Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/06/2014

Un regard honnête sur l'Ukraine

Source (Un grand merci à Thomas R., dont j'espère que l'hébergement Youtube de cette vidéo restera accessible. / 7 juin 2014 - Eh ben voilà, non, vidéo intégrale déjà supprimée en raison des droits d'auteur, je la remplace par un minuscule bout de bande-annonce ; pas grave, il suffit d'aller à la source pour voir le document en entier...)

Je rappelle aussi l'existence de cet autre reportage, très intéressant.

05/06/2014

False flag russe à Lougansk ?

(Mise à jour du 5 juin 2014)

Désolé, cette fois je n'ai pas le temps de traduire cet article du même blog cité avant-hier, faisant l'analyse détaillée des raisons pour lesquelles il serait faux qu'un avion ukrainien ait largué des roquettes sur Lougansk le 2 juin et, a fortiori, fait des victimes civiles.

Manifestement, il y a bien eu au moins un avion ukrainien dans le ciel ce jour-là, mais selon ce même blog, pour fournir un soutien au peloton de gardes-frontières de la Garde Nationale attaqué et encerclé dans son casernement par les terroristes (je ne peux pas les appeler autrement) et ce, dans la banlieue de la ville et non au centre de celle-ci.

Néanmoins, au vu de cet autre article, tiré d'un blog australien qui, lui aussi, a étudié à fond les données disponibles, il faut reconnaître, si on veut être honnête intellectuellement, qu'il est possible que l'avion ait bel et bien tiré des roquettes sur le bâtiment de l'administration régionale de Lougansk. C'est pourquoi, je rajoute un point d'interrogation au titre de mon billet.

Si cette attaque aérienne est vraie, c'est moche et je pense que tous les partisans de la cause ukrainienne seront de mon avis.

Néanmoins, n'oublions pas qu'il s'agit d'une guerre et que, si des civils ont été cette fois-ci tués et blessés du côté russe et pro-russe, les séparatistes, ethniquement minoritaires et dans l'illégalité la plus complète, ont, eux, depuis bien plus longtemps, usé de méthodes barbares et souvent meurtrières contre leurs opposants, également des civils, comme je l'ai rappelé avant-hier (voir ci-dessous) et antérieurement.

Il ne faut donc pas s'attendre à ce que les soldats ukrainiens se comportent systématiquement comme des anges, d'autant plus que les conditions de combat imposées par les terroristes comportent le positionnement au milieu des civils, dans des zones résidentielles, et l'utilisation de boucliers humains.

-----------------------------------

Les dupes de l'insupportable Olivier Berruyer, arriviste tête à claques / premier de la classe qui cachetonne sur BFMTV tout en relayant la désinformation russe sur son blog d'idiot utile souverainiste, ont encore été victimes ce jour d'un déchaînement aussi compassionnel que visuellement complaisant.

Ce copié-collé de la propagande russe vise, comme d'habitude, à leur faire haïr les patriotes ukrainiens toujours qualifiés de « néo-nazis » et, en l'occurrence, les atrocités commises hier à Lougansk, soi-disant par l'aviation ukrainienne.

Le tout, en passant complètement sous silence les exactions et les meurtres de civils imputables aux séparatistes pro-russes et aux mercenaires russes et nord-caucasiens téléguidés par le Kremlin dans l'est du pays.

Jamais, le sémillant Berruyer ne leur fera voir ce qui suit, qui montre que le false flag n'est pas l'apanage des services occidentaux (loin de là).

-----------------------------------

(2 juin 2014) Aujourd'hui, les terroristes ont attaqué le bâtiment de l'administration régionale dans la ville de Lougansk, avec un lance-roquettes ou un missile antichar.

Les objectifs de cette attaque étaient de faire accuser des soldats ukrainiens et de créer un autre faux motif pour discréditer les forces ukrainiennes et pro-gouvernementales.

Les terroristes ont exécuté un tir depuis le parc situé tout près. À 0' 15" de la vidéo [ci-dessous], vous verrez un flash dans le parc [au niveau de la partie supérieure d'un grand conifère, voir la photo ci-dessus] et moins d'une seconde plus tard, de grandes explosions sur le côté gauche du bâtiment.

