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27/07/2013

L'immigration, outil du système à tuer tous les peuples

(Merci à @C2)

25/07/2013

Le lobby gay avance ses pions

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Un bijou de novlangue :

N° 786

 

SÉNAT

SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2012-2013

Enregistré à la Présidence du Sénat le 19 juillet 2013


PROPOSITION DE LOI

modifiant l'article L. 2141-2 du code de la santé publique relatif à l'assistance médicale à la procréation,

PRÉSENTÉE

Par MM. Jean-Pierre GODEFROY, Roland COURTEAU, Bernard CAZEAU, Daniel RAOUL et Roger MADEC

Sénateurs

(Envoyée à la commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Les avancées de la recherche et de la médecine ont permis ces dernières décennies à des couples infertiles d'avoir des enfants grâce à la technique de l'assistance médicale à la procréation.

Selon la loi en vigueur, celle-ci est réservée aux couples formés d'un homme et d'une femme, pour pallier leur infertilité ou pour éviter la transmission à l'enfant ou à l'un des membres du couple d'une maladie d'une particulière gravité. Ainsi, les couples de même sexe se trouvent exclus de cette possibilité. La présente proposition de loi a pour objet d'ouvrir l'assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu'il s'agisse d'une infertilité médicale ou « sociale ».

Par la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, nous avons dépassé un ordre du droit qui se fondait sur une norme sociale majoritaire, un modèle familial ignorant la pluralité des modes de parentalité qui existent. Ce modèle familial, comme tous les autres, ne relève ni de l'évidence ni de la nature. Il n'est qu'une construction sociale et a donc, par son principe même, vocation à évoluer. Mais le droit, entravé par diverses réticences et conservatismes, a tendance à se transformer moins promptement que la société sur les questions qui la concernent.

En ouvrant le droit pour les personnes de même sexe d'adopter, la loi a affirmé que les couples homosexuels peuvent former une famille, être parents et élever des enfants. Cette proposition de loi y fait naturellement suite en élargissant la possibilité pour ces couples d'accéder à la parentalité.

Les questions relatives à l'intérêt primordial de l'enfant ont été débattues lors du débat sur la loi précitée. L'expérience désormais acquise comme les recherches réalisées montrent qu'il n'y a pas d'impact majeur de l'homoparentalité sur le bien-être et le devenir psychologique des enfants. Aussi, ceux qui douteraient de la consistance du projet parental des couples prêts à recourir à l'assistance médicale à la procréation feraient preuve d'une grande méconnaissance du long et difficile parcours qu'elle requiert. Le projet parental des couples - hétérosexuels ou homosexuels - qui demandent l'assistance médicale à la procréation est de façon générale particulièrement solide, abouti et sérieux.

Parce que nous défendons tout ce qui peut contribuer à permettre aux couples de personnes de même sexe de vivre comme les autres, nous voulons leur donner accès à ce que notre société permet dans un souci d'égalité. C'est ainsi que l'intégration des personnes homosexuelles progressera et que les diverses formes de stigmatisation qu'elles subissent disparaitront.

Le Comité consultatif national d'éthique a été chargé de remettre un avis sur l'assistance médicale à la procréation. Si cet avis pourra nourrir un débat, quelles qu'en soient les conclusions, il ne demeurera qu'un avis soumis à l'appréciation du législateur. D'autant que le Sénat s'est déjà prononcé sur cette question le 7 avril 2011 lors de l'examen en première lecture du projet de loi relatif à la bioéthique par l'adoption d'un amendement qui autorisait l'assistance médicale à la procréation pour les couples de même sexe. Si l'amendement avait été supprimé ultérieurement au cours de la navette parlementaire, nous nous étions réjouis de son adoption car elle montrait la capacité d'initiative du Sénat sur ce sujet.

Aussi, rappelons que le 28 juin 1978, le Sénat votait la dépénalisation de l'homosexualité par un amendement du gouvernement reprenant une proposition de loi d'Henri Caillavet. Il a pourtant fallu attendre le 4 août 1982 pour que les dispositions discriminatoires soient enfin abrogées. Le Sénat avait été précurseur. Soyons-le de nouveau, pour que cette avancée nous apparaisse le plus rapidement possible comme une évidence.

Il n'existe aucun droit à l'enfant. Mais notre société ne pourra sortir que grandie d'avoir permis à ceux qui le désirent de devenir parents, au-delà de tous préjugés qui doivent être dépassés.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

L'article L. 2141-2 du code de la santé publique est ainsi modifié :

1° La deuxième phrase du premier alinéa est supprimée.

