Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/08/2013

L'impérialisme amerloque pour les nuls

Extrait du film Will Hunting (1997).

06/08/2013

« Le signal de fin de partie sera peut-être donné par la nation américaine elle-même »

Revolution%20Now.jpg

 

« (...) L’homme à la mitraillette, écrivait Bernanos, précède l’homme totalitaire. On y est. Mais on y arrivait depuis 18 mois : Megaupload, Swartz, Assange et Manning, Snowden, le Cyberempire applique bien l’avertissement du 13 septembre 2001 qui n’était pas qu’une formule de style : avec nous et derrière, même pas à côté, ou alors contre nous parce que nous serons contre vous. Bush en a rêvé, Obama le fait ! Donc maintenant il faut choisir, dans chacune des nations de cette planète.

Mais il faut préparer l’après, et très vite, un après sans l’Amérique de Bushobama bien sûr, mais aussi sans cyber, sans management, sans intelligence économique, sans toutes ces choses qui nous piègent et nous plantent et, après nous avoir tiré vers le haut, nous font plonger parce que derrière des mots creux et des acronymes vides de sens, c’est la puissance de l’Empire qui s’exprime, en termes tout à la fois machiavéliens et clausewitziens.

En France le clivage est béant, entre des élites atlantistes, otanisées et collaborationnistes et une opinion restée au discours à l’ONU de la Saint-Valentin 2003, les premières pouvant déjà réserver leur place dans la charrette parce qu’il est impossible que cela perdure encore très longtemps.

Et comment ne pas relever que, dans ce débat, la Grande Nation qui donna au monde Charles de Gaulle est à la remorque et à la ramasse, alors que précisément en 2003 elle était en pointe et l’objet de l’admiration du monde. Et qu'au contraire le débat fait rage dans la patrie de la Suspension Clause, du Patriot Act, de la NDAA, du camp de concentration de Guantanamo, et que, si ça se trouve – et là je vais surprendre tous ceux qui me lisent – le signal de fin de partie sera peut-être donné par la nation américaine elle-même, par une étrange coalition, suicidaire certes pour les Etats-Unis en tant que puissance mondiale, mais génératrice d’un chaos planétaire qui nous sera fécond, coalition de Tea Parties et d’Occupy Wall Street qui montera à l’assaut de Washington et rasera le Capitole comme nous avons rasé la Bastille. »

Jean-Philippe Immarigeon

29/07/2013

Le lobby pro-israélien aux Etats-Unis

Source : Un oeil sur la planète, France 2, lundi 3 octobre 2011, « Un État palestinien est-il encore possible ? »

27/07/2013

L'immigration, outil du système à tuer tous les peuples

(Merci à @C2)

26/07/2013

Nos morts à la décharge publique

Incroyable scène filmée dans « une décharge du Sud-Est de la France [...] lieu géré par une filiale locale de Véolia ».

Source

(Merci à @Dimezzano)

24/07/2013

La musique contemporaine, c'est de la merde

(Merci à @Cotuatos)

23/07/2013

Italie : l'éminence grise de Beppe Grillo prédit une révolte sociale

Gianroberto Casaleggio, cofondateur du Mouvement 5 Etoiles (M5S), était interrogé, il y a quelques jours, par le journaliste Gianluigi Nuzzi. La Reppublica s'en est fait l'écho hier.

L'entretien, repris par le blog de Beppe Grillo, est intéressant dans son ensemble, notamment quant au rôle d'Internet dans l'organisation de la dissidence politique et sociale, à la déconnexion entre classe politique et volonté populaire, et à la démocratie directe. En voilà la traduction Google et la vidéo (en italien uniquement, désolé).


 

Extrait final (le plus marquant) :

« Nuzzi : Comment changera notre pays ? Scénarios ?

Casaleggio : Je pense que le pays subira dans les prochains mois, je ne sais pas combien, un choc économique. Un choc qui pourrait conduire à une redéfinition de la représentation politique, ou bien à une réorientation de la politique, de problèmes politiques à des problèmes à caractère social : désordres, révoltes. Donc, quelque chose qui ne peut pas être dominé par la politique.

N : Une guerre civile ?

C : Non, pas une guerre civile. Sûrement, le genre de situations difficiles à contrôler, du point de vue de l'ordre public. Le pays a besoin d'un virage et ce virage est lent à venir, alors que l'économie continue de se détériorer de manière significative. »

22/07/2013

Festivus narcissus gregarius

 

(vidéo de 2012)


« Michel Maffesoli : Actuellement nous vivons un vrai changement civilisationnel, ce ne sont plus les grandes valeurs modernes (le travail, la raison) qui prédominent mais l’hédonisme et le culte des images.

Le corps qui était jusque-là un outil de production se valorise par lui-même. Pendant l'été on peut résumer les phénomènes par cette phrase : la valeur des grandes vacances, c’est la vacance des grandes valeurs. Ce qui fait l’intérêt de ces congés d’été c’est en autres que les grandes valeurs de travail laissent la place à autre chose. On voit apparaître sur les plages une cosmétisation des corps, une valorisation de ces derniers. La cosmétisation est une mise en relation avec le cosmos, la nature. Ce corps valorisé s’exhibe, c’est un nouveau rapport à la nature, non pas que je dois dominer mais qui d’une manière me domine.

La plage est un lieu où le jeu des apparences est prédominant, car le corps n’est plus caché, il est mis à nu. Donc il y a des exigences : la minceur par exemple. Les parties qui sont cachées le reste du temps, les fesses, les seins, reprennent une valeur à la plage parce qu’elles sont à moitié découvertes.

Pourquoi les corps sur les plages ne sont-ils plus les mêmes qu'il y a 25 ans ?

La mode à un côté autoritaire : il faut s'y plier. Après cela ne signifie pas que si vous ne rentrez pas dans les cases vous n'allez pas à la plage. Depuis deux ou trois décennies, on est dans un processus d’accélération de l'hédonisme. Le plaisir du corps pour lui-même non pas en fonction de quelque chose d’autre. Nous sommes pour ainsi dire à la fin d'un cycle, mais ce n’est pas la première fois dans l’histoire humaine qu’il y a cette valorisation du corps.

Dans la décadence romaine, les thermes romains avaient cette même fonction d’exhiber. Il y a des grands moments où le corps se valorise, c’est le retour de Dionysos : dieu du plaisir et de l’apparence. Aujourd’hui on est dans cette grande tendance mythique d'un retour par compensation de ce qu’on avait négligé. Ce phénomène se retrouve sur la plage car c’est le lieu de spectacle par excellence.

Sommes de plus en plus conscient de l'image de nous renvoyons ?

C’est tout le rôle de l’image. Ce qui était la grande marque moderne c’est que j’existais par moi-même, c’est la grande idée cartésienne d'être enfermé dans la forteresse de mon esprit. Aujourd’hui je n’existe que par et sous le regard de l’autre. C’est parce que l’autre me voit que je suis, donc il faut que je dégage une bonne image. Je ne suis pas auto-suffisant je suis dépendant du regard des autres. La mode c’est ça, c’est un processus qui fait que si je ne suis pas vêtu d’une telle manière, je n’existe pas. On voit donc le retour du corps omniprésent.

Lire la suite

21/07/2013

La Toile - Voyage en Cybernétique

Détermination