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18/05/2014

Ozero

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Vladimir avec son copain de judo, Arcady Rotenberg, à Saint Pétersbourg dans les années 1990

 

La vérité sur le clan Poutine ou les "Pétersbourgeois" (2012)

Le récent rapport publié par des experts indépendants sur le clan mafieux de Vladimir Poutine a fait l’effet d’une bombe en Russie : l’information se propage comme une traînée de poudre. On ne les connaissait pas, ces hommes de l’ombre, milliardaires et amis intimes du Chef du gouvernement russe. Maintenant, on sait comment ils ont bâti leur pouvoir et empire financier.

Comme le dit Édouard Limonov, « Staline s’est maintenu au pouvoir grâce à la terreur du NKVD (KGB), Poutine reste grâce au mensonge ou grâce à l’absence de vérité, tous les deux bien cachés et camouflés ». Mais qui dirige le plus grand pays du monde ?

Rapport indépendant rédigé par le Mouvement démocratique Solidarnost

(N.B. : je sais, Solidarnost, c'est Kasparov et l'influence américaine, mais tout de même, les informations sont intéressantes)

Voir le rapport en russe

Les débuts de Poutine dans la vie politique

Reprenons la vie de Vladimir Poutine à partir du moment où il quitte le service du KGB en RDA. Avec la réunification allemande, le lieutenant-colonel Poutine retourne à Léningrad pour y reprendre ses activités dans la Direction locale du KGB, sous la couverture de poste de Conseiller aux affaires internationales du Recteur de l’Université de Léningrad, M. Anatoli Sobtchak.

De 1992 à 1996, Poutine est responsable des relations extérieures de la mairie de Saint Pétersbourg, et, à partir de 1994, il devient premier adjoint d’Anatoli Sobtchak, devenu Maire de la ville.

En mars 1997, Poutine entre dans l’administration présidentielle comme vice-président, chargé du Département principal de contrôle doté de pouvoirs étendus. Il devient ensuite vice-directeur de l’administration présidentielle chargé de la gestion des relations avec les régions, toujours avec une importante influence dans le milieu des pouvoirs. En juillet 1998, il est nommé directeur du FSB (Service fédéral de sécurité : ex-KGB), poste qu’il occupera un peu plus d’un an, jusqu’à sa nomination comme Premier ministre le 9 août 1999. Il occupe en parallèle, de mars à août 1999, un poste de secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie. Poutine est devenu un chien de garde du clan Eltsine, discret et efficace.

Poutine au service de Eltsine

En avril 1999, Eltsine aurait ordonné au FSB, contrôlé par Vladimir Poutine, de piéger le procureur général de Russie, Iouri Skouratov, qui diligentait une enquête sur les malversations du clan Eltsine. Lors d’une conférence donnée en présence du ministre de l’Intérieur Sergueï Stepachine, Poutine soutient à la télé que la vidéo compromettante est authentique. Poutine sera récompensé par sa fidélité au clan Eltsine. En août, Poutine est nommé président du gouvernement par Boris Eltsine.

Le 31 décembre 1999, après la démission surprise de Boris Eltsine, Poutine, en sa qualité de président du gouvernement, devient président par intérim. Son premier acte officiel est la signature d’un décret présidentiel assurant à son prédécesseur une immunité totale pour toute poursuite judiciaire possible le concernant, ainsi que les membres de sa famille.

Depuis son ascension au pouvoir, Vladimir Poutine, déterminé à restaurer ce qu’il appelle « la verticale du pouvoir » avec ses amis, pour la plupart d’entre eux, des amis de Saint Pétersbourg.

Le clan Poutine

Déjà, en 1996, avant de quitter Saint Pétersbourg, Vladimir Poutine avait créé, avec ses 7 amis proches, une coopérative de datcha appelé « Ozero » (le lac en russe) qui contrôlait la petite banque AKB Russie. En 2004, le géant Gazprom contrôlé par le Kremlin, a cédé à cette banque, sans faire d’appel d’offres et pour des prix insignifiants, les actions de Sogaz et GazFond, via de multiples machinations. La banque a aussi obtenu le contrôle de la chaîne de télévision NTV, le journal Izvestia et d’autres actions juteuses.

D’après le rapport indépendant du mouvement Solidarnost, Gazprom a versé aux actionnaires de « Ozero »... 60 milliards de dollars !

La suite sur Russie.net

17/05/2014

En Ukraine, les « libérateurs » russes torturent des ouvriers

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En résumé, la victime, Oleksandr Hurov, un mineur de charbon de Novohradovka, dans le Donbass, avait juste voulu retirer un drapeau séparatiste du principal édifice public de sa ville.

