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23/10/2013

Le sécessionnisme monte aux Etats-Unis

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J'ai découvert la version américaine de l'article qui suit, daté du 9 octobre 2013, via l'excellent site dedefensa.org. Trouvant ce texte intéressant en raison des faits qu'il relate (plutôt que de la sensibilité idéologique et politique de son auteur, que je ne partage pas davantage que celle qu'il critique), je l'ai traduit.

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Lundi [7 octobre - ndt], le New York Times a rapporté que onze comtés du Colorado tentent de se libérer de l'autorité de leur État. Bien sûr, des hommes comme le gouverneur du Texas, Rick Perry, sont allés plus loin et ont menacé de sécession le gouvernement fédéral. Il n'est pas beaucoup remarqué que des parties du pays agissent comme si elles s'étaient déjà séparées de l'Union. Elles ne reconnaissent pas les lois et les décisions de la Cour suprême, ou les garanties constitutionnelles de la liberté d'expression. Par exemple, dix-sept États ont violé le Premier Amendement en empêchant ou en entravant le travail des « navigateurs » - organismes et entreprises financés par le gouvernement fédéral pour éduquer le public aux moyens de suivre les règles de l'Affordable Care Act. Certains groupes tentent régulièrement d'empêcher les centres de santé de conseiller les femmes sur le droit à la contraception. Cette année, huit législatures étatiques ont promulgué des restrictions à la liberté du droit de vote susceptibles de violer le Quatorzième Amendement, et des mesures similaires sont en suspens dans d'autres États.

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17/10/2013

Bientôt la fin

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« (...) L’oligarchie s’imagine qu’elle peut gouverner le monde contre la volonté des peuples. Elle croit que l’économie constitue l’horizon indépassable de l’humanité et que la post-démocratie représente le meilleur régime politique possible. Elle croit incarner la fin de l’histoire.

Mais tout cela n’est qu’illusion. Le petit club des privilégiés qui composent l’oligarchie prend ses désirs pour des réalités : des désirs qui reposent au surplus sur un présupposé à caractère raciste, celui qui pose que le modèle anglo-saxon serait le seul et le meilleur possible.

Il ne faut pas surestimer le pouvoir de l’oligarchie dans la mesure où les faits ne cessent de la démentir.

Les identités et les cultures résistent à l’impérialisme des marchés. Les crises financières à répétition montrent que l’oligarchie ne maîtrise plus l’économie. La puissance américaine est ébranlée même si elle reste encore redoutable, car les pays émergents rendent le monde toujours plus multipolaire.  Et en Europe même l’oligarchie se trouve de plus en plus contestée, au fur et à mesure que la crise se développe.

Le Système oligarchique ne tient que parce qu’il ne fait pas encore l’objet d’une contestation globale et parce qu’aucun concurrent crédible ne se dresse devant lui, si l’on excepte le cas de l’Islam radical, mais qui ne peut concerner les Européens.

Mais on sent que les temps d’une nouvelle alternative politique au Système oligarchique occidental approchent. (...)

Si l’on s’en tient au monde factice que nous présentent les médias, il y a tout lieu de se montrer pessimiste en effet sur l’avenir de l’Europe. Mais si l’on examine plus précisément la réalité, on perçoit les germes du renouveau européen : en particulier dans la population active et dans la jeunesse.

Car la situation de l’Europe occidentale ressemble beaucoup à celle de l’URSS sur sa fin : une nomenklatura coupée du peuple et qui cumule tous les pouvoirs, des intellectuels entrant en dissidence contre l’idéologie du Système, une propagande officielle déconsidérée, une perte de compétitivité croissante, des Etats réduits à leur rôle répressif.

Le Système occidental apparaît puissant vu de l’extérieur, mais il est vermoulu à l’intérieur. Le mur médiatique se fissure déjà. D’autres murs tomberont. L’oligarchie ne cesse de nous répéter qu’il faudrait s’adapter – donc se résigner – à ce monde. De plus en plus d’Européens pensent au contraire qu’il est encore temps de le changer.

Et comme aimait à l’écrire le grand historien disparu Dominique Venner, "l’histoire est le lieu de l’inattendu". »

Source

16/10/2013

Rien n'a changé, M'sieur le député


Voici l'opus N°6 des soliloques d'Honoré "Les six mille francs aux frais de la princesse".
Ce sont les impressions chantées d'Honoré Constant, député de la Seine, après le vote de l'indemnité parlementaire.

