07/05/2012
L'esprit petit-bourgeois contre la patrie
Ça y est, c'est le triomphe de Flamby.
Moi qui ne regarde plus guère la télé, j'ai fait exception hier soir, pendant un petit quart d'heure à partir de vingt heures, histoire de voir des nigauds se congratuler et d'autres, en tous points semblables pourtant, verser leur petite larme de tristesse. Histoire de vérifier si cette comédie éternelle des dupes électorales était réelle, était encore possible.
Est-ce cet éloignement de la télé qui m'a rendu sensible à un élément particulièrement frappant à mes yeux, ou bien cet élément est-il si frappant qu'il est simplement logique qu'il m'ait littéralement bondi à la figure ?
Je n'ai vu partout que confort matériel et bonne conscience.
Entre la midinette Neuilly-Auteuil-Passy venue pleurer à la Mutualité sur le sort injuste de Ni-co-las et la petite pétasse de la Bastoche, glapissant des « c'est trop géniaaal » à l'adresse de son Fran-çois en guettant l'approbation de ses copains et copines, elle est où, la différence ?
Y en a pas, je vous dis.
Tous, ces braves couillons se ressemblent comme deux gouttes d'eau.
Ils ne veulent, tous, que l'avènement bisounours de leur idéal.
Et leur idéal, quel est-il ?
00:46 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Identité, Politique, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : 6 mai 2012, élection présidentielle, nigauds, petit-bourgeois, esprit, classes moyennes, confort, bonne conscience, profiteurs, mythes, progrès, fraternité universelle, victimes, crise, réalité, théories, idéologies, misère, violence, immigration, grand remplacement, vote protestataire, peuple, lucidité, spectacle, démocratie, abstention, votes blancs, avenir, souffrance, malheur, révolution, effondrement, paupérisation, radicalisation | Facebook | | Imprimer | |