Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/08/2011

Sortir de l'euro ?

L'Europe-puissance, l'Eurasie, l'axe Paris-Berlin-Moscou, cauchemars de l'anglosphère

 

 

« La mission des Etats-Unis sera de s'assurer qu'il ne soit permis à aucune puissance rivale d'émerger en Europe occidentale, en Asie ou sur le territoire de la CEI. »

(Defence Planning Guidance du Pentagone, élaboré en liaison avec la NSA, mars 1992)

 

Voilà quelques extraits du truculent commentaire d'un anonyme sur F.Desouche, il y a quelques jours. Je ne retiens que la partie consacrée à l'euro, dont le moins qu'on puisse dire est que le sens en est diamétralement opposé au souverainisme monétaire franco-français, le plus souvent sentimental et nostalgique, qui domine dans la « droâte nationâââle »... Dois-je ajouter que, pour l'essentiel, je suis d'accord ?

Je signale, au passage, que le Bloc Identitaire a une vision qui me paraît également sensée : voir , ici et encore ici.

---------------------

« (...) à l’usage de tous les neuneus qui ânonnent à longueur de post NARINE ! NARINE !” et des NARINE 2012 ! NARINE 2012 !”, comme les illuminés d’une secte millénariste attendant leur gourou pour s’immoler dans un suicide collectif. (...)

Quant à son dada actuel, qu’elle [MLP] a appris par coeur, récite, répète et déclame jusqu’à m’en coller la nausée, à savoir : zortir du méssant zeuro que cé qu’y fait rien qu’à nous zembêter et que cé qu’y fé du mal aux zens é kil é coupableu deu tou depui touzour !, eh bien c’est (...) une ânerie sans nom.

La bonne idée aurait déjà été de ne pas voter le traité en 1992, puis de REFUSER, à coups de manifs destructrices s’il avait fallu, l’ENTRÉE dans l’Euro, ça c’est sûr.

Mais cette tocade débile de vouloir remettre l’ancien gréement du navire au beau milieu de la tempête force 10, même si on considère qu’il était meilleur que le nouveau qu’on a installé lors du dernier passage en cale sèche, c’est tellement grotesque que ça ne mérite même pas de réponse.

De toute façon, venant de cette bonne-à-rien et mauvaise-à-tout, cultivée comme un champ de betteraves, plus rien ne m’étonne.

L’histoire ne repasse pas les plats. À lire beaucoup de gens ici, on a définitivement l’impression d’avoir affaire à des ados immatures, qui croient que faire des mauvais choix, et ne pas se battre quand c’est l’heure de le faire pour imposer les bons, n’est pas grave, pas important, qu’on peut toujours crier Pouce, on jouait pour du beurre hein, on recommence là où on était avant que je commence à perdre !”

Ça ne marche pas comme ça dans la vraie vie, vous êtes en train de commencer à l’apprendre mais la leçon ne fait que commencer et elle sera dure, beaucoup même n’y survivront pas, psychologiquement j’entends. La plupart sont bien trop formatés à ce mode de pensée déresponsabilisée pour y arriver.

Certains sont toujours en train de citer ce cher Vladimir comme exemple et de souhaiter un chef d’État de cette trempe, mais n’avez-vous pas prêté attention à une de ses récentes déclarations, où il disait très clairement qu’il fallait soutenir le vilain “zeuro” ?

Et l’excellent Hervé Juvin, que beaucoup ont encensé ici, pas fait attention non plus qu’il est opposé à une sortie de l’Euro en catastrophe, comme [MLP] le réclame (...) ?

Dernière question, pour vous servir enfin de votre cerveau, combien ici jouent aux échecs ? Pour ceux qui pratiquent, vous devez bien savoir que quand on se rend compte après deux coups qu’on avait fait un mauvais mouvement, lorsqu’on est encore un joueur débutant bien sûr, le pire coup à faire est d’essayer de ramener ses pièces à la position qu’elles occupaient avant ce mauvais déplacement ? Eh oui, non seulement parce que votre adversaire, lui, n’a plus ses pièces aux mêmes places, mais aussi parce que, ce faisant, vous lui donnez encore deux coups supplémentaires pour améliorer son placement. Ce qui est joué est joué, on ne peut pas revenir en arrière.

