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17/02/2022

Coeur sauvage

18/01/2013

Indien de coeur

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01:29 Écrit par Boreas dans Histoire, Identité, Musique | Lien permanent | Tags : bryan adams, native son, indiens, etats-unis |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

02/07/2011

Les vrais Américains

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ça continue ci-dessous (à partir de 3' 35) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

03/10/2010

Battons-nous, ou mourons comme des lâches

Trois films, trois exemples à suivre - quant à leur esprit viril uniquement, puisque l'attaque frontale en terrain découvert serait, de nos jours, aussi suicidaire que stupide et ne fait plus fantasmer que les romantiques au petit pied et les frustrés en mal de défoulement.

D'abord, vive l'Ecosse.

Tirée du film de Mel Gibson, "Braveheart" (1995), la harangue de William Wallace avant la bataille de Stirling (11 septembre 1297), prélude à l'indépendance du pays arrachée à l'ennemi anglais (1328) :

Voilà des mots qui devraient nous toucher particulièrement.

Non seulement parce que les Ecossais sont nos amis, au moins depuis l'Auld Alliance, non seulement à cause de l'exécration que tout bon Français voue à l'Angleterre, et pas uniquement  à cause de Jeanne d'Arc ; mais surtout en raison de notre situation de peuple soumis à l'Occident anglo-américain, avec ses pseudo-valeurs et son matérialisme répugnant ; de peuple soumis à l'hyperclasse transnationale issue de cet Occident, et envahi tant par ses produits marchands et sous-culturels que par une immigration de peuplement qui lui sert d'outil de contrôle social.

Comme pour les Ecossais en 1297, ce qui est en jeu pour nous, c'est notre survie et notre liberté en tant que peuple.

Nous ne ferons pas l'économie du combat, et pas seulement derrière un écran d'ordinateur.

*

Ensuite, à bas l'Anglosphère et ces rats de Yankees.

En VO (mais c'est sans importance), extraite du film éponyme de Kevin Kostner (1990), la scène de la libération de "Danse avec les loups", ex John Dunbar, devenu un vrai Sioux Lakota :

... John Dunbar, devenu un vrai Sioux Lakota, puisqu'il est impossible pour "un véritable être humain" (dixit "Oiseau bondissant", le shaman du film) d'avoir quoi que ce soit en commun avec la civilisation des "tuniques bleues", mélange de mercantilisme bien-pensant et d'hystérie vétérotestamentaire assassine.

Car, comme le disaient les généraux Sherman : "Nous devons agir avec une sérieuse détermination contre les Sioux, même jusqu'à leur extermination, hommes, femmes et enfants. (...) Au cours d'un assaut, (...) les soldats ne peuvent s'arrêter pour distinguer entre hommes et femmes, ou même faire une discrimination entre les âges" et Sheridan : "Les seuls bons Indiens que j’aie jamais vus étaient morts".

Alors qu'au contraire, la noblesse est du côté indien.

N'en déplaise aux américanolâtres et aux esprits binaires obsédés par la seule couleur de peau, je trouve jouissif de voir, dans cette scène de bataille, des Sioux sans la moindre arme à feu massacrer des dégénérés surarmés, avec la participation de leur frère blanc qui n'a en rien renié, lui, les qualités de tout homme digne de ce nom.

*

Et enfin, via le rêve d'un monde ressemblant peut-être à notre lointain passé, mais qui est en même temps une allégorie de notre époque, voici une guerre entre l'idéal de nous-mêmes et tout ce qui est sot, agressif et laid.

Aragorn, "Grand-Pas", le héros de Tolkien, fait son véritable retour dans ce troisième volet de la trilogie cinématographique du "Seigneur des anneaux" ("Le retour du roi", 2003), et sera couronné après la défaite du Big Brother de l'histoire, Sauron, "l'oeil qui voit tout" et envoie ses contrefaçons d'humains, les Orques, tenter de conquérir un monde qu'il jalouse et convoite pour une simple et bonne raison : il n'y aura jamais part ; ce qu'il essaie d'en faire est impossible ; le monde des hommes n'est pas pour les monstres et le pouvoir n'y est que transitoire.

Finalement, c'est peut-être à cela que se résume notre destin : vaincre les monstres issus de l'achèvement d'un cycle de civilisation, pour restaurer la sagesse, la force et la beauté, ces trois piliers du temple de notre âme et de notre identité que, pour l'anecdote, la franc-maçonnerie spéculative, cette contrefactrice des arcanes antiques, a repris à son compte dans l'inversion ambiguë de toutes les valeurs.

Une belle scène de bataille, en tout cas, qui voit l'arrivée des cavaliers du royaume du Rohan, au secours de Minas Tirith, la capitale assiégée du Gondor :


La suite (non montrée ici) comporte une lutte victorieuse contre des ennemis venus du sud, montés sur des Oliphants, sortes d'éléphants géants, transparente allusion à la bataille de Zama qui, en 202 avant JC, illustra le triomphe de l'intelligence romaine sur la force carthaginoise.

Qui n'a rếvé de combattre aux côtés d'Aragorn, de se battre pour sa liberté et celle de ses semblables ?

Au lieu de crever dans son lit, comme un bourgeois pétochard essayant juste de conserver son confort, dût-il abdiquer toute dignité ; comme Harpagon protégeant sa cassette.

Alors, battons-nous.

Peut-être pas joliment, comme dans ces films qui ne sont que des évocations.

Mais courageusement, intelligemment et sans trêve.

Soyons rusés et déterminés.

Soyons solidaires, pensons collectif.

Vive la crise.

Vive la révolution.