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10/06/2014

La mafia russe en Ukraine, en deux graphiques

L'argent russe historiquement blanchi à Chypre, c'est, par sa présentation, un véritable marronnier, toujours d'actualité, dont on ne parle pourtant guère qu'en termes de faits divers, au lieu d'en tirer des conclusions. Une bonne part de cet argent est réinvestie en Ukraine, les graphiques qui suivent illustrent cette évidence. Question subsidiaire : qui bénéficie de ces investissements ? Je vous donne un indice : oligarques.

Source

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Après, que les tenants de la théorie du complot américain en Ukraine viennent donc nous vanter l'influence soi-disant déterminante des 5 milliards de dollars depuis 1991 évoqués par Nuland ! Quand on parle de l'argent russe investi dans le pays via Chypre, il s'agit de près de 20 milliards PAR AN (sans compter les investissements directs russes), contre 5 malheureux milliards EN 23 ANS... A votre avis, en supposant que le pouvoir s'achète ainsi, à qui va-t-il ?

18/05/2014

Ozero

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Vladimir avec son copain de judo, Arcady Rotenberg, à Saint Pétersbourg dans les années 1990

 

La vérité sur le clan Poutine ou les "Pétersbourgeois" (2012)

Le récent rapport publié par des experts indépendants sur le clan mafieux de Vladimir Poutine a fait l’effet d’une bombe en Russie : l’information se propage comme une traînée de poudre. On ne les connaissait pas, ces hommes de l’ombre, milliardaires et amis intimes du Chef du gouvernement russe. Maintenant, on sait comment ils ont bâti leur pouvoir et empire financier.

Comme le dit Édouard Limonov, « Staline s’est maintenu au pouvoir grâce à la terreur du NKVD (KGB), Poutine reste grâce au mensonge ou grâce à l’absence de vérité, tous les deux bien cachés et camouflés ». Mais qui dirige le plus grand pays du monde ?

Rapport indépendant rédigé par le Mouvement démocratique Solidarnost

(N.B. : je sais, Solidarnost, c'est Kasparov et l'influence américaine, mais tout de même, les informations sont intéressantes)

Voir le rapport en russe

Les débuts de Poutine dans la vie politique

Reprenons la vie de Vladimir Poutine à partir du moment où il quitte le service du KGB en RDA. Avec la réunification allemande, le lieutenant-colonel Poutine retourne à Léningrad pour y reprendre ses activités dans la Direction locale du KGB, sous la couverture de poste de Conseiller aux affaires internationales du Recteur de l’Université de Léningrad, M. Anatoli Sobtchak.

De 1992 à 1996, Poutine est responsable des relations extérieures de la mairie de Saint Pétersbourg, et, à partir de 1994, il devient premier adjoint d’Anatoli Sobtchak, devenu Maire de la ville.

En mars 1997, Poutine entre dans l’administration présidentielle comme vice-président, chargé du Département principal de contrôle doté de pouvoirs étendus. Il devient ensuite vice-directeur de l’administration présidentielle chargé de la gestion des relations avec les régions, toujours avec une importante influence dans le milieu des pouvoirs. En juillet 1998, il est nommé directeur du FSB (Service fédéral de sécurité : ex-KGB), poste qu’il occupera un peu plus d’un an, jusqu’à sa nomination comme Premier ministre le 9 août 1999. Il occupe en parallèle, de mars à août 1999, un poste de secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie. Poutine est devenu un chien de garde du clan Eltsine, discret et efficace.

Poutine au service de Eltsine

En avril 1999, Eltsine aurait ordonné au FSB, contrôlé par Vladimir Poutine, de piéger le procureur général de Russie, Iouri Skouratov, qui diligentait une enquête sur les malversations du clan Eltsine. Lors d’une conférence donnée en présence du ministre de l’Intérieur Sergueï Stepachine, Poutine soutient à la télé que la vidéo compromettante est authentique. Poutine sera récompensé par sa fidélité au clan Eltsine. En août, Poutine est nommé président du gouvernement par Boris Eltsine.