C’est pareil actuellement, il ne fallait certes pas accepter l’Euro à l’époque, il fallait même se battre pour l’éviter, mais comme la solution n’est pas d’en sortir aujourd’hui, du moins pas maintenant, et pas en catastrophe. Vous vous étonnez de vous faire baiser ? Rien d’étonnant, vous faites exactement à chaque fois ce que votre adversaire souhaite que vous fassiez, c’en est risible. (...)

Franchement, comme en plus beaucoup l’ont remarqué, le fait que les mêmes qui ont fait des pieds et des griffes pour vous/nous fourguer l’Euro il y a 10/15 ans recommencent aujourd’hui leurs pantomimes, tous en coeur, pour le démolir et vous persuader qu’il faut le balancer, ça ne vous paraît pas étrange ? Ça ne vous met pas la puce à l’oreille ? Personne ne se dit qu’il y a tout de même quelque chose qui cloche ? (...) »

17/07/2011

Brzezinski annonce des troubles sociaux aux USA

 

Je vous traduis (en amateur, soyez indulgents) l'essentiel de ce qu'a écrit Infowars.com, le site du controversé Alex Jones, il y a dix jours, résumant cette vidéo tout à fait mainstream, elle, mais malheureusement pas sous-titrée en français :

« Zbigniew Brzezinski, qui écrivit il y a quarante ans à propos d’une société du futur hautement contrôlée, dont la population serait subjuguée par une élite technocratique, est apparu [le 06 juillet 2011] dans l'émission Morning Joe de la chaîne MSNBC, pour prédire que des troubles sociaux affectant les classes moyennes, causés par leur déclassement économique, allaient bientôt frapper les Etats-Unis.

"Je ne veux pas être un prophète de l’apocalypse - et je ne pense pas que nous approchions de l’apocalypse -, mais je pense que nous allons glisser vers des conflits sociaux intensifiés, de l'hostilité sociale, certaines formes de radicalisme ; il va tout simplement y avoir un sentiment que ce n'est pas une société juste", a dit Brzezinski, ajoutant que des troubles civils commenceraient quand la classe moyenne inférieure serait sévèrement affectée par les retombées de la crise économique et la montée du chômage.

L’ancien Conseiller à la Sécurité Nationale a prédit "des bouleversements internationaux vraiment sérieux" résultant du fait que les Etats-Unis, l’Europe et le Japon, les trois piliers traditionnels de la puissance économique globale, sont confrontés à de profondes crises financières. »

Pour lire l'article en entier, dans sa version originale, cliquez .

Pour lire sa traduction Google, cliquez ici.

12/07/2011

Anagramme hostile

Amérique et... arnaque ; bon, c'est loin d'être une anagramme parfaite, j'en conviens.

Mais à lire Pierre Jovanovic, ça colle, et je partage son avis :

« BUSINESS INSIDER JOUE POUR WALL STREET, PAS POUR LES LECTEURS !!!
du 11 au 15 juillet 2011 : Regardez bien cette page avec des photos qui vous expliquent à quel point les Italiens sont nuls, compliment du Business Insider qui se plaint du fait, entre autres, que le pays n'a pas assez d'immigration, qu'ils ne payent pas leurs impôts, qu'il n'y a pas assez de multinationales, et que leurs services publics sont nuls ! Au moins vous savez pourquoi on [a] autant d'immigration en France et pourquoi la CGT ne fait que des manifs pour les sans-papiers... Lisez, et vous comprendrez tout.

D'ailleurs, depuis le temps que je dis, ici ou à la radio, que je me méfie du Business Insider, eh bien j'ai voulu vérifier à qui il appartient et surprise justement, à un certain Henry Blodget, un ancien... trader de Wall Street (!!! comme quoi, mon radar, ou intuition, fonctionne encore) à qui il a été interdit d'y remettre les pieds, pour cause de fraude financière ! Fabuleux non ?? "US Securites and Exchange Commission (April 28, 2003) The SEC, NASD and the NYSE permanently bar Henry Blodget from the Securities Industry and Require $4 Million Payment". Vous comprenez pourquoi le Business Insider mène la danse contre la Grèce, l'Italie, et bientôt la France ?

