Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/08/2011

Sortir de l'euro ?

L'Europe-puissance, l'Eurasie, l'axe Paris-Berlin-Moscou, cauchemars de l'anglosphère

 

 

« La mission des Etats-Unis sera de s'assurer qu'il ne soit permis à aucune puissance rivale d'émerger en Europe occidentale, en Asie ou sur le territoire de la CEI. »

(Defence Planning Guidance du Pentagone, élaboré en liaison avec la NSA, mars 1992)

 

Voilà quelques extraits du truculent commentaire d'un anonyme sur F.Desouche, il y a quelques jours. Je ne retiens que la partie consacrée à l'euro, dont le moins qu'on puisse dire est que le sens en est diamétralement opposé au souverainisme monétaire franco-français, le plus souvent sentimental et nostalgique, qui domine dans la « droâte nationâââle »... Dois-je ajouter que, pour l'essentiel, je suis d'accord ?

Je signale, au passage, que le Bloc Identitaire a une vision qui me paraît également sensée : voir , ici et encore ici.

---------------------

« (...) à l’usage de tous les neuneus qui ânonnent à longueur de post NARINE ! NARINE !” et des NARINE 2012 ! NARINE 2012 !”, comme les illuminés d’une secte millénariste attendant leur gourou pour s’immoler dans un suicide collectif. (...)

Quant à son dada actuel, qu’elle [MLP] a appris par coeur, récite, répète et déclame jusqu’à m’en coller la nausée, à savoir : zortir du méssant zeuro que cé qu’y fait rien qu’à nous zembêter et que cé qu’y fé du mal aux zens é kil é coupableu deu tou depui touzour !, eh bien c’est (...) une ânerie sans nom.

La bonne idée aurait déjà été de ne pas voter le traité en 1992, puis de REFUSER, à coups de manifs destructrices s’il avait fallu, l’ENTRÉE dans l’Euro, ça c’est sûr.

Mais cette tocade débile de vouloir remettre l’ancien gréement du navire au beau milieu de la tempête force 10, même si on considère qu’il était meilleur que le nouveau qu’on a installé lors du dernier passage en cale sèche, c’est tellement grotesque que ça ne mérite même pas de réponse.

De toute façon, venant de cette bonne-à-rien et mauvaise-à-tout, cultivée comme un champ de betteraves, plus rien ne m’étonne.

L’histoire ne repasse pas les plats. À lire beaucoup de gens ici, on a définitivement l’impression d’avoir affaire à des ados immatures, qui croient que faire des mauvais choix, et ne pas se battre quand c’est l’heure de le faire pour imposer les bons, n’est pas grave, pas important, qu’on peut toujours crier Pouce, on jouait pour du beurre hein, on recommence là où on était avant que je commence à perdre !”

Ça ne marche pas comme ça dans la vraie vie, vous êtes en train de commencer à l’apprendre mais la leçon ne fait que commencer et elle sera dure, beaucoup même n’y survivront pas, psychologiquement j’entends. La plupart sont bien trop formatés à ce mode de pensée déresponsabilisée pour y arriver.

Certains sont toujours en train de citer ce cher Vladimir comme exemple et de souhaiter un chef d’État de cette trempe, mais n’avez-vous pas prêté attention à une de ses récentes déclarations, où il disait très clairement qu’il fallait soutenir le vilain “zeuro” ?

Et l’excellent Hervé Juvin, que beaucoup ont encensé ici, pas fait attention non plus qu’il est opposé à une sortie de l’Euro en catastrophe, comme [MLP] le réclame (...) ?

Dernière question, pour vous servir enfin de votre cerveau, combien ici jouent aux échecs ? Pour ceux qui pratiquent, vous devez bien savoir que quand on se rend compte après deux coups qu’on avait fait un mauvais mouvement, lorsqu’on est encore un joueur débutant bien sûr, le pire coup à faire est d’essayer de ramener ses pièces à la position qu’elles occupaient avant ce mauvais déplacement ? Eh oui, non seulement parce que votre adversaire, lui, n’a plus ses pièces aux mêmes places, mais aussi parce que, ce faisant, vous lui donnez encore deux coups supplémentaires pour améliorer son placement. Ce qui est joué est joué, on ne peut pas revenir en arrière.

C’est pareil actuellement, il ne fallait certes pas accepter l’Euro à l’époque, il fallait même se battre pour l’éviter, mais comme la solution n’est pas d’en sortir aujourd’hui, du moins pas maintenant, et pas en catastrophe. Vous vous étonnez de vous faire baiser ? Rien d’étonnant, vous faites exactement à chaque fois ce que votre adversaire souhaite que vous fassiez, c’en est risible. (...)

Franchement, comme en plus beaucoup l’ont remarqué, le fait que les mêmes qui ont fait des pieds et des griffes pour vous/nous fourguer l’Euro il y a 10/15 ans recommencent aujourd’hui leurs pantomimes, tous en coeur, pour le démolir et vous persuader qu’il faut le balancer, ça ne vous paraît pas étrange ? Ça ne vous met pas la puce à l’oreille ? Personne ne se dit qu’il y a tout de même quelque chose qui cloche ? (...) »

Commentaires

"Franchement, [...] le fait que les mêmes qui ont fait des pieds et des griffes pour vous/nous fourguer l’Euro il y a 10/15 ans recommencent aujourd’hui leurs pantomimes, tous en coeur, pour le démolir et vous persuader qu’il faut le balancer, ça ne vous paraît pas étrange ?"

>> ce n'est pas très clair, je ne vois pas trop qui ranger dans cette catégorie...

Quant à l'Eurasie, vous évoquez le terme sans dire précisément le fond de votre pensée. Ce qui me rassure est que vous parlez de l'axe Paris-Berlin-Moscou. J'espère que votre Eurasie est mackindérienne et n'est en aucun cas douguinienne. http://fr.wikipedia.org/wiki/Eurasisme

Écrit par : Anne Onyme | 20/08/2011

Douguine ?

Je partage un certain nombre d'analyses et de références avec lui (Evola notamment, même si Douguine l'interprète parfois bizarrement - normal, il est chrétien, ça colle difficilement), mais je ne suis pas eurasiste selon sa définition.

L'Eurosibérie, oui ; l'Eurasie néo-eurasiste à la Douguine, non :

http://be.altermedia.info/politique/alexandre-douguine-leurasie-et-nous_4593.html

Écrit par : Boreas | 21/08/2011

C'est n'importe quoi... Une monnaie n'est pas un dogme. Quand elle nous plombe, on en change ! C'est technique et politique, et la politique c'est une question de souveraineté. Les histoires de gréement et d'échecs, c'est de la littérature. Et puis, on n'est plus au temps de la marine à voile comme disait le Général, qui lui avait du pragmatisme.

De toute façon, si on ne sort pas de l'euro, c'est lui qui nous sortira.

Écrit par : françois | 21/08/2011

"Je signale, au passage, que le Bloc Identitaire a une vision qui me paraît également sensée : voir là, ici et encore ici."

J'espère que vous viendrez à l'UDR.

Écrit par : Tête de Lard | 21/08/2011

françois

"si on ne sort pas de l'euro, c'est lui qui nous sortira"

C'est ce que tous les médias mainstream s'emploient à vous faire croire actuellement. Cela ne vous paraît pas curieux, alors que les mêmes voulaient vous le fourguer absolument, avant ?


Anonyme

Je vous ai envoyé un mail.


Tête de Lard

A mon grand regret, je ne pourrai pas. Mais plus ça va, et plus je pense que ce n'est que partie remise.

Écrit par : Boreas | 21/08/2011

Bien dommage, vous auriez fait surement un bon orateur sur les sujets qui nous préoccupent!
En tout cas les têtes pensantes et membres exécutifs du bureau nous serviront certainement des discours de qualité, éloignés des dogmes de la bien pensance, cela rafraichit l'esprit et nourrit le coeur!
J'apprécie de plus en plus le fond et la forme des sujets politiques et économiques qui y sont traités!
Et la franche camaderie entre les membres et adhérents....

La communauté Française patriote telle qu'on aimerait la voir se perpétuer....encore je l'espère!

Écrit par : Tête de lard | 21/08/2011

@Boreas
"même si Douguine l'interprète parfois bizarrement"
Douguine est favorable au rapprochement entre Russie slave orthodoxe et Asie centrale turco-mongole islamisée. Il prône aussi un axe Téhéran-Moscou (entre autres axes). De plus sa politique vise à finlandiser l'Europe.

Écrit par : Anne Onyme | 21/08/2011

Oui, en gros, comme le précise le lien que j'ai donné.

Mais je parlais d'Evola, dans la phrase que vous citez, et pas à propos de géopolitique...

Écrit par : Boreas | 21/08/2011

De 1, peut-être commence-t-on à entendre la voix de la souveraineté monétaire (et encore, pas sur les grands médias), mais les experts officiels sont toujours sur la même ligne libérale/européaniste. L’euro est le joujou des banquiers, il ne faut pas leur retirer !

De 2, il est évident que changer de système monétaire est la seule issue à la crise. Donc une sortie de l’euro, du moins sous sa forme actuelle. Il y a plusieurs manières de sortir, on peut refonder l’euro ou retourner aux monnaies nationales, ou encore indexer l’euro sur une monnaie internationale avec l’étalon-or. Mais l’Europe est tellement devenu le symbole de l’aliénation des peuples et de la destruction des économies, que ça m’étonnerait qu’elle survive encore 10 ans.

Outre une rhétorique purement littéraire, je remarque que votre texte ne donne pas beaucoup d'arguments raisonnables, économiques, pour la défense de l'euro.

Écrit par : Christopher Johnson | 21/08/2011

Christopher Johnson

Il ne s'agit pas de défense de l'euro (actuel). Je partage entièrement les critiques de Jacques Sapir notamment.

Vous trouverez des arguments de refondation de l'euro dans les liens intégrés au texte.

Écrit par : Boreas | 21/08/2011

"Mais je parlais d'Evola, dans la phrase que vous citez, et pas à propos de géopolitique..."

c'est exact, d'où mon petit complément

Écrit par : Anne Onyme | 21/08/2011

Anne

Vous redevenez inintelligible.

Écrit par : Boreas | 21/08/2011

"Vous redevenez inintelligible"

C'est donc bon signe. ;-)

Traduction : je vous ai parlé de Douguine et vous m'avez répondu que vous n'étiez pas en accord total avec ses idées, notamment son interprétation d'Evola. Je vous ai alors répondu sur une autre dimension de Douguine (celle par laquelle j'avais commencé à parler de Douguine au début du fil de discussion), à savoir : son eurasisme, en particulier parce qu'il est à la sauce musulmano-orthodoxe, ce qui me chagrine.

Écrit par : Anne Onyme | 21/08/2011

Oui Anne, sauf que je venais de vous écrire :

"je ne suis pas eurasiste selon sa définition.

L'Eurosibérie, oui ; l'Eurasie néo-eurasiste à la Douguine, non :

http://be.altermedia.info/politique/alexandre-douguine-leurasie-et-nous_4593.html "

Donc, à moins ne pas avoir cliqué sur ce lien, je ne vois pas quel intérêt vous pouviez trouver à ajouter :

"Douguine est favorable au rapprochement entre Russie slave orthodoxe et Asie centrale turco-mongole islamisée. Il prône aussi un axe Téhéran-Moscou (entre autres axes). De plus sa politique vise à finlandiser l'Europe."

... Puisque, en résumé, c'est ce que je venais de dire.

Bref.

Écrit par : Boreas | 21/08/2011

"... Puisque, en résumé, c'est ce que je venais de dire"

J'ai fait un travail d'explicitation, ce que ne suffit pas à faire l'indication d'un lien ni le slogan dans le plus pur style anne-onymien "L'Eurosibérie, oui ; l'Eurasie néo-eurasiste à la Douguine, non".

Mais vous allez me répondre que mon travail d'explication est inutile.

