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20/05/2012

Dictature déguisée

1984.jpg

1984 ? Meeeuuuhhh non !

 

La dictature, que certains imaginent sous la forme d'un retour aux heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, existe déjà : elle nous est imposée quotidiennement et de plus en plus.

Agiter le spectre du nazisme est l'un des outils de manipulation favoris de cette dictature, comme on le voit, par exemple, avec le Kerenski de la politique française (© Three piglets), dont même Arrêts sur images, minable petit atténuateur de critique, reconnaît entre les lignes, via pourtant l'obsessionnel communautaire Jean-Yves Camus, pseudo-« spécialiste de l'extrême droite européenne », que « certains médias » mentent à son sujet ; et dans le battage autour de l'Aube Dorée en Grèce.

Quand je parle de dictature, il s'agit bien sûr d'une dictature « soft », pas d'un régime dans lequel une discipline de fer pèse sur la population, encadrée par des signes aisément identifiables.

Quoique...

Quand vous enchaînez les amendes pour infractions mineures au code de la route, au point de finir par y laisser votre permis de conduire et votre travail, alors que l'un des principaux exploitants de radars est dirigé par Thierry Breton déjà impliqué dans le scandale des nouveaux compteurs EDF (sans parler de Nicolas Bazire, idem) et que les rackets se multiplient comme dans l'affaire des éthylotests, que de multiples vrais délinquants multirécidivistes sont éternellement libres de poursuivre leurs exactions et que le budget de la Justice est le 37e en Europe, qu'est-ce d'autre que le signe évident de l'arbitraire et de l'inéquité, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?

Quand une des techniques de base de l'ingénierie sociale repose sur le chômage permanent (le NAIRU) et l'autre, sur l'immigrationnisme massif sans fondements économique ni démographique positifs, avec une évidente intention de faire pression à la baisse sur les salaires et de terroriser la population avec une délinquance savamment entretenue par un laxisme policier et judiciaire combiné entre droite et gauche, qu'est-ce d'autre que les signes évidents d'un profond mépris de la volonté populaire et d'une domination exercée uniquement au profit d'intérêts autres que les siens, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?

Quand tous les grands médias sont détenus par de grands groupes économiques et financiers et/ou des investisseurs proches de tels groupes ainsi que des principales composantes de la partitocratie, que les syndicats, même patronaux, dépendent majoritairement de financements publics pour leur fonctionnement et surtout leur survie, sachant par ailleurs que seules les émanations de tous ces groupes d'intérêts sont susceptibles d'accéder aux centres de décision régissant l'octroi de ces financements, qu'est-ce d'autre que les signes évidents d'une concentration capitalistique et oligarchique des leviers du pouvoir, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?

Quand tous les députés et tous les sénateurs, voire tous les conseillers régionaux et départementaux, sont des millionnaires (en francs) et que 500 signatures d'élus sont exigées pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, en plus des millions d'euros de budget nécessaire à une campagne électorale significative, qu'est-ce d'autre qu'un dispositif de sélection par l'argent et de cooptation, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?

Quand les programmes et actions de tous les partis politiques s'avèrent contraires à la volonté populaire clairement exprimée par sondages et référendum (2005), que des lois mémorielles et un abondant matraquage moralisateur sur certains sujets radicalement disqualifiants (par exemple, la colonisation et la traite négrière arabo-musulmane - voir Christiane Taubira) corsètent le débat « démocratique », que le président de la République est élu grâce à 55 % de ses électeurs ayant voté non pour lui mais contre son adversaire, qu'est-ce d'autre que la fabrication du consentement par les méthodes de Bernays et Lippmann, avec pour résultat une dictature qui ne dit pas son nom ?

Je pourrais multiplier les exemples, il y en a tant...

Toujours est-il qu'on ne lutte pas contre une dictature, par les urnes dont elle fait son alibi.

Voilà pourquoi c'est une révolution qu'il nous faut, pas un parti réformé ou amélioré, ou un parti de plus pour concourir dans une compétition truquée.

A moins d'être ou de devenir comme eux, on ne joue pas avec des tricheurs.