Le 31 décembre 1999, après la démission surprise de Boris Eltsine, Poutine, en sa qualité de président du gouvernement, devient président par intérim. Son premier acte officiel est la signature d’un décret présidentiel assurant à son prédécesseur une immunité totale pour toute poursuite judiciaire possible le concernant, ainsi que les membres de sa famille.

Depuis son ascension au pouvoir, Vladimir Poutine, déterminé à restaurer ce qu’il appelle « la verticale du pouvoir » avec ses amis, pour la plupart d’entre eux, des amis de Saint Pétersbourg.

Le clan Poutine

Déjà, en 1996, avant de quitter Saint Pétersbourg, Vladimir Poutine avait créé, avec ses 7 amis proches, une coopérative de datcha appelé « Ozero » (le lac en russe) qui contrôlait la petite banque AKB Russie. En 2004, le géant Gazprom contrôlé par le Kremlin, a cédé à cette banque, sans faire d’appel d’offres et pour des prix insignifiants, les actions de Sogaz et GazFond, via de multiples machinations. La banque a aussi obtenu le contrôle de la chaîne de télévision NTV, le journal Izvestia et d’autres actions juteuses.

D’après le rapport indépendant du mouvement Solidarnost, Gazprom a versé aux actionnaires de « Ozero »... 60 milliards de dollars !

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02/02/2014

Quelle pérennité pour le système dissipatif ?

11/01/2014

Pourquoi le « Système » fait-il mousser Dieudonné ?

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Un seul homme, un seul, vient d'interdire le spectacle que devait donner Dieudonné M'bala M'bala à Nantes avant-hier soir et, partant, tous ses spectacles en France si on table sur la crainte qu'auront désormais tous les tribunaux administratifs de se faire censurer par la plus haute juridiction de droit interne, pour les même pseudo-raisons.

Cet homme, non content d'être seul et d'avoir statué à la va-vite, alors qu'une décision d'une pareille gravité aurait mérité qu'un collège de sages se penchent sur la question pendant des jours, c'est Bernard Stirn, juge des référés du Conseil d'Etat, juif et, de manière particulièrement remarquable, arrière-petit-neveu d'Alfred Dreyfus et frère de l'inénarrable Olivier Stirn, ancien ministre et membre du comité directeur de l'Association France-Israẽl.

Allons bon, voilà que le « Système » fait comme s'il souhaitait valider en un seul jour et en une seule action toutes les thèses « antisionistes » de sa cible...

Après la circulaire pondue par notre bon ministre de l'Intérieur, dont une déclaration fort connue a consisté en un attachement indéfectible à l'Etat hébreu, et avant les chatteries de notre excellente ministre de la Culture et de notre sublime porte-parole du gouvernement (la première ayant depuis longtemps fait une profession de foi similaire, et la seconde ânonnant laborieusement sa récitation sur l'antisémitisme de la quenelle), est-il vraiment encore besoin de dire à quoi ressemble cet assassinat politico-juridico-médiatique digne des zeurléplusombreudeluèressesse ?

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30/11/2013

Atmosphère, vous avez dit atmosphère ?

 

« Du centre de la Bretagne à Villeneuve-sur-Lot (Aquitaine), du département de l'Oise à Brignoles (Var), des zones industrielles du Nord et de l'Est frappées par le chômage de masse aux régions rurales et industrielles de l'Ouest et du Sud-Ouest atteintes par la crise du modèle intensif et l'essoufflement des capacités redistributives, le décrochage frappe des territoires différents mais qui ont en commun d'être à l'écart des métropoles. Cette France périphérique, qui rassemble 60 % de la population, est celle où se déroule le destin de la grande majorité des catégories populaires.

On peut ainsi relever qu'à l'Ouest la crise ne frappe pas Nantes ou Rennes, mais d'abord les espaces ruraux et industriels et les petites villes. La carte des plans sociaux est calée sur celle de la France périphérique, pas celle de la France métropolitaine, qui produit l'essentiel du PIB français. Pour la première fois dans l'histoire, les catégories populaires ne vivent pas là où se crée la richesse.

Ce qui implose sous nos yeux, ce n'est pas seulement un modèle économique, ce sont aussi nos représentations des classes sociales. Or il faut saisir que des catégories hier opposées, ouvriers, employés, petits paysans, petits indépendants, artisans et commerçants, ou encore retraités populaires, salariés fragilisés du privé comme du public, partagent un sort commun face aux conséquences désastreuses de l'adaptation à marche forcée au modèle économique mondialisé. (...)

La recomposition sociale et politique de la France périphérique dessine non seulement les lignes de nouvelles fractures culturelles, mais aussi une redynamisation à venir du débat et même du conflit en politique. Il convient désormais d'ouvrir les yeux sur le sort des catégories populaires dans la mondialisation. Plutôt que les leçons de morale et les discours incantatoires, prenons au sérieux un malaise social et identitaire qui affecte désormais une part majoritaire de la population. »

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17/10/2013

Bientôt la fin

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« (...) L’oligarchie s’imagine qu’elle peut gouverner le monde contre la volonté des peuples. Elle croit que l’économie constitue l’horizon indépassable de l’humanité et que la post-démocratie représente le meilleur régime politique possible. Elle croit incarner la fin de l’histoire.

Mais tout cela n’est qu’illusion. Le petit club des privilégiés qui composent l’oligarchie prend ses désirs pour des réalités : des désirs qui reposent au surplus sur un présupposé à caractère raciste, celui qui pose que le modèle anglo-saxon serait le seul et le meilleur possible.

Il ne faut pas surestimer le pouvoir de l’oligarchie dans la mesure où les faits ne cessent de la démentir.

Les identités et les cultures résistent à l’impérialisme des marchés. Les crises financières à répétition montrent que l’oligarchie ne maîtrise plus l’économie. La puissance américaine est ébranlée même si elle reste encore redoutable, car les pays émergents rendent le monde toujours plus multipolaire.  Et en Europe même l’oligarchie se trouve de plus en plus contestée, au fur et à mesure que la crise se développe.

Le Système oligarchique ne tient que parce qu’il ne fait pas encore l’objet d’une contestation globale et parce qu’aucun concurrent crédible ne se dresse devant lui, si l’on excepte le cas de l’Islam radical, mais qui ne peut concerner les Européens.

Mais on sent que les temps d’une nouvelle alternative politique au Système oligarchique occidental approchent. (...)

Si l’on s’en tient au monde factice que nous présentent les médias, il y a tout lieu de se montrer pessimiste en effet sur l’avenir de l’Europe. Mais si l’on examine plus précisément la réalité, on perçoit les germes du renouveau européen : en particulier dans la population active et dans la jeunesse.

Car la situation de l’Europe occidentale ressemble beaucoup à celle de l’URSS sur sa fin : une nomenklatura coupée du peuple et qui cumule tous les pouvoirs, des intellectuels entrant en dissidence contre l’idéologie du Système, une propagande officielle déconsidérée, une perte de compétitivité croissante, des Etats réduits à leur rôle répressif.

Le Système occidental apparaît puissant vu de l’extérieur, mais il est vermoulu à l’intérieur. Le mur médiatique se fissure déjà. D’autres murs tomberont. L’oligarchie ne cesse de nous répéter qu’il faudrait s’adapter – donc se résigner – à ce monde. De plus en plus d’Européens pensent au contraire qu’il est encore temps de le changer.

Et comme aimait à l’écrire le grand historien disparu Dominique Venner, "l’histoire est le lieu de l’inattendu". »

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12/09/2013

Bande de cons

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Je suis certainement un sale type, agressif, péremptoire et tout. Ce n'est pas un scoop. Il y a un paquet d'abrutis qui le pensent, donc ce doit être vrai. Les abrutis ont toujours raison, c'est d'ailleurs pourquoi il est impossible de les convaincre du contraire. Bref, autant abonder dans leur sens en empilant les provocations pas gratuites. D'ailleurs, j'ai suffisamment d'ennemis pour me moquer complètement de m'en faire davantage, ce qui ne saurait tarder.

Pour vous expliquer le topo, je reproduis ici un commentaire rageur que je viens d'expédier chez mon excellent camarade Hoplite et qui vise, une fois de plus, une fraction de cette « droite nationale » à laquelle je m'en suis déjà pris quelquefois et dont je disais qu'elle pense avec ses pieds. Par moments, c'est bon, la colère.

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14/07/2013

Endogamie des élites

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« Dans cette bataille qui s'engage, mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti mais il gouverne, cet adversaire c'est le monde de la finance. (...) Je serai le président de la fin des privilèges. »

(François Hollande, Le Bourget, 22 janvier 2012)

 

« (...) L’affaire Cahuzac avait déjà soulevé le problème des conflits d’intérêts et de la confusion public/privé. Existe-t-il d’autres conflits d’intérêts du même type au sein du gouvernement et plus largement au sein des institutions ? Lesquels ? Ces conflits d’intérêts finissent par miner la démocratie ? En quoi précisément ?

Éric Verhaeghe : Vous posez une question de coulisse : la décision publique se prend-elle en dehors des organigrammes, et selon des logiques familiales, matrimoniales, amicales, qui échappent au contrôle citoyen ? Sur ce point, la réponse est évidemment "oui", et de façon surprenante sur un mode de plus en plus dégradé. Plus le temps passe, moins l'élite française se cache pour vivre en coterie et confondre vie personnelle et vie publique. Avec le système Sarkozy, on pensait avoir tout vu. Mais au fond l'opinion publique était parvenue à empêcher la nomination de son fils à la tête de l'EPAD. Je me souviens aussi des dures critiques contre Luc Ferry, dont la femme Marie-Caroline était jugée trop voyante au sein de son cabinet.

François Hollande avait promis une république exemplaire, et il faut bien constater que le mélange des genres, nourri par la proximité des anciens de la Voltaire, a aujourd'hui pignon sur rue. Vous citez le cas de sa directrice de cabinet qui est aussi l'épouse d'un industriel directement intéressé aux questions de législation environnementale. Mais les logiques conjugales sont à l’œuvre partout, façon cour de Versailles. Pas la peine de parler de Valérie Trierweiller. Parlons de Najat Vallaud-Belkacem, épouse d'un conseiller ministériel. Parlons de Christiane Taubira dont on nous dit que le compagnon est l'un de ses conseillers. Ce genre de comportement était durement sanctionné par la presse quand un membre du gouvernement Fillon le pratiquait. Aujourd'hui je constate que la méthode est globalement acceptée.

Les Français doivent avoir une claire conscience de ce que ce genre d’errement signifie : quand l'exercice du pouvoir devient une affaire privée, c'est le citoyen qui est exproprié de son droit à participer, même très symboliquement, à la décision. Le pouvoir ne vient plus du peuple, mais des liens personnels que chacun tisse avec les élus. C'est probablement la plus belle preuve de la réaction nobiliaire et de la décadence républicaine qui nous est donnée. J'insiste sur ce point : les élites ne sont légitimes que quand elles donnent l'exemple. Et aujourd'hui il est évident que, quel que soit le parti, l'exemple qui est donné ne peut que révulser les Français.

Olivier Vilain : Plus que de se borner de parler de "conflits d'intérêts", il serait judicieux d'examiner l'endogamie dont font preuve les milieux politique, industriel, financier et même médiatiques. Des personnes du même milieu social se retrouvent à des positions de pouvoir à la sortie des grandes écoles où ils se sont côtoyés. Ils vont ensuite changer de places, passant d'un cabinet ministériel à la direction d'une grande entreprise ou d'une banque, voire d'un média de masse. Les exemples abondent depuis trente ans, c'est le mode de fonctionnement des classes dirigeantes de notre pays. Avec Roger Lenglet, nous avions montré (avec Un pouvoir sous influence, Armand Colin, 2010) qu'elles ont mis en place un instrument supplémentaire de contrôle de leurs positions de pouvoir : les think tank, qui favorisent à la fois l'homogénéisation des points de vue entre les différentes fractions les plus privilégiées et la diffusion des dernières idées de gestion gouvernementale.

L'exemple qui me paraît le plus préoccupant pour le moment est constitué des négociations autour de la définition d'un traité de commerce liant l'Union européenne aux États-Unis. Un traité qui a pour but d'aligner les normes et les règlements des deux côtés de l'Atlantique. Il est faussement qualifié de traité de "libre-échange", mais il faudrait m'expliquer ce qu'a à voir le libre-échange dans un monde où le commerce est concentré dans les mains de quelques milliers de super-entreprises et où les échanges à l'intérieur de ces transnationales représente les deux tiers du commerce mondial. Où est la concurrence lorsque que les échanges se font principalement entre deux entités d'un même groupe ? Ce texte est d'une importance capitale : s'il voit le jour, il façonnera la société dans laquelle nous évoluerons dans les décennies à venir. Savez-vous qui est chargé de le négocier : la Commission européenne. Connaissez-vous les termes de cette négociation ? Non, ni les citoyens, ni les parlementaires n'y ont accès. La Commission à les mains libres. Or, ce que montrent les recherches d'une association comme le Corporate europe observatory ou les enquêtes du journaliste David Cronin, c'est que le mandat de négociation a été défini très largement en accord avec les principaux lobbies industriels et financiers à Bruxelles. Ainsi, les grandes entreprises, notamment celles du secteur pétrolier et des gaz de schiste, pourront attaquer les États si elles estiment qu'une nouvelle loi fera baisser leurs profits. Aujourd'hui, plus de 500 procès de ce type ont cours, dont 40 % à l'initiative d'une compagnie de l'UE, mais les États européens sont pour le moment peu exposés à ce risque. Cela changerait du tout au tout si le traité Transatlantique était adopté.

Comment expliquer que ce genre de phénomène, malgré les révélations médiatiques régulières, continue à exister ? Est-il impossible de les empêcher ?

Olivier Vilain : La collusion entre différentes fractions de la classe dirigeante (économique, politique, médiatique) est ancrée dans un système de pouvoir qui est en faveur de ces dernières. Les mouvements sociaux et les partis portants des politiques alternatives ont subi de nombreuses défaites ces dernières décennies. Les instruments comme les nationalisations, le contrôle des prix, l'extension de la Sécurité sociale, le droit du travail, le contrôle des capitaux et des changes, etc., sont rognés, voire supprimés. Si bien qu'après une crise d'ampleur séculaire provoquée par la spéculation du secteur financier, le mot d'ordre dans les gouvernements occidentaux à été de ne pas "effrayer les investisseurs". Il aurait fallu au contraire les contraindre. Avec le Traité Transatlantique, le même processus est à l’œuvre. Selon les documents obtenus par le Corporate europe observatory auprès de la Commission européenne, les entreprises ont été très explicites durant les échanges préliminaires. Ainsi, Pascal Kerneis, du Forum européen des services (l'association européenne qui regroupe les entreprises de services) a indiqué : "L'industrie s'opposera à tout accord dans lequel la protection de l'investissement serait bradé au profit d'objectifs de politiques publiques, incluant les droits humains ou les droits du travail."(Industry will oppose any deal in which investment protection is traded off against public policy objectives, including human and labour rights.) C'est le genre de déclarations qui sont peu reprises par les médias. »

Source


« Peu reprises » est un euphémisme.

PAS DU TOUT reprises, en réalité. Allez faire un tour sur Google, si vous voulez vérifier.

Mais quand on sait à qui appartiennent les médias, est-ce une source d'étonnement ?

31/05/2013

La preuve

... de la dictature.

Maître Triomphe porte bien son nom.

 

 

Précisions : Radio Courtoisie, 30 mai 2013, Libre Journal de Daniel Hamiche. Invités : Vivien Hoch, Jérôme Triomphe.

 

 

Source

20/04/2013

Dictature brejnevienne

Je salue bien bas l'excellence de l'incontournable site F.Desouche, où j'ai découvert cette vidéo ex-tra-or-di-nai-re.

Voilà qui en dit long sur les méthodes d'un pouvoir que d'aucuns s'obstinent à vouloir trouver démocratique, contre un mouvement qui, après avoir rassuré sur l'existence même de notre peuple, fait désormais se lever, comme Beppe Grillo et son M5S en Italie, un immense espoir.

D'autant plus immense, que les manipulations gouvernementales démontrent à quel point les sphères de pouvoir en perçoivent la menace pour leur hégémonie.

 

URL de la vidéo trouvée ici (N.B. : entre-temps, la vidéo Fessebouc a été rendue inaccessible, on se demande pourquoi. Je l'ai retrouvée sur Youtube).