Vrai, c'est chouettos d'être député
C'est pas un métier, c'est un rêve
On n'a pas besoin de comité
Nous on s' mettra jamais en grève
On s' paye des gueuletons épatants
De la rigolade et de la gonzesse
On fout rien, on voyage tout le temps
Aux frais de la princesse

On vote pour le gouvernement
On est de mèche, on est solidaire
On s'en fout un peu du roulement
Et du repos hebdomadaire
On s' fait rouler dans des sapins
Dans des autos, dans des express
Comme les ministes et les rupins
Aux frais de la princesse

Pourtant des fois, je m' dis : Mon vieux
Et tes électeurs t'y penses guère
Honoré sûr qui vaudrait mieux
T'occuper des retraites ouvrières
Mais on pense p'us au populo
Quand on s'envole à toute vitesse
Vers Nice ou vers Monté-Carlo
Aux frais de la princesse

J' vas à Trouville, j' vas à Etretat
J' vas à Vichy, j' vas à Plombières
J' vas partout comme un chef d'état
J' fais mon Monsieur Armand Fallières
J' vas où qu' tous les braiseux y vont
Et j' pagnotte avec la négresse
Chez la Mère Mirette à Clermont
Aux frais de la princesse

Oui ! Mais pour faire ce métier là
Il faut avoir de la galette
Faut s' payer des habits de gala
Et s'offrir du linge de toilette
Et puisque c'est nous les gérants
Pendant qu'on tient les clés de la caisse
On s'est augmenté de six mille francs
Aux frais de la princesse

(Paroles d'Aristide Bruant, datant de 1906 environ, chantées par Patachou en 1962)

12/10/2013

Joseph Tainter sur l'effondrement des sociétés complexes

Prométhée

 

Les civilisations ne sont pas éternelles. Elles ne peuvent pas s'étendre et se complexifier indéfiniment. Malgré ses illusions de toute-puissance, la nôtre subit aussi la loi des rendements décroissants : nous engloutissons toujours plus de ressources pour ne pas faire que maintenir un état stationnaire. Jusqu'à quand ? Joseph Tainter, historien et anthropologue qui a étudié l'effondrement de sociétés passées, apporte des réponses.

La Décroissance : Pour commencer, pourriez-vous définir ce qu'est une société complexe : par quoi se caractérise-t-telle ? En quoi est-elle une anomalie dans l'histoire de l'homme ?

Joseph Tainter : Les peuples de chasseurs-cueilleurs, ce que toutes les sociétés humaines étaient autrefois, n'avaient pas plus d'une poignée d'occupations, et peut-être une petite douzaine de personnalités sociales différentes. Aujourd'hui, par contraste, les sociétés industrielles disposent de milliers d'occupations et de centaines de milliers d'institutions de toutes sortes. Nous avons des technologies, des institutions, des rôles sociaux et des personnalités hautement spécialisés. Nous traitons de grandes quantités d'informations. Dans une société humaine, ces caractéristiques forment l'essence de la complexité. On peut considérer qu'une société est composée d'une structure et d'une organisation. La structure concerne le nombre, la nature et l'arrangement et l'arrangement des différentes parties de la société - les rôles, les institutions et ainsi de suite. L'organisation a trait aux contraintes imposées sur le comportement de ces parties. Une société complexe est constituée de nombreuses parties, dont les types sont particulièrement différents. Elle se compose aussi d'une organisation qui exige que ces parties se conduisent de certaines manières. L'organisation consiste en des normes, des coutumes, des lois, des relations sociales, et toute autre régulation qui contraint les comportements. Sans organisation, une société n'est pas complexe.

Nos premiers ancêtres humains identifiables sont apparus il y a 4 millions d'années, et l'/homo sapiens/ (notre espèce) existe depuis au moins 200.000 ans. Pendant la plus grande partie de cette période, nous avons vécu dans des petits groupes simples, d'une poignée jusqu'à quelques douzaines d'individus qui assuraient leur subsistance. Ce n'est que depuis 10.000 ans que certaines sociétés humaines ont commencé à grossir et à se complexifier. Cette évolution s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui. La tendance à se développer en complexité ne s'est donc déroulée que sur environ 5% de l'histoire humaine, et seulement dans quelques parties de l'humanité. En ce sens, la manière dont nous vivons actuellement est une anomalie. Statistiquement, les conditions humaines normales ont été faites de faibles niveaux de complexité et d'une organisation simple.

La Décroissance : Pourriez-vous résumer votre analyse de l'effondrement des civilisations passées : pourquoi les sociétés complexes sont éphémères et finissent toujours par se heurter à la loi des rendements décroissants ?

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10/10/2013

Dieudonnisation de la lepénisation des esprits

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Quelques renseignements ici.

09/10/2013

Sarkorruption ?

Encore plus ? C'est là.

07/10/2013

La montée de Kerenski (Attali : « le FN 1er parti de France »)

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

04/10/2013

Max Keiser sur le suicide financier américain

(Russia Today, 02 octobre 2013)

Max Keiser expliquait le mécanisme il y a déjà plus de deux ans (été 2011) :

28/09/2013

Principes de révolution non-violente

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(...) Dans les situations où les gens se sentent impuissants et effrayés, il est important que les tâches qui leur sont initialement confiées présentent peu de risques, leur apparaissent constructives et les mettent en confiance. Ce genre d’actions – par exemple porter des vêtements de manière inhabituelle – donne au public l’occasion de marquer sa différence d’opinion et de participer de manière significative à des actes de dissidence. Dans d’autres cas, un sujet non politique et apparemment mineur – comme assurer la sécurité d’approvisionnement en eau – peut devenir le point de fixation des actions d’un groupe. Les stratèges doivent choisir une cause dont les mérites seront largement reconnus et difficiles à rejeter. Le succès de telles campagnes limitées devrait non seulement résoudre un problème, mais aussi convaincre la population qu’elle possède un vrai pouvoir.

La plupart des stratégies de campagnes à long terme ne doivent pas viser à la chute rapide de la dictature mais plutôt à atteindre des objectifs limités. De même, toutes les campagnes ne nécessitent pas la participation de toute la population.

En réfléchissant à la série de campagnes qui constituent la stratégie globale, les stratèges de la défiance politique doivent examiner comment les campagnes – au début, au milieu et près de leur conclusion – diffèrent les unes des autres.

La résistance sélective

Lors des premières étapes de la lutte, des campagnes séparées avec différents objectifs spécifiques peuvent être très utiles. De telles campagnes sélectives peuvent se succéder. Parfois, deux ou trois peuvent se dérouler simultanément.

En planifiant une stratégie de « résistance sélective », il est nécessaire d’identifier des questions ou des griefs qui symbolisent l’oppression générale de la dictature. De telles questions peuvent devenir les cibles appropriées pour des campagnes qui permettront de gagner des objectifs stratégiques intermédiaires, s’insérant bien sûr dans la stratégie globale.

Ces objectifs stratégiques intermédiaires doivent être réalisables, donc être dans les possibilités actuelles ou futures des forces démocratiques. Cela permet d’assurer une série de victoires bonnes pour le moral, et contribue aussi à des changements progressifs dans les relations de pouvoir, profitables pour le combat à venir.

Les stratégies de résistance sélective devraient se concentrer essentiellement sur des questions spécifiques d’ordre social, économique ou politique. Elles peuvent être choisies en vue de maintenir une part du système social et politique hors du contrôle du dictateur, afin de regagner des parts actuellement sous son contrôle, ou encore afin de l’empêcher d’atteindre un objectif particulier. Si possible (...), la campagne de résistance sélective devrait aussi frapper un ou plusieurs points faibles de la dictature. Ainsi, les démocrates auront le meilleur impact possible compte tenu de leurs moyens.

Les stratèges doivent planifier très tôt les stratégies pour leur première campagne. Quels seront ses objectifs limités ? Comment contribueront-ils à la réalisation de la stratégie globale retenue ? Si possible, il est sage de formuler aussi les grandes lignes des stratégies pour la deuxième et, éventuellement, la troisième campagne.

Toutes ces stratégies devront mettre en œuvre la stratégie globale et opérer selon ses lignes directrices.

Le défi symbolique

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26/09/2013

Humour aujourd'hui interdit

(Théâtre Grévin, Paris, 1986)