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27/05/2013

Le pouvoir perd les pédales

Si vous y voyez un jeu de mots, abstenez-vous. :-)

Précisions ici, et surtout sur Le Salon Beige.

(29 mai 2013) J'ajoute ça, trouvé sur F.Desouche que d'habitude je ne reprends pas à cause de son audience infiniment supérieure, parce que cette fois, il est impossible de résister à la tentation :

21/05/2013

In memoriam Dominique Venner

 

Vous aurez peut-être noté, en plus du lieu choisi (Notre-Dame de Paris, sur l'emplacement du Pilier des Nautes dédié à Jupiter), que nous sommes le jour de Constantin, saint selon les catholiques... et surtout, premier empereur romain à s'être converti au christianisme. Bref, à avoir favorisé et propagé une religion dont les diverses laïcisations ont tant affaibli l'Europe.

Or, c'est contre la dilution des Européens dans le rêve eschatologique, aujourd'hui incarné par le libéralisme libertaire, par le mythe de la fin de l'Histoire dans le Village Global du vivre-ensemble consumériste et indifférencié, paradis utopique des fanatiques du progrès, de la raison et de la croissance infinie, que s'est élevé Venner en se tuant aujourd'hui, comme en existant hier.

« C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien. »

Le suicide de Dominique Venner recèle, à mon avis, un message de renversement.

Par ses renvois conjoints à des références prémodernes et à d'anciens basculements en défaveur du Monde Antique, il est révolutionnaire.

Il nous appelle, non pas à nous suicider mais, bien au contraire, à « passer de l'autre côté », à faire mourir ce monde (ou à constater, dans le réel, sa mort) et à faire renaître l'autre.

Le nôtre, par tradition antique et filiation.

Il a donné un exemple d'une autre époque, délivré un message d'éternel retour. « Le temps revient », selon la devise de Laurent le Magnifique. Et il nous a appelés au combat, dans le réel.

« Il faudra certainement des gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes. »

Dominique Venner, 16 avril 1935 - 21 mai 2013

Ahoi !

05/05/2013

Impression de misogynie ?

... Allusion à un débat avec la sympathique @Carine.

... Merci à @blh pour la musique.

 

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16/04/2013

L'ami américain

 

Voir aussi cet article, sur un site qu'on ne peut pas soupçonner de fâââchisme.

15/04/2013

La City, la finance en eaux troubles

14/03/2013

Les tueurs

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Non, il ne s'agit pas du célèbre film de Siodmak avec Burt Lancaster et Ava Gardner (1946), mais de personnages dont John Perkins a décrit les méfaits, par exemple dans ces vidéos.

J'ai retrouvé la traduction française, peu connue, parue en janvier 2008 dans la revue Nexus, d'un entretien de juin 2007 entre ce même John Perkins et une journaliste américaine, publié sur le site américain Democracy Now.

Voilà donc cet entretien, ma foi fort intéressant et toujours très actuel. Avant d'en prendre connaissance, je vous conseille de lire ou de relire ceci.

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John Perkins est un ancien « tueur économique » qui a mis pendant dix ans son talent de persuasion et ses compétences d’économiste au service du premier empire mondial. Sa mission : ruiner des pays du tiers-monde pour asseoir les intérêts de grosses entreprises américaines. Aujourd’hui repenti, l’auteur des Confessions d’un assassin financier fait campagne pour convaincre les sociétés de se responsabiliser aux niveaux économique, social et environnemental. La journaliste Amy Goodman l’a interviewé le 5 juin 2007 pour le média alternatif américain Democracy Now !, à l’occasion de la sortie de son second livre L’histoire secrète de l’empire américain, qui n’est pas encore édité en France.

[Entre-temps, ce livre, dont vous pouvez lire ici les 50 premières pages, est sorti en France. En voilà une vidéo de présentation par l'auteur. - Note de Boreas]

Amy Goodman : Avant toute chose, pour ceux qui l’ignorent encore, pouvez-vous rappeler ce qu’est un « tueur économique » ?