Lire la suite

01/06/2014

Comment la Russie a contribué à la ruine de l'Ukraine

Chantiers%20navals%20de%20Nikola%C3%AFeff%20-%202013.jpeg

Chantiers navals de Nikolaïeff, 2013

 

« (...) A la chute de l’URSS en 1991, l’Ukraine et la Crimée qui lui était rattachée votèrent pour leur indépendance. En 1994, l’Ukraine par le mémorandum de Budapest du 5 décembre 1994 accepta le transfert en Russie de son arsenal nucléaire pour un démantèlement. En vertu d’un accord conclu entre la Russie et l’Ukraine, le 28 mai 1997, concernant le partage de la flotte de la mer Noire, 83% des navires soient 338 unités sont transférés à la Russie, les 17% restant (80 navires) allant à l’Ukraine. Pour la location de la base, l’armée russe a bénéficié d’un tarif particulièrement avantageux : 8 millions de dollars, annuellement, depuis 1997 ; un nouvel accord prévoyait une location pour trente ans à compter de 2017 au prix de 100 millions de dollars par an. En contrepartie, l’Ukraine bénéficiait de la livraison de gaz à un tarif de préférence.

S’agissant de l’industrie ukrainienne, les entreprises russes ont procédé à des rachats à bas prix de leurs concurrentes afin de les mettre en faillite. L’un des exemples les plus emblématiques est représenté par les chantiers navals de Nikolaïeff, les plus importants du pays. La société a été scindée en trois. Une partie est restée ukrainienne, une autre est revenue à des actionnaires russes, la troisième a été reprise par des investisseurs hollandais. Ceux-ci ont développé la société qu’ils avaient acquise en offrant à leurs employés des salaires élevés pour le pays. La société ukrainienne a stagné tandis que la russe a fait faillite. C’est de cette manière que se crée la "russophobie".

L’attitude russe a été l’un des facteurs qui a conduit à la révolution Orange même si la ville de Nikolaïeff n’a pas participé aux événements. La Russie déclencha alors une "guerre du gaz" qui sera suivie de trois autres. Face à l’inconséquence des gouvernements ukrainiens successifs (le prédécesseur de Iakounovitch avait conclu un accord avec l’Union européenne), la Russie a proposé un partenariat aux effets destructeurs pour l’industrie ukrainienne. Mais après le déclenchement des manifestations de novembre à Kiev, Vladimir Poutine a reconsidéré la politique menée à l’égard de l’Ukraine. Ainsi, le projet visant à s’approprier le réseau de gazoducs du pays a été abandonné et une aide de 11 milliards de dollars a été proposée. (...) »

Source

Sur l'état actuel des chantiers navals de Nikolaïeff, jetez un oeil à cet article (en anglais).

31/05/2014

Des miliciens tchétchènes dans l'est de l'Ukraine

Tch%C3%A9tch%C3%A8nes%20%C3%A0%20Donetsk.jpg

Paisibles citoyens tchétchènes venant faire leurs courses chez leurs voisins de Donetsk

 

Par Courtney Weaver, à Donetsk

Des douzaines de miliciens tchétchènes ont rejoint la lutte aux côtés des séparatistes pro-russes en Ukraine orientale, en un développement qui menace d'intensifier encore la violence dans le pays.

Mardi, une demi-douzaine d'hommes armés approchés par le Financial Times à l'extérieur d'un hôpital régional de Donetsk ont confirmé faire partie d'une unité tchétchène qui a gagné Donetsk il y a une semaine pour se battre aux côtés des séparatistes.

« Notre président [de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov] a donné l'ordre. Ils nous ont appelés et nous sommes venus », a déclaré un des combattants, un nommé Zelimkhan, âgé de 33 ans. Il a ajouté que l'unité était appelée la « dikaya diviziya », ou la division sauvage.

Les hommes ont dit qu'un membre de leur groupe avait été tué et quatre sérieusement blessés lors du raid aérien de l'armée ukrainienne sur l'aéroport de Donetsk lundi, alors que les forces gouvernementales cherchaient à reprendre l'installation aux séparatistes.

« Ils ont tué un de nos gars et nous ne l'oublierons pas », a dit Magomed, un combattant tchétchène de 30 ans avec un loup tatoué en travers de la poitrine. « Nous prendrons cent de leurs vies pour la vie de notre frère ».

Vladimir Poutine, le président russe, a nié à plusieurs reprises que des forces russes opèrent sur le terrain en Ukraine orientale et aident les séparatistes.

Un officiel du ministère des Affaires Étrangères russe a dit que rapporter la présence de Tchétchènes armés en Ukraine orientale relevait du « battage » médiatique étranger.

« S'ils sont tchétchènes, ils sont citoyens de la Fédération de Russie. Nous ne pouvons pas contrôler où vont nos citoyens », a-t-il déclaré. « Mais je peux vous assurer que nous n'avons pas envoyé nos forces là-bas ».

Lire la suite

30/05/2014

Désinformation russe : la Cerise sur le gâteau

Mouton%20noir.jpg

Lucien Cerise, c'est le grand spécialiste autoproclamé, dit-il, des « techniques et les éléments de langage en vigueur dans les think-tanks de l’OTAN, "regime change", "transitology", "counter-gang", "psy-op", "covert-action", "réseaux stay-behind", "false-flag", "révolution colorée" (Gene Sharp) ». Pour lui, en Ukraine, les patriotes sont manipulés et de manière générale, les Russes sont dans leur droit et ne font que se défendre.

Selon cet aimable savant « venant de l'extrême gauche », « si l’on ne s’informe pas sur » tout cela, « on a juste le droit de fermer sa gueule ». Petit problème : il se garde bien d'ouvrir la sienne sur ce que fait la Russie de Poutine. Exemple.

Lire la suite

29/05/2014

Cherchez l'erreur

« Monsieur Poutine est un patriote. Il est attaché à la souveraineté de son peuple. Il a conscience que nous défendons des valeurs communes. Ce sont les valeurs de la civilisation européenne. »

Marine Le Pen

 

Comprenez que l'impérialisme, le fait de piétiner la souveraineté des autres peuples, constituent les « valeurs de la civilisation européenne », aux yeux de notre grande adversaire subventionnée de la supranationalité bruxelloise et de l'unipolarité washingtonienne, alignée sur Chauprade, lui-même aligné sur le grand géopoliticien Alain Soral. Logique, non ?

Allez, haut les coeurs. Pour échapper deux minutes à la stupidité ambiante, lisons ce poignant témoignage de l'estime que nous portent, bien à tort, des gens qui croient encore, eux, à l'honneur de notre pays.

25/05/2014

Triomphe de la désinformation russe en Ukraine

C'est Pierre-Alexandre Bouclay qui l'explique ici (au début de cette vidéo qui ne parle de cela que pendant ses 13 premières minutes) à un Jean-Yves Le Gallou « géopolitiquement » poutinophile, complètement largué sur ce sujet et dupe de la désinformation du Kremlin :

(TV Libertés, 23 mai 2014)

24/05/2014

United world of Etats-Unis / Russie

Obama%20et%20Poutine%20au%20G8%2C%20juin%202013.jpg

 

« Je préconise (...) des négociations secrètes avec les Russes, en vue d'un accord comparable à la solution trouvée jadis pour la Finlande ou l'Autriche. L'Ukraine pourrait entrevoir son avenir de pays européen sans participer à l'Otan, et maintenir des liens économiques avec l'union eurasienne voulue par le Kremlin. »

Zbigniew Brzezinski, 22 mai 2014

(N.B. : relire ceci)

Et si vous n'avez pas encore compris qui, en Ukraine, est censé incarner le prochain pont entre impérialistes occidentaux et orientaux, jetez donc un oeil à son pedigree et aux raisons qui le rendent si intéressant pour les uns et les autres.

21/05/2014

No comment

Soutien.jpg

17/05/2014

En Ukraine, les « libérateurs » russes torturent des ouvriers

Source

En résumé, la victime, Oleksandr Hurov, un mineur de charbon de Novohradovka, dans le Donbass, avait juste voulu retirer un drapeau séparatiste du principal édifice public de sa ville.

Mal lui en a pris : kidnappé en plein jour par un commando d'hommes masqués et lourdement armés, il a été emmené avec cinq autres activistes pro-ukrainiens pacifiques au cinquième étage du bâtiment du conseil régional de Donetsk, devenu le quartier général de la pseudo-République Populaire du même nom. Là, il a été tabassé, torturé, menacé de mort et a subi des injections de psychotropes.

Bilan : le nez, la mâchoire et de multiples côtes cassées, ainsi que des lacérations au bras gauche puisque les « libérateurs » ont voulu, avec un couteau, lui enlever un tatouage patriotique.

Libéré le lendemain avec ses cinq camarades, soi-disant en échange de séparatistes détenus par les loyalistes, il a dû fuir la région pour Kiev, avec sa femme et leur enfant, qui ont également reçu des menaces.

Plus tard, à la télé ukrainienne, confronté au député communiste Adam Martynyuk, venu prétendre que les séparatistes de l'est combattent le Pravyi Sektor et que le gouvernement ukrainien devrait négocier avec eux, il lui a demandé où il avait vu le Pravyi Sektor dans une mine, et comment des négociations seraient possibles avec des terroristes comme ceux qui l'avaient torturé.

Il a aussi mentionné le fait que si son grand-père, un combattant de la deuxième guerre mondiale, entendait les déclarations du député communiste, il abattrait celui-ci sur-le-champ.

Source