrait être résolu par l’exigence d’une inscription filtrante au forum du site, mais il me semble que la stratégie de F.Desouche repose essentiellement sur l’influence et la réinformation basique, pour peser sur les médias classiques tout en aidant la fraction la plus intelligente des lecteurs à s’autonomiser, quitte à laisser les imbéciles stagner (ce qui rejoint, somme toute, la vision élitiste de Soral, faite, à mon avis, de pur bon sens).

La partie “influence” de cette stratégie serait évidemment mise à mal par un tel filtrage, qui aboutirait à dissuader une bonne partie du lectorat de rester fidèle au site (les frustrés qui ne pourraient s’exprimer se détourneraient de F.Desouche pour aller sur Bivouac-ID ou autre instrument de récupération atlantiste). Un site de masse n’a en effet d’écho que par la quantité de sa fréquentation.

Les vidéos qui suivent sont, sous ces quelques réserves, passionnantes.

Elles ont l'immense mérite de soulever des questions rarement discutées et surtout, sous un angle original, pour qui en a assez du tintamarre médiatique et des panneaux dans lesquels tant de patriotes tombent si facilement aujourd'hui.

22/12/2010

F.Desouche encore censuré

 

Cette fois, après de multiples attaques, c'est l'hébergeur qui fait des siennes (un Ricain... Ah, ils peuvent nous bassiner avec la censure en Russie, les bouffeurs de BigMac ! Allez, je me tais, je vais dire des bêtises).

Si, par extraordinaire, un lecteur en manque avait besoin de cette information déjà archi-connue, voilà l'adresse du blog de secours :

http://desouche.blogspot.com/

12/12/2010

Sortir du matérialisme par le haut

Merci au camarade "Father Mackenzie" d'avoir rappelé quelques évidences :

"Comme la quasi-totalité des Français je ne comprends rien à l’économie, d’ailleurs je suis persuadé que personne, absolument personne, n’ y comprend quoi que ce soit, pas même les économistes, pas plus que les météorologues ne captent quoi que ce soit à la météo. D’ailleurs, si quelqu’un y entravait quelque chose il n’y aurait pas trente-cinq écoles, vingt-six chapelles et autant de polémiques que d’économistes. Ce bousin est à peu près aussi scientifique que la psychanalyse. Par contre, en toute humilité, comme beaucoup de Français, je crois comprendre quelque chose à la politique et une chose que je sais, c’est que dans ce domaine il n’ y a pas de fatalité, mais qu’ en dernier lieu ce qui décide du sort des peuples, c’est la volonté de puissance. Ce que je vois aussi, c’est que cette prépondérance de l‘économie sur le possible est un ORDRE, un ordre se refuse, comme les ordres peuvent se refuser. Cette crise est le passage d’un ordre à un autre, il ne tient qu’aux principaux intéressés, les peuples, que cet ordre soit à leur service et non pas à celui de leurs nouveaux « propriétaires ». Et quand bien même cette option serait douloureuse, il y a de fortes chances qu’elle le soit moins que de s‘en remettre aux solutions imposés par ceux-là mêmes qui ont créé la situation en cause. De plus, il est largement temps de cesser de penser en boutiquiers et de réhabiliter quelques valeurs comme l’ honneur, le danger et la liberté. C’est un sortilège que de vouloir assujettir nos vies à l’économique, c’est la politique qui doit tout déterminer et non l’inverse. Ceux qui ont répandu la croyance inverse l’ont fait pour assurer leur domination. L’intendance suivra !"

... et de m'avoir fait connaître cette chanson de ce bon vieux Lou Reed, "Men of Good Fortune" (1973) :

Une version un peu plus "musclée" :

Men of good fortune
often cause empires to fall
While men of poor beginnings
often can’t do anything at all

The rich son waits for his father to die
the poor just drink and cry
And me, I just don’t care at all

Men of good fortune
very often can’t do a thing
While men of poor beginnings
often can do anything

At heart they try to act like a man
handle things the best way they can
They have no rich daddy to fall back on

Men of good fortune
often cause empires to fall
While men of poor beginnings
often can’t do anything at all

It takes money to make money they say
look at the Fords, but didn’t they start that way
Anyway, it makes no difference to me

Men of good fortune
often wish that they could die
While men of poor beginnings
want what they have and to get it they’ll die

All those great things that life has to give
they wanna have money and live
But me, I just don’t care at all

Men of good fortune
Men of poor beginnings
...

 

Les hommes de bonne naissance
causent souvent la chute d'empires
Alors que les hommes d'origine pauvre
ne peuvent souvent rien faire du tout

Le fils de riche attend la mort de son père
les pauvres se contentent de boire et de pleurer
Et moi, je ne m'en soucie seulement pas

Les hommes de bonne naissance
ne peuvent
très souvent pas faire une chose
Alors que les hommes d'origine pauvre
ne peuvent souvent rien faire

Au fond ils essaient d'agir comme des hommes
se débrouillent du mieux qu'ils peuvent
Ils n'ont pas de papa riche sur qui se reposer

Les hommes de bonne naissance
causent souvent la chute d'empires
Alors que les hommes d'origine pauvre
ne peuvent souvent rien faire du tout

Il faut de l'argent pour faire de l'argent ils disent
regarde les Ford, mais n'ont-ils pas commencé comme ça
De toute façon, ça ne fait pas de différence pour moi

Les hommes de bonne naissance
voudraient souvent mourir
Alors que les hommes d'origine pauvre
veulent ce qu'ils ont et pour l'avoir pourraient mourir

Toutes ces grandes choses que la vie a à donner
ils veulent avoir de l'argent et vivre
Mais moi, je ne m'en soucie seulement pas

Les hommes de bonne naissance
Les hommes d'origine pauvre
...