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09/03/2013

La Révolution libérale contre le Bien Commun

La chouette, symbole de la sagesse dans le monde antique

 

Spéciale dédicace à @hugues capet ;-)

« [1837] Les paysans voyaient d'un mauvais oeil tous ces grands travaux lancés par le gouvernement : les routes droites qui coupaient la contrée à grands coups de sabre, les landes défrichées, les marais asséchés, le chaulage des terres, l'abandon des jachères au profit des prairies artificielles. Les Conventionnels de 93 brûlèrent la Vendée, mais la terre féconde retrouva sa toison et les arbres, leurs fruits. Ils essayèrent de tuer la terre, mais ils ne la changèrent pas. Tandis que ce gouvernement de Philippe, voilà qu'il s'en prenait aux paysages, voulait araser le bocage pour en faire une plaine, transformer les marais en jardins. C'était défigurer l'oeuvre du Bon Dieu.

Pire, le gouvernement de Philippe soutenait les bourgeois et les riches laboureurs qui convoitaient les biens communaux. Du temps où l'on ne parlait pas de communes mais de paroisses, il eût été impensable de convoiter pour soi seul ces espaces collectifs qui servaient à toutes sortes d'usages : aire à battre ou à danser ; pré pour la foire ou pour les jeux de palet. Il eût été impensable d'interdire à la société villageoise le droit au libre parcours dans les bois, sur la lande, dans les bruyères et les ajoncs. Les pauvres, qui ne possédaient pas de pré en bien propre, y menaient leur bétail. Depuis toujours les communaux restaient la propriété du pauvre. Grâce à ces vaines pâtures, les journaliers, les bordiers misérables, les métayers endettés, pouvaient nourrir une vache, une chèvre, deux moutons [...]. Ils pouvaient se chauffer gratuitement en se servant dans les friches.

Et voilà que le roi bourgeois qui avait échangé le sceptre des Bourbons pour un parapluie et la couronne de Saint Louis pour un haut-de-forme, cassait tous ces usages. Qu'une dynastie se substitue à une autre, finalement on n'en était pas à une révolution près et les roués de Paris ne valaient pas mieux que les bourgeois de Fontenay, mais que ce roué de Paris envoie ses gendarmes contre ceux qui chassaient les lièvres n'appartenant à personne, contre ceux qui ramassaient du bois dans une forêt dont Dieu seul assurait la croissance, ah ! cela donnait raison à ceux qui prenaient les fusils et devenaient chouans.

On applaudissait aux exploits des redresseurs de torts. Un pigeonnier en feu, une meute de chiens empoisonnée, des arbres abattus sur les routes barrant le chemin aux diligences, des digues crevées dans les marais, les gendarmes à chaque fois déjoués et la troupe impuissante, tout cela faisait la joie des veillées.

Mais la popularité des nouveaux chouans venait surtout de leur affrontement perpétuel avec les garde-chasse et les gardes forestiers. Vivant dans les bois, ils se heurtaient fatalement à ces argousins que les paysans détestaient.

Paysans et chouans luttaient les uns et les autres pour une appropriation collective de la forêt qu'on leur refusait pour la même raison que les communaux, au nom de ce droit sacré de la propriété privée, sanctifiée par les patauds de 93. [...]

- Les révolutionnaires voient le progrès dans l'appropriation individuelle et nous autres, contre-révolutionnaires, sommes pour le maintien du bien communautaire. Le gouvernement s'oppose à ce qu'il considère comme les vestiges d'un temps où le propriétaire ne régnait pas au-dessus de tout. Où s'arrêtera l'insatiabilité des bourgeois ? Ils se sont accaparé en 93 les biens nationaux, ils veulent maintenant s'approprier les biens communaux. Les vaines pâtures les rendent malades. Ces terres qui n'appartiennent à personne et sur lesquelles les pauvres réussissent à subsister en vagabondant, c'est du vice. Ils ne veulent plus de pauvres dans les campagnes. Ils vous réduiront à la mendicité ou à l'exil dans leurs usines, loin d'ici. »

Michel Ragon, La louve de Mervent (Albin Michel, 1985).

La plus grande partie de cet extrait a initialement été trouvée ici.

22/01/2013

Francis Cousin pour l'insurrection


Vous pouvez lire le dernier texte de ce penseur hors normes sur le Scriptoblog.

18/01/2013

Indien de coeur

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01:29 Écrit par Boreas dans Histoire, Identité, Musique | Lien permanent | Tags : bryan adams, native son, indiens, etats-unis |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

Terre souillée