Intégration, qu'ils disent (14/12/2013)

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Il y a quelques jours, je disais que « le modèle communautariste anglo-saxon a complètement supplanté le modèle assimilationniste républicain ».

Malgré les dénégations de Jean-Marc Ayrault, sur le site fonctionnel duquel on trouve le fameux rapport sur la soi-disant intégration, commandé par lui à un aréopage d'idéologues et de lobbyistes de l'immigration, c'est bel et bien un fait.

Comme le dit Zemmour, avec ce rapport, nos élites « passent à la deuxième étape ».

Pour s'en convaincre, il suffit de lire un simple extrait du second volet de ce monument de falsification historique, de terrorisme intellectuel, de novlangue jargonnante et de délire technocratique, ironiquement intitulé « Faire société commune » (pages 3 à 5), que je commente succinctement - passages en rouge.

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I. Un contexte de crise, des référentiels politiques épuisés : la nécessité de changer de paradigme de politique publique

Liberté, égalité, fraternité et laïcité, sont les valeurs et principes fondateurs de la république française.

Si le R minuscule dont le texte affuble notre République n'était pas un signe suffisant du mépris dans lequel les rédacteurs de ce torchon la tiennent, ajoutons que même ça, déjà, c'est faux. Robespierre et sa Fête de l'Etre Suprême, ainsi d'ailleurs que ses autres projets de fêtes calendaires, dont celle de l'Amour de la Patrie, sont la démonstration de ce que la laïcité, seulement intégrée à l'appareil constitutionnel français en 1958, n'est pas une valeur fondatrice ni un principe de la République. Il s'agit simplement d'une falsification historique courante, utilisée pour subvertir la société française et justifier le grand n'importe quoi communautariste selon lequel tout vaudrait tout et tout devrait être autorisé.

Si ces valeurs ont vocation à protéger et à émanciper, force est de reconnaître que le modèle français d’intégration tel qu’il s’est développé au milieu des années 80, en même temps que la politique de la ville ou les politiques d’insertion, et qui ont prévalu jusqu’à présent, peinent à conférer à ces valeurs fondamentales une effectivité, une réalisation concrète pour l’ensemble des concitoyens particulièrement pour les descendants d’immigrés coloniaux et postcoloniaux. Ces derniers, bien que français, bien qu’ayant grandi en France, ayant fait leurs études dans l’école de la république française, développé une activité dans l’économie française, fondé un foyer sur le sol français, contribué à enrichir culturellement la société française restent encore, trop souvent, perçus comme des français illégitimes érigeant ainsi, au sein même de la société française une frontière intérieure symbolique qui rend difficile, actuellement, toute construction d’une société commune.

Je passe rapidement sur ce classique condensé d'abyssale mauvaise foi et/ou de connerie intégrale, consistant à prétendre qu'une situation de fait, imputable à des réalités anthropologiques et culturelles, relèverait d'une injustice - sous-entendu, de la part des méchants Français de sang forcément « racistes » -, en dépit des moyens colossaux consacrés durant des décennies par le pays hôte, que je suppose donc en pleine schizophrénie, à accueillir des invités qu'en réalité il déteste...

L’épuisement des référentiels politiques (intégration, politique de la ville, prévention de la délinquance, insertion), contemporains de la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983, est lié, selon nous, à la manière de considérer le problème, imputant aux seules classes populaires la responsabilité de leur non insertion, et aux seuls immigrés et à leurs descendants la responsabilité de leur supposée non intégration exonérant l’Etat et la société de toute forme de responsabilité.

Que viennent faire, dans ce charabia, les « classes populaires » et leur soi-disant « non insertion »?! Notez que la phrase différencie bien les classes populaires, prétendument non insérées, des immigrés et de leurs descendants, supposés non intégrés nous dit-on. Néanmoins, il s'agit clairement d'un amalgame, visant à faire gober au lecteur (lequel ? Qui peut encore gober une énormité pareille, à part les bisounours du MJS ?) qu'il existerait une identité de destin, voire d'intérêts, entre le prolo FDS victime des racailles et de la concurrence de la main-d'oeuvre immigrée, comme des délocalisations, et l'allogène, outil de la déflation salariale voulue par les promoteurs de l'immigration économique, et instrument de l'idéologie libérale libertaire du vivre-ensemble ? Quant à « l’Etat et la société », qui seraient donc les vrais responsables de tout cela, de qui s'agit-il ? Sauf à accuser les gouvernements successifs et le CAC 40 - bref, les zélites mondialistes et leurs larbins, ce qui serait exact, car effectivement ni les prolos ni les immigrés ne sont responsables de la situation -, je ne vois pas.

Ce n’est qu’à partir de la toute fin des années 90 et du début des années 2000, que le dévoilement de processus diffus sinon massifs de discrimination ethno-raciale et sa mise sur agenda du problème public ont permis de sortir de cette construction unilatérale du problème public laissant jusqu’alors penser qu’il n’était que le problème des publics.

Bon, alors là, les rédacteurs de cette invraisemblable sous-copie d'examen d'entrée à Sciences-Po ont vraiment un tel problème avec la langue française que, n'étant pas Champollion - lequel, d'ailleurs, n'était pas confronté à un vulgaire sabir à prétentions savantes -, je renonce à tenter un réel décodage. En gros, ce que je crois comprendre de cette diarrhée verbale, c'est que les pouvoirs publics ne seraient pas seuls responsables. Si quelqu'un est plus accoutumé à l'idiome des lobbies auteurs de cette infecte bouillie, qu'il se manifeste.

Le contexte actuel de crise sociale, économique, morale y est-il plus favorable ? Alors que l’on constate chaque jour que les processus de désaffiliation économique, sociale et civique se croisent et se renforcent ? Qu’ils affectent tout particulièrement les milieux populaires ? Que les discriminations hier encore signalées aux autorités existantes sont banalisées par ceux-là même qui les subissent ? Alors que les discours publics et médiatiques disqualifiant les populations dites Roms, agitant la peur de l’islam, stigmatisant les jeunes des quartiers populaires, prônant la remise en cause du droit du sol se multiplient et se banalisent ? On pourrait en douter.

Passons sur la formulation, qui témoigne d'auteurs à l'esprit toujours aussi embrumé, d'une profonde incohérence conceptuelle, formaté superficiellement à la glu. Les ahuris qui ont pondu ces slogans mal recopiés de tracts de SOS Racisme, en remettent une louche avec les « milieux populaires » et, cette fois, les « jeunes des quartiers populaires ». Qu'est-ce à dire ? Que la cible « des discours publics et médiatiques », c'est le peuple ? Mais alors lequel ? En réalité, cette loghorrée compassionnelle et victimaire fait référence aux mots d'ordre de Terra Nova, le think tank du PS. Pour ces gens, il faudrait pouvoir amalgamer la clientèle électorale immigrée au populo, présumé égaré au FN. Nulle part, bien entendu, on n'avouera qu'en réalité, le peuple français ne se trouve pas, majoritairement, ni dans les sacro-saintes banlieues, ni dans les meetings de MLP, mais, tout simplement, hors des grandes agglomérations, là où s'installent le déclassement et la paupérisation, comme l'a montré, par exemple, Christophe Guilluy.

Pourtant nous postulons lucidement, raisonnablement, le contraire. Ce contexte de crise (Il nous semble important de souligner ici que la crise des années 30, en bien des points semblable à celle que la France connaît aujourd’hui, a conduit, en 1932, au vote, à l’unanimité de l’assemblée nationale, de lois de protection de la main d’œuvre nationale, discriminantes sur le critère de la nationalité, soutenues conjointement par les syndicats de salariés et le patronat. Elles étaient, pour nombre d’entre elles, encore effectives, inscrites dans le fonctionnement sociétal, au moment de la sortie, en mars 2000, de la note n°1 du Groupe d’étude et de lutte contre les discriminations, Une forme méconnue de discrimination : les emplois fermés aux étrangers (secteur privé, entreprises publiques, fonctions publiques).), précisément, constitue une opportunité historique pour faire un nouveau pas sur le chemin politique de l’égalité, pour construire un destin commun à la nation française autour d‘un « vivre ensemble égalitaire » (L’expression est celle du collectif « Vivre ensemble l’égalité » réunissant des jeunes de 16 à 22 ans réunis autour d’un centre social à Lormont. Le collectif « Vivre ensemble l’égalité » a été auditionné par le groupe de travail « Faire société : égalité réelle » le 10 septembre 2013). Si l’on reprend ces mots célèbres d’Aimé Césaire qui résonnent singulièrement aujourd’hui « Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde » (Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme suivi du discours sur la négritude, Présence Africaine, 2000), on comprend aisément que la prise en considération du problème des discriminations et des inégalités sociales à la hauteur du problème qu’il pose à la société française, à son idéal égalitaire, à la prétention universelle de la république, en fait un véritable défi de civilisation.

Sonnez trompettes et résonnez hautbois ! Vous n'avez pas le choix, bonnes gens, les plus hautes autorités morales vous l'enjoignent, à rebours de l'Histoire vous devez fermement agir, à vous ouvrir pleinement à l'altérité vous ne pouvez que vous résoudre, il n'y a pas d'autre chemin, sans quoi... Oui, sans quoi, quoi ? Je demanderais bien à Aimé Césaire ce qu'il en pense, lui qui parlait de « génocide par substitution » au sujet de la Martinique, et disait qu' « il ne serait pas sage de ne pas tenir compte de ce réveil des identités », etc., etc. Manque de bol, il est mort.

Faire société commune dans une société diverse, c’est porter un projet politique, au plus haut niveau de l’Etat, de reconnaissance de la diversité de population française, de reconnaissance de la prégnance des pratiques discriminatoires et inégalitaires qui font obstacle à la construction d’un universel commun et à la construction d’un droit commun qui soit véritablement commun.

Qu'il s'agisse d'un « projet politique », on ne le leur fait pas dire. Qu'il s'agisse d'un projet schizophrène, en revanche, car prétendant égaliser les règles et les conditions sur le fondement d'un multiculturalisme à l'anglo-saxonne et donc d'un communautarisme, comme on peut le voir ailleurs dans ce rapport, voilà qui ne paraît pas les avoir effleuré. Cette utopie est irréalisable, elle ne peut déboucher que sur le Brésil ou l'Afrique du Sud, sur le chaos et la violence.

La refonte de la politique d’intégration : l’attente d’un signe politique fort

La refonte de la politique dite d’intégration constitue une fenêtre d’opportunité politique pour une reconnaissance politique du problème public des discriminations, problème longtemps occulté, puis porté de façon principalement sinon exclusivement technocratique. Pour autant, il ne s’agit pas de penser que cette question nodale du vivre ensemble, du vivre en commun ne concerne que les populations qui y sont directement confrontées. Il s’agit d’une question qui interpelle l’ensemble de la société française et tout autant l’Etat à son plus haut niveau, que les institutions publiques, les élus, les associations, ou encore les chercheurs, dans leur capacité à le construire comme un véritable problème public. Comme le soulignaient déjà il y a près de cinquante ans, aux Etat unis [sic], les membres de la « Commission nationale consultative sur les désordres civils de l’été 1965 » : « Aucune société démocratique ne peut fonctionner normalement s’il existe au cœur de ses principaux centres urbains un nombre important de citoyens collectivement aigris, convaincus aussi que l’administration ne remarque pas ou ne se soucie pas des injustices dont ils sont victimes et n’a ni les moyens ni le désir d’y remédier » (Collectif, Le rapport noir, Edition spéciale, 1968).

Bref, désormais, il faut bien vous mettre dans le crâne que si l'intégration ne marche pas, c'est à cause « des discriminations ». Surtout, ne réfléchissez pas. Sinon, vous risqueriez de percevoir comme une bouffée d'intense racisme derrière cette proposition. Bah oui, si c'est la discrimination qui empêche les allogènes d'être vos égaux, c'est non seulement que vous êtes racistes, mais aussi qu'en fait, les allogènes sont meilleurs que vous car, à conditions égales, ils sont de meilleure volonté, plus gentils, voire plus doués puisqu'il vous faut les freiner pour qu'ils ne vous évincent pas. Ce sont les bons. Vous êtes les méchants. Tenez-vous le pour dit.

Le terme intégration est discutable parce qu’il peut être vécu comme stigmatisant pour des populations installées en France depuis trois génération. Au-delà d’une police du langage qui impose de ne pas stigmatiser les héritiers de l’immigration qui auraient toujours à justifier de leur droit à être là et de faire partie de la communauté nationale, il s’agit de reconnaître avec Dominique Schnapper (Dominique Schnapper, La France de l’intégration, Gallimard, 1991) que le sens de l’intégration nationale a changé et que le lien social relève moins aujourd’hui d’une mise en forme et en conformité à des normes institutionnelles que de l’inventivité des acteurs sociaux, leur capacité à transformer la société française. L’Etat serait fidèle aux valeurs de la République française en accordant sa confiance aux milieux populaires, à la capacité d’initiative et au désir des individus les plus fragilisés d’être sujets de leur propre vie et de leur propre histoire et d’apporter leur contribution au changement sociétal.

Nous y voilà. Non seulement les « milieux populaires » (comprenez, nos remplaçants, les Français plus français que les Français, les immigrés meilleurs que nous qui incarnons l'esclavage, la discrimination, le racisme) sont le vrai peuple français, au regard d'une définition de la République revue et corrigée pour les besoins de la cause, mais encore ce vrai peuple a le droit de nous imposer ses propres valeurs, ses propres normes, ses propres codes, ses propres règles. Nous n'avons pas à moufter, nous sommes coupables. Le changement nous attend, la transformation se fera à nos dépens car nous l'avons mérité.

La République française et son objectif de solidarité et de citoyenneté pour tous ne saurait se satisfaire d’un dispositif social à plusieurs vitesses qui rejette dans la précarité une part toujours plus nombreuse de sa population. La France est historiquement forte de son Etat et elle a su ainsi surmonter ses crises en assurant sa cohésion dans le pluralisme de ses composantes sociales ou culturelles en réaffirmant à chaque fois son universalité. C’est au nom des valeurs fondatrices d’une République effective qu’il faut une reconnaissance franche du pluralisme de la société française et d’une république de la diversité. La France est déjà un pays pluriethnique et pluriculturel ; elle le sera de plus en plus à l’avenir, et un pluralisme harmonieux reste à construire.

C'est un fait accompli, on vous dit. Vous n'y pouvez rien, pas de retour en arrière possible. L'assimilationnisme républicain est mort et enterré, vous n'avez plus qu'à VOUS intégrer au multiculturalisme ou à disparaître. Disparaître comment ? Bah, bonnes gens, l'Etat, détourné à notre profit, va vous l'expliquer ; on va faire ça à la schlague, s'il le faut. Vous avez vu comment on a fait taper sur les dernières manifs de fachos opposés au mariage gay ou à l'écotaxe ? A vous aussi, on vous destine un tonfa gravé à vos initiales, qui n'attend que votre tête pour produire sa petite note sourde !

Dans un contexte de crise et de profondes mutations, notre pays souffre d’un grave problème de reconnaissance et de représentation de ses milieux populaires et il est devenu urgent de donner une autre place à des groupes stigmatisés et discriminés, au nom d’un choix de société qui doit être affirmé haut et fort pour contrecarrer la montées de discours prônant l’inégalité, la banalisation des discriminations et la montée dans l’espace public d’un racisme qui prétend aujourd’hui à la respectabilité (C’est le cas notamment de formes de discours et analyses qui racialisent le sexisme (au nom de valeurs féministes) comme le montrent bien les travaux de Christelle Hamel, « De la racialisation du sexisme au sexisme identitaire », Migrations Société, vol 17, n°99-100, 2005, p 91-104. [En ligne], consulté le 20 juin 2011. Consultable sur Internet : <URL http://www.unice.fr/urmis/IMG/pdf/Hamel.pdf ou encore de Nacira Guénif-Souilamas Nacira et Eric Macé, Les féministes et le garçon arabe, Editions de l’Aube, 2004 ou encore de discours et analyses islamophobes qui se font au nom de la laïcité comme le soulignent les travaux de Abdellali Hajjat et Mohamed Marwan, Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le « problème musulman », La Découverte, 2013.).

C'est bien connu, le statut de la femme dans les pays du Maghreb est très valorisant et il n'existe aucun racisme anti-Blanc. Enfin, moi, peu m'importe, ils font ce qu'ils veulent chez eux et je m'en fous. Mais pas en France, SVP. Au point, en plus, de se revendiquer de l'islamiste Marwan Muhammad, la marionnette de la haute finance via le CCIF dont il est le porte-parole, c'est quand même un peu gros...

Il y a aujourd’hui trente ans que la Marche pour l’égalité et contre le racisme a affirmé que l’exigence d’une citoyenneté pour tous et du vouloir vivre ensemble suppose de ne pas dissocier la question de l’égalité de celle de la lutte contre le racisme et les discriminations.

Parlons-en, de la Marche ! Voilà un bel exemple de précédent en matière d'escroquerie aux bons sentiments.

Seul un engagement d’une envergure sans précédent peut répondre aux enjeux de reconnaissance et de représentation des milieux populaire pour faire société commune dans une société diverse.
Trente ans après la marche égalité pour l’égalité et contre le racisme, ce rendez-vous historique ne peut être manqué.

II. La reconnaissance de la prégnance des discriminations ethno-raciales au sein de la société française : un enjeu majeur pour faire société commune

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Matraquage culpabilisateur, appel à la répression et au passage en force : tout le monde a compris. Il faut dire qu'ils ne sont vraiment pas bien malins, mais peut-être croient-ils pouvoir s'en passer.

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Je pourrais continuer longtemps comme ça. Du mensonge et de la propagande à dénoncer, il y en a au kilomètre dans ce rapport digne du Parti Unique libéral libertaire.

Comme le dit Malika Sorel, « ce rapport part du principe que la France est coupable et raciste ».

Ayrault a beau nous soutenir, la main sur le coeur : « ce n'est pas parce que je reçois des rapports que c'est forcément la position du gouvernement », comment croire, alors que les écrits dont il parle, commandés par lui et payés par nos impôts, ne font qu'emboîter le pas à Terra Nova, et à ses conseils de stratégie électoraliste ; comment croire, un seul instant, que ces écrits ne vont pas dans le sens voulu par son gouvernement ; voulu, comme l'affirme Zemmour, par les élites françaises ?!

Ce Régime est menteur et traître à sa patrie.

Il poursuit les seuls intérêts de classe de ses membres et commanditaires.

Dans ce but, il n'a cure de faire disparaître son peuple et, en attendant, de dresser les uns contre les autres, en attisant artificiellement les antagonismes ethno-religieux, les Français de sang et les allogènes.

Ce, alors qu'il n'existe en réalité d'autre « racisme » en France que ceux qu'il suscite et importe lui-même, pour servir, par le remplacement ethnique, d'outil de dissolution d'un peuple fondamentalement hostile au modèle marchand et, par la création de conflits communautaires, de paravent à ses activités criminelles.

Mais ne nous y trompons pas. La diversion serait habile, si elle trouvait un écho profond dans le peuple français.

Or, comme en Italie, en France non plus, la mayonnaise ne prend pas, la dissidence persiste et prend du poids.

Seul l'autoritarisme croissant du pouvoir peut, comme celui-ci l'a abondamment montré lors de la répression de La Manif Pour Tous et du mouvement des Bonnets Rouges, pallier encore quelque temps - aussi longtemps que les exécutants de ce pouvoir ne se retourneront pas contre lui, aussi longtemps que l'Etat-providence aura de l'argent et des médias puissants - l'affaiblissement inéluctable de sa crédibilité et donc, de son autorité politique et sociale.

L'effet boomerang, même pour TINA (There Is No Alternative - « il n'y a pas d'alternative », expression attribuée à Margaret Thatcher), c'est une réalité de plus en plus perceptible.


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Tout cela est bel et bien planifié et ne doit rien à des rédacteurs de rapport qui seraient hors de contrôle.

Je répète, ce dimanche 15, qu'Ayrault aura beau nier son implication, c'est bien lui le responsable, car il a initié le rapport Tuot qui est à l'origine des propositions aujourd'hui en débat, et il ne pouvait donc ignorer, connaissant son auteur et son parti pris, ce qui en sortirait :

20:14 Écrit par Boreas | Lien permanent | Tags : multiculturalisme, communautarisme, assimilation, intégration, immigration, immigrés, allogènes, jean-marc ayrault, rapport, eric zemmour, falsification historique, novlangue, terra nova, ps, classes populaires, idéologie libérale libertaire, élites, mondialistes, racisme, discrimination, christophe guilluy, aimé césaire, peuple, bons, méchants, culpabilisation, marwan muhammad, ccif, malika sorel, régime, antagonismes, diversion, dissidence, autoritarisme |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |