04/07/2012
Radars mobiles embarqués : ce que vous devez savoir
Cette vidéo vous explique le fonctionnement des radars de nouvelle génération qui vont être déployés sur nos routes cet été.
Toute personne qui utilise régulièrement sa voiture a le droit de savoir ce qui l’attend sur son trajet et de tenter, démocratiquement, de s’opposer au tout-répressif si elle estime que cette méthode n’est pas pertinente.
23:30 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Politique, Propagande, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : radars mobiles embarqués, tout-répressif, routes, contraventions, excès de vitesse, véhicules banalisés, amendes, retraits de points, suppression de permis | Facebook | | Imprimer | |
03/07/2012
Les villes, laboratoire du communautarisme mondialisé
« La transformation des anciens quartiers populaires en quartiers bourgeois et l’appropriation d’un parc de logements historiquement destinés aux couches populaires par des catégories supérieures ne suscitent aucun émoi particulier. Alors que les discours incantatoires sur le manque de logements sociaux n’ont jamais été aussi présents, rares sont les politiques qui s’émeuvent aujourd’hui de la conquête par une petite bourgeoisie du parc privé “social de fait” des grandes villes.
Ce silence est d’autant plus étourdissant que c’est ce parc privé, et non le parc social, qui, jusqu’à aujourd’hui, a toujours répondu majoritairement aux besoins des couches populaires, et l’ampleur de cette perte ne sera que très partiellement compensée par la construction sociale.
Le changement de destination d’un parc de logements occupés depuis deux siècles par des catégories modestes est d’autant moins dénoncé qu’il bénéficie aux catégories supérieures et aux prescripteurs d’opinions. On arrive ainsi à une situation ubuesque où ces catégories moyennes et supérieures, celles qui participent le plus à l’éviction des catégories populaires et à l’appropriation de leurs logements, sont aussi celles qui plébiscitent le plus la mixité dans la ville et qui soulignent la nécessité de construire des logements sociaux.
En réalité, et au-delà des discours grandiloquents, ce sont des logiques foncières et patrimoniales qui déterminent les dynamiques à l’œuvre. Ainsi, si les espaces publics dans les grandes villes ont donné lieu à un partage savant qui permet de maintenir le décorum ouvriériste ou ethnique, les commerces ethniques et les hard-discounters côtoient désormais les bistrots-bobos et les supérettes bio. En revanche, la répartition du patrimoine immobilier ne fait l’objet d’aucune “négociation” de la part des couches supérieures. On accepte à la rigueur le maintien d’un parc social marginal (surtout s’il est destiné aux petites classes moyennes), mais pas le maintien dans le parc privé des catégories populaires. Dans ces quartiers, les bobos sont en train de se constituer un patrimoine d’une très grande valeur en acquérant de grandes surfaces industrielles, artisanales ou en réunissant de petits appartements. Les services des impôts ont ainsi enregistré une explosion des ménages payant l’ISF dans tous les quartiers populaires des grandes villes et notamment à Paris.
22:29 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Société, Stratégie | Lien permanent | Tags : christophe guilluy, fractures françaises, inégalités, communautarisme, villes, immigration, immigrés, diversité, classes populaires, bourgeoisie, catégories supérieures, logements sociaux | Facebook | | Imprimer | |
21/06/2012
L'arnaque de la médecine moderne
19:49 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Nature, Propagande, Psychologie, Société, Stratégie | Lien permanent | Tags : santé publique, médecine moderne, arnaque, médicaments, industrie, vaccins, maladies | Facebook | | Imprimer | |
11/06/2012
La communauté ou le cauchemar du Système
« L’atomisation sociétale, l’anomie sociale, la guerre de tous contre tous et l’extrême individualisation égoïsto-nombriliste des existences contemporaines ne sont pas des "dommages collatéraux" de la société capitalisto-marchande, les symptômes de maux superficiels qui pourraient être guéris par des "ajustements" du système, ce sont tout au contraire le substrat, la matière première et le carburant du monde libéral.
