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17/05/2014

En Ukraine, les « libérateurs » russes torturent des ouvriers

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En résumé, la victime, Oleksandr Hurov, un mineur de charbon de Novohradovka, dans le Donbass, avait juste voulu retirer un drapeau séparatiste du principal édifice public de sa ville.

Mal lui en a pris : kidnappé en plein jour par un commando d'hommes masqués et lourdement armés, il a été emmené avec cinq autres activistes pro-ukrainiens pacifiques au cinquième étage du bâtiment du conseil régional de Donetsk, devenu le quartier général de la pseudo-République Populaire du même nom. Là, il a été tabassé, torturé, menacé de mort et a subi des injections de psychotropes.

Bilan : le nez, la mâchoire et de multiples côtes cassées, ainsi que des lacérations au bras gauche puisque les « libérateurs » ont voulu, avec un couteau, lui enlever un tatouage patriotique.

Libéré le lendemain avec ses cinq camarades, soi-disant en échange de séparatistes détenus par les loyalistes, il a dû fuir la région pour Kiev, avec sa femme et leur enfant, qui ont également reçu des menaces.

Plus tard, à la télé ukrainienne, confronté au député communiste Adam Martynyuk, venu prétendre que les séparatistes de l'est combattent le Pravyi Sektor et que le gouvernement ukrainien devrait négocier avec eux, il lui a demandé où il avait vu le Pravyi Sektor dans une mine, et comment des négociations seraient possibles avec des terroristes comme ceux qui l'avaient torturé.

Il a aussi mentionné le fait que si son grand-père, un combattant de la deuxième guerre mondiale, entendait les déclarations du député communiste, il abattrait celui-ci sur-le-champ.

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