LA GRECE SERA MISE EN DEFAUT DE PAIEMENT !!!
du 11 au 15 juillet 2011 : C'est dans le FT de ce matin, et c'est hilarant : il est question de mettre la Grèce en defaut de paiement et/ou de la sortir de la zone euro... Ha ha ha, et dire qu'ils nous ont fait tout ce cirque la semaine passée... Bref, ils ne savent pas quoi faire ! Une chose est sûre, les banques french vont le sentir passer: "EU stance shifts on Greece default ; Possible end to French-backed plan for debt roll-over".

AMBROSE EVANS PRITCHARD : SORTEZ VOS ROSAIRES !!!
du 11 au 15 juillet 2011 : "Italy and Spain must pray for a miracle". Pour son retour à la rédaction du Telegraph, AEP nous confirme aussi que la Grèce n'était qu'un test des vampires pour mettre le reste de l'Europe au pas, et cela avant que les USA ne fassent un défaut de paiement sur leurs bons du Trésor. Donc, la situation empire, les flammes ont quitté la Grèce pour toucher l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, et vous allez voir toute la presse anglo-saxonne vous expliquer à quel point les Italiens sont nuls, des paresseux, ils ne payent pas leurs impôts, etc., les même conneries, les mêmes mensonges scandaleux que le Business Insider nous ressort pour l'Italie après nous [les] avoir donné[s] pour la Grèce (le Business Insider regrette qu'il n'y ait pas d'immigrés en Italie, pas assez selon lui ; au moins vous savez pour qui travaille le BI, pour Wall Street).

Pour Evans-Pritchard, la contagion ne peut plus être arrêtée, et les jeux sont faits. Il n'y a pas assez d'argent nulle part pour sauver l'Italie et l'Espagne. Mais la sauver de quoi ? Des mensualités que les municipalités, ruinées, doivent payer à la JP Morgan, à la Deutsche Bank, Dexia, etc. ? La mort financière arrive à pas lents : "Spanish 10-year bond... through the danger line of 5,7%... Italian 10-year... 5,3% on Friday... the Italian treasury has to roll over 69bn € in August and September ; it must tap the markets for 500bn € before the end of 2013"... Clairement le monde financier invisible brûle et les gens ne se rendent compte de rien. De plus, on leur dit que le feu est en Europe alors que les US se sont vendus la corde (assortie d'un credit default swap) avec laquelle ils vont se pendre. C'est beau l'escroquerie planétaire des banques et des agences de notation. Et AEP ajoute, le chômage, le vrai, aux US "est de 16,2% en juin"... Lire Ambrose ici. Lire aussi Zero Hedge sur l'Espagne, parlant d'un default... »

24/06/2011

Jacques Sapir et la « démondialisation »

 

Merci à la société XERFI pour cette vidéo remarquable. Vous trouverez ici les anticipations de cet organisme peu conformiste. Je vous engage à en prendre connaissance, elles sont très intéressantes.

 

Pour ma part, je suis d'accord avec l'essentiel ce que dit Jacques Sapir, sauf en ce qui concerne sa prévision d'un défaut grec, voire d'une explosion de la zone euro.

Sur le fond, je partage plutôt, grosso modo, l’avis du LEAP.

La propagande de l’anglosphère sur l’état financier de l’Europe (pour mémoire, uniquement en chiffres officiels, dette totale US : 370 % du PIB, dette totale de la zone euro : 220 % du PIB) me fait penser que ce sont Franck Biancheri & co. qui ont raison.

Propagande anglosphérique, destinée non à détruire l'euro, mais à le laisser sous pression (il faut que le dollar reste faible pour favoriser les exportations US ; par ailleurs, plus les taux de refinancement des « PIGS » de la zone euro sont élevés et paraissent à risque, moins le Trésor US peine à attirer les investisseurs étrangers - s'il en reste, ce qui est désormais douteux ; mais au départ, c'était cela le plan, c'est une évidence).

Propagande destinée, en même temps, avec la naïveté et la méconnaissance globale qu’ont les Ricains de l’Europe et de ses possibilités de retournement, à saper les velléités nationales au sein du Vieux Continent (« populisme = violence = paaaas bieeeen ») et à encourager les dirigeants européens dans leur fuite en avant fédéraliste, dont les premiers croient que, comme d’habitude par le passé, elle leur profitera éternellement.