Mal lui en a pris : kidnappé en plein jour par un commando d'hommes masqués et lourdement armés, il a été emmené avec cinq autres activistes pro-ukrainiens pacifiques au cinquième étage du bâtiment du conseil régional de Donetsk, devenu le quartier général de la pseudo-République Populaire du même nom. Là, il a été tabassé, torturé, menacé de mort et a subi des injections de psychotropes.

Bilan : le nez, la mâchoire et de multiples côtes cassées, ainsi que des lacérations au bras gauche puisque les « libérateurs » ont voulu, avec un couteau, lui enlever un tatouage patriotique.

Libéré le lendemain avec ses cinq camarades, soi-disant en échange de séparatistes détenus par les loyalistes, il a dû fuir la région pour Kiev, avec sa femme et leur enfant, qui ont également reçu des menaces.

Plus tard, à la télé ukrainienne, confronté au député communiste Adam Martynyuk, venu prétendre que les séparatistes de l'est combattent le Pravyi Sektor et que le gouvernement ukrainien devrait négocier avec eux, il lui a demandé où il avait vu le Pravyi Sektor dans une mine, et comment des négociations seraient possibles avec des terroristes comme ceux qui l'avaient torturé.

Il a aussi mentionné le fait que si son grand-père, un combattant de la deuxième guerre mondiale, entendait les déclarations du député communiste, il abattrait celui-ci sur-le-champ.

Source

La désinformation systématique contre l'Ukraine

Les champions du poutinisme servile : Berlusconi, Le Pen, Tsipras (merci @Mandrin !) et Farage

 

« Concernant Odessa, il existe beaucoup de sites français reprenant la propagande russe (avec en tête de proue, "Réalpolitik", fondé par Chauprade, le valet assumé de Poutine...). Et il aussi existe des dizaines et des dizaines de vidéos, des centaines et des centaines de photos (accompagnées de témoignages) qui démontrent les mensonges de ces "informations" en provenance des médias russes. Est-ce étonnant ? Non. La logique est la même que pour la Crimée : manipuler, mentir, contrôler l'information. Pour la Crimée, nous savons maintenant que la Russie a organisé une "désinformation systématique" (et ce n'est pas l'Amérique ni l'UE qui le dit, mais bien l'ONU après enquête approfondie).

Concernant le drame d'Odessa : comme toujours, beaucoup de commentaires et de vidéos partiels, pour ne pas dire plus. A l'issue d'un match de foot en ville, les deux clubs de supporters ont décidé de défiler ensemble pour l'unité de l'Ukraine. Comme cela s'était passé quelques jours auparavant, ce défilé unitaire a été attaqué par des dizaines de personnes masquées et armées. La police a été incapable de s'interposer et des vidéos montrent clairement deux tireurs embusqués derrière un cordon de police (complicité ou "maladresse" de la police). A l'issue de ce premier assaut, 4 personnes ont été abattues à l'arme automatique du côté des bleu et jaune. Une course poursuite s'est alors engagée. Un député d'Odessa a ensuite bêtement suggéré aux assaillants d'aller tenir la maison des syndicats au centre ville, plutôt que de se disperser. Les tentes - vides - des "pro-russes" ont été démontées et brûlées. Des échanges de cocktails Molotov ont eu lieu. D'après les images, l'incendie s'est déclaré au second étage, dans une pièce aux fenêtres intactes et occupée par des assaillants désormais réfugiés à l'intérieur.

L'enchaînement des événements est le suivant : l'incendie gagne en intensité, cependant que des tireurs embusqués sur les toits abattent à nouveau 5 manifestants bleu et jaune, ce qui porte à neuf le nombre de tués, sans compter les nombreux blessés (principalement des fractures) lors de l'assaut sur le cortège. Sur la face avant de l'immeuble, la barricade a été construite de telle façon (à l'origine par les "pro-russes") qu'elle empêche toute sortie puisqu'elle est elle-même en feu. Quelques personnes sautent dans le vide par peur ou pour échapper à l'asphyxie. Elles sont évacuées (morts ou blessés) par les "assaillants" ou la police. Sur la face arrière de l'immeuble, en revanche, la foule a construit un échafaudage de fortune et lancé des cordes, permettant d'évacuer plus d'une centaine de personnes. Les pompiers arrivent très en retard...

Il faut savoir que près de 350 personnes s'étaient rassemblées dans cet immeuble. Parmi eux bien sûr les organisateurs et des agitateurs professionnels qui ont pu "tranquillement" s'enfuir sans se préoccuper des jeunes et moins jeunes civils qu'ils avaient entraînés dans leur expédition. Près de 120 personnes s'en sont sorties et les bleu et jaune ont bien entendu participé à ce sauvetage. Il reste 38 morts "inutiles", comme à chaque fois dans ce genre de drame. Inutiles, mais pas pour tout le monde : la propagande russe a voulu y voir un "pogrom", niant - malgré les images - le fait que les bleu et jaune aient participé activement au sauvetage et passant sous silence les deux éléments déclencheurs : l'attaque violente du cortège unitaire et la mort de 9 personnes abattues à l'arme automatique. On entre dans l'irrationnel complet et il est clair qu'en multipliant les provocations et les morts, la Russie a obtenu ce qu'elle cherchait, un accident lui permettant de relancer sa machine de propagande...

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14/05/2014

Odieuse propagande ! Vive Poutine !

N.B. : j'ai décalé à la fin de ce billet la vidéo d'iTélé qui parle du dénommé Strelkov, faute de parvenir à empêcher ce son et lumière miniature de se déclencher intempestivement, ce qui est assez agaçant quand on veut voir tranquillement autre chose sur le blog.

Source (je remercie @fakooo et @Symmaque, lequel est aussi à créditer pour certains éléments de la suite)

Interviouve du bonhomme (en VO russe... sélectionnez les sous-titres en anglais, si vous pigez mieux le godon). Il ment comme il respire, cet assassin, et j'ai relevé deux choses. Un, quand il parle du gouvernement provisoire de Kiev, il l'appelle « la junte », ce qui démontre que cette appellation reprise en choeur par tous les poutinophiles français vient directement de Moscou. Deux, il dit qu'il ne s'agit pas que du Donbass, mais de « libérer toute l'Ukraine du fascisme » : là, outre qu'on retrouve la loghorrée ânonnée à longueur de journée par tous les gauchistes et les « dissidents » français autoproclamés, ça ne vous rappelle rien ?

Et maintenant, une dernière vidéo sur la réalité de la situation (à voir avec sous-titres anglais également). C'est bête, ça ne ressemble pas vraiment au discours de Strelkov :

A part ça, bien sûr, dernières nouvelles du terrible complot occidental anti-Vladimir. Car, n'est-ce pas, que le Kremlin entretienne des barbouzes en Ukraine et envahisse peu à peu le pays, pas de problème, au contraire. Ce qui compte, c'est l'intervention occidentale dans le pays, que tout le monde peut enfin remarquer, paraît-il. Voyons donc.

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13/05/2014

Oligarque « ukrainien »...

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Hubaryev affirme qu'Akhmetov finance des séparatistes

Rinat Akhmetov a stipendié des séparatistes à Donetsk, a déclaré le leader séparatiste Pavlo Hubaryev lors d'un entretien accordé à la Rossiyskaya Gazeta.

Selon Hubaryev, après que le Parti des Régions ait perdu de sa crédibilité, il n'était pas possible de la restaurer. « Dans ces circonstances, les leaders de la soi-disant milice populaire ont commencé à émerger dans toutes les villes. Le parti au pouvoir, les oligarques de l'Est, ont eu recours aux mêmes moyens appropriés de corruption. Il n'y a eu aucune menace, peut-être ; plutôt de la corruption et des intrigues avec les activistes de la milice populaire », a-t-il dit.

« Il s'est avéré que les deux tiers des activistes sont déjà à la charge de l'oligarque Rinat Akhmetov. Un très petit groupe de personnes est resté loyal envers l'idée, mais ils ont aussi pris de l'argent. Tous ont accepté de l'argent ! » a admis Hubaryev.

Akhmetov a déclaré à plusieurs reprises soutenir une Ukraine unifiée.

Cependant, Akhmetov a pressé le gouvernement d'arrêter l'opération anti-terroriste dans le Donbass. « Nous appelons le gouvernement à abandonner la pratique de batailles à grande échelle avec l'utilisation des Forces armées, du matériel lourd et des armes dans les villes paisibles du Donbass. Nous croyons que l'armée ukrainienne et d'autres gens armés devraient immédiatement quitter la ville », déclare un document en ligne sur le site internet du Groupe Metinvest, propriété d'Akhmetov.

Source

Traduction par mes soins à partir de la version anglaise du site source. – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.

12/05/2014

« Référendum », mon oeil

Pourcentage de Russes (surtout importés par l'URSS) en Ukraine, par régions, selon le recensement de 2001

 

« Le "référendum" à la Poutine, ou comment créer des images "comme il faut" pour la propagande du Kremlin et les télés occidentales crédules :

1) Ouvrir seulement 1/10ème des bureaux de vote (ou même moins),

2) La population endoctrinée par Kremlin et séparatistes locaux s’agglutine autour de ces îlots de la "démocratie" populaire à la russe,

3) il suffit de prendre des plans serrés afin de montrer "l’élan du peuple vers son indépendance".

Les photos ci-dessous sont prises par des journalistes occidentaux à Marioupol, 500.000 habitants, 2ème ville de la région après Donetsk et 10ème ville du pays. Pour toute la ville, les guignols de Poutine ont ouvert seulement 4 (!) bureaux de vote (sur 200).

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10/05/2014

Ingérence russe en Ukraine (suite)

Et voilà qu'à Sloviansk, les Ukrainiens ont saisi 100.000 bulletins de vote pré-remplis (pour le oui à l'indépendance de la soi-disant République de Donetsk, évidemment). Comme prévu :

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Nouvelle perle en provenance du paradis de Vlad le Démocrate. Mais qu'ils sont cons...

(Merci à UWF)

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Malgré toutes les preuves de l'activisme militaire russe en Crimée et dans le Donbass, les médias d'Etat russes continuent de mentir... Probablement inspirés par l'OTAN et la CIA, hein les champions du monde soraliens et "realpolitologues" ?

Odessa, propagande et réalité (suite)

Puisqu'on m'a reproché ici et là de ne pas démontrer que les pro-russes, protégés par la police et tirant tranquillement des coups de feu de derrière un rideau de flics (!!!), et ce à plusieurs occasions, avaient attaqué, tué et blessé des supporteurs de football ukrainiens, ce qui a provoqué, plusieurs heures après, les violences ultérieures en représailles et l'incendie de la Maison des Syndicats, voici un petit florilège de vidéos facilement trouvées sur internet, illustrant ces attaques, ces tirs et ces meurtres (l'une des victimes ukrainiennes a été tuée d'une balle en plein coeur , sans doute un malheureux accident de chasse).

Les pro-russes ne sont pas tous des victimes innocentes dans cette affaire, loin de là. Mais pour la "dissidence" française pro-Poutine, la propagande ne peut être qu'occidentale et ukrainienne... Il est vrai que nous n'avons pas la culture guébiste, aujourd'hui crypto-soviétique, du mensonge ; donc, quand la propagande russe affirme sans sourciller des énormités, certains, naïvement, la croient.

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A ceux qui prétendent que l'Ukraine n'existe pas

Lien direct entre Poutine et les assassins de Sloviansk

Dans cette première vidéo (enregistrement de conversations téléphoniques interceptées par les services ukrainiens), on entend Strelok, chef des pro-russes de Sloviansk, et Ponomarev, maire autoproclamé de la ville, discuter du député ukrainien Rybak, enlevé et assassiné par leurs hommes :

Dans cette autre vidéo, en vue de la libération, mise en scène le 03 mai 2014, des douze observateurs de l'OSCE enlevés par les pro-russes, également à Sloviansk, on entend les conversations entre ce même Strelok et Vladimir Loukine, envoyé spécial de Vladimir Poutine :

Tout cela peut n'avoir l'air de rien, ou presque.

Si on voit cela d'un oeil superficiel, on peut se dire : bon, et alors ? Des séparatistes pro-russes ont enlevé et tué un député ukrainien coupable d'avoir essayé, le 17 avril 2014, de descendre le drapeau russe du bâtiment administratif de la région d'Horlivka ; qu'est-ce que cela a à voir avec la responsabilité de Poutine, qui apparaît ensuite avoir oeuvré diplomatiquement à la libération des observateurs de l'OSCE, forcément en prenant contact avec les mêmes pro-russes puisque ceux-ci étaient également les auteurs de leur enlèvement ?

Eh bien, ce ne serait rien, ou presque, si les exécutants de l'enlèvement du député Rybak, remis ensuite à Strelok et Ponomarev, n'avaient été un certain colonel Igor Bezler, citoyen de la Fédération de Russie (voir la première vidéo) et ses hommes, et si Strelok également n'était en réalité un militaire russe ; tous deux étant surtout, selon le SBU, des membres des services russes déjà intervenus en Crimée, puis envoyés dans l'Est de l'Ukraine pour déstabiliser la région.

Comment croire sérieusement que Poutine, l'ancien capitaine du KGB, n'était pas parfaitement au courant de toutes ces opérations et que, par conséquent, en réalité, les exactions précitées n'ont pas été commises avec son accord, pour apparaître ensuite comme diplomate et conciliant en libérant les observateurs de l'OSCE ?