21/06/2012
L'arnaque de la médecine moderne
19:49 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Nature, Propagande, Psychologie, Société, Stratégie | Lien permanent | Tags : santé publique, médecine moderne, arnaque, médicaments, industrie, vaccins, maladies | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
Très partagé sur ce "reportage", qui cumule un peu tout et n'importe quoi. Le problème de base : pourquoi ce titre, qui accable toute une discipline scientifique et ses progrès bien réels faits depuis des décennies, alors que les reportages montrés désignent surtout un système économique, pas la science? Ensuite, que viennent faire les OGMs dans cette affaire? Et surtout Marie-Monique Robin, qui, comme le système qu'elle dénonce, est financièrement très intéressée à dénoncer les OGMs? On peut même dire qu'elle n'a plus la possibilité de faire marche arrière sur ses affirmations après avoir été célébrée pour son film sur Monsanto. Quelques sophismes au passage : le coup de "En Finlande, 66% de 100 cas de tétanos ont été vaccinés" -> Ce qui compte pour établir l'efficacité d'un vaccin, c'est de comparer la proportion de malades parmi les vaccinés et parmi les non-vaccinés, non la proportion de vaccinés par les malades. Ou encore le "comment peut-on interdire la bouillie d'orties alors que c'est naturel?" --> Un produit naturel peut être toxique. On pourrait croire que je relève des fautes d'orthographe, mais c'est plus que ça : il ne suffit pas de dire "des montagnes de preuves existent", encore faut-il avoir l'esprit critique pour les analyser.
Écrit par : Pablito Waal | 21/06/2012
Pablito Waal
La croyance à la "science", corollaire du mythe du "progrès", est une constante chez les progressistes, quelle que soit leur idéologie (libérale ou collectiviste).
Pour ma part, je ne suis pas progressiste, mais antimoderne, et comme je m'intéresse de près et depuis longtemps aux questions de santé, j'ai pu constater que le "n'importe quoi" que vous croyez déceler dans cette vidéo (certes imparfaite) correspond bien, en fait, à la réalité.
Je ne vois aucun "progrès" dans la médecine moderne (sauf en chirurgie réparatrice).
Quand on se met à lire autre chose que la propagande officielle sur ce sujet, on est littéralement épouvanté par les méfaits de la pharmacopée contemporaine :
http://expovaccins.over-blog.com/pages/Des_references_bibliographiques_pour_sinformer_PAR_SOIMEME-1191621.html
Pour ce qui est des OGM, du purin d'ortie, etc., ces sujets forment un tout car, face aux partisans d'une agriculture, d'une médecine, d'une santé naturelles, ce sont les mêmes multinationales de l'agro-pharmaco-chimie qui tentent d'imposer leurs produits de mort.
Qu'un produit naturel soit éventuellement toxique (le purin d'ortie étant juste un produit de jardinage multifonctions, sans effet polluant ; il n'est pas destiné à servir de médicament ni à être ingéré de toute manière), et alors ?
Faut-il mettre des pancartes devant tous les ifs et colchiques, marquées "attention, poison" ?! Faut-il exterminer les vipères ?
De tout temps, l'homme a eu des relations d'intimité et d'harmonie avec la nature. Ce n'est pas parce que la modernité a introduit une distance, voire un mépris dans l'attitude humaine à l'égard de la grande dispensatrice de tous les bienfaits (pour les libéraux comme pour les marxistes, la nature est juste un "environnement" à domestiquer et à exploiter), qu'il s'agit d'une attitude juste et pertinente...
Quant aux vaccins et à "l'esprit critique", je pense vraiment que vous devriez lire Sylvie Simon, Michel Georget, etc. Nous pourrions en reparler après.
Déjà, un ou deux petits cadeaux :
http://www.zenannuaire.com/PRESSE/aluminium-vaccins.pdf
http://users.swing.be/carrefour.naissance/biblio/ES/E.pdf
http://www.olivierclerc.com/download/Medecine_religion.pdf
Écrit par : Boreas | 22/06/2012
Bonsoir,
désolé pour le retard mis à répondre.