2° À la première phrase du deuxième alinéa, les mots : « L'homme et la femme formant le couple doivent être vivants » sont remplacés par les mots : « Les personnes formant le couple doivent être vivantes ».

3° À la dernière phrase du deuxième alinéa, les mots « par l'homme ou la femme » sont remplacés par les mots : « par l'un des membres du couple ».

Source

Lisez aussi ça, tiens.

24/07/2013

La musique contemporaine, c'est de la merde

(Merci à @Cotuatos)

23/07/2013

Italie : l'éminence grise de Beppe Grillo prédit une révolte sociale

Gianroberto Casaleggio, cofondateur du Mouvement 5 Etoiles (M5S), était interrogé, il y a quelques jours, par le journaliste Gianluigi Nuzzi. La Reppublica s'en est fait l'écho hier.

L'entretien, repris par le blog de Beppe Grillo, est intéressant dans son ensemble, notamment quant au rôle d'Internet dans l'organisation de la dissidence politique et sociale, à la déconnexion entre classe politique et volonté populaire, et à la démocratie directe. En voilà la traduction Google et la vidéo (en italien uniquement, désolé).


 

Extrait final (le plus marquant) :

« Nuzzi : Comment changera notre pays ? Scénarios ?

Casaleggio : Je pense que le pays subira dans les prochains mois, je ne sais pas combien, un choc économique. Un choc qui pourrait conduire à une redéfinition de la représentation politique, ou bien à une réorientation de la politique, de problèmes politiques à des problèmes à caractère social : désordres, révoltes. Donc, quelque chose qui ne peut pas être dominé par la politique.

N : Une guerre civile ?

C : Non, pas une guerre civile. Sûrement, le genre de situations difficiles à contrôler, du point de vue de l'ordre public. Le pays a besoin d'un virage et ce virage est lent à venir, alors que l'économie continue de se détériorer de manière significative. »

22/07/2013

Festivus narcissus gregarius

 

(vidéo de 2012)


« Michel Maffesoli : Actuellement nous vivons un vrai changement civilisationnel, ce ne sont plus les grandes valeurs modernes (le travail, la raison) qui prédominent mais l’hédonisme et le culte des images.

Le corps qui était jusque-là un outil de production se valorise par lui-même. Pendant l'été on peut résumer les phénomènes par cette phrase : la valeur des grandes vacances, c’est la vacance des grandes valeurs. Ce qui fait l’intérêt de ces congés d’été c’est en autres que les grandes valeurs de travail laissent la place à autre chose. On voit apparaître sur les plages une cosmétisation des corps, une valorisation de ces derniers. La cosmétisation est une mise en relation avec le cosmos, la nature. Ce corps valorisé s’exhibe, c’est un nouveau rapport à la nature, non pas que je dois dominer mais qui d’une manière me domine.

La plage est un lieu où le jeu des apparences est prédominant, car le corps n’est plus caché, il est mis à nu. Donc il y a des exigences : la minceur par exemple. Les parties qui sont cachées le reste du temps, les fesses, les seins, reprennent une valeur à la plage parce qu’elles sont à moitié découvertes.

Pourquoi les corps sur les plages ne sont-ils plus les mêmes qu'il y a 25 ans ?

La mode à un côté autoritaire : il faut s'y plier. Après cela ne signifie pas que si vous ne rentrez pas dans les cases vous n'allez pas à la plage. Depuis deux ou trois décennies, on est dans un processus d’accélération de l'hédonisme. Le plaisir du corps pour lui-même non pas en fonction de quelque chose d’autre. Nous sommes pour ainsi dire à la fin d'un cycle, mais ce n’est pas la première fois dans l’histoire humaine qu’il y a cette valorisation du corps.

Dans la décadence romaine, les thermes romains avaient cette même fonction d’exhiber. Il y a des grands moments où le corps se valorise, c’est le retour de Dionysos : dieu du plaisir et de l’apparence. Aujourd’hui on est dans cette grande tendance mythique d'un retour par compensation de ce qu’on avait négligé. Ce phénomène se retrouve sur la plage car c’est le lieu de spectacle par excellence.

Sommes de plus en plus conscient de l'image de nous renvoyons ?

C’est tout le rôle de l’image. Ce qui était la grande marque moderne c’est que j’existais par moi-même, c’est la grande idée cartésienne d'être enfermé dans la forteresse de mon esprit. Aujourd’hui je n’existe que par et sous le regard de l’autre. C’est parce que l’autre me voit que je suis, donc il faut que je dégage une bonne image. Je ne suis pas auto-suffisant je suis dépendant du regard des autres. La mode c’est ça, c’est un processus qui fait que si je ne suis pas vêtu d’une telle manière, je n’existe pas. On voit donc le retour du corps omniprésent.

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Qui était Michel Clouscard ?

Je remercie @Eisbär qui a signalé cette vidéo degôche sur Fortune. Rares sont les vidéos évoquant le penseur original et inclassable qu'était Clouscard, donc je me suis littéralement jeté dessus.

A partir de 55' environ, il est question de la méchante extrême drouâte, ne faites pas attention à certains préjugés progressistes classiques dignes de Frédéric Lordon (et indignes de Clouscard - là encore, les âneries caricaturales sur Michéa le confirment).

Pour trouver le bouquin dont il est question, cliquez ici.

 

21/07/2013

La Toile - Voyage en Cybernétique

20/07/2013

Pourquoi le système est foutu

La peur

 

« (...) La crise que nous connaissons n’a pas pour origine un problème d’offre de monnaie. La raréfaction du crédit, si elle est réelle, n’est qu’une conséquence et pas une cause. Ce qui se passe depuis 2008 est simple : on voit s’effondrer un système fondé sur une contradiction. Le néolibéralisme repose sur deux piliers : l’encouragement à la surconsommation et la compression des salaires par la mondialisation. Le capitalisme a besoin d’accumuler, de produire simplement pour produire mais, dans une société d’abondance matérielle, il se heurte à la limitation des besoins, avant de bientôt se heurter à la limitation des ressources. Il lui faut donc créer de faux besoins, fabriquer de nouveaux désirs pour garder cette dynamique. Mais cette logique bute sur celle de la maximisation des profits, qui a besoin que les coûts de production soient les plus faibles possible. La mondialisation permet dans les pays industrialisés de dévaloriser le travail tandis que la financiarisation permet, par le biais du crédit, d’offrir un complément de revenu nécessaire au consommateur. Aux États-Unis, le pays de la consommation de masse, la libéralisation de la finance dans les années 1970-1980 a soutenu artificiellement la consommation et donc la croissance durant des décennies. Mais c’est elle qui a aussi causé la crise des subprimes qui est d’abord une crise de surendettement. Si la situation japonaise est plus singulière, elle n’est pas si différente. L’économie nippone est entrée en situation de crise après une longue période d’euphorie financière qui a débouché sur une bulle spéculative. L’éclatement de cette bulle en 1991, en plus du déclin démographique, explique que le Japon ne connaît plus de croissance, ni de hausse des prix depuis les vingt dernières années. Dans ces conditions, inonder de liquidités pour relancer la machine revient à appliquer toujours les mêmes vieilles mauvaises formules avec un nouveau moule, en espérant que le gâteau devienne meilleur.

Le vieux capitalisme vertueux et modéré de l’après-guerre confronté à une crise de la production a dû inéluctablement se métamorphoser pour survivre. Devenu consumériste, il s’est trop reposé sur les seuls endettements privé et public. Malheureusement ces derniers ne peuvent plus servir de moteur. L’outil budgétaire étant abîmé par les dettes abyssales contractées par les pays développés, les banques centrales ont dû prendre le relai des États en menant des politiques exceptionnellement agressives. Si ces dernières servent encore de béquille à un système qui peine à tenir sur ses jambes, elles ne permettront jamais aux économies de remarcher normalement. Surtout que ces politiques, pour rester efficaces, doivent rester exceptionnelles. C’est pour cela que la Fed pense déjà à stopper progressivement son programme de rachats d’actifs, avec des conséquences qui pourraient se révéler désastreuses. »

Source

« (...) Contrairement à ce que les dirigeants politiques mondiaux, à l'image de leurs banquiers centraux, semblent penser, le problème de liquidité qu'ils essayent de résoudre par des baisses historiques de taux d'intérêts et une création monétaire illimitée, n'est pas une cause mais une conséquence de la crise actuelle. C'est bel et bien un problème de solvabilité qui crée les "trous noirs" dans lesquels disparaissent les liquidités, qu'ils s'appellent bilans des banques, endettements des ménages, faillites d'entreprises ou déficits publics. Avec une estimation conservatrice des "actifs fantômes" mondiaux portée désormais à plus de 30.000 milliards de dollars, notre équipe considère que le monde fait désormais face à une insolvabilité généralisée frappant évidemment en premier lieu les pays et les organisations (publiques ou privées) surendettés et/ou très dépendants des services financiers.

Cette distinction entre crise de liquidité et crise de solvabilité peut paraître très technique et finalement peu déterminante pour l'évolution de la crise en cours. Pourtant, elle n'a rien d'une querelle académique puisque, selon le cas, l'action actuelle des gouvernements et des banques centrales sera utile ou au contraire totalement inutile, voire dangereuse.

Un exemple simple permet de bien saisir l'enjeu. Si vous avez un problème transitoire de trésorerie et que votre banque ou votre famille accepte de vous prêter les fonds nécessaires pour que vous traversiez la passe difficile, leur effort est bénéfique pour tout le monde. En effet, vous continuez votre activité, vous pouvez payer vos employés ou vous-même, votre banque ou votre famille est remboursée (avec un intérêt sans aucun doute pour ce qui est de votre banque), et l'économie en général a bénéficié d'une contribution positive. En revanche, si votre problème n'est pas du à un problème de trésorerie mais au fait que votre activité n'est pas rentable et ne peut pas le devenir dans les conditions économiques du moment, alors l'effort de votre banque ou de votre famille devient d'autant plus dangereux pour tout le monde qu'il a été important. En effet, selon toute probabilité, votre premier appel de fonds sera suivi par d'autres toujours assortis de promesses (honnêtes supposons-le) que la mauvaise passe est bientôt terminée. Votre banque ou votre famille seront d'autant plus incités à continuer à vous aider qu'ils risquent de perdre ce qu'ils vous ont déjà prêtés au cas où vous cesseriez votre activité. Mais si la situation continue à empirer, ce qui est le cas si c'est bien un problème de rentabilité, alors arrive un moment où certaines limites sont atteintes : d'une part, votre banque va décider qu'elle a plus à perdre à continuer de vous soutenir qu'à vous laisser tomber ; et d'autre part, votre famille n'a simplement plus d'argent disponible, car vous lui avez siphonné toute son épargne. Il apparaît à tout le monde que non seulement vous êtes en faillite et insolvable, mais que vous avez probablement entraîné votre famille dans la même situation ou affaibli votre banque. Vous avez porté ainsi un coup terrible à l'économie autour de vous, y compris à vos proches. Il est important de souligner que tout cela a pu se dérouler en toute bonne foi si un changement brutal d'environnement économique a bouleversé les conditions de rentabilité de votre activité sans que vous ayez pris conscience de l'ampleur des conséquences pour votre activité. (...) »

Source (15 janvier 2009)

14/07/2013

Hollande sifflé et hué sur les Champs-Elysées

 

Même si le régime a placé la foule le plus possible en retrait par rapport au parcours du command car présidentiel, même si Manu le Chimique est venu en personne s'assurer de l'absence de terroristes, même si nos chers commissaires politiques ont sans doute briefé (mais était-ce nécessaire ?) les commentateurs de la Drucker's family qui ont fait comme si de rien n'était sur France 2, on ne pouvait pas, ce matin, même à la télévision de nos impôts, ne pas entendre partout les huées et les sifflets des opposants au mariage gay, voir partout leurs drapeaux.

Je ne suis pas le seul à l'avoir noté :

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11/07/2013

Lordon progressiste, Michéa conservateur

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Euh... J'ai pô tout compris !

 

Frédéric Lordon, très pertinent quand il se limite aux sujets économiques, vient de pondre deux petites analyses critiques de la pensée de Jean-Claude Michéa, qui ne décevront que les naïfs et confirment juste qu'en réalité, l'auteur du Complexe d'Orphée a décidément raison de distinguer la vraie gauche, à laquelle il appartient sans aucun doute, de la fausse, dernièrement épinglée, qui inclut manifestement Lordon et ses pareils, ces derniers étant pourtant en général bien plus médiocres que celui-ci.

C'est à lire et ici.

Au plan social, Lordon se déclare clairement progressiste, là où Michéa est conservateur, ce qui déplaît grandement à nos bonnes consciences degôche, électoralement dépendantes de leur clivage artificiel d'avec une droâte tout aussi fausse que leur gôche, et inconsciemment bourgeoises (à l'appellation bobo, bourgeois bohème, je préfère bourgeois tout court, beaucoup plus signifiant en profondeur).

Mais si, dans l'analyse du progressisme, Michéa est intelligent, Lordon, ultra-conformiste (Bourdieu à la rescousse), n'est qu'un intellectuel, aux arguments aussi faux que tarabiscotés.

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