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19/09/2014

Le CAC 40 se fiche bien de l'Ukraine

C'est à partir de 3' 30" et jusqu'à 10' 00" :

Canal+, La Nouvelle Edition du 17 septembre 2014 - Partie 4 : Les amis français de Poutine

En complément, lisez aussi ce billet.

Pendant que j'y suis, sans rapport direct avec le sujet et parce que je ne peux pas reproduire sur ce blog tout ce que je trouve d'excellent sur la Toile, concernant la crise ukrainienne, je vous recommande aussi la lecture de ce très bon article.

14/12/2013

Intégration, qu'ils disent

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Il y a quelques jours, je disais que « le modèle communautariste anglo-saxon a complètement supplanté le modèle assimilationniste républicain ».

Malgré les dénégations de Jean-Marc Ayrault, sur le site fonctionnel duquel on trouve le fameux rapport sur la soi-disant intégration, commandé par lui à un aréopage d'idéologues et de lobbyistes de l'immigration, c'est bel et bien un fait.

Comme le dit Zemmour, avec ce rapport, nos élites « passent à la deuxième étape ».

Pour s'en convaincre, il suffit de lire un simple extrait du second volet de ce monument de falsification historique, de terrorisme intellectuel, de novlangue jargonnante et de délire technocratique, ironiquement intitulé « Faire société commune » (pages 3 à 5), que je commente succinctement - passages en rouge.

Lire la suite

29/11/2013

« Vous allez crever »

 

« (...) Avec la financiarisation de l’économie, les entreprises sont devenues des marchandises qui peuvent se vendre, s’acheter, avec des actionnaires qui exigent toujours plus de dividendes. Selon l’Insee, les entreprises industrielles (non financières) ont versé 196 milliards d’euros de dividendes en 2007 contre 40 milliards en 1993. Vous imaginez à quel niveau nous devons être sept ans plus tard ! Notre livre s’ouvre sur une région particulièrement fracassée des Ardennes, avec l’histoire d’une entreprise de métallurgie, qui était le numéro un mondial des pôles d’alternateur pour automobiles (les usines Thomé-Génot). Une petite entreprise familiale avec 400 salariés, à qui les banques ont arrêté de prêter de l’argent, du jour au lendemain, et demandé des remboursements, parce que cette PME refusait de s’ouvrir à des fonds d’investissement. L’entreprise a été placée en redressement judiciaire. Un fonds de pension l’a récupéré pour un euro symbolique, et, en deux ans, a pillé tous les savoir-faire, tous les actifs immobiliers, puis fermé le site. 400 ouvriers se sont retrouvés au chômage. C’est un exemple parmi tant d’autres ! Si vous vous promenez dans les Ardennes aujourd’hui, c’est un décor de mort. Il n’y a que des friches industrielles, qui disent chaque jour aux ouvriers : "Vous êtes hors-jeu, vous n’êtes plus rien. On ne va même pas prendre la peine de démolir vos usines, pour faire des parcs de loisirs pour vos enfants, ou pour planter des arbres, pour que vous ayez une fin de vie heureuse. Vous allez crever".

(...) nous sommes toujours dans un système oligarchique. Nos dirigeants sont tous formés dans les mêmes écoles. Quelle différence entre Dominique Strauss-Kahn et Nicolas Sarkozy ? Je ne suis pas capable de vous le dire. L’histoire bégaye. Un exemple : le secrétaire général adjoint de l’Élysée est actuellement Emmanuel Macron, qui arrive directement de la banque d’affaires Rothschild. Sous Nicolas Sarkozy, ce poste était occupé par François Pérol, qui venait aussi de chez Rothschild. Les banques Lazard et Rothschild sont comme des ministères bis et conseillent en permanence le ministre de l’Économie et des Finances. La mission de constituer la Banque publique d’investissement (BPI) a été confiée par le gouvernement à la banque Lazard... Et la publicité sur le crédit d’impôt lancé par le gouvernement a été confiée à l’agence Publicis. Qui après avoir conseillé Nicolas Sarkozy conseille maintenant Jean-Marc Ayrault. On se moque de nous !

Pierre Moscovici et François Hollande avait promis une loi pour plafonner les salaires de grands patrons. Ils y ont renoncé. Pierre Moscovici a annoncé, sans rire, qu’il préférait "l’autorégulation exigeante". Des exemples de renoncement, nous en avons à la pelle ! Le taux de rémunération du livret A est passé de 1,75 % à 1,25 %, le 1er août. Le même jour, Henri Emmanuelli, président de la commission qui gère les livrets A, a cédé au lobby bancaire, en donnant accès aux banques à 30 milliards d’euros supplémentaires sur ces dépôts. Alors qu’elles ont déjà reçu des centaines de milliards avec Nicolas Sarkozy ! Elles peuvent prêter à la Grèce, au Portugal, avec un taux d’intérêt de 8 ou 10 %... Avec le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), entré en vigueur le 1er janvier 2013, c’est encore 20 milliards d’euros de recettes fiscales en moins chaque année, offerts aux entreprises, et qui plombent le déficit public de façon absolument considérable. (...) »

Source

28/06/2013

Fenêtre de tir

 

« (...)  Ce gouvernement de faux durs - qui ne touche ni aux racailles d’en haut, ni aux racailles d’en bas - paraît être prêt à tout pour enrayer le retour du pays réel. Dès lors, la brutalité d’Etat déployée ce printemps peut laisser craindre un crescendo répressif. Ce scénario toutefois, ne se produira vraisemblablement pas avant le printemps 2014. Un solide garde-fou est là pour nous le garantir : les élections municipales et européennes.

Le gouvernement n’est pas encore au fond du trou en termes de popularité, mais il s’[en] rapproche. Prisonnier du droit européen, il ne peut structurellement pas améliorer la situation économique de la France. Laissant l’économie parallèle prospérer, il s’autoligote en matière de lutte contre l’insécurité. Inéluctablement, le PS va devoir porter ce bilan lors des élections et la facture risque d’être très salée. Cette situation n’a pas pu échapper aux notables de la rue de Solférino. Appuyer sur l’accélérateur répressif conduirait à un véritable hara-kiri électoral. Un, parce que l’électorat centriste capté suite aux maladresses de Sarkozy prendrait ses distances avec la bobocratie. Deux, parce que la base électorale de la gogôche elle-même finirait par être effrayée.

Personne ne doit s’illusionner : la diffamation, la calomnie, les insultes, la diabolisation, les arrestations arbitraires, les coups de matraques et le gazage gratuit seront à nouveau employés par le Régime. Mais le gouvernement ne pourra pas passer à un stade supérieur de répression… du moins pas avant le printemps 2014.

Une fenêtre de tir s’est ouverte pour au moins une année. Le pays réel devra en profiter pour accentuer sa pression sur le Système. (...)

C’est par nos actes quotidiens, même les plus simples, multipliés par plusieurs millions, que la banquise du Régime, qui craquèle déjà, s’effondrera définitivement.

Face à la stratégie de la tension, ultime va-tout du gouvernement, le pays réel ne doit obéir qu’à un seul mot d’ordre : ne pas fléchir. »

Source

04/06/2013

Les bourdes de Bourdeau

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Un exemple pour nos gouvernants : l'Afrique du Sud (mineurs de platine en grève, abattus par la police près de Rustenburg, le 16 août 2012)

 

Jean Bourdeau, attaché parlementaire de ce sénateur PS Jean-Pierre Michel selon lequel les opposants à la loi Taubira sont « les pires des homophobes » porte bien son nom, comme on peut le constater sur Twitter :

Bah oui, tirons donc sur la foule ! Des précisions ici.

Il paraît que c'était de l'humour.

Cet histrion de concours a également déclaré hier qu'un Veilleur l'ayant tutoyé devrait être envoyé au goulag :

Ha ! Mais que c'est drôle !

Est-ce que ce Pol Pot en herbe, visiblement mal informé de nos moeurs démocratiques, s'offusquerait de ce qu'on lui dise qu'il mérite une bonne paire de baffes ?

Eh bien pour ma part, contrairement à d'autres qui lui ont même souhaité un peu pire, je ne le dis pas.

Il est vrai que, n'étant pas chrétien, je peux manquer de charité.

Je me délecterais bien plus de voir ce parasite, parangon de la rigueur politique pour les autres sur Twitter, obligé de gagner sa vie en exerçant un vrai métier.

20/04/2013

Dictature brejnevienne

Je salue bien bas l'excellence de l'incontournable site F.Desouche, où j'ai découvert cette vidéo ex-tra-or-di-nai-re.

Voilà qui en dit long sur les méthodes d'un pouvoir que d'aucuns s'obstinent à vouloir trouver démocratique, contre un mouvement qui, après avoir rassuré sur l'existence même de notre peuple, fait désormais se lever, comme Beppe Grillo et son M5S en Italie, un immense espoir.

D'autant plus immense, que les manipulations gouvernementales démontrent à quel point les sphères de pouvoir en perçoivent la menace pour leur hégémonie.

 

URL de la vidéo trouvée ici (N.B. : entre-temps, la vidéo Fessebouc a été rendue inaccessible, on se demande pourquoi. Je l'ai retrouvée sur Youtube).

11/01/2013

Le PS : 30 ans de trahison des classes populaires

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« (...) Depuis la victoire de Mitterrand en 1981, le PS n'aura cessé de s'éloigner du peuple. Bertrand Rothé retrace l'histoire de ce divorce dans un livre implacable à paraître ce jeudi 10 janvier : "De l'abandon au mépris".

(...) l'histoire du «réalisme de gauche», cette maladie infantile des modernisateurs qui rognent sur l'idéal pour ne plus avoir à se soucier de la justice sociale et pour renvoyer le peuple dans les cordes.

Il a écrit un livre sur la traîtrise de cette "gauche divine" qui, en deux générations à peine, est passée, comme disait avec humour Jean Baudrillard, de "la lutte enchantée à la flûte finale". Car il aura fallu jouer bien des airs pour en arriver à trahir à ce point la classe ouvrière et à se mettre à dos les classes populaires – qui, contrairement à une idée reçue, ne sont pas majoritaires au sein de l'électorat FN –, pour être sûr de ne pas désespérer Bruxelles et les actionnaires des firmes mondialisées.

Bertrand Rothé pratique avec tact cet art de la superposition. Il fait converger les éléments factuels, les fermetures d'usines depuis le 10 mai 1981, par exemple, avec les choix stratégiques des hiérarques socialistes, sans oublier la cohorte d'intellectuels, d'économistes, de communicants – Alain Touraine, Michel Wieviorka, Daniel Cohen, pour ne citer qu'eux –, qui ont laissé croire que la désindustrialisation de la France était inéluctable (...) »

Source (avec quelques extraits du livre)

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Quatrième de couverture :

« Comment, en l’espace de trente ans, le PS et le monde ouvrier sont-ils passés de l’amour fou au mépris ? Ce livre tient la chronique tragique d’une longue histoire passionnelle, émaillée de séparations fracassantes et de retrouvailles douloureuses, de drames et d’engagements non tenus. Il explique pourquoi, en 1981, 70 % des ouvriers avaient contribué à la victoire du PS, alors que c’est aujourd’hui le FN qui est qualifié de "premier parti ouvrier de France".

Entre ces deux dates, au fil des choix politiques engagés par les hiérarques du Parti socialiste, et des réactions plus ou moins avisées des représentants de la classe ouvrière, notre couple, de plus en plus mal assorti, doit faire face à l’effondrement du monde communiste, à l’arrivée de la "deuxième gauche", à la montée du chômage et à la conversion des socialistes à l’Europe, au libéralisme et à la société postindustrielle. Les noms de François Mitterrand, Jacques Delors, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, Dominique Strauss-Kahn, Lionel Jospin et François Hollande, entre autres, marquent les étapes de ce désamour, de l’abandon au mépris.

Au terme de nombreuses péripéties, que Bertrand Rothé rappellent de façon cinglante, le vieux couple en arrive aujourd’hui au divorce. (...) »

Source

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Dernière minute : vous pouvez lire sur le site de Libé un entretien avec l'auteur.

A noter que comme Hervé Algalarrondo, il a le courage d'évoquer l'immigration :


« (...) A partir des années 1980, en revanche, les socialistes ont abandonné cette catégorie sociale [la classe ouvrière] pour se consacrer à la défense des minorités ethniques. Et pas de tous les immigrés, pas des vieux par exemples : des jeunes immigrés, sous la devise un brin condescendante "Touche pas à mon pote". C'est médiatique, ça passe bien, ça fait festif. (...) »