L’oligarchie financiaro-mercantile ne peut en effet régner que sur un conglomérat d’individus séparés, isolés, concurrents les uns des autres en tous domaines (emploi, sexualité, sentimentalité, consommation, représentations symboliques…) et n’ayant pas d’autre horizon que la poursuite de leurs intérêts particuliers et la satisfaction de leurs désirs matériels. C’est pour cela que la bourgeoisie financière, avec l’appui actif et empressé des idiots utiles de la gauche "libérale/ libertaire", n’a jamais eu de cesse que de faire disparaître toutes les entités collectives et les corps intermédiaires qui séparaient encore l’individu du Marché (corporations, syndicats, églises, familles, nations…).
Car le cauchemar du système de l’individu-roi, déraciné et interchangeable, défini uniquement par sa capacité de consommation, porte un nom, celui de "communauté".
La communauté est un groupement humain rassemblant des individus qui veulent être acteurs et non spectateurs de leur existence, qui ont compris qu’il n’y a ni espoir ni avenir dans la "délégation" du politique à des "élites" expertocratiques qui ne servent jamais que leurs propres intérêts de classe.
A l’opposé du "héros solitaire", notamment vanté par la littérature commerciale et les représentations cinématographiques hollywoodiennes, qui s’oppose au monde au nom de son exceptionnelle singularité, le membre d’une communauté sait que ce n’est que par l’action collective, l’union des qualités et des talents, la collaboration des caractères et des volontés que l’on peut trouver des issues à l’impasse contemporaine et bâtir des alternatives concrètes et durables au suicide général qu’est la mondialisation libérale.
20:40 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Société, Stratégie | Lien permanent | Tags : communauté, système, capitalisme, mercantilisme, libéralisme, géoïsme, nombrilisme, individualisme, oligarchie, finance, atomisation, bourgeoisie, libertaires, marché, individus, collectif, interdépendance, résistance, enracinement, opposition, retrait, court-circuit, consommation, divertissement, sel, tarnac, patriotisme, ethno-différencialisme, louis rossel, décence commune, altruisme, simplicité, civilisation | Facebook | | Imprimer | |
07/06/2012
Les « élites » et « l'écroulement d'un monde », selon Frédéric Lordon
« (...) la catastrophe étant sans doute le mode historique le plus efficace de destruction des systèmes de domination, l’accumulation des erreurs des "élites" actuelles, incapables de voir que leurs "rationalités" de court terme soutiennent une gigantesque irrationalité de long terme, est cela même qui nous permet d’espérer voir ce système s’écrouler dans son ensemble.
Il est vrai que l’hypothèse de l’hybris, comprise comme principe d’illimitation, n’est pas dénuée de valeur explicative. (...) Car c’est bien l’abattement des dispositifs institutionnels de contention des puissances qui pousse irrésistiblement les puissances à propulser leur élan et reprendre leur marche pour pousser l’avantage aussi loin que possible. Et il y a bien quelque chose comme une ivresse de l’avancée pour faire perdre toute mesure et réinstaurer le primat du "malpropre" et du "borné" dans la "rationalité" des dominants.
Ainsi, un capitaliste ayant une vue sur le long terme n’aurait pas eu de mal à identifier l’État-providence comme le coût finalement relativement modéré de la stabilisation sociale et de la consolidation de l’adhésion au capitalisme, soit un élément institutionnel utile à la préservation de la domination capitaliste – à ne surtout pas bazarder ! Évidemment, sitôt qu’ils ont senti faiblir le rapport de force historique, qui au lendemain de la seconde guerre mondiale leur avait imposé la Sécurité sociale – ce qui pouvait pourtant leur arriver de mieux et contribuer à leur garantir trente années de croissance ininterrompue –, les capitalistes se sont empressés de reprendre tout ce qu’ils avaient dû concéder. (...)
Il faudrait pourtant s’interroger sur les mécanismes qui, dans l’esprit des dominants, convertissent des énoncés d’abord grossièrement taillés d’après leurs intérêts particuliers en objets d’adhésion sincère, endossés sur le mode la parfaite généralité. Et peut-être faudrait-il à cette fin relire la proposition 12 de la partie III de l’Éthique de Spinoza selon laquelle "l’esprit s’efforce d’imaginer ce qui augmente la puissance d’agir de son corps", qu’on retraduirait plus explicitement en "nous aimons à penser ce qui nous réjouit (ce qui nous convient, ce qui est adéquat à notre position dans le monde, etc.)".
Nul doute qu’il y a une joie intellectuelle particulière du capitaliste à penser d’après la théorie néoclassique que la réduction du chômage passe par la flexibilisation du marché du travail. Comme il y en a une du financier à croire à la même théorie néoclassique, selon laquelle le libre développement de l’innovation financière est favorable à la croissance. Le durcissement en énoncés à validité tout à fait générale d’idées d’abord manifestement formées au voisinage immédiat des intérêts particuliers les plus grossiers trouve sans doute dans cette tendance de l’esprit son plus puissant renfort.
15:18 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Politique, Propagande, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : frédéric lordon, élites, écroulement, catastrophe, destruction, système, domination, irrationnalité, hybris, capitalisme, etat-providence, néolibéralisme, finance, flexibilité, marché, travail, cynisme, imbéciles, réglementation, dettes, gains, effondrement, oligarchies, interpénétration, confusion, etat, dirigeants, privatisation, médias, économistes, autisme, gouvernements, peuples, exaspération, insurrection | Facebook | | Imprimer | |
20/05/2012
Dictature déguisée
1984 ? Meeeuuuhhh non !
La dictature, que certains imaginent sous la forme d'un retour aux heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, existe déjà : elle nous est imposée quotidiennement et de plus en plus.
Agiter le spectre du nazisme est l'un des outils de manipulation favoris de cette dictature, comme on le voit, par exemple, avec le Kerenski de la politique française (© Three piglets), dont même Arrêts sur images, minable petit atténuateur de critique, reconnaît entre les lignes, via pourtant l'obsessionnel communautaire Jean-Yves Camus, pseudo-« spécialiste de l'extrême droite européenne », que « certains médias » mentent à son sujet ; et dans le battage autour de l'Aube Dorée en Grèce.
Quand je parle de dictature, il s'agit bien sûr d'une dictature « soft », pas d'un régime dans lequel une discipline de fer pèse sur la population, encadrée par des signes aisément identifiables.
Quoique...
Quand vous enchaînez les amendes pour infractions mineures au code de la route, au point de finir par y laisser votre permis de conduire et votre travail, alors que l'un des principaux exploitants de radars est dirigé par Thierry Breton déjà impliqué dans le scandale des nouveaux compteurs EDF (sans parler de Nicolas Bazire, idem) et que les rackets se multiplient comme dans l'affaire des éthylotests, que de multiples vrais délinquants multirécidivistes sont éternellement libres de poursuivre leurs exactions et que le budget de la Justice est le 37e en Europe, qu'est-ce d'autre que le signe évident de l'arbitraire et de l'inéquité, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?
Quand une des techniques de base de l'ingénierie sociale repose sur le chômage permanent (le NAIRU) et l'autre, sur l'immigrationnisme massif sans fondements économique ni démographique positifs, avec une évidente intention de faire pression à la baisse sur les salaires et de terroriser la population avec une délinquance savamment entretenue par un laxisme policier et judiciaire combiné entre droite et gauche, qu'est-ce d'autre que les signes évidents d'un profond mépris de la volonté populaire et d'une domination exercée uniquement au profit d'intérêts autres que les siens, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?
Quand tous les grands médias sont détenus par de grands groupes économiques et financiers et/ou des investisseurs proches de tels groupes ainsi que des principales composantes de la partitocratie, que les syndicats, même patronaux, dépendent majoritairement de financements publics pour leur fonctionnement et surtout leur survie, sachant par ailleurs que seules les émanations de tous ces groupes d'intérêts sont susceptibles d'accéder aux centres de décision régissant l'octroi de ces financements, qu'est-ce d'autre que les signes évidents d'une concentration capitalistique et oligarchique des leviers du pouvoir, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?
Quand tous les députés et tous les sénateurs, voire tous les conseillers régionaux et départementaux, sont des millionnaires (en francs) et que 500 signatures d'élus sont exigées pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, en plus des millions d'euros de budget nécessaire à une campagne électorale significative, qu'est-ce d'autre qu'un dispositif de sélection par l'argent et de cooptation, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?
Quand les programmes et actions de tous les partis politiques s'avèrent contraires à la volonté populaire clairement exprimée par sondages et référendum (2005), que des lois mémorielles et un abondant matraquage moralisateur sur certains sujets radicalement disqualifiants (par exemple, la colonisation et la traite négrière arabo-musulmane - voir Christiane Taubira) corsètent le débat « démocratique », que le président de la République est élu grâce à 55 % de ses électeurs ayant voté non pour lui mais contre son adversaire, qu'est-ce d'autre que la fabrication du consentement par les méthodes de Bernays et Lippmann, avec pour résultat une dictature qui ne dit pas son nom ?
Je pourrais multiplier les exemples, il y en a tant...
Toujours est-il qu'on ne lutte pas contre une dictature, par les urnes dont elle fait son alibi.
Voilà pourquoi c'est une révolution qu'il nous faut, pas un parti réformé ou amélioré, ou un parti de plus pour concourir dans une compétition truquée.
A moins d'être ou de devenir comme eux, on ne joue pas avec des tricheurs.
On les laisse jouer sans réagir, mais alors on ne se plaint pas ; ou bien, on se bat pour les affaiblir et changer de jeu.
18:40 Écrit par Boreas dans Crise, Politique, Propagande, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : dictature déguisée, soft, nazisme, outils, manipulation, mlp, jean-yves camus, aube dorée, grèce, racket, radars, thierry breton, délinquance, budget, justice, ingénierie sociale, nairu, chômage, pression, baisse, salaires, terrorisme, laxisme, police, droite, gauche, domination, intérêts, médias, syndicats, groupes, lobbies, concentration, oligarchique, élus, millionnaires, christiane taubira, culpabilisation, consentement, révolution, partis | Facebook | | Imprimer | |
17/05/2012
« L'Aube Dorée », parfait épouvantail médiatique
On sent bien que le grand danger de notre époque, c'est le nazisme.
Je vois des croix gammées partout.
Surtout dans les médias du « Système », pour effrayer les gogos et les inviter à « bien » voter, c'est-à-dire à voter pour les partis qui prônent, eux, la tolérance, le vivre-ensemble, la supranationalité « démocratique », l'immigrationnisme massif, etc.
Et les gogos de crier haro sur l'hydre nazie, oubliant qu'un épouvantail, ce n'est pas une menace réelle, mais un outil qui sert à éloigner les oiseaux d'un champ dont l'agriculteur veut garder les produits pour lui seul.
L'agriculteur ne les remercie même pas, ces idiots utiles.
Il sait bien, lui, qui est le vrai « nazi » et s'amuse de passer inaperçu.
Au fait, notre nouveau Président vient de rendre hommage au nazi Jules Ferry, qui estimait que les « races supérieures » avaient « le devoir de civiliser les races inférieures ».
Ah mais pardon, j'oubliais que rappeler cela est « le sortir de son contexte », c'est « anachronique ».
Il n'existe qu'une seule bonne catégorie d'épouvantails. Ceux auxquels on est prié de croire au journal de vingt heures. Les autres ne sont pas agréés.
Alors, peu importe que sous prétexte d' « antiracisme », tous les partis politiques prétendent aujourd'hui imposer au peuple français un véritable remplacement, via une immigration massive et une indistinction ethnique obligatoire, soi-disant « républicaine », dont la contestation est, sinon un délit, du moins un sujet de réprobation morale unanime de la part de nos zélites. Tout cela n'a rien de « nazi », on vous prie de croire que ce n'est que l'expression de la fraternité, voyons. Très catholiquement conforme.