Et je vous répondrai, ou vous ajouterez de votre propre chef, que c'est normal puisque je suis une gourde. ;-)

Écrit par : Anne Onyme | 21/08/2011

Franchement, comme en plus beaucoup l’ont remarqué, le fait que les mêmes qui ont fait des pieds et des griffes pour vous/nous fourguer l’Euro il y a 10/15 ans recommencent aujourd’hui leurs pantomimes, tous en coeur, pour le démolir et vous persuader qu’il faut le balancer, ça ne vous paraît pas étrange ? Ça ne vous met pas la puce à l’oreille ? Personne ne se dit qu’il y a tout de même quelque chose qui cloche ? (...) »
---------------------------------------------
Il y a quelque chose qui cloche dans votre raisonnement, s’ils admettaient de s’être complètement gouré on pourrait lancer ce débat, mais ils sont d’une arrogance sans bornes, ils refusent tout débat de fond, épaulés par les médias serviles.
Actuellement ils nous expliquent qu’il faut poursuivre la globalisation vers un gouvernement européen, autrement dit ils s’assurent des positions encore plus dominantes. Ils mettent à l’abri leurs carrières rien de plus. L’étape suivant sera quoi ? La suppression des gouvernement nationaux ne servant à rien.
Le meilleur moyen de ne pas être accusé de crime est de faire disparaitre le cadavre, plus aucune discussion sur la viabilité de l’euro ne sera possible à cette étape puisqu’il n’y aura plus de nations administrativement parlant.
Je suis tout de même d’accord avec les échecs, l’adversaire joue une partie avec systématiquement doux ou trois coups d’avance !

Quant à dire qu’il ne fallait pas accepter l’euro, c’est une plaisanterie ou un symptôme de désinformation, la propagande européistes était tellement puissante dans les médias qu’il était impossible d’organiser la moindre résistance.

Écrit par : Père Nation | 21/08/2011

Anne

Oui.


Père Nation

Vous êtes bien pessimiste, malgré votre pseudo. La mort du père n'est pas pour demain...

Quant à l'explication "faire disparaître le cadavre", c'est l'une des plus amusantes que j'aie lues. Sérieusement, ne trouvez-vous pas un peu contradictoire de vouloir supprimer les nations tout en supprimant la monnaie unique ? :-)

Pour ce qui est de la naissance de l'euro, je suis assez d'accord avec vous, il était difficile de s'y opposer, vu la manipulation de l'opinion. Néanmoins, il y a eu 49 % de "non" au référendum de 1992. Ne pensez-vous pas qu'avec un petit effort supplémentaire d'opposition (et notamment, de militantisme politique), le score aurait pu être inversé ?

Écrit par : Boreas | 21/08/2011

"Ne pensez-vous pas qu'avec un petit effort supplémentaire d'opposition (et notamment, de militantisme politique), le score aurait pu être inversé ?"

Pour aboutir à la même entourloupe qu'en 2005 ?

Boreas qui croyait à la solution électorale ! lol

Écrit par : Anne Onyme | 21/08/2011

Anonyme

"Un gouvernement européen", c'est le fantasme des fédéralistes comme de leurs opposants les plus virulents. La réalité, c'est que chacun tire de son côté et que, plus ces opposants craignent le fédéralisme, plus on s'éloigne du fédéralisme...

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/07/angela-merkel-veut-le-moins-deurope-possible.html

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/01/le-federalisme-n-est-pas-la-solution-miracle-a-la-crise_1554911_3232.html

http://www.marianne2.fr/Le-federalisme-en-Europe-marche-illusoire_a209374.html


Anne

En 1992, ça s'est joué à pas grand-chose. Je ne dis pas qu'un vote inversé aurait changé le monde, je dis juste qu'il aurait pu être inversé avec un peu plus de conviction dans le camp du "non".

Maastricht aurait probablement fini par être passé en force, mais ça aurait mis un joli coup de pied dans la fourmilière...

Écrit par : Boreas | 21/08/2011

"Maastricht aurait probablement fini par être passé en force, mais ça aurait mis un joli coup de pied dans la fourmilière..."

manque de pot les fourmis sont carnivores

Écrit par : Anne Onyme | 22/08/2011

Sérieusement Anne, je vais finir par vous bannir si vous postez ce genre d'élucubrations sans le moindre intérêt.

