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08/03/2014

Valse ukrainienne

06/03/2014

JTRIG ou la désinformation institutionnelle occidentale

De telles révélations émanant d'un homosexuel juif, voilà qui devrait faire bouillir certaines cervelles. :-)

03/03/2014

Les patriotes ukrainiens, exemple guerrier

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« Assis derrière le clavier, de nombreux camarades occidentaux ont jacassé sur les camarades Ukrainiens, les qualifiant d'agents des Américains, des banquiers, des technocrates.

Les commissaires politiques de chez nous ont invoqué la géopolitique, soudainement devenue la clé unique et absolue de tout, un peu comme la théorie de la plus-value pour les marxistes les plus inexpérimentés.

On a entendu des personnages, ceux qui s'écartaient sans s'exposer quand on nous tirait dessus, émettre des malédictions du genre : "l'extrême droite est un phénomène des agences de renseignement occidentales." (...)

Là bas, des camarades sont allés mourir. Trente, si je ne me trompe pas, dans les rangs du Praviy Sektor, (le Secteur Droit, rassemblement de plusieurs mouvements nationalistes ukrainiens comme Tryzub ou l'UNA-UNSO, ndt) et plus de quinze dans ceux du plus "modéré" Svoboda.

Mais c'est ainsi : des gens qui dans leur vie n'ont jamais été dans une bagarre ni payé une amende, crachent des jugements sentencieux sur celui qui se bat et meurt. (...)

En dehors de ces experts de la vie et de la mort (des autres) qui décident des peuples en regardant une carte sur Google Maps, il y a ceux qui se demandent en toute bonne foi : mais ne sommes-nous pas avec Poutine ?

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01/03/2014

Dominants, complotisme, mondialisme

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« (...) Qui sont "les dominants" ? A supposer qu’on puisse les désigner précisément, dans quelle mesure peut-on connaître leurs projets ? Et d’ailleurs, dans quelle mesure ont-ils des projets exactement déterminés ? Vaste débat…

Ce qui est clair, c’est que le système de contrôle déployé par les classes supérieures est aujourd’hui traversé par un certain nombre de leitmotivs qui tournent parfois à l’obsession : transparence, traçabilité, archivage-mémorisation systématique en temps réel. Au départ, ces techniques de gestion, qui sont désormais envisagées dans l’espace social, viennent souvent de l’industriel. Il est d’ailleurs fréquent que leur déploiement à des fins sécuritaires soit opéré dans la continuité d’un projet logistique.

Il est difficile de dire s’il s’agit d’un tropisme spontané produit par le système de management, ou s’il y a un projet délibéré global. Pour le dire autrement : est-ce l’esprit mécaniste qui surdétermine la conception que la classe dirigeante semble se faire du contrôle social, ou cette conception est-elle à l’origine du déploiement des projets de contrôle logistique, simple prétextes ? La question mérite d’être posée, parce que nous sommes en présence d’un système global qui autorise des gaspillages monstrueux, mais qui, par ailleurs, déploie fréquemment les systèmes de suivi industriels prétendument pour garantir le zéro gaspillage. Paradoxe qui doit nous mettre la puce à l’oreille.

(...) ce qu’est le complotisme.

Les défenseurs du concept ont tendance à le présenter comme "le fait d’admettre l’existence des complots". Ses adversaires ont plutôt tendance à le définir comme "le fait de voir des complots partout". D’où un débat sans intérêt entre gens qui ne parlent pas de la même chose.

Pour ma part, je définirais le complotisme comme un biais cognitif consistant à présupposer que derrière une évolution coordonnée sans structure de coordination visible, il y a nécessairement une structure de coordination invisible. C’est oublier que la coordination peut résulter d’un phénomène spontané, produit par les acteurs coordonnés au fur et à mesure que leurs trajets propres se croisent ou s’influencent mutuellement – phénomène qui a de fortes chances d’être observable dès lors que les acteurs partagent en outre un mode de pensée, ou plus simplement un ensemble de préoccupations.

Il existe d’ailleurs un biais inverse, qu’on pourrait nommer l’anticomplotisme, et qui consiste à présupposer que s’il n’y a pas de structure de coordination visible, c’est qu’il n’y en a pas du tout. Ce qui, là encore, est omettre une possibilité.

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27/02/2014

Marketing pour bobos et prolos

 

« Le spectre d’une stagdéflation pouvant succéder à la stagnation ne signifie rien d’autre qu’il faut désormais pour le gouvernement, contrôler jusqu’à diriger la consommation, afin d’obliger le peuple à consommer uniquement ce qui peut remettre l’économie sur les rails d’une croissance durable, la fameuse bulle verte telle qu’elle a été définie par la Money Power.

Les gouvernements étant dans l’incapacité d’accélérer le rythme de la mutation, tout l’enjeu devient pour eux de transformer un sentiment négatif de retour vers le passé en sentiment positif.

Autrement dit, l’économie de Marché essaye de nous décontaminer en nous faisant redécouvrir les vertus du passé, où l’on ne confondait pas la vie avec une accumulation de gadgets.

Plus fort encore, on essaye de faire passer des comportements de crise [pour] des modèles de progrès, en utilisant les ficelles les plus grossières du marketing pour tenter de créer des tendances de nouveaux comportements.

Pour combattre les maux, on invente des mots pour faire oublier qu’il n’est pas pire destin que celui de l’homme condamné à s’appauvrir sur le lieu même de sa richesse.

Les jeunes et les plus pauvres vont chez des fermiers et travaillent gratuitement moyennant nourriture et hébergement. Cela devient le woofing. Le fait de déjeuner avec des personnes que l’on ne connaît pas devient le co-lunching. Comme si tout cela n’était pas possible sans s’inscrire préalablement sur un site Internet.

On vante aussi, pour ceux qui n’ont pas d’argent, les mérites de la colocation comme si c’était une expérience extraordinaire. On se déplace en rickshaw dans les grandes villes européennes. Le top du top de l’écologie. Bref, on réinvente le pousse-pousse... Le covoiturage devient un must du consommateur citoyen prêt pour la mutation.

A Paris, nous nous en rendons compte particulièrement, car nous sommes dans le temple des bobos. Nous les croisons quotidiennement, nous les voyons aller en short et en tongs au Monoprix, manger des produits naturels à des prix exorbitants, acheter des jouets en bois pour leurs enfants.

Le "c’était mieux avant" est, pour les bobos, la piste de décollage de la prochaine bulle de la consommation durable. Le sas de décontamination…

Piste de décollage pour les bobos, piste d’atterrissage pour les prolos. »

Source

26/02/2014

Game over (bis)

25/02/2014

Game over

 

Dennis Meadows est l'un des auteurs du fameux livre de 1972 "Les limites à la croissance dans un monde fini". Partant de l'idée de bon sens que la croissance indéfinie est impossible dans un monde fini, les auteurs, un groupe de scientifiques du M.I.T. américain, utilisaient une modélisation des interactions entre ressources, technologie, pollution et population au niveau du monde entier pour tenter de caractériser des "avenirs possibles" du système économique, de la population humaine et de la planète. Leurs résultats les amenèrent à alerter sur le risque qu’en continuant un développement économique sans limite, l’humanité risquait d'épuiser les ressources de la planète et même de dépasser la capacité de la nature à se renouveler elle-même.

L'étude de 1972 a décrit plusieurs scénarios d'évolution possible de l'économie, de la population et des ressources mondiales, chaque scénario correspondant à des choix différents que l'humanité pouvait collectivement faire à partir de 1972. Leur scénario "On continue comme avant", qui correspond grosso modo à ce qui s'est passé par la suite, prédisait que l'approche des limites de la planète commencerait à exercer un fort impact sur la croissance à partir des environs de l'année 2010, impact qui irait ensuite croissant, finissant par déboucher d'ici 2050 au plus tard sur un effondrement, c'est-à-dire une baisse précipitée du niveau de vie et peut-être de la population mondiale, dans une situation d'épuisement des ressources et de l'environnement naturel.

Il est certes permis de mettre en rapport cette alerte précoce avec l'augmentation d'un facteur 2,5 du prix du pétrole depuis 2005, la tendance au plafonnement de la production de carburants liquides, les tensions alimentaires qui se manifestent depuis 2007 ainsi qu'avec la crise financière initiée en 2008 et toujours en cours.

Voici en exclusivité pour Nœud Gordien la version française d'une récente interview de Dennis Meadows, accordée au magazine autrichien Format à l'occasion des quarante ans de l'étude originelle de 1972.

Le discours de Meadows est d'un pessimisme frappant. Il est tentant – et il serait rassurant – de le rejeter d'emblée comme extrémiste. Attention cependant, car Dennis Meadows est tout sauf un excité apocalyptique ! Avoir été à l'origine de l'étude visionnaire des "Limites à la croissance" dès 1972 lui confère une très forte crédibilité. Il mérite d'être écouté, que son regard sur les prochaines décennies soit trop sombre ou qu'il soit justifié, et les questions qu'il pose sont quoi qu'il en soit judicieuses, bien que fort dérangeantes.

La version originale de l'interview est disponible en allemand sur le site de Format.

Une version anglaise est également disponible sur le site Damn the Matrix.

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24/02/2014

Ianoukovitch, le saint homme qu'il fallait secourir

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Il a vraiment un goût de chiottes...

 

« (...) Les premières informations relayées via Twitter révèlent le train de vie de prince saoudien mené par le maître de Kiev. Quelques 70 millions de dollars auraient été dépensés pour l'un des bâtiments de la propriété, 30 millions de dollars pour des chandeliers en or, 1,2 millions pour du mobilier, 10.000 dollars pour... des plaques d'animaux de son zoo particulier ou encore plus de 1.000 dollars de soins vétérinaires pour des poissons.

Des dépenses peu en phase avec son salaire (100.000 dollars par an) de président. "Il y a des preuves claires de comportements criminels de la part de Ianoukovitch et de son entourage", affirme Sergei Sidorenko [journaliste du quotidien Kommersant Ukraine], soulignant des traces de transferts de plusieurs millions en provenance de comptes en banque locaux ou encore l'existence de sociétés écrans ayant permis au président déchu d'acquérir la résidence de Mejiguiria.

Certains documents retrouvés confirmeraient l'existence de listes de noms de militants ou de journalistes anti-corruption et anti-régime. À côté du nom du Tetiana Tchornovil, une journaliste en charge d'une enquête sur les dépenses de Ianoukovitch, figure la liste de ses voitures.  Coïncidence, elle a été agressée en décembre dernier sur une autoroute. (...) »

Source

« L'Ukraine a besoin de 35 milliards de dollars dans les deux années à venir et réclame l'organisation d'une conférence internationale de donateurs, a indiqué lundi le ministre des Finances par intérim Iouri Kolobov.

"Le montant de l'aide macroéconomique dont a besoin l'Ukraine peut atteindre 35 milliards de dollars en 2014-2015", a indiqué M. Kolobov dans un communiqué. "Nous avons demandé à nos partenaires occidentaux (Pologne, Etats-Unis) l'octroi d'un crédit d'ici une semaine ou deux", a souligné le ministre sans préciser le montant du crédit demandé. (...)

Le président par intérim Olexandre Tourtchinov a prévenu dimanche que l'Ukraine se trouvait au bord d'un défaut de paiement. "L'Ukraine est en train de glisser dans le précipice, elle est au bord d'un défaut de paiement", a déclaré M. Tourtchinov, dénonçant la gouvernance du président déchu Viktor Ianoukovitch et de son Premier ministre Mykola Azarov qui, selon lui, ont "ruiné le pays". (...) »

Source

Dernière minute : récit des événements récents et point de la situation, par Pierre-Alexandre Bouclay.

Extrait du journal de TVLibertés du 24 février 2014

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Mise à jour du 25 février 2014 : vidéo du Secteur Droit, sous-titrée en Français.

23/02/2014

Un coucou à 500 milliards de dollars

Si même CBS commence à trouver que le fameux JSF est un gouffre technologique et financier, que dire quand, grâce à Philippe Grasset, on connaît la vérité, bien pire que ce qu'affirment les officiels de ce programme ?

Retrouvez cette véritable saga emblématique de l'état de décomposition du complexe militaro-industriel américain sur dedefensa.org, qui la retrace depuis... 1999, en tapant « JSF » dans le moteur de recherche de cet excellent site. De la lecture pour des semaines...

22/02/2014

Lard contemporain

(1991)

02:14 Écrit par Boreas dans Crise, Culture, Identité, Psychologie | Lien permanent | Tags : les inconnus, art contemporain |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |