Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/09/2012

Etienne Chouard : « populiste n'est pas un gros mot »

Parth%C3%A9non%202.jpg

Odieux monument populiste

 

« (...) l’Union européenne est le meilleur outil que les riches aient inventé à ce jour pour atteindre l’objectif des bas salaires, en paralysant les luttes sociales.

Pourquoi l’Europe intéresse-t-elle tant les élites ?

Parce que l’Europe est d’une taille tellement gigantesque qu’aucune démocratie digne de ce nom n’y est possible, et parce que sa prétendue “Constitution” y a été pensée et écrite par les prétendues “élites” en question : ce sont les industriels et les banquiers qui ont voulu, financé et fait écrire les institutions européennes. C’est pourquoi les institutions européennes institutionnalisent la guerre économique : la “concurrence libre et non faussée” crée une fatalité de la lutte du tous contre tous. Rien à voir avec l’intérêt général, mais tout à voir avec l’intérêt des plus riches. Nos ploutocraties se radicalisent.

On a du mal à défaire les logiques d’intérêt des dogmes idéologiques.

C’est lié. Vous savez, un dogme c’est une pensée imposée, répétée, rabâchée. Les riches ont mis ça en place de façon très organisée : ils ont acheté presque tous les médias importants. Pourquoi le banquier Rothschild achète le journal Libération ? Pas pour gagner de l’argent, il va en perdre. Pourquoi la banque Lazard achète le journal Le Monde ? Idem. Pourquoi le Crédit Agricole achète la radio Skyrock ? Itou. Pourquoi les marchands d’armes Lagardère et Dassault ont-ils acheté les trois quarts de la presse et une grande partie des maisons d’édition ? Que des marchands de canons maîtrisent les médias et l’édition, c’est à la fois dangereux et révoltant. Avec ces outils-là, en plus de gagner les élections (ce qui est tout à fait essentiel, évidemment), on peut effectivement fabriquer et entretenir un dogme. Par exemple, on peut rabâcher tous les jours que “l’Europe, c’est bien”, ou qu’il faut absolument, “pour des raisons humanitaires”, aller faire la guerre un peu partout dans le monde : en Afghanistan, en Irak, en Lybie, en Syrie, en Iran, et puis quoi encore ?

Lire la suite

« En France ou en Europe, la décision publique se fait sur la base du lobbying »

... Et cela résulte d'une transposition du système anglo-saxon.

Ce n'est pas moi qui le dis, mais Claude Revel, une spécialiste de l'influence, qui vient de publier un livre intitulé « La France : un pays sous influences ».

Vous en saurez plus si vous avez la patience de regarder cette vidéo, passionnante pour peu qu'on ne s'attache pas trop à la forme. Pour la phrase que je cite en titre de ce billet, voyez directement à 16' 00.

 

25/08/2012

Schizophrénie journalistique

Je ne relaie jamais ce qui est publié sur F.Desouche, parce que ça ne sert à rien. F.Desouche fait tellement plus d'audience que ce blog, qu'il n'a pas besoin de lui pour être vu et lu.

Mais je fais exception pour cette vidéo, qui illustre de façon... ? (impossible de trouver un superlatif traduisant mon ressenti, même « hallucinant » est un euphémisme), la schizophrénie de quelques prétendus journalistes, pour lesquels ce qui compte, c'est le « discours de haine » qu'ils fantasment dès qu'il s'agit des Identitaires (et/ou de la soi-disant « extrême droite » en général) et non les faits de violence réellement survenus, imputables à d'autres (qui ça ? Aucune idée, bien sûr).

En résumé, pour ces schizophrènes, la violence réelle n'est pas un problème, si elle n'est pas assortie d'un « discours de haine ». Mais en revanche, de pacifiques campeurs sont nécessairement porteurs d'un tel discours, et donc violents, puisqu'ils sont « d'extrême droite ».

J'ai beau savoir que ces prétendus journalistes (dys)fonctionnent comme ça, leur pavlovisme primaire me laisse pantois. A un moment, j'ai écrit ici que la plupart des gens ne pensent pas ; mais là, c'est le nec plus ultra du bouché-à-l'émeri, la médaille d'or de l'obtusité, le summum de la folie suicidaire.

J'imagine ces bien-pensants psychorigides, se faire tabasser par une dizaine de racailles souriantes et sans « discours de haine » (et encore) : je vous parie que dès le lendemain, dans leur canard, ils dénonceraient les « nauséabondes tentatives de récupération par l'extrême droite d'un fait divers illustrant simplement les difficultés sociales induites par la discrimination et l'exclusion, et l'incapacité consécutive des victimes de celles-ci à s'intégrer, conduisant à des comportements de type rituel, signes d'une volonté de réappropriation de leur image, et même d'un désir de communication, qu'il ne faudrait pas décourager au motif qu'ils sont atypiques », ou ce genre de charabia psycho-sociologique pour échappés de l'asile.

De fait, ces malades ne se feront jamais assez tabasser. Ça devrait même constituer leur principal traitement, de subir continuellement l'anodine violence non-violente (puisque non porteuse d'un « discours de haine ») des racailles.

Comme je suis bien intentionné et que je ne veux que du bien à ces prétendus journalistes ayant, malheureusement pour eux, perdu tout contact avec la réalité : de tout coeur, je leur souhaite un bon rétablissement grâce à cette thérapie cogne-itive.

18/08/2012

Emeutes d'Amiens : racailles d'en haut et d'en bas au service du totalitarisme de marché

Valls%20%C3%A0%20Amiens.jpg

 

Ne manquez pas ce billet limpide d'Adrien Abauzit sur le Scriptoblog.

Un extrait (juste la fin) :

« (...) Un, (...) le Système a besoin des racailles. Depuis la Seconde guerre mondiale, le peuple ne tolère plus la violence étatique. La répression du peuple devant être faite par un autre moyen, on l’a donc privatisée et déléguée aux racailles. De nos jours, le peuple ne baisse pas les yeux devant une milice, la police ou l’armée, mais bien devant les racailles. Nombreuses sont les manifestations dénonçant les violences policières. Nous ne discutons pas de leur bien-fondé lorsque ces violences sont réelles, mais déplorons qu’il n’en existe pas pour dénoncer la violence des racailles, autrement plus massives et plus douloureuses pour le peuple. C’est par les racailles que le peuple est physiquement persécuté et non par une quelconque instance étatique.

Les racailles d’en haut du Système ont besoin de cette humiliation du peuple de France pour mieux le soumettre. Il n’est pas permis de douter que les racailles d’en bas, évidemment dépassées par tout cela, sont un instrument d’oppression aux mains des racailles d’en haut.

Deux, lorsque les dominants sentent que leurs privilèges sont menacés, un remède s’impose pour éviter la révolution : lancer les dominés les uns contre les autres. Horizontaliser la lutte pour qu’elle ne se verticalise pas. Méthode ancestrale.

Il est temps que le peuple français comprenne que si les maux qui ravagent la société perdurent, c’est uniquement parce que la classe politique s’abstient de les traiter et non par ignorance des remèdes.

Plaider l’incompétence, c’est disculper les collabos. »

15/08/2012

Jean-Claude Michéa : Le complexe d'Orphée

 

Michéa sur France Culture, le 2 juin 2012 (l'ami @Alain m'avait donné le lien le jour-même, je devais être aux fraises).

L'accent est mis sur la logique libérale qui, plus que l'idéologie libérale, est à l'origine des monstres modernes que j'évoquais ici, par lesquels les idéologues originels du libéralisme seraient horrifiés, un peu comme Marx par le système soviétique.

07/08/2012

Robespierre, par Henri Guillemin (12 février 1970)

 

Source

04/08/2012

Contre la modernité

Tom%20Jones.jpg

Un regard prémoderne

(Albert Finney dans le rôle de Tom Jones, 1963 - Tom Jones, adaptation cinématographique du roman éponyme d'Henry Fielding, datant de 1750)

 

Au-delà des images d’Epinal, la Révolution française n’a constitué, en réalité, ni la légitime révolte d’un peuple opprimé contre la tyrannie (fantasme degôôôche), ni l’infâme machination de sanguinaires égalitaristes prémarxistes (fantasme dedroâââte).

Elle s'est révélée comme emblème historique du basculement logique et progressif d’une société traditionnelle dans la modernité, qui a commencé par la conversion des cadres.

Puisque, depuis lors, la modernité a prouvé qu’elle est mensongère et suicidaire, il faut retrouver les valeurs et les structures fondamentales des sociétés prémodernes, mais sans fixation esthétisante et passéiste sur l’Ancien Régime ni la religion catholique. J'y reviendrai.

Précisons d'abord que contrairement à la plupart des historiens français, je n'entends pas par époque moderne la période s'étendant de 1492 à 1789, mais notre présent depuis l'avènement des pseudo-« Lumières ».

Il est aisé, en effet, de constater que la rupture qui s'est produite aux environs de la moitié du XVIIIe siècle, est fondée sur des présupposés philosophiques uniformément parvenus jusqu'à nous, tant par leur application caricaturale à travers les développements technologiques et sociaux qui l’ont accompagnée et suivie (car ces présupposés philosophiques sont faux et utopiques et ne pouvaient donc produire que des monstres concrets) que dans leurs expressions théoriques - même si le collectivisme marxiste, issu de l'aile gauche du libéralisme davantage que de la pensée antilibérale, est quasiment mort et a laissé la place au libéralisme libertaire, complément sociétal du libéralisme économique.

Tout cela pour former, encore et même surtout aujourd'hui, un système civilisationnel que l'on peut qualifier de moderne, par opposition à l'architecture mentale, sociale et culturelle antérieure.

Lire la suite

30/07/2012

Etats-Unis : visiblement, "Occupy" dérange

L'information circule peu en France, je suis donc d'autant plus impardonnable de découvrir avec deux mois de retard cette vidéo de Russia Today datée du 29 mai 2012 et sous-titrée dès le lendemain par l'excellent Hussard de la Mort :


23/07/2012

La "philosophie" des pseudo-Lumières, outil d'une domination de classe

L'historienne Marion Sigaut, dans une passionnante vidéo enregistrée par E&R (ce qui vous explique la présentation de la conférence par Salim Laïbi, alias LeLibrePenseur sur internet, pas franchement ma tasse de thé).

 

04/07/2012

Radars mobiles embarqués : ce que vous devez savoir

Cette vidéo vous explique le fonctionnement des radars de nouvelle génération qui vont être déployés sur nos routes cet été.

Toute personne qui utilise régulièrement sa voiture a le droit de savoir ce qui l’attend sur son trajet et de tenter, démocratiquement, de s’opposer au tout-répressif si elle estime que cette méthode n’est pas pertinente.

 

Pour signer la pétition, c'est ici.