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20/11/2018

La sécession n'est pas où l'on croit

20/04/2014

Ces milliardaires qui gouvernent l'Amérique

Bernie Sanders, sénateur du Vermont, sur les inégalités croissantes de fortune et de revenus aux Etats-Unis et la destruction des classes moyennes, le 27 mars 2014 (vidéo en VO seulement, désolé) :

Quelques extraits du compte Twitter de Bernie Sanders :

« Aujourd'hui, les 400 Américains les plus riches détiennent une fortune totale supérieure à 2.000 milliards de dollars, soit plus que les 150 millions d'Américains les moins riches. »

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« Les 1% les plus riches possèdent une fortune globale supérieure à celle des 90% les moins riches. »

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« Les Etats-Unis sont le pays le plus riche de la Terre ; pourtant, presque tous les revenus et fortune générés aujourd'hui dans ce pays vont aux 1% les plus riches. »

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07/05/2012

L'esprit petit-bourgeois contre la patrie

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Ça y est, c'est le triomphe de Flamby.

Moi qui ne regarde plus guère la télé, j'ai fait exception hier soir, pendant un petit quart d'heure à partir de vingt heures, histoire de voir des nigauds se congratuler et d'autres, en tous points semblables pourtant, verser leur petite larme de tristesse. Histoire de vérifier si cette comédie éternelle des dupes électorales était réelle, était encore possible.

Est-ce cet éloignement de la télé qui m'a rendu sensible à un élément particulièrement frappant à mes yeux, ou bien cet élément est-il si frappant qu'il est simplement logique qu'il m'ait littéralement bondi à la figure ?

Je n'ai vu partout que confort matériel et bonne conscience.

Entre la midinette Neuilly-Auteuil-Passy venue pleurer à la Mutualité sur le sort injuste de Ni-co-las et la petite pétasse de la Bastoche, glapissant des « c'est trop géniaaal » à l'adresse de son Fran-çois en guettant l'approbation de ses copains et copines, elle est où, la différence ?

Y en a pas, je vous dis.

Tous, ces braves couillons se ressemblent comme deux gouttes d'eau.

Ils ne veulent, tous, que l'avènement bisounours de leur idéal.

Et leur idéal, quel est-il ?

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17/07/2011

Brzezinski annonce des troubles sociaux aux USA

 

Je vous traduis (en amateur, soyez indulgents) l'essentiel de ce qu'a écrit Infowars.com, le site du controversé Alex Jones, il y a dix jours, résumant cette vidéo tout à fait mainstream, elle, mais malheureusement pas sous-titrée en français :

« Zbigniew Brzezinski, qui écrivit il y a quarante ans à propos d’une société du futur hautement contrôlée, dont la population serait subjuguée par une élite technocratique, est apparu [le 06 juillet 2011] dans l'émission Morning Joe de la chaîne MSNBC, pour prédire que des troubles sociaux affectant les classes moyennes, causés par leur déclassement économique, allaient bientôt frapper les Etats-Unis.

"Je ne veux pas être un prophète de l’apocalypse - et je ne pense pas que nous approchions de l’apocalypse -, mais je pense que nous allons glisser vers des conflits sociaux intensifiés, de l'hostilité sociale, certaines formes de radicalisme ; il va tout simplement y avoir un sentiment que ce n'est pas une société juste", a dit Brzezinski, ajoutant que des troubles civils commenceraient quand la classe moyenne inférieure serait sévèrement affectée par les retombées de la crise économique et la montée du chômage.

L’ancien Conseiller à la Sécurité Nationale a prédit "des bouleversements internationaux vraiment sérieux" résultant du fait que les Etats-Unis, l’Europe et le Japon, les trois piliers traditionnels de la puissance économique globale, sont confrontés à de profondes crises financières. »

Pour lire l'article en entier, dans sa version originale, cliquez .

Pour lire sa traduction Google, cliquez ici.

20/06/2011

Jean-Michel Quatrepoint sur l'économie mondiale

 

Il est bon, parfois, de rappeler quelques évidences.

C'est ce qu'a fait le journaliste économique Jean-Michel Quatrepoint lors d'un entretien accordé à Jean-Paul Baquiast, bien connu des lecteurs de Philippe Grasset. Extrait :

« Ce à quoi on assiste est un gigantesque transfert de richesse. Il découle d'un pacte tacite entre le parti communiste chinois, Wall Street et les multinationales, fonctionnant pour le plus grand profit de ses membres. Pour schématiser, les multinationales ont délocalisé leurs activités en Chine (et accessoirement dans d'autres pays à bas coûts de main d'oeuvre), le parti communiste chinois a empoché les recettes et accumulé les réserves. Ceci a permis l'apparition d'une classe moyenne en Chine et dans certains pays émergents, couronnée par une couche de milliardaires.

Les super-riches des pays occidentaux se sont de leur côté hyper-enrichis, parce que les revenus des multinationales ont explosé et qu'ils s'en sont réservé la plus grande part. Leurs profits sont eux-aussi délocalisés là où il n'y a pas d'impôts. Ils sont gagnants sur tous les plans. Les membres de ce pacte font d'énormes bénéfices et la grande crise des années 2008 ne les a pas finalement affectés.

Mais il faut bien que certains payent. Ceux qui le font sont les classes moyennes des pays occidentaux. Il en résulte un transfert de richesse vers les classes moyennes des pays émergents et une caste de ce que l'on aurait appelé au 20e siècle des ploutocrates. Ceux-ci ne représentent que quelques millions de personnes, mais leurs revenus sont astronomiquement élevés au regard de ceux des classes moyennes occidentales. La paupérisation de ces dernières s'accélère, On a masqué le phénomène, dans la fin des années 90 jusqu'aux années 2000, avec les possibilités de crédit qui leur avaient été ouvertes, notamment aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Espagne. Mais maintenant il n'y a plus de crédit, il n'y a plus de bulles. Le roi est nu.

Les emprunteurs privés ne pouvant plus rembourser leurs dettes, il a fallu transférer les dettes privées sur les dettes publiques. Celles-ci à leur tour sont saturées, partout. Il n'est donc plus possible de créer d'emplois. Aux Etats Unis par exemple les multinationales entre 1990 et 2010 n'ont pas créé un seul emploi industriel sur le sol national. Les seuls emplois créés l'ont été dans les services privés non soumis à la concurrence internationale, par exemple dans les collectivités territoriales. Il s'agit d'emplois sous-payés, sous qualifiés, supportés finalement par les collectivités publiques autrement dit par les contribuables ne pouvant échapper à l'impôt. Or en ce cas, devenu la règle, c'est l'inexistence de la création d'emplois productifs qui crée les déficits publics.

La grande question se posant à nos pays est en effet de savoir comment générer des emplois productifs. Aux Etats-Unis, on refuse de faire encore le lien entre déficit commercial (importations) et chômage élevé. Les Républicains et même certains Démocrates ont refusé d'encourager un protectionnisme industriel susceptible de créer de l'emploi. Au lieu de cela, ils veulent plus que jamais pratiquer l'ultralibéralisme.

Cela tient au fait que les lobbies qui gouvernent le système, les agences de notation, Wall Street, les représentants des entreprises chinoises, n'ont aucun intérêt à voir taxer les importations chinoises et financer des activités concurrentes sur le sol américain. Les Chinois ont maintenant suffisamment d'argent pour racheter l'Amérique. Ce sera leur revanche sur deux siècles d'humiliation. Ils le font discrètement encore mais d'une façon inexorable. Ils prennent des participations dans des firmes phares de divers secteurs stratégiques, achetant par la corruption l'accord des personnels politiques américains heureux de voir ce type d'acquisitions recréer chez eux un peu d'activité.

Or ce qui dorénavant est bon pour General Motors n'est plus bon pour l'Amérique. Il en est de même chez nous. L'avenir des multinationales n'est plus dans leurs pays d'origine. Leur croissance se fait dans et sur les pays émergents. »

Pour lire l'article entier sur le blog Automates Intelligents, cliquez ici.