Donc vous reconnaissez bien qu'il y a un fond idéologique à ces vidéos, puisque c'est sur le côté idéologique que vous entamez votre réponse, et que vous assumez ensuite le mélange avec les OGM au nom de "la vie" contre 'l'industrie de mort". Le paragraphe commençant par "De tout temps, l'homme a eu des relations d'intimité et d'harmonie avec la nature" est lui aussi, objectivement, idéologique. Ce n'est pas une critique. Je ne sais pas si vous avez raison ou pas. Juste que ce que vous écrivez ne le démontre pas.
Sur le fond des dossiers que vous mentionnez, je vais être direct : je ne suis pas médecin, ni docteur en biologie, spécialiste d'épidémiologie, etc... Et vous non plus. L'argument du "lisez les 36 pavés de Untel pour connaître les arguments" montre surtout qu'on n'a pas résumé ses opinions, ni su mettre en avant quelques faits qui, à eux seuls, devraient retenir l'attention.
Je ne vais pas non plus commenter le "Je ne vois aucun "progrès" dans la médecine moderne (sauf en chirurgie réparatrice)", totalement gratuit. Tout comme est gratuite la notion de "propagande officielle". Les articles qui paraissent dans les revues "officielles" de médecine, quelle part de la population les lit réellement? Très peu. Très peu de gens connaissent le discours "officiel" de la médecine, mais ce qu'en disent, de façon très résumée, les praticiens ou les médias.
Si vous voulez des références, il y en a dans l'autre camp. Ci-dessous, dans des proportions qui ne vous prendrons pas trois semaines à lire :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1306
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1283
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1288
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1285
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article144
Qui a raison? Pour ma part, je me base sur un principe d'Ockham, et évite de multiplier les hypothèses inutiles : nous vivons tendanciellement de plus en plus vieux, les grandes épidémies sont rares, et les handicaps de la vieillesse semblent repoussés dans le temps. Je veux bien croire que la "médecine officielle" n'y serait pas pour grand-chose, mais au pire elle est globalement peu nocive. Et à l'inverse, Maman Nature, de par le passé, nous gâtait assez peu.
Écrit par : Pablito Waal | 25/06/2012
N'ayant aucune crainte de la mort et l'assumant comme mon seul devenir possible, j'affronte désormais la vie sereinement. ET C'EST POURQUOI PLUS AUCUN MEDECIN, PLUS AUCUNE PHARMACIE N'ENTENDRA PARLER DE MOI.
Le problème n'est pas tant de parler d'arnaque, le problème est surtout d'évoquer le mot déviance. Or la médecine traditionnelle est la pire déviance de l'homme et elle reflète sa pire phobie : celle de son inexorable finitude. Cette course à l'échalote contre la maladie et la mort ne peut être que le fruit de cerveaux dérangés et pétrifiés par un intense mal être face à la mort. Mort qui soit dit en passant constitue la preuve (eux qui en sont gourmands, des preuves, celle-là ils ne veulent surtout pas la voir) de la petitesse de leur personne, chose impossible à entendre pour nos arrogants scientifiques anthropocentrés.
Déviance et peur de la mort chez nos scientistes médicaux fort peu étonnante lorsque l'on sait que le seul rapport au monde que ces gens savent entretenir est basé sur une matérialité psychorigide. Chez eux nulle transcendance, nulle spiritualité. D'ailleurs si Dieu existe, Dieu ne peut-être qu'un médecin et si possible eux-mêmes. J'entends déjà les Pablito de mes deux me baver sur les noyaux avec la litanie habituelle de récriminations ineptes sur la pertinence de Dieu et comme j'ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec des imbéciles, je lui répondrai par avance avec un mot de cinq lettres qui me donnera surement tord mais assurera tout aussi certainement la préservation de ma tranquillité face à cette engeance "médicocentrées".