Or, le paradigme a déjà changé et, derrière les crétins Barroso et Van Rompuy et leur bureaucratie ridicule, pointe une réelle solidarité européenne, contrainte et forcée, « realpolitik », vers un objectif de survie, tant et si bien qu’il est prévu que même les sacro-saintes banques devront mettre la main à la poche (alors qu’il s’agissait d’abord de les sauver…). Et ce n’est sans doute qu’un début.

Les « populistes » pourraient bien aborder le navire UE dès 2012 et ravager l’entrepont à coups de sabres.

Sans parler des interactions, interdépendances, tutelles, idéologies et dilemmes complexes dans lesquels sont pris les pays et les dirigeants européens. Bref.

Certains s’imaginent apparemment que la fin de l’euro signerait la fin de l’UE. Ce n’est pas le cas.

Egalement, que la fin de l’euro marquerait le début des résurgences nationales et populaires. Ce n’est pas le cas non plus.

 

A mon avis, il ne faut pas se focaliser sur la question de l’euro, ni sur celle de l’UE.

La priorité des priorités, c’est la fin du protectorat américain sur l’Europe.

Or, puissance (économique) contre puissance, je ne donne pas cher de la peau de l’anglosphère, dans l’année qui vient ou dans les deux qui viennent.

C’est une chose de railler l’Europe médiatiquement et ainsi, d’affoler les foules ; c’en est une autre, de glisser soi-même, en réalité, le long de la pente, sans se faire mal à l’arrivée.

Sans parler de le cacher longtemps, à l’heure de Wikileaks et du Tea Party.

Pour ce qui est de la zone euro, personne n’a intérêt à en sortir EN CE MOMENT (même si Sapir a mille fois raison sur les inconvénients de la monnaie unique).

Donc, je pense que personne ne le fera, d’autant plus qu’un pays membre ne peut pas en être expulsé, ce qui empêche les Allemands de conditionner leur participation à la collectivisation des dettes, à un « nettoyage censitaire » du club…

Les Allemands étant les plus exposés aux dettes des « PIGS », sont sans doute ceux qui ont le plus intérêt à rester dans l’euro.

Si les PIGS tombent, l’Allemagne tombe. Et tout les autres aussi (dominos).

C’est aussi simple que ça.

Soit la zone euro tient bon (et, à mon avis, c’est ce qui va se passer, même au prix de la monétisation des dettes par la BCE sans garde-fou, c’est-à-dire sans statut de prêteur en dernier ressort et sans capital suffisant – de toute façon, comme le dit Olivier Delamarche, aujourd’hui, tout passe, on peut faire n’importe quoi, les marchés sont dans la stratosphère, dans la biture intégrale ; donc, pourquoi se gêner ?) ; soit elle craque et nous sommes morts.

Parce que les USA ne nous rateront pas, une fois à terre. Ils pilleront tout, comme ils l’ont fait après l’effondrement de l’URSS. Ne nous leurrons pas sur la possibilité d’instaurer miraculeusement, dans cette hypothèse, au plan national et dans l’urgence, tout ce qui manque aujourd’hui : élites politiques désintéressées, souveraineté monétaire et financière, protectionnisme, réindustrialisation… Luna Park !

C’est, de ce point de vue, une lutte à mort (ou plutôt pour la survie, ce qui revient au même), pas une partie de Monopoly où nous aurions une seconde chance.

 

Il faut donc absolument que les USA, centre de l’Occident et centre du monde, s’effondrent les premiers, quel qu’en soit le prix.

Après, bien sûr, ce sera l’effondrement général, en dominos, de toutes les périphéries.

On ne résiste pas économiquement, dans l’interdépendance du libre-échange mondialisé, à la chute du quart du PIB mondial (même s’il est très surfait).

Mais au moins, personne ne sera plus là pour nous garder sous tutelle et nous empêcher de reprendre notre liberté.

Par conséquent, mieux vaut survivre, dans la folie financière, jusqu’à l’effondrement des Ricains, qui, encore une fois, provoquera évidemment le nôtre, mais sans nous tuer et en nous donnant l’opportunité de nous libérer.

