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16/09/2014

Le sacrifice des classes populaires

Source

(Merci à l'ami @Alain pour le tuyau.)

07/10/2013

La montée de Kerenski (Attali : « le FN 1er parti de France »)

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20/05/2012

Dictature déguisée

1984.jpg

1984 ? Meeeuuuhhh non !

 

La dictature, que certains imaginent sous la forme d'un retour aux heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, existe déjà : elle nous est imposée quotidiennement et de plus en plus.

Agiter le spectre du nazisme est l'un des outils de manipulation favoris de cette dictature, comme on le voit, par exemple, avec le Kerenski de la politique française (© Three piglets), dont même Arrêts sur images, minable petit atténuateur de critique, reconnaît entre les lignes, via pourtant l'obsessionnel communautaire Jean-Yves Camus, pseudo-« spécialiste de l'extrême droite européenne », que « certains médias » mentent à son sujet ; et dans le battage autour de l'Aube Dorée en Grèce.

Quand je parle de dictature, il s'agit bien sûr d'une dictature « soft », pas d'un régime dans lequel une discipline de fer pèse sur la population, encadrée par des signes aisément identifiables.

Quoique...

Quand vous enchaînez les amendes pour infractions mineures au code de la route, au point de finir par y laisser votre permis de conduire et votre travail, alors que l'un des principaux exploitants de radars est dirigé par Thierry Breton déjà impliqué dans le scandale des nouveaux compteurs EDF (sans parler de Nicolas Bazire, idem) et que les rackets se multiplient comme dans l'affaire des éthylotests, que de multiples vrais délinquants multirécidivistes sont éternellement libres de poursuivre leurs exactions et que le budget de la Justice est le 37e en Europe, qu'est-ce d'autre que le signe évident de l'arbitraire et de l'inéquité, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?

Quand une des techniques de base de l'ingénierie sociale repose sur le chômage permanent (le NAIRU) et l'autre, sur l'immigrationnisme massif sans fondements économique ni démographique positifs, avec une évidente intention de faire pression à la baisse sur les salaires et de terroriser la population avec une délinquance savamment entretenue par un laxisme policier et judiciaire combiné entre droite et gauche, qu'est-ce d'autre que les signes évidents d'un profond mépris de la volonté populaire et d'une domination exercée uniquement au profit d'intérêts autres que les siens, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?

Quand tous les grands médias sont détenus par de grands groupes économiques et financiers et/ou des investisseurs proches de tels groupes ainsi que des principales composantes de la partitocratie, que les syndicats, même patronaux, dépendent majoritairement de financements publics pour leur fonctionnement et surtout leur survie, sachant par ailleurs que seules les émanations de tous ces groupes d'intérêts sont susceptibles d'accéder aux centres de décision régissant l'octroi de ces financements, qu'est-ce d'autre que les signes évidents d'une concentration capitalistique et oligarchique des leviers du pouvoir, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?

Quand tous les députés et tous les sénateurs, voire tous les conseillers régionaux et départementaux, sont des millionnaires (en francs) et que 500 signatures d'élus sont exigées pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, en plus des millions d'euros de budget nécessaire à une campagne électorale significative, qu'est-ce d'autre qu'un dispositif de sélection par l'argent et de cooptation, marque d'une dictature qui ne dit pas son nom ?

Quand les programmes et actions de tous les partis politiques s'avèrent contraires à la volonté populaire clairement exprimée par sondages et référendum (2005), que des lois mémorielles et un abondant matraquage moralisateur sur certains sujets radicalement disqualifiants (par exemple, la colonisation et la traite négrière arabo-musulmane - voir Christiane Taubira) corsètent le débat « démocratique », que le président de la République est élu grâce à 55 % de ses électeurs ayant voté non pour lui mais contre son adversaire, qu'est-ce d'autre que la fabrication du consentement par les méthodes de Bernays et Lippmann, avec pour résultat une dictature qui ne dit pas son nom ?

Je pourrais multiplier les exemples, il y en a tant...

Toujours est-il qu'on ne lutte pas contre une dictature, par les urnes dont elle fait son alibi.

Voilà pourquoi c'est une révolution qu'il nous faut, pas un parti réformé ou amélioré, ou un parti de plus pour concourir dans une compétition truquée.

A moins d'être ou de devenir comme eux, on ne joue pas avec des tricheurs.

On les laisse jouer sans réagir, mais alors on ne se plaint pas ; ou bien, on se bat pour les affaiblir et changer de jeu.

30/07/2011

« Écouter le peuple »...

« Est-il interdit de parler d'immigration en France ? »

C'est Dominique Jamet qui le demande. Extraits :

« Il n’est pas douteux que le carnage d’Oslo et les justifications qu’avance son auteur, mégalomane narcissique mais parfaitement conscient de ses actes et cohérent dans son délire, apportent une bouffée d’oxygène bienvenue au discours quelque peu fané des professionnels de l’antiracisme et des docteurs de l’angélisme.

L’occasion était trop tentante de ressortir du placard les amalgames les plus éculés et de confondre dans une même condamnation tous ceux qui, sur la base d’analyses, d’inquiétudes, d’intentions et de propositions bien différentes, ont tenu à un moment ou un autre des propos politiquement incorrects sur l’immigration et plus précisément sur la menace que l’Islam ferait peser sur notre culture et notre civilisation. C’est une chaîne longue et lâche dont les  premiers maillons s’appellent François Mitterrand ("le seuil de tolérance"), Valéry Giscard d’Estaing ("l’invasion"), Jacques Chirac ("le bruit et l’odeur"), Nicolas Sarkozy ("la racaille"), Alain Finkielkraut ("la France se métisse"). (...)

Tous populistes, tous extrêmistes, tous racistes ! C’est l’habituelle et insupportable reductio ad hitlerum, l’anathème qui dispense d’explication, l’arme absolue, dans le dialogue, de ceux qui refusent le dialogue, la forme contemporaine du "fasciste !" qui, des années cinquante aux années quatre-vingt, fut l’efficace joker par lequel les communistes mettaient victorieusement fin à tout débat.

Il existe actuellement une doxa politiquement correcte de l’immigration dont il est aussi dangereux de s’écarter que d’un chemin sécurisé à travers un champ de mines. (...)

Aucun immigré en particulier, et l’immigration en  général, si l’on en croit la doxa, ne posent aucun problème d’aucune sorte, ni d’ordre public, ni d’ordre social, ni d’ordre culturel, ni d’assimilation. Les seuls problèmes viennent de ceux que nous leur créons, à travers la discrimination, la chasse au faciès, la ghettoïsation, la répression des sans-papiers.

Il n’y a aucune différence d’aucune sorte, dans aucun domaine, entre un Français de souche, français depuis vingt générations et un Français naturalisé depuis cinq minutes, un Français binational, un Français francisé, même s’il ne le souhaite pas, parce qu’il est né et a grandi sur notre sol, et un Français heureux bénéficiaire d’un mariage blanc.

L’immigration est un enrichissement : elle ouvre notre culture sur les autres cultures, remplit les caisses de la Sécurité sociale, diversifie notre cuisine et crée notamment dans le secteur agricole (l’herbe) et dans le secteur industriel (héroïne, crack et cocaïne) des dizaines de milliers d’emplois.

Mais cessons d’enfiler les perles. La vérité est que la France est confrontée depuis la fin de la seconde guerre mondiale à une situation sans équivalent dans son histoire depuis qu’elle existe, c’est-à-dire depuis le dixième siècle et la fin des grandes invasions. Ce pays – le nôtre – à la démographie stagnante, comme tous ses voisins à la population vieillissante, est passé en soixante ans seulement de quarante à soixante-cinq millions d’habitants. Cette augmentation extraordinaire, signe et source de vitalité, s’explique pour l’essentiel (sans que quiconque puisse fournir un chiffre exact, puisque la loi nous interdit de savoir qui nous sommes) par un apport de sang nouveau. Autant qu’on puisse le mesurer, il semble qu’aujourd’hui un habitant de la France sur trois soit étranger, fils ou petit-fils d’étrangers. (...)

l’immigration qui a modifié et modifie chaque jour le visage de la France n’est pas une immigration de proximité, géographique et ethnique, donc aisément assimilable, mais une immigration largement africaine et asiatique, principalement musulmane, démographiquement jeune et féconde, socialement pauvre, culturellement différente. Quel rapport avec le racisme ou l’antiracisme a le fait de s’interroger, très légitimement, sur les conséquences que l’immigration peut avoir en termes de niveau de vie, d’évolution des mœurs et de la culture, de sécurité et sur les nouvelles bases de l’identité nationale ? Nous sommes à un tournant, et  un tournant difficile, d’une histoire dix fois séculaire. (...)

Face à cette réalité, la classe politique installée – les deux grands partis de gouvernement - reste majoritairement sur la ligne qui a sépare la France d’en haut de la France d’en bas, et qui a coupé les élites bien portantes des masses bien souffrantes. Elle sait mieux que le peuple ce qui est bon pour le peuple, et n’aime pas que celui-ci se mêle de ses affaires. A l’inverse, ceux qui, à gauche comme à droite, exploitent les colères et les frustrations du peuple et lui murmurent à l’oreille ce qu’il a envie d’entendre peuvent être dits populistes, entendez démagogues. Mais est-il si choquant d’écouter le peuple, et de tenir compte de ce qu’il vit et de ce qu’il veut ? Le populisme est aussi un visage de la démocratie. »

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