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21/03/2014

Le libéralisme, ou la peur de la mort

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Le trait dominant du libéralisme « philosophique », c'est le refus de toute transcendance, le placement de l'individu (concept fallacieux : montrez-moi quelqu'un qui n'est pas divisé intérieurement ; la personne, étymologiquement, n'est qu'un « masque ») au centre du monde conçu comme simple matière à dominer.

Dès lors, tout est permis, comme disait Dostoïevski en évoquant l'hypothèse de l'inexistence de Dieu.

Tout est permis, au point que n'importe quelle lubie doit pouvoir trouver son incarnation concrète, sans frein, sans entrave et sans limite.

Un garçon efféminé souhaite-t-il devenir physiquement la parodie d'une femme, il faut donc, impérativement, qu'on l'opère pour lui permettre de ressembler à maman. Parce que selon la religion libérale (libertaire, en l'occurrence, mais en fait c'est une seule et même idéologie), c'est son droit, faut qu'il se réalise en forme de femme, le pauvre chaton.

Surtout ne dites pas que la réalité médicale, c'est que même si on lui gonfle les seins, il ne pourra jamais allaiter, que même si on lui coupe les parties et qu'on lui bricole une chatte, il n'aura jamais de clitoris ni d'utérus, ne pourra donc jamais ressentir de plaisir sexuel féminin ni enfanter... Intolérance que tout cela, obscurantisme, la science peut tout, voyons. Vous n'êtes donc pas un fidèle de la religion du Progrès ?

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16/02/2014

Détruire l'humanité pour imposer la théorie du genre

Jetez aussi un oeil à cet article, tiens.

29/01/2014

Théorie du genre à l'école, la vérité

 

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La théorie du genre, c'est du pipeau... dixit Judith Butler

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Avec un visage si masculin, quelques problèmes d'identité sexuelle n'ont rien d'étonnant... Elle me fait penser à Caroline Fourest, mais en plus fin.

 

« (...) Loin d’être une idéologie, les gender studies (études sur le genre) ne sont qu’une nébuleuse de recherches, menées depuis une trentaine d’années aux États-Unis. Y coexistent des sensibilités et des courants fort divers, des plus modérés jusqu’au radicalisme insensé de certains groupuscules lesbiens. Au départ, on était d’accord pour admettre que, dans la classification sexuée des êtres humains, des éléments culturels entraient en ligne de compte. C’est une évidence. On "apprend" ainsi à une fillette à devenir une femme, de même que l’on "prépare" un garçonnet à être un homme. Sauf exception, le culturel et le biologique combinent leurs effets, y compris parfois pour justifier une domination masculine. (...)

Hélas, certains courants extrémistes, menés voici 25 ans par la philosophe Judith Butler, avaient radicalisé leur position en soutenant que le "biologique" n’avait plus d’importance et que tout dépendait du "culturel" et du "politique". Il s’agissait de récuser ce que ces groupes considèrent comme une assignation à une sexualité donnée afin de combattre des dominations dont les femmes et les gays feraient les frais. Le livre de Judith Butler (Trouble dans le genre) incarnant ce courant minoritaire date de 1990. Vingt-trois ans plus tard, c’est à lui que les promoteurs français du "genre" se réfèrent sempiternellement. Faisant cela, ils mentent par omission. Gravement.

Tout à leur éloge de Judith Butler, ils se gardent bien de dire qu’entre-temps celle-ci a récusé les thèses radicales qu’elle formulait dans son premier livre, se reprochant d’avoir obéi à une phobie du corps. Elle a même fait preuve de courage en se moquant d’elle-même et en qualifiant ces premiers textes de
"trop vite écrits". Butler ajoutait récemment : "Vous devez savoir qu’aux États-Unis, dans ma jeunesse, j’étais une gouine de bar qui passait ses journées à lire Hegel et ses soirées dans un bar gay, lesbien et drag-queen".

Aujourd’hui, elle a fait un pas de plus dans l’autocritique en dénonçant le "nationalisme gay", à la limite du racisme, qui polluerait selon elle la lutte occidentale contre l’homophobie. Or, rien de tout cela n’est jamais évoqué par les avocats français du "genre". Pas un mot. Je pense au sociologue Éric Fassin. Dans un livre d’entretiens avec (...) ­Véronique Margron (Homme, femme, quelle différence ? chez Salvator), il cite Judith Butler mais s’en tient obstinément au premier livre de cette dernière (dont il avait préfacé la traduction française) sans jamais mentionner le revirement de son auteur. (...) »

Source

05/09/2013

Manif Pour Tous et anti-impérialisme, même combat

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Missile libéral-libertaire

 

« Entre la loi Taubira et les tentations de guerre punitive à Damas, deux sujets qui auront dominé l’actualité depuis le début de l’année, quoi de commun ? Les soutiens au lobby gay et aux "guerres humanitaires" ne sont pas sans s’inspirer des mêmes logiques, à commencer par la théorie du chaos.

APPAREMMENT rien de commun entre le prétendu "mariage" pour tous et le projet d’intervention des forces françaises en Syrie : une réforme du droit civil interne d’un côté, un problème politique et diplomatique à l’autre bout de la Méditerranée, de l’autre. Si les partisans de l’un et de l’autre, on le verra, sont à peu près les mêmes, leurs opposants les plus virulents ne se recouvrent pas. Pourtant, beaucoup de choses relient ces deux événements. Nous voudrions montrer le parallélisme des logiques à l’œuvre dans l’un et l’autre cas.

De nombreuses convergences

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