Écrit par : Boreas | 22/08/2011

Hum... il est vrai que les groupies de MLP sont un peu pénible à supporter; et plus globalement cette politique infantile et/ou pour ados pré-pubères. Bon, d'un coté, je ne leur jette pas la pierre, on est tous passé par à un moment ou un autre. Mais de l'autre, faudrait quand même passer à autre chose, autrement dit murir et réfléchir...

Vaste sujet, et délicat à mener. Sur le plan économique, tout le monde, opposant comme partisan de la monnaie unique, a raison. Il faut une saine politique budgétaire et, à moyen terme, économique (dans notre cas en Europe, industrielle). Il faut un Trésor afin de gérer convenablement la monnaie unique - c'est évident, sauf pour les imbéciles heureux.

Là on est plus du tout d'accord, c'est sur le plan politique. C'est là que je ferai le plus de reproche à MLP: son discours est éminemment politique, mais son discours est difficilement audible, même pour des érudits. Ca part dans tous les sens! Je sais ce n'est pas évident pour elle, car elle doit en même temps proposer et ré-informer... L'objectif de l'UE est la constitution d'EU d'Europe. Les patriotes veulent garder leur Etat. La rupture est évidente...

La souveraineté monétaire fait partie intégrante des pouvoirs régaliens. Si nous ne sommes pas maitre de notre monnaie, alors la servitude n'est plus très loin. Perso je suis pour que la France retrouve son droit à battre monnaie, et peu importe le nom de cette monnaie (franc, écu, livre, louis,...). Mais je suis réaliste: le pouvons-nous? Ce ne sera pas facile, cela se fera surement dans la douleur (je parle pour le peuple bien sur, les Mulliez & Bentancourt rien à battre).
Il existe une alternative: la transformation de l'euro, monnaie unique, en monnaie commune. En d'autre terme, revenir à ce qui ressemble au "serpent monétaire européen" (SME). Chacun garde sa monnaie, mais on joue collectif. Mais je crains que nos politiques soient à la hauteur de cette tache...

De plus, que veut l'Allemagne, la locomotive industrielle de l'Europe? Une autre grande question. Veut-elle garder son "nouveau mark" (avec le risque de se mettre à dos l'Europe du sud)? Veut-elle s'en débarrasser (avec le risque de perdre ses gains de productivité chèrement acquis)? Le statu quo (la pire décision - ne pas choisir)?

Sortir de l'euro est difficile à gérer, mais rester, c'est signer notre mort économique (à moins qu'on remette en place le SME) assurée.

Écrit par : Imperator. | 02/09/2011

En 1992, ça s'est joué à pas grand-chose. Je ne dis pas qu'un vote inversé aurait changé le monde, je dis juste qu'il aurait pu être inversé avec un peu plus de conviction dans le camp du "non".

Gageons qu'en cas de victoire du NON, on nous aurait gentillement mais promptement fait revoter pour nous donner disons, une seconde chance.
Revoter et donner une deuxième chance, avec un flingue sur la tempe, j'entends. C'est un peu ce qui est arrivé pour le traité de Lisbonne aux irlandais... et la raison pour laquelle on ne nous demande plus l'avis des électeur français sur ces question, mais seulement celui de ses représentants :)

Pour ce qui est de nations sans gouvernement, la Belgique fait figure de laboratoire à ciel ouvert à 2 pas de chez nous. Ce qui prouve bien qu'une clique de ministres et secrétaires d'etat grassement payés ne servent au final pas à grand chose. Ils ne sont que des éléments de marketing récitant (plus ou moins bien) des fiches écrites par des hauts fonctionnaires pour relayer sur un plan technique la pensée et le programme du chef (l'exercice tient parfois du grand écart...).
Mais comme aujourd'hui, tous les chefs sont habités du même projet et s'abreuvent à la même source d'inspiration institutionnelle made in UE, ils perdent sacrément de leur utilité, eux et leurs ministres. Ce sont des têtes sur une affiche, une référence iconographique, un identifiant visuel, rien de plus.
Avec l'UE, les vrais gérants sont les hauts fonctionnaires (et leurs chaînes de fonctions publiques) suffisent à faire tourner les services des États ainsi que leurs affaires courantes.

Mais qui sont donc les proprios de l'UE ?

Écrit par : léonidas | 04/09/2011

Les commentaires sont fermés.