Une fois le protectorat levé du fait de cet effondrement économique des USA, et même déjà maintenant (on voit l’Allemagne se tourner vers la Russie, la France soutenir l’Allemagne contre son propre intérêt économique, et l’inverse, finalement, alors qu’apparemment cette solidarité est contre-nature… l’euromondialisme devient, certes encore timidement, de l’europrotectionnisme, en commençant par l’eurosolidarisme à base évidemment bancaire, mais en prévoyant de mettre à contribution la finance privée) ; une fois, donc, le protectorat américain levé, tout est envisageable quant à l’influence croissante des mouvements « populistes » en Europe, à un éclatement de l'UE ou à l’avènement d’une UE moins bureaucratique, plus protectionniste, plus respectueuse des peuples et des identités.

Quelle que soit l’issue (survie économique européenne, ou effondrement après implosion de l’anglosphère), je pense que cette révolution-là est en marche.

Sans être, pour autant, européiste et donc, sans croire au besoin d’une structure supranationale en Europe, il me semble que pour faire face, dans un proche avenir (avant la chute réelle des ressources énergétiques et donc alimentaires), à la Chine principalement, une Europe politiquement émiettée n’est pas la meilleure formule.

Actuellement, France contre Monde = défaite de la France.

Donc, si l’échelon national ne convient pas actuellement, l’échelon continental, au moins dans le domaine économique et malgré toutes ses énormes imperfections, au moins dans le seul but survivaliste en tant que puissance, jusqu’à ce que l’anglosphère s’effondre, pourquoi pas ?

Je ne suis pas nationaliste, je me fous de la forme et de la stratégie, tant que nos peuples et nos identités survivent et conservent une chance de retrouver leurs souverainetés.

De toute façon, à mon avis, le retour à des entités politiques et économiques autonomes de plus petite taille, nécessite d’abord que la décroissance des échanges (imposée par celle des ressources) gagne la terre entière.

Cette crise est mondiale, elle ne peut être résolue que par une chute mondiale des fondements du système actuel.

Pas par une révoltounette de quartier ou un changement de monnaie.

01/05/2011

Une synthèse sur l'immigration

... Par l'incontournable Jean-Yves Le Gallou.

immigration.gif

A lire en complément, ce petit mémento des bobards immigrationnistes usuels en matière économique.

25/04/2011

Gerald Celente, au sujet de nos dirigeants : « coupez-leur la tête ! »

L'homme qui a prévu à peu près toutes les crises et les évolutions de ces quinze dernières années n'en finit pas de s'insurger, fort légitimement, contre la mascarade politique (simulacre de démocratie) et économique (prédation de l'oligarchie financière et du complexe militaro-industriel américain) à l'oeuvre, au plan mondial, dans la ruine des peuples.

Il nous voit désormais partis pour une guerre généralisée, non seulement parce que les sphères dirigeantes ne lui paraissent plus disposer d'aucune autre solution, mais surtout parce qu'il ne reste que les révolutions à tous les autres, pour se débarrasser de ces sangsues qui prétendent vouloir leur bien et les tuent à petit feu.

Le voilà, dans l'émission d'Alex Jones, gros texan excité si américain qu'il en est pénible (si vous avez, comme moi, un peu de mal à supporter ce personnage, sautez les passages où il intervient et concentrez-vous sur ce vieux sage de Gerald Celente), en décembre 2010 :

Et voici ce que nous en disait un journal belge en février dernier :

« Sa vision, c’est que contrairement à ce que les experts voudraient nous faire croire, les crises tunisienne et égyptienne ne sont pas limitées au monde arabe. En fait, il leur associe le soulèvement des étudiants britanniques, en fin d’année dernière lorsque leurs droits de scolarité avaient été doublés, mais aussi les mouvements de protestation en Grèce, ou au Portugal. Pour lui, toutes ces démonstrations ont constitué autant de points d’ignition d’un phénomène global. Car les guerres sont d’abord civiles, puis elles s’étendent à une région du monde, pour finir par se mondialiser. Et l’histoire se répète. La grande récession ? Comparable à la grande dépression de 1929. La panique boursière de 2008 ? Similaire au krach de 1929. La seconde guerre mondiale ? Il prédit que nous devrions bientôt connaitre le premier conflit mondial du 21ème siècle…

Les gouvernements ont mis en place des politiques d’austérité pour renflouer les banques et couvrir les erreurs du "Gang de Goldman Sachs", et le marché financier, explique-t-il, et ils ont augmenté les impôts, réduit les services de l’Etat, ce qui étrangle les petites gens. Ils tentent tant bien que mal de maintenir des revenus sociaux pour les chômeurs et les plus pauvres pour les garder tranquilles, mais ce n’est qu’un pis aller, car tôt ou tard, estime-t-il, le peuple en colère s’insurgera.  