Non, c'est sûr, la bête immonde, la seule, la vraie, c'est un parti grec qui fait 7% aux élections dans un contexte de semi-anarchie pas du tout imputable à des zélites tout aussi fraternelles que chez nous...
15:09 Écrit par Boreas dans Histoire, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Religion, Stratégie | Lien permanent | Tags : médias, aube dorée, grèce, épouvantail, bête immonde, nazisme, nazi, vote, jules ferry, françois hollande, races, antiracisme, immigration, remplacement, élites | Facebook | | Imprimer | |
13/05/2012
Jean-Claude Michéa : l'illusion du clivage droite-gauche
13:05 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Histoire, Politique, Propagande | Lien permanent | Tags : jean-claude michéa, conférence, illusion, clivage, droite, gauche, prolétariat, paysans, ouvriers, bourgeoisie, socialisme, bipolarisation, idéologies, libéralisme, marx, marxistes, libéraux, économiques, libertaires, blancs, bleus, rouges, révolution française, délinquants, finance, traders, racailles, mythes, progrès, mouvement, modernité, croissance | Facebook | | Imprimer | |
08/05/2012
Honneur aux soldats français de 1940
Le char B1 bis « Eure » du capitaine Billotte, à Stonne (Ardennes) le 16 mai 1940
Le 8 mai 1945 est une date qui marque essentiellement la victoire de l'industrie militaire américaine et des soldats soviétiques.
Ce n'est pas une victoire de la France ni de l'Europe et le général de Gaulle, fervent européaniste partisan de la réconciliation avec l'Allemagne, l'avait bien compris, lui qui, en 1959, avait supprimé par décret le caractère férié de ce jour, institué en 1953 sous la présidence de Vincent Auriol, anti-allemand notoire.
Depuis 1981 et Mitterrand en pleine débauche de gages idéologiques à destination des obsessionnels « anti-fascistes », le 8 mai est officiellement redevenu, sans qu'aucun président ne s'y oppose plus, cette commémoration d'un malentendu qui, sous prétexte d'anti-nazisme, conduit le quidam à voir une libération dans la soumission de la France à l'ordre européiste-américaniste issu de la deuxième guerre mondiale et, pire, lui fait croire qu'il existerait une quelconque solidarité, une quelconque communauté d'intérêts et de destins entre son peuple et les anglo-saxons.
Se souvient-on aujourd'hui que de Gaulle, encore lui, avait refusé par deux fois l'entrée dans la CEE au Royaume-Uni, qu'il appelait le « cheval de Troie des Américains » ? Plus clairvoyant que nombre de politiques français depuis des siècles, il avait bien identifié l'ennemi.
A supposer qu'il y ait quelque chose à fêter dans les sombres périodes de la deuxième guerre mondiale et de ses suites géopolitiques, je propose de ne retenir, en ce trompeur 8 mai, que le courage et l'honneur de nos soldats de 1940, niés depuis soixante ans au moins par une intense propagande pseudo-historique, relayée par le tabou de la honte, par une autoflagellation se voulant comique pour dédramatiser (par exemple, la série cinématographique « La septième compagnie » ne retenant que la débâcle de juin...) ; le tout, bien utile à tous les détracteurs de la France pour nous persuader que non contents de s'être jetés comme un seul homme dans la collaboration, les Français se seraient antérieurement ridiculisés au combat, voire se seraient massivement rendus sans avoir osé s'opposer à l'invasion allemande.
18:33 Écrit par Boreas dans Histoire, Identité, Propagande, Psychologie | Lien permanent | Tags : commémoration, 8 mai 1945, victoire, etats-unis, urss, france, défaite, mai 1940, juin 1940, europe, de gaulle, allemagne, soumission, anglo-saxons, courage, honneur, soldats français, combat, bataille de hannut, bataille de stonne | Facebook | | Imprimer | |
06/05/2012
26 avril 2012 : le Dîner du Siècle entre les deux tours
13:45 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Politique, Propagande, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : dîner du siècle, 26 avril 2012, hôtel crillon, paris, entre-deux-tours, élites, oligarchie, médias | Facebook | | Imprimer | |