Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/01/2014

Le FN en manque de radicalité

Vous pouvez aussi lire cet article et surtout, celui-ci.

Défiance générale

 

« Le lien de confiance entre les Français et un grand nombre d’institutions politiques s’est durablement brisé. 72% des Français n’ont pas confiance dans l’Assemblée nationale, 73% dans le Sénat. Pour 88% des personnes interrogées, les hommes et les femmes politiques ne s’occupent pas de ce que pensent les gens. Les médias sont très vivement critiqués : 77% des personnes interrogées ne leur font pas confiance. Pour 74% des Français, les journalistes ne parlent pas des vrais problèmes des Français. (...)

L’adhésion aux critiques contre la vie politique, pourtant déjà très élevée en 2013, gagne encore du terrain. Pour 65% (+3) des Français, la plupart des hommes et des femmes politiques sont corrompus. 84% (+2) pensent les hommes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels. La progression la plus spectaculaire concerne l’idée selon laquelle "le système démocratique fonctionne mal, mes idées ne sont pas bien représentées" (+6 points à 78%). La hausse est particulièrement nette chez les moins de 35 ans (+12 à 84%) et auprès des sympathisants socialistes (+11 à 50%). (...)  »

Source

26/01/2014

Dégringolade de la presse-Pravda

Un fort intéressant article (vieux de deux ans, mais peu importe, il s'agit d'une tendance à long terme, pas des fesses de l'Elysée) est à lire ici.

23/01/2014

La caste cannibale

Plus d'informations en cliquant ici. Merci à @Eisbär pour le tuyau.

20/01/2014

Dédicace

Le dédicataire se reconnaîtra. Un indice : il est très loin d'ici, dans le dur, et on pense à lui.

23:36 Écrit par Boreas dans Crise, Musique, Psychologie | Lien permanent | Tags : al green, a change is gonna come |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

19/01/2014

« Que la révolution commence », par Garry Leech

Je vous livre la traduction d'un texte essentiel de l'auteur de « Le Capitalisme, un génocide structurel ». Quelque chose me dit que chez les droitards, sa lecture va provoquer quelques sérieux grincements de dents...

---------------------------

Qu'est-ce que nous attendons ? Combien de temps allons-nous rester assis à ne rien faire et à regarder les bellicistes politiques déployer leurs drones, leurs navires de guerre, leurs bombardiers furtifs, leurs missiles, nos fils et filles et, finalement, leurs armes nucléaires, contre les peuples les plus pauvres du monde ? Combien de temps allons-nous rester indifférents aux entreprises bellicistes maniant leurs baguettes magiques bénéficiaires, qui remplissent à craquer leurs portefeuilles et leurs bedaines, pendant que des millions d'enfants meurent de faim et de maladies évitables ? Combien de temps allons-nous accepter l'inégalité injuste des 1 % empochant une part largement disproportionnée de la richesse créée par le labeur des 99 % ? Combien de temps allons-nous accepter passivement la folie suicidaire consistant à violer et piller les ressources limitées de notre planète, au point qu'aucun de nous ne sera en mesure de survivre ? Que la révolution commence !

Et qu'en est-il de notre peur irrationnelle des armes de destruction massive dans les mains de terroristes, qui nous maintient paralysés et distraits des injustices quotidiennement perpétrées en notre nom ? Les plus mortelles des armes de destruction massive utilisées aujourd'hui dans le monde ne sont pas chimiques ou biologiques ; ce sont les règles établies par l'Organisation mondiale du commerce, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et tous les soi-disant accords de libre-échange qui ne font qu'intensifier les inégalités au plan mondial, la souffrance humaine et la mort. Les élites du monde des affaires et leurs laquais politiques manient ces armes avec peu de souci du bien-être humain ou de l'environnement. Les banquiers d'investissement de Wall Street jouent dans un casino mondial où les dés sont pipés en faveur de la maison, et la maison se trouve être la propriété des 1 %. Pendant ce temps, les plus grands perdants dans ce casino capitaliste perdent plus que de l'argent ; ils perdent leurs maisons, leur santé, leur éducation, leurs moyens de subsistance, leur dignité, même leur vie. Ils sont les millions qui meurent inutilement chaque année de faim et de maladies évitables. Ceux-ci sont les ultimes victimes du capitalisme, génocide structurel. Que la révolution commence !

Ce génocide n'est pas simplement une conséquence malheureuse du capitalisme ; il constitue le fondement même du système. Et nous nous tenons sur ces fondations aujourd'hui ! Tout ce que nous construisons est érigé sur ces fondations gorgées de sang ! Ne sont-ce pas le génocide des peuples indigènes partout aux Amériques, et le vol de leurs terres, qui ont créé la richesse qui a financé la révolution industrielle ? N'est-ce pas le mouvement des enclosures qui a expulsé les gens de la terre et leur a volé leurs moyens de subsistance, afin qu'ils puissent être « libres » de trimer dans les conditions misérables des usines de l'Angleterre industrielle ? Ne sont-ce pas l'enlèvement de millions d'Africains et leur asservissement aux Amériques qui ont alimenté le « développement » des États-Unis et du Canada ? Les mêmes pratiques violentes se poursuivent aujourd'hui avec le déplacement forcé de millions de paysans, afin que des capitalistes requins de la finance puissent continuer d'exploiter les ressources naturelles de la planète, pour tapisser leurs propres poches de luxe. Que la révolution commence !

Lire la suite

13/01/2014

Ohé, Valls, t'es où ?

Comme quoi, des Dieudonné juifs, il y en a aussi.

Et ils sont aussi antisémiiiiiiites que l'original (enfin, je crois... À vrai dire je ne comprends pas tout) :

--------------------------

(Mise à jour du 18 janvier 2014)

Où le baratin hystérique du Rav Dynovisz tente de justifier l'injustifiable... en en profitant pour ajouter d'autres insultes et accusations (« le monstre [comprenez : Dieudonné, diable ou émanation du diable] n'est pas un humain », « le monstre ne connaît qu'un seul langage : c'est la force », ne pas être d'accord « c'est de l'antisémitisme », le signe de la quenelle est un héritage évolutionnaire de la condition simiesque...).

Hallucinant de dinguerie, d'obscurantisme, de paranoïa, de lamentations infinies et surtout, de prétention. Pauvres Juifs de la rue, soi-disant représentés par de pareilles élites...

Et pour ceux qui croiraient encore que ce rabbin apoplectique est un cas isolé, allez juste voir un exemple récent (dix jours) du lobbying du CRIF dans les gros médias.

Roger Cukierman, son président, a appelé depuis, sur un ton plus patelin mais dans des termes tout aussi contestables, à enseigner la Shoah dès l'école maternelle. C'était le 12 janvier 2014 sur Judaïques FM (à 11' 15 de l'enregistrement intégral). Extrait :

11/01/2014

Pourquoi le « Système » fait-il mousser Dieudonné ?

Dieudonn%C3%A9.jpg

 

Un seul homme, un seul, vient d'interdire le spectacle que devait donner Dieudonné M'bala M'bala à Nantes avant-hier soir et, partant, tous ses spectacles en France si on table sur la crainte qu'auront désormais tous les tribunaux administratifs de se faire censurer par la plus haute juridiction de droit interne, pour les même pseudo-raisons.

Cet homme, non content d'être seul et d'avoir statué à la va-vite, alors qu'une décision d'une pareille gravité aurait mérité qu'un collège de sages se penchent sur la question pendant des jours, c'est Bernard Stirn, juge des référés du Conseil d'Etat, juif et, de manière particulièrement remarquable, arrière-petit-neveu d'Alfred Dreyfus et frère de l'inénarrable Olivier Stirn, ancien ministre et membre du comité directeur de l'Association France-Israẽl.

Allons bon, voilà que le « Système » fait comme s'il souhaitait valider en un seul jour et en une seule action toutes les thèses « antisionistes » de sa cible...

Après la circulaire pondue par notre bon ministre de l'Intérieur, dont une déclaration fort connue a consisté en un attachement indéfectible à l'Etat hébreu, et avant les chatteries de notre excellente ministre de la Culture et de notre sublime porte-parole du gouvernement (la première ayant depuis longtemps fait une profession de foi similaire, et la seconde ânonnant laborieusement sa récitation sur l'antisémitisme de la quenelle), est-il vraiment encore besoin de dire à quoi ressemble cet assassinat politico-juridico-médiatique digne des zeurléplusombreudeluèressesse ?

Lire la suite

06/01/2014

« L’éloignement hautain des gouvernants »

Elite%20autiste.jpeg

 

« La déconnexion technologique des élites illustre leur déconnexion de la société. En a-t-il toujours été ainsi ?

Patrick Boucheron : L’éloignement hautain des gouvernants est le principal danger des systèmes politiques. Plutarque, dans Vie de Périclès, dresse le portrait du chef en démocratie : il doit savoir aller au contact du peuple, se mettre en situation d’être insulté sans jamais répliquer. C’est un dosage entre art du retrait et engagement dans la cité. Les princes de la Renaissance italienne le savaient bien, dont certains, dit-on, allaient incognito se promener sur les marchés pour entendre ce qu’on disait d’eux. Le règne de Saint Louis, au XIIIe siècle, fut celui de l’alourdissement d’un Etat de justice faisant écran entre la société et le souverain.

Cependant, comme l’a montré Jacques Le Goff, Saint Louis compensait déjà les progrès de l’Etat administratif par une politique constante de la présence ou de la représentation : ainsi la postérité a-t-elle surtout gardé de lui l’image du roi qui rend la justice sous son chêne.

S’éloigner du peuple, c’est se délier de ce qui retient la domination, laquelle devient alors, au sens propre, absolue. L’absolutisme est bien la maladie infantile du pouvoir : en ce sens, Louis XIV est un roi moins "moderne" que Saint Louis.

Comment expliquer que les élites actuelles ne soient pas restées au contact de la société ?

Lire la suite

05/01/2014

Tradition contre modernité