"La jeunesse du monde unie". "Aujourd’hui, les jeunes sont éduqués, et ils sont connectés, ils communiquent par l’internet. Cette révolution commencera avec les jeunes". Les autres classes de la population ont peur, et souhaitent protéger leurs avoirs. Mais les jeunes, à l’exemple des jeunes espagnols, qui connaissent des taux de chômage de près de 50%, n’ont pas de travail, pas d’argent et aucun avenir, n’ont plus rien à perdre, d’après lui. L’Afghanistan, l’Irak, n’avaient pas mobilisé les jeunes américains, parce qu’ils n’y étaient pas enrôlés, leur vie n’était pas en danger et ils ne se sentaient pas concernés. En Egypte et en Tunisie, les choses étaient différentes, analyse-t-il : "Pourquoi croyez-vous qu’il y a eu des émeutes en Egypte ? Pour la démocratie ? Les gens se fichent de ce que c’est, ils n’en profitent pas ! Ils veulent de la nourriture sur leur table. Et vous allez donc voir ce phénomène se généraliser." »

Cerise sur le gâteau, qui va plaire à certains :

« Dans une étude encore tenue secrète, la CIA met en garde contre "la possibilité de guerres civiles dans certaines parties de l’UE. 70% des délinquants incarcérés en Espagne et en France sont d’origine musulmane. L’Europe, avec son taux important d’immigrés, est considérée comme faible et proche du déclin. Le risque de troubles augmente d’année en année." La CIA voit dans les graves émeutes de jeunes de ces dernières années en France, au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne des "signes avant-coureurs" de futures guerres civiles. En 2008 déjà, le patron de la CIA Michael Hayden prédisait la future incapacité à gouverner de nombreuses zones de forte concentration urbaine d’Europe. Pour l’Allemagne, il mentionnait des parties du bassin de la Ruhr, Berlin, la région Rhin-Main, des quartiers de Stuttgart, d’Ulm et de Hambourg. La raison en est le manque de volonté de s’intégrer d’une partie des immigrés qui créent des zones de non-droit par la force des armes alors que l’on désarme systématiquement la population. Le célèbre Trends Research Institute américain, dirigé par Gerald Celente, s’attend à ce que la crise économique considérée comme surmontée revienne frapper avec une ampleur accrue l’Europe et les Etats-Unis. Par conséquent, Celente, qui est connu pour ses prédictions extrêmement précises, annonce l’apparition de mouvements nationalistes en Europe qui entraîneront, dans les années 2012 à 2016, des tensions ethniques et religieuses dans tous les Etats d’Europe et l’expulsion des musulmans. Il recommande expressément aux musulmans de se préparer à fuir. »

Dernières vidéos de Celente (en VO, désolé pour les non-anglophones), toujours chez Alex Jones :

15/04/2011

Fuite en avant

 

"En 2008, les USA et l’Europe se sont offert un répit en sauvant leur système bancaire par les comptes publics. Mais l’Etat salvateur est lui-même totalement démuni. A court terme, la faillite de certains Etats occidentaux devra forcément être constatée, d’une manière ou d’une autre. Va-t-on sauver l’Etat par la Banque, après que la Banque a été sauvée par l’Etat ? Si oui, cela passera par les super-souverains, FMI, BCE. Et après ? Et après, rien. On n’aura fait que reculer pour mieux sauter.