Bref, en ce qui me concerne : j'enchose bien cordialement le corps médical dans tout son ensemble. Il ne m'a jamais bien vu depuis que je suis adulte et il n'est pas prêt de me voir lui titiller l'ego et lui flatter ses pseudos compétences trismégistes.
De toute façon la mafia (c'est ainsi que devrait se nommer cette coupable institution) est largement débusquée dans l'opinion. Je ne compte plus les témoignages anti-médecine lorsque j'évoque avec une verve qui m'est coutumière ces inénarrables maquignons de nos vies.
Voilà Boréas, je vous offre l'exclusivité de mon dernier commentaire sur le net avant plusieurs mois. Je vais prendre un peu de recul avec la machine et me contenter de lire l'actualité de loin en loin.
Bonnes vacances !
Écrit par : Eisbär | 29/06/2012
Pablito Waal
Désolé, ça fait plusieurs jours que je tourne et retourne dans ma tête la meilleure façon de vous dire courtoisement et de façon acceptable par vous, que vous ne connaissez absolument rien au sujet, que vous êtes une victime radicale de la propagande, ce que les liens que vous donnez confirment superlativement (un des membres de l'assoce en question, André Aurengo ; magnifique, vraiment : http://www.next-up.org/France/Academie_de_Medecine.php ...). Non, vous êtes gentil, Pablito, mais je n'ai pas trouvé comment vous dire gentiment les choses.
Manifestement, la progression vertigineuse de l'autisme infantile, des cancers, des maladies neurodégénératives, la régression de l'espérance de vie en bonne santé (la soi disant augmentation de l'espérance de vie étant d'ailleurs une des tartes à la crème du soi-disant progrès, essentiellement due à la régression de la mortalité infantile), vous ne connaissez pas. Ou alors, pour dédouaner les industries de mort, vous me trouverez toujours une explication tarabiscotée issue d'une association "désintéressée" de "scientifiques" défenseurs de la médecine chimique, de l'agrobusiness et des OGM. Leurs gagne-pains... Mais on s'en fout, hein.
Comme vous avez une vision caricaturale du passé (marxisme oblige, entre autres), le fait qu'en-dehors de la chirurgie réparatrice le seul réel progrès de la médecine "moderne" ait consisté en l'hygiénisme (le pauvre Semmelweis : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_Philippe_Semmelweis ) auquel ont doit la grande régression des épidémies et de la mortalité infantile, ne peut vous paraître qu'une fadaise issue d'un cerveau simplet.
Un peu comme le blogueur Descartes, incapable de reconnaître que les Français sont un peuple d'Européens blancs enracinés, d'une relative homogénéité ethnique, ce même Descartes auquel il importe peu qu'éventuellement il leur soit substitué massivement des Africains, à la condition fantaisiste que ceux-ci s'assimilent ce qui serait selon lui censé en faire des Français comme les autres... Même logique en-dehors du réel.
Que me fait votre rasoir d'Ockham, quand toutes les conclusions que vous prétendez tirer de son application sont fausses, que votre vision moderniste et progressiste de la santé est issue de la même propagande milliardo-financée que celle qui vous conduit à vous faire vacciner pour rien et à vous empoisonner pour enrichir les vendeurs de merde en lesquels vous croyez ?
Pour moi, grosse fatigue, vraiment. Marre d'argumenter contre des énormités, de me répéter à l'infini, de patauger dans le marigot égalitariste d'internet où tout vaut tout et où le dernier qui a parlé occupe le terrain, de bloguer pour n'être lu que par quelques semblables auxquels je n'apprends rien, et une majorité de raisonneurs, ânes bâtés couverts de tellement de couches de vernis pseudo-culturel que la complication intellectuelle les détournera éternellement de la vérité...
Croyez ce que vous voulez.
Et pendant que vous y êtes, retirez-moi donc, s'il vous plaît, de la liste des partenaires de l'ARSIN.
Finies pour moi, les tentatives de dialogue avec les "rouges" que j'avais cru y trouver et qui ne sont, en définitive, que des petits bourgeois comme les autres. Faute de perception correcte de la notion d'identité notamment, la gauche française, même soi-disant "radicale", ne sera jamais ni antilibérale, ni anti-système, ni donc révolutionnaire. Comme la droite, même "nationale". Chez laquelle je retrouve les mêmes raisonnements foireux.
Pour prendre le tournant révolutionnaire, il faudrait déjà, au moins, que cette gauche sorte de son matérialisme crasse, pour réaliser ce que recouvre réellement le soi-disant "progrès". Mais, comme elle est hypnotisée par Marx depuis plus d'un siècle, comme les libéraux économiques le sont par Bastiat ou Hayek, c'est mal barré. On est dans le domaine de la religion, de la fossilisation de la pensée, pas dans la lucidité, le pragmatisme, l'adaptation au réel.
Tant pis. Bye bye.
Écrit par : Boreas | 02/07/2012
Pourquoi Boréas, vous êtes-vous lancé dans l’aventure d’ouvrir et d’entretenir un blog ? Votre dernière réponse à un posteur évoque une lassitude évidente : « Bye bye ». Pourquoi pas la fermeture de votre blog ?
Cette lassitude est partagée par d’autres teneurs de blogs : L’anthropo-exbanco-rigolo-mélanchoniste Jorion se posait la même question naguère.
Et pourquoi ce papier sur la médecine, patate brûlante s’il en est ?
Croyez-moi : il n’y a rien à attendre de l’espèce humaine. Ce qu’il faut sauver, c’est le clan des proches, celui de la famille ; même au prix de haines et de brutalités qui, de temps en temps explosent. Nous y sommes.
Faute de répudier les dettes et de couper quelques têtes, les temps viendront où les options belliqueuses s’imposeront d’elles-mêmes. Comme cela s’est toujours produit au cours de l’histoire.
A ce stade, il n’y aura plus de blogs, plus de posteurs, plus que des hommes ; qui, on le sait, sont des loups pour les hommes.
Écrit par : Just | 02/07/2012
Just
J'avais un certain nombre de choses à dire publiquement, juste pour voir, juste pour me confronter à la contradiction de parfaits inconnus. Elles ont été dites.
Et à mon grand étonnement, ce blog a eu (et a encore) une audience bien supérieure à celle que j'anticipais. J'ai pu constater que je n'étais pas le seul, dans certains domaines relevant plutôt de la philosophie que de la politique, à penser ce que je pense.
Internet m'a permis de rencontrer nombre de gens fort intéressants, d'apprendre quantité de choses, de débattre de sujets habituellement tabous hors du cercle restreint des intimes. Les discussions sur des blogs, et la tenue de ce blog, m'ont forcé à une rigueur intellectuelle dont je ne me serais pas forcément cru capable.
Bilan très positif, donc.
J'ignore encore si je vais continuer (ma phase de dégoût actuelle est peut-être momentanée) en réorientant alors mon travail vers certains fondamentaux car je ne crois plus au "trans-courants" superficiel mais seulement aux synergies réellement révolutionnaires, ou si je vais arrêter.
La barque flotte, le courant l'entraîne, je ne sais pas encore exactement où.
Emile Zola écrivait, en gros (voir la page 642 du cinquième volume de ses oeuvres en Collection Bouquins), qu'à son avis, quand la situation d'un peuple était décidément trop dégradée, la purge par la guerre civile, la purge par le sang, était inévitable, et saine.
Idée bien cruelle, perspective bien atroce.
Mais plus ça va, et plus je me pose la question : et s'il avait eu raison ?
Voilà où j'en suis, face à la bêtise et à la lâcheté insondables de la plupart de nos contemporains.
Et c'est là que je rejoins vos propres réflexions.
Bien cordialement.
P.S. : c'est à l'ARSIN que je dis bye bye, pas à mes camarades infréquentables... Je ne crois vraiment qu'à la radicalité.
Écrit par : Boreas | 02/07/2012
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