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06/08/2013

« Le signal de fin de partie sera peut-être donné par la nation américaine elle-même »

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« (...) L’homme à la mitraillette, écrivait Bernanos, précède l’homme totalitaire. On y est. Mais on y arrivait depuis 18 mois : Megaupload, Swartz, Assange et Manning, Snowden, le Cyberempire applique bien l’avertissement du 13 septembre 2001 qui n’était pas qu’une formule de style : avec nous et derrière, même pas à côté, ou alors contre nous parce que nous serons contre vous. Bush en a rêvé, Obama le fait ! Donc maintenant il faut choisir, dans chacune des nations de cette planète.

Mais il faut préparer l’après, et très vite, un après sans l’Amérique de Bushobama bien sûr, mais aussi sans cyber, sans management, sans intelligence économique, sans toutes ces choses qui nous piègent et nous plantent et, après nous avoir tiré vers le haut, nous font plonger parce que derrière des mots creux et des acronymes vides de sens, c’est la puissance de l’Empire qui s’exprime, en termes tout à la fois machiavéliens et clausewitziens.

En France le clivage est béant, entre des élites atlantistes, otanisées et collaborationnistes et une opinion restée au discours à l’ONU de la Saint-Valentin 2003, les premières pouvant déjà réserver leur place dans la charrette parce qu’il est impossible que cela perdure encore très longtemps.

Et comment ne pas relever que, dans ce débat, la Grande Nation qui donna au monde Charles de Gaulle est à la remorque et à la ramasse, alors que précisément en 2003 elle était en pointe et l’objet de l’admiration du monde. Et qu'au contraire le débat fait rage dans la patrie de la Suspension Clause, du Patriot Act, de la NDAA, du camp de concentration de Guantanamo, et que, si ça se trouve – et là je vais surprendre tous ceux qui me lisent – le signal de fin de partie sera peut-être donné par la nation américaine elle-même, par une étrange coalition, suicidaire certes pour les Etats-Unis en tant que puissance mondiale, mais génératrice d’un chaos planétaire qui nous sera fécond, coalition de Tea Parties et d’Occupy Wall Street qui montera à l’assaut de Washington et rasera le Capitole comme nous avons rasé la Bastille. »

Jean-Philippe Immarigeon

Commentaires

Franchement, je ne crois pas à la révolte des crétins consommateurs. Je hais les socialos en tout genre: Bush, Obama, Chirac, Mitterrand, Hollande, Sarkozy et autres pitres collaborationnistes...mais je pense que, s'ils ont là c'est qu'une forte minorité de crétins souhaite les y voir.

Je ne vois pas qui pourrait les déloger côté occidental. Ce que je vois c'est une lente dégradation du système, une régression sociale de type moyenâgeux, dont l'issue sera très probablement l'effondrement global de l'humanité et le retour à un niveau de vie du XIX eme siècle.

Après on peut toujours espérer que Marine Le Pen fasse l'affaire, je n'y crois pas beaucoup, le FN n'ayant pas montré beaucoup de dons en matière d'endoctrinement.

Enfin, n'oublions pas le terreau "judéo-chrétien" sur lequel est bâti l'occident, terreau qui hélas ne fait qu'aggraver la situation aujourd'hui, car les catholiques européens restent sous l'influence du catastrophique VaticanII.

A mon avis, et je l'ai déja dit, pour s'affranchir de ce problème, il faut une dialectique marxiste. En gros il faut revenir aux fondamentaux comme Rosa Luxembourg et proclamer: "le travail aux travailleurs" (et donc la gestion de l'outil de production). Mais le crétin consommateur de base lui, il pense plutôt: "les allocs aux branleurs"...

Écrit par : ZRR_ | 15/08/2013

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