Dans notre situation et à l'intérieur du cadre imposé par la haute finance actuellement au pouvoir, dans l'Etat profond, aux USA et en Europe, il n’y a que trois solutions : admettre qu’on ne peut pas rembourser les dettes, ce qui implique la déflation, puisque les faillites détruisent des revenus ; faire semblant de rembourser en imprimant de la monnaie à tour de bras, ce qui finit toujours par provoquer une inflation, par exemple via les prix des matières premières ou des denrées alimentaires ; ou bien gérer au fil des évènements, une politique de stop and go, pour fabriquer autant que possible une stagflation ou quelque chose qui s’en rapproche.

C’est cette dernière solution que nos élites vont probablement suivre ; tout l’indique à ce stade, en tout cas. Dans les années 1970, cela avait permis de gérer l’abandon de l’étalon-or et les chocs pétroliers ; mais cette fois, la situation est bien plus grave : une stagflation étalée sur dix ans, qui se traduira probablement par une inflation réelle de l’ordre de 10/15 % par an, avec dans le même temps des salaires qui stagneront ou progresseront peu en monnaie courante, voilà le programme. La soupe à la grimace, et il y en aura pour tout le monde ; le tout venant impacter des sociétés ravagées par trente ans de dérive inégalitaire et d’appauvrissement des jeunes au profit des vieux."

Michel Drac

08/02/2011

"Homo americanus, rejeton de l'ère postmoderne", par Tomislav Sunic

Emission Méridien Zéro du 30 janvier 2011, sur RBN France (durée : 1 h 30).


podcast

Source : Méridien Zéro

 

A lire en introduction, cet article de Polémia.

Une visite directe à l'auteur est également possible.

Couverture du livre de Tomislav Sunic

13/08/2010

Avant la tempête

tempete.36971.jpg

 

Ouh la la, le titre... Ouh la la, la photo...

Ça commence mal.

C'est qu'il ne faut pas, paraît-il, effrayer l'investisseur, le rentier, la ménagère de moins de cinquante ans, les agences de marketing, les Bisounours adeptes du vivre-ensemble, le ban et l'arrière-ban de la bien-pensance autosatisfaite.

Imaginez : vous êtes sur une plage, au mois d'août, à vous dorer la pilule en étudiant malgré vous l'anatomie de cette fraction séduisante de la gent féminine qui vous empêche de lire tranquillement le dernier Marc Lévy.

Soudain, se fait entendre une voix grave au micro des Maîtres Nageurs Sauveteurs : "Votre attention, s'il vous plaît. Une lame de fond née d'un séisme sous-marin se dirige vers la côte. Veuillez vous éloigner immédiatement de la plage."

Affolement général. Hurlements. On détale. La gracieuse gent féminine fait preuve d'un style de course douteux mais d'une vitesse insoupçonnée, des parents apeurés appellent anxieusement leurs enfants égaillés, vous-même vous dressez d'un bond pour ramasser précipitamment vos affaires, vous trébuchez dans le sable mou...

Merde alors !

Non non, pas possible, nous vivons dans une société de précaution, de prévention, d'hyperprudence... "Fumer tue". "Pour votre sécurité, contrôles automatiques". "Apprenez-lui le caniveau". "Méfiez-vous des idées qui puent."

Ça ne peut pas être vrai. Enfin si, mais ça ne peut pas être aussi grave.

Allez, vous reculez d'une petite dizaine de mètres, vous gagnez un ou deux mètres d'altitude, ça suffira. Et puis, le spectacle d'un petit raz-de-marée, ici... Mmmhhh, un spectacle gratuit, c'est excitant... S'passe jamais rien, alors...

Et là, vous entendez un grondement du côté de l'océan. Ça monte, ça enfle. Comme le bruit d'un train qui approche.

Et puis... vous la voyez. Elle se lève, haute comme... comme un immeuble de dix étages.

Oups.

 

Depuis le 15 septembre 2008, vous connaissez l'existence d'une "crise financière" mondiale. Même la télé en a parlé, c'est dire si c'est vrai.

Mais c'est fini. Enfin, de toute façon, elle était seulement "financière", la crise, elle ne concernait que de l'argent invisible, des chiffres de banquiers, alors vous ne l'avez pas sentie. Elle ne vous a pas empêché d'acheter une Mégane neuve en profitant de la prime à la casse, ni de partir en vacances.

Au boulot, vous aviez bien perçu comme une petite crispation, entre le Responsable Commercial qui a piqué sa... crise, sur les objectifs non atteints - mais bon, comme chaque année, hein -, et la Direction qui a ferraillé avec les Syndicats refusant un gel des salaires.

Mais c'est la reprise, maintenant, pas vrai ? Tout le monde le dit, à commencer par le gouvernement, l'OCDE, le FMI...

La Chine et sa croissance à deux chiffres... Les Etats-Unis repartent et annoncent le redécollage des économies occidentales... La crise grecque, terminée ; l'Europe a joué son rôle.

"Tout-va-bien", répétez après moi...

Eh bien, désolé, mais non.

Les économistes Bac + 12 qui n'avaient rien vu venir, même encore le 14 septembre 2008, sont les mêmes que ceux qui, aujourd'hui, vous prédisent cette sacro-sainte reprise.

Les politiciens et les médias qui vous serinaient, il y a deux ans, leur douce berceuse hédoniste, européiste, obamaniaque, orientée "vivre-ensemble", "développement durable" et "soft power", font aujourd'hui comme s'ils s'étaient faits bisser par un public aux anges.

Alors que rien n'est réglé et qu'au contraire, la situation, non seulement financière mais économique, réelle, s'est aggravée. Dette partout, chômage exponentiel, jeunesse désabusée, délocalisations...

Ce ne serait rien, ou presque, si ce problème était le seul.

Rêvons un peu.

Si un quart de notre population n'était d'origine extra-européenne et très majoritairement inassimilable, si nos "élites" n'étaient un tas de cons et de salauds de déconnectés du réel, si la pseudo-Education Nationale n'avait jeté l'instruction publique à la poubelle, si la religion officielle du pékin moyen n'était la déambulation extasiée dans les galeries commerciales, si...

Nous pourrions régler très facilement la question des finances et de l'économie. Reprendre rapidement une existence tranquille et saine, consacrée à "sculpter [notre] propre statue" (Plotin), dans la culture et la pérennité de nos traditions.

D'ailleurs, la crise ne serait même pas née.

Les banquiers, sale race de parasites inutiles, n'existeraient peut-être même pas, la monnaie serait uniquement un instrument d'échange et non de profit ; bref, "l'intendance suivrait", comme dans toute société normalement organisée.

 

Pourquoi cette désagréable nécessité de s'intéresser à la finance et à l'économie, disciplines des plus ennuyeuses et des plus indignes d'un homme de goût ?

Tout simplement parce que le Système périt par où il a péché et qu'à la racine du problème, de tous les problèmes modernes, il y a l'avidité, l'esprit de lucre, l'appât du gain. Moteur remplaçant de toutes les fois déchues, outil de confort, d'épaisse et consolante matérialité.

Certes, ce n'est pas là que les nostalgiques et les idéalistes attendent leur espoir de révolution. Mais c'est bien de là qu'il pourrait naître.

Alors, il faut bien essayer de comprendre, et tant pis si on manque de diplômes en pseudo-sciences pour scruter les arcanes fêlés de la Grande Boutique qui prétend nous apporter bonheur et prospérité.

Pour le moment, prière de le croire, rien ne paraît irrémédiable. Rien n'a l'air fichu, rien ne semble perdu pour les amateurs de notre belle civilisation baignée d'eau de rose consumériste et global-villagiste.

A regarder le journal de vingt heures, à lire les journaux, à twitter et facebooker gentiment dans le cyber-espace, il ne s'est presque rien passé. Crise virtuelle aussi, finalement. Ça va repartir à la hausse. "Tout-va-bien", on vous dit.

S'il n'y avait quelques illuminés, comme Philippe Grasset et Patrick Reymond, pour insinuer perfidement que le leader métisso-présidentié de l'Occident, du monde libre, annonciateur de la grande partouze parousie planétaire, est en plein effondrement, c'est qu'on y croirait presque, à l'inéluctabilité de cette ouate médiatiquement annoncée, bercé qu'on est par la douce quiétude de ce mois d'août...

Vous y croyez, vous ?

Pas moi.

Je pense même que la plus grande crise de système et de civilisation, depuis deux bons siècles, notre seul espoir de réveil et de rétablissement, a déjà commencé.

Et que la principale confirmation en est que toute l'officialité s'escrime à nous persuader du contraire.

Sur la plage, au mois d'août...