On les laisse jouer sans réagir, mais alors on ne se plaint pas ; ou bien, on se bat pour les affaiblir et changer de jeu.

Commentaires

Ce qui est désolant c'est que cette dictature soft a été ratifiée au second tour par près de 35 millions de personnes ( en vérité 34 861 353 ).

Écrit par : alain21 | 21/05/2012

Très fort le François .

Pendant que tout le monde s'excitait sur sa proposition de retrait des troupes françaises en Afghanistan , il a entériné la décision de NS qui était de réintégrer la France dans le commandement intégré de l'OTAN . D'ailleurs cette question n' a fait l'objet d'aucun débat pendant la présidentielle contrairement à l'abattage hallal.

On aurait pu croire (ou feindre de croire ) que la décison de Sarko l'américain aurait été retoqué par la "gauche" . Il n'en est rien . La France est arrimée au BAO ( bloc américano occidental ) .

Écrit par : alain21 | 21/05/2012

La France est revenu discrètement dans le commandement intégré de l'Otan sous Chirac, et c'est son successeur qui a officialisé la chose.

Quant à quitter l'Otan, ou au moins le dénaturer, on en rêve en France depuis des décennies, mais ni l'Angleterre (on peut le comprendre aisément...) ni l'Allemagne ne veulent en entendre parler.

Écrit par : Imperator. | 21/05/2012

Quelques précisions ici, puisque sur le site de l'ARSIN mon billet a été repris et commenté :

http://www.arsin.fr/blog/dictature-deguisee-par-boreas.html

Écrit par : Boreas | 22/05/2012

"Voilà pourquoi c'est une révolution qu'il nous faut..."

Le seul problème est que je ne connais AUCUNE révolution qui finisse bien... Et en général, après des fleuves de sang...

La seule révolution à faire, c'est dans la tête des gens. C'est difficile dans un pays totalitaire même mou (dernière manifestation : le renvoi de Zemmour de RTL).

Écrit par : Aramis | 27/05/2012

Pour mener une révolution, il faut une doctrine. Et il n'y en a qu'une qui soit à la mesure du système actuel: le MARXISME. Attention pas le léninisme, j'expliquerai pourquoi ci-dessous, non le MARXISME dans une version que j'appellerai MARXISME ÉQUILIBRÉ.

Voyons d'abord pourquoi il est nécessaire d'être marxiste pour lutter efficacement contre le système actuel. Le système mondialiste a emprunté au marxisme- léninisme la coloration internationaliste pour la déformer à l'usage du grand capital (je préfère, pour des raisons propagandistes, ce terme à hyperclasse). Donc tenter d'abattre ce système avec une doctrine nationaliste (donc non internationaliste) est voué à l'échec.

Ensuite venons-en à la définition du marxisme équilibré:

- le marxisme est un système qui défend les travailleurs. Par travailleur on entend la totalité de la population à l'exception des parasites sociaux,

- les parasites sociaux sont: les hypercapitalistes refusant de payer leurs impôts, les délinquants et les assistés sociaux (recevant des subventions sans fournir de travail) . Bien entendu, cette dernière catégorie n'inclut pas les handicapés.

Donc dans ce système:

- pas de destruction du capital, contrairement au léninisme, mais simplement l'essence du marxisme: le contrôle de la concentration capitalistique,
- pas d'impôt sur le revenu, mais sur la consommation,
- les religions sont tolérées, mais avec un contrôle "kemalien",
- pas d'allocs mais un salaire parental dont le montant ne varie pas en fonction du nombre d'enfants,
- contrôle strict de l'immigration pour éviter de payer trop de salaires parentaux,
- répression "idéologique" de la délinquance: vous êtes délinquant, vous êtes un salaud et vous devez le reconnaître, sinon vous serez exclu. Vous êtes juge, vous devez condamner les coupables, sinon vous êtes collabo, idem pour les journaleux,
- possibilité de "contre-bourrage de crâne" systématique style: les travailleurs sont des héros, les racailles sont des ordures, ou bien les juges sont des collabos et, là encore idem pour les journaleux, le PS, l'UMP ou Jean-Luc Méchancon.

Enfin dernière touche le système est, bien entendu, internationaliste par essence...Vous en doutez? Je suis marxiste, allons. Internationaliste oui, mais dans le sens suivant: le système promeut une solidarité entre tous les humains pour lutter contre le parasitisme social.

Je vous précise que j'ai longtemps été anti- communiste primaire, ce n'est que récemment que j'ai réalisé à quel point l'URSS n'avait rien à voir avec les idées de Marx...Dernier point, étant marxiste, je me permets d'être un peu stalinien sur les problèmes de délinquance et affirmer haut et fort: JE SUIS MARXISTE DONC DÉMOCRATE PAR ESSENCE: C'EST A BON DROIT QUE JE PIÉTINE ALLÈGREMENT LES RÈGLES DE VOTRE PSEUDO-DÉMOCRATIE OCCIDENTALE DÉGÉNERÉE LORSQUE LES DROITS DES TRAVAILLEURS SONT BAFOUÉS.

Si je devais fonder un parti basé sur ces idées, je l'appellerai l'A.M.E: Alliance pour un Marxisme Équilibré. Histoire, là encore de pouvoir faire du bourrage de crâne facilement.

Écrit par : ZRR_ | 28/05/2012

29 mai 2012 :

Cela fait aujourd'hui 7 ans que le peuple français a rejeté le TCE .

Même si les magouilles de février 2008 ,des partisans de l'Europe Libérale nous fait passer par la fenêtre , ce que nous avons rejeté par la porte , je ne l'oublie .

De ce vote nié et escamoté a démarré ma prise de conscience envers ce régime de "démocratie limitée" dans lequel nous vivons.

Écrit par : alain21 | 29/05/2012

Bien vu Alain.

Pour moi idem: c'est le précédent historique qui nous permet de rejeter un bloc ce simulacre de démocratie.
Notre piéce à conviction monumentale contre la domination de classe.

Écrit par : Three piglets | 29/05/2012

Un peu court, Alain 21 et 3P… Moi, je remonte à la Constitution de 1958 et au mode de suffrage universel uninominal à deux tours voulu par DG, qui haïssait tant les partis qu’il n’a pas été capable de discerner l’importance qu’allait prendre un troisième parti auquel dans sa grande naïveté ( ?) il ne devait pas penser et pour qui personne ne vote mais qui gagne tout le temps par la voie de la corruption : celui de la Phynance…
Là est né chez nous l’enfer de la démocratie représentative.
Il ne faudra pas l’oublier plus tard, s’il vous plaît.

Écrit par : Just | 30/05/2012

Pendant ce temps, les talibans de la bien-pensance continuent leurs appels à la "démocratie" :

http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0202085386511-la-face-noire-du-web-328230.php

Écrit par : Boreas | 30/05/2012

...En ce qui me concerne...le choc a été à mon retour en France...lorsque j'ai entendu les médias:
pour avoir pu écouter/regarder pendant des années la propagande communiste faite en Allemagne de l'Est avant la chute du mur...j'ai développé une sorte de 6° sens par rapport à tout ce qui peut être compris sous le terme " propagande"...

Ici, en plus, ils ne sont, souvent, vraiment pas très malins et on les voit venir de loin avec leurs gros sabots...toutefois le dessein de nous mentir/manipuler est indiscutablement là !!

J'ai une véritable aversion pour les Apathie, Denisot et les autres...ces gens là n'ont jamais honte...la gamelle est trop bonne !!!

Écrit par : El | 30/05/2012

@Just

Je n'étais pas né en 1958 ;-)

Plus sérieusement , il y a sans doute d'autres dates qui expliquent la situation actuelle .

Mais pour moi , le 29 mai 2005 a été le début de ma prise de conscience.

Écrit par : alain21 | 30/05/2012

Oui le 10 mai 1981 lorsque les collabos sont revenus au pouvoir comme en 1936.

Écrit par : ZRR_ | 03/06/2012

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