07/08/2012
Robespierre, par Henri Guillemin (12 février 1970)
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Commentaires
Écrit par : Aramis | 12/08/2012
Ça explique tout, hein.
Comme pour Henri Béraud, je suppose ("Mon ami Robespierre").
Désolé, je ne suis pas vraiment convaincu par l'historiographie contre-révolutionnaire, monarchiste et catholique.
Guillemin était un adepte du catholicisme social, que les droitards libéraux détestent même quand ils se déclarent eux-mêmes catholiques :
http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2012/04/05/la-vraie-droite-francaise-contre-le-capitalisme.html
Pour ma part, je ne suis pas chrétien, mais je me sens proche de cette tendance (le catholicisme social) - et j'ai, par ailleurs, de la sympathie pour un Robespierre, homme désintéressé et sincère, très loin de la caricature qu'en ont faite les historiens au service d'idéologies de tous bords :
http://philippelandeux.hautetfort.com/archive/2011/11/16/les-derniers-mots-du-tyran-robespierre.html
Écrit par : Boreas | 12/08/2012
Je fais partie de vos visiteurs réguliers, et je partage beaucoup de vos opinions, en particulier économiques (c'est d'ailleurs en lisant - et appréciant - vos commentaires sur Fortune que je suis arrivé ici).
Mais cela n'empêche pas , je pense, un peu d'esprit critique : ce n'est pas parce que H Guillemin était degôche que je n'apprécie pas sa conférence... c'est parce qu'une très grande partie de ce qu'il y dit est faux, ce que la recherche historique a montré depuis trente ans.
Je n'accorde pas plus d'importance à "l'historiographie contre-révolutionnaire, monarchiste et catholique" qu'à l'historiographie "degôche" qui a dominé la recherche pendant trop longtemps.
Je ne reproche pas à Henri Guillemin d'être un catholique degôche. Je lui reproche d'être aveuglé par ses présupposés de catholique (l'exaltation des pauvres) et d'humaniste de gauche, qui le conduisent à faire une histoire de cette période aussi éloignée de la réalité que celle de ceux (de droite) qui y voient partout la main de la franc-maçonnerie.
Écrit par : Aramis | 13/08/2012
Je suppose en effet, bien sûr, que vous pensez à François Furet principalement.
Les thèses de celui-ci me paraissent tout aussi critiquables sur certains points que l'étaient celles de leurs prédécesseurs de l'école classique sur d'autres.
Par exemple, la théorie du "dérapage" révolutionnaire à partir de 1791, alors qu'il est clair que plusieurs tendances coexistaient depuis le départ et qu'elles devaient tôt ou tard concrétiser leurs conflits ; le refus de prendre en compte des structures sociales et des circonstances extérieures au profit d'une focalisation sur la psychologie de quelques personnages historiques - idem dans Le passé d'une illusion -, conduisant Furet, libéral ancien communiste, à vouloir rejeter à tout prix les apports marxistes même valables, sous prétexte de dépasser des historiens marxistes dogmatiques ; de même, négation de toute influence extérieure (guerres civile et extérieure) sur le déclenchement de la Terreur...
Sur la psychologie de Robespierre, la vision de Guillemin était, en réalité, beaucoup plus modérée que celle des classiques, historiens marxistes dévoués à l'hagiographie révolutionnaire et républicaine dans son ensemble.
Écrit par : Boreas | 13/08/2012
http://fr.wikiversity.org/wiki/Recherche:%C3%89tude_des_conf%C3%A9rences_d%27Henri_Guillemin
Écrit par : Boreas | 15/11/2013
Les commentaires sont fermés.