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27/07/2014

La Russie bombarde l'Ukraine (màj : photos satellite)

Et maintenant (27 juillet 2014), ce sont les images satellite qui le prouvent :

Source

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Ce n'est pas moi qui le dis, mais les soldats russes eux-mêmes. Ainsi que des civils russes :

L'ARMÉE REGULIÈRE RUSSE BOMBARDE L'UKRAINE DEPUIS LE TERRITOIRE RUSSE, ET LE MONDE DIT CIVILISÉ NE MOUFTE PAS.

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Vol MH17 : les aveux des terroristes

Un lance-missiles Buk des terroristes, photographié par l'équipe de Paris-Match sur un camion volé à Donetsk, en train d'arriver dans la ville de Snijné au matin du 17 juillet 2014

 

Que s'est-il passé ? Le jour où le vol MH 17 a été abattu

Snijné, Ukraine - Il était l'heure du déjeuner quand un lance-missiles chenillé équipé de quatre engins sol-air SA-11 arriva en ville et se gara dans la rue Karapetyan. 2.400 kilomètres plus à l'ouest, les passagers au départ du vol Malaysia Airlines MH17 étaient en train de se faire enregistrer.

Les habitants ont raconté que cela avait été une journée bruyante dans cette ville de l'est ukrainien. Beaucoup de matériel militaire l'avait traversée. Mais malgré tout, il aurait été difficile de rater le volumineux système de missiles, également connu sous le nom de Buk M-1. Il a laissé de profondes empreintes de chenilles sur l'asphalte, en grondant au milieu d'un petit convoi.

Les véhicules s'arrêtèrent devant les journalistes de l'Associated Press (AP). Un homme portant un treillis peu familier, parlant avec un accent russe caractéristique, vérifia qu'ils n'étaient pas en train de filmer. Ensuite, le convoi se remit en route, pour une destination inconnue au cœur de la rébellion pro-russe de l'Ukraine orientale.

Trois heures plus tard, des gens à 10 kilomètres à l'ouest de Snijné entendirent de grands bruits.

Et puis ils virent des morceaux de métal tordu - et des corps - tomber du ciel.

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26/07/2014

Charnier « séparatiste »

Source

24/07/2014

Europe, Russie, Etats-Unis : un ménage à trois

Au G-8 en Irlande, en juin 2013

 

Depuis des années, les pays occidentaux font comme si Moscou était devenu un partenaire démocratique acceptable, en échange de faveurs économiques que le chef du Kremlin leur dispense ou qu'il leur fait miroiter.

Les dirigeants de l'Occident ferment les yeux et acceptent d'évoluer dans la réalité virtuelle conçue dans les laboratoires de propagande de Moscou. Cela pour l'amour des affaires florissantes avec les oligarques russes ou l'espoir d'un rabais sur le prix du gaz. D'Angela Merkel à David Cameron en passant par François Hollande, les leaders des grandes puissances d'Europe occidentale ont choisi la voie facile.

L'équation est simple : personne ne met en danger sa popularité, c'est-à-dire sa politique interne – qui dépend en fait du prix du chauffage en hiver – pour des prises de position susceptibles d'ennuyer Poutine.

L'opinion publique doit réagir

Les hommes politiques européens n'ont plus, depuis longtemps, le courage de prendre position pour des principes sains, malgré l'opinion publique qui peut montrer ou même ressentir une réelle indignation envers les abus de la Russie. Elle ne manquera pas de les sanctionner par les urnes si, par exemple, le gaz devait voir son prix augmenter de manière significative. Au fond, les politiciens ne font que donner à la populace ce qu'elle mérite.

Au final, l'annexion de la Crimée, la guerre dans l'est de l'Ukraine et la recherche des coupables du crash de l'avion de la Malaysia Airlines ne sont que des sujets de bavardage autour d'une bière et de la une des journaux. Les politiciens ne risquent pas de déclencher la colère du Kremlin et de provoquer l'inconfort de leurs propres électeurs, habitués depuis plus d'un demi-siècle à une vie paisible et opulente. Le seul cas de figure qui permettrait un autre scénario impliquerait que l'opinion publique occidentale exerce une pression réelle et ferme, indiquant clairement à ses gouvernants qu'ils sont prêts à renoncer, par principe, à leur niveau de vie.

Surtout ne pas blesser la Russie

Au risque de paraître cynique, je ne crois pas qu'un tel scénario puisse advenir. Les Européens de l'Ouest sont tentés de ne pas intervenir en espérant que les vagues russes s'arrêteront à leurs frontières. Voire même à s'allier avec les Russes, à condition d'y trouver leur compte !

Et les Américains, me direz-vous ? Resteront-ils les bras croisés ? Ménage à trois ! Pendant que les Etats-Unis bayaient aux corneilles, la demoiselle Europe s'est laissé conter fleurette par le brigand russe. Eh bien, si la volage Europe préfère batifoler secrètement avec la Russie, que peuvent-ils faire ? Que faire lorsque l'épouse se lasse du mari et s'éclipse tous les jours dans la guérite du garçon de piscine ? On essaie de discuter, on la secoue un peu et, au final, on la laisse partir. Peut-être qu'elle préfère être avec un jeunot ou peut-être que cela lui servira de leçon et qu'elle reviendra repentie.

Source française

Source roumaine

(Je remercie @Erone pour le tuyau.)

22/07/2014

Le Questionnaire

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Si je me permets de reprendre, pour ce billet mi-sérieux, mi-grotesque, le titre du chef-d'oeuvre d'Ernst Von Salomon (un livre absolument indispensable à la compréhension de la deuxième guerre mondiale, de l'âme allemande et de la vraie nature de la dignité humaine), c'est parce qu'un débilo-complotiste de bas étage m'y a fait songer sur un autre blog, en m'enjoignant ainsi qu'à @Tarkan (« réponse urgente et argumentée attendue ») de répondre à dix questions comme si, nous aussi, nous étions suspects d'avoir commis des actions pas très ragoûtantes, ainsi que l'était aux yeux des Alliés le peuple allemand dans son ensemble, au milieu de ses ruines, en 1945.

Dix questions pondues, cette fois-ci, par le ministre délégué à la Défense de la Fédération de Russie, Anatoli Antonov et qui, selon ce haut personnage, seraient susceptibles, je n'invente rien, de contribuer à la prévention de catastrophes aériennes comme celle du MH17 que son gouvernement déplore mais qui, à l'insu de son plein gré, vient de se produire en Ukraine.

Dix questions qui, bien sûr, ne nous ont pas été présentées comme émanant de l'Etat russe, mais comme un genre de production éthérée, que l'ahuri qui nous les agitait virtuellement sous le nez venait subitement de sortir d'un vaste chapeau d'initié, sorte de corne d'abondance pleine de toutes ces fumisteries d'embrouilleurs ourdies dans de vagues officines, que ces idiots utiles, tout à l'extase d'une supposée trempette dans les coulisses du monde, croient donner sur un océan de secrets à eux seuls réservés.

Bref, un illuminé novorussien, brandissant probablement un bout de ruban de Saint Georges sur son canapé quelque part en France, nous défie de franchir le Seuil.

Que faire ? Eh bien, pour ma part, j'ai choisi la dérision. Ces gens-là ont beaucoup d'humour (ils me traitent quasi-quotidiennement de renégat, de traître et de crétin, c'est vous dire), alors pour espérer rivaliser, autant y aller carrément et essayer de me mettre dans la peau d'un poutinolâtre moyen - fin, cultivé et d'une indépendance d'esprit à toute épreuve.

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20/07/2014

Pour en finir avec le mythe de la Russie née à Kiev...

... Il suffit de lire cet article ou mieux, celui-ci ou, encore mieux, ce livre.

La Russie en tant que telle n’existe pas avant la fin du XVe siècle (sous la forme de la principauté de Moscovie), voire pas avant 1547 où, nous dit Wikipedia, « Ivan IV le Terrible prend le titre de "tsar de toutes les Russies" et non de la seule Rous’ (c’est-à-dire d’une partie de la principauté de Kiev dont les territoires sont sous la domination de l’État polono-lituanien) ».

Je renvoie par ailleurs à un précédent billet sur la question.

18/07/2014

Amateurs crétins

Plus d'informations partout dans les médias, mais aussi ici. Un résumé de la vidéo ci-dessus peut être trouvé .

12/07/2014

Les actes au bout des idées

L'Ukraine n'est décidément pas la France, où nous ne sommes pas près de voir nos braves politiciens, même « dissidents », au niveau de leurs déclarations... On n'imagine pas Florian Philippot ou Louis Aliot, pas plus que Jean-François Copé ou Arnaud Montebourg, au milieu de nos soldats, en zone de combat, au Mali ou en Centrafrique. Ni même sur le front, si jamais il devait y avoir une guerre en France.

Eh bien Dmytro Yaroch, lui, le chef du Pravyi Sektor, encore candidat, il y a moins de deux mois, à la présidence de la république ukrainienne, c'est différent. On le voit ici il y a deux jours, au milieu de ses camarades, faire le coup de feu du côté de Karlivka, près de Donetsk, pour libérer son pays. Chapeau (il en porte un, tiens - même pas de casque).

Le chef des terroristes du Donbass, un ancien du FSB

Igor Girkin, alias Igor Strelkov, alias Igor Strelok, l'assassin russe et seigneur de la guerre n° 1 dans le Donbass, le dit lui-même : « J'ai quitté le FSB le 31 mars 2013 avec le grade de colonel » :

Il ajoute : « ici, nous nous battons pour la Russie » :

Et après, Poutine et sa clique veulent encore nous faire croire que le séparatisme pro-russe dans le Donbass n'est aucunement l'oeuvre du Kremlin, que l'insurrection armée qui l'accompagne est un mouvement populaire (avec un armement lourd sophistiqué permettant d'abattre des avions et hélicoptères militaires ainsi que de détruire à longue distance des unités de blindés ce qui suppose probablement un soutien satellitaire, avec des armes qui ne sont en service que dans l'armée russe, ben voyons...) et qu'aucun agent ni soldat russe n'y participe dans le cadre d'une quelconque mission !

Ces pourris se foutent vraiment de la gueule du monde !

(N.B. : je remercie vivement l'auteur de l'excellent blog Ukraine2014 pour son apport linguistique.)

08/07/2014

Pauvre Crimée...

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Plage de Crimée, 02 juillet 2014

 

Le gouvernement de la Russie n'a pas trouvé de ressources budgétaires pour le développement socio-économique de la Crimée occupée et de Sébastopol. Le programme, développé à la demande du Président Poutine, a été mis sur la « liste d'attente ».

La décision correspondante a été publiée sur le site du Cabinet de la Fédération de Russie, rapporte le Centre d'enquêtes journalistiques.

« Le projet de budget fédéral pour les trois prochaines années suppose la mise en œuvre de quarante-six programmes fédéraux ciblés en 2015, de 33 programmes en 2016 et de 27 programmes en 2017. Cinq programmes supplémentaires, qui ont été développés à la demande du Président russe, sont placés sur ce qu'on appelle communément la "liste d'attente" », dit le rapport.

Il a été précisé que, parmi des programmes reportés, figure « le développement socio-économique de la République de Crimée et la ville d'importance fédérale de Sébastopol jusqu'en 2020 ».

Les autres programmes qui ont été laissés sans financement par les autorités russes, sont : la sécurité chimique et biologique, la sécurité incendie, l'élimination de dommages environnementaux accumulés et l'élimination des conséquences du stockage d'armes chimiques.

Le gouvernement russe avait précédemment proclamé avec emphase son intention d'envoyer à la Crimée 3 milliards de dollars (100 milliards de roubles) de financement budgétaire. À l'origine, cet argent était destiné à deux projets d'infrastructures : la construction d'un port à Taman et la construction d'un pont sur la Léna dans la région de Iakoutsk [en Sibérie centrale].

Source

A ceux qui soupçonneraient cette source de relever d'un genre de propagande ukrainienne anti-russe, je recommande la lecture de cette confirmation sur le site de l'agence moscovite ITAR-TASS.

Bref, nous pouvons, une fois encore, vérifier la pertinence de l'adage suivant lequel les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

Tous ceux qui nous chantaient que l'annexion de la Crimée par la Russie de Poutine annonçait un brillant avenir économique pour la péninsule, sont désormais confrontés à la chute de la fréquentation touristique (N.B. : avant l'annexion, 70 % des Criméens vivaient du tourisme et 70 % des touristes étaient ukrainiens), compensée par... rien. Ou presque.

Une nouvelle Abkhazie est en route. Bravo Poutine.

Article d'InfoResist traduit de l'anglais par mes soins. Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.