Vers la Révolution

Les droitards du Printemps francais reprennent à leur compte le principe révolutionnaire, ce qui n'était pas possible en 2011 quand tu parlais du populisme révolutionnaire. On a donc avancé d'un grand pas, disons qu'ils nous ont rejoints sans le savoir.
Maintenant, avec la crise, il y a à faire la jonction, c'est à dire l'alliance, entre la droite des valeurs de la classe moyenne anti-mariage homo et proto-révolutionnaire et la gauche du travail des prolétaires, syndiqués ou non, crypto-révolutionnaires.
Là; nous sommes à la croisée des chemins: soit on réagit collectivement pour notre liberté, soit on disparait dans un magma immonde.
Pas de place pour les défaitistes et les pleurnicheurs.
Suivez la ligne de vie et en avant!

Écrit par : Three piglets | 31/05/2013

D'une certaine façon, dans une perspective révolutionnaire, les sphères de pouvoir sont idéalement connes.

A la crise économique dont elles sont largement responsables, s'aliénant donc les classes populaires premières victimes, elles ajoutent des bouleversements sociaux (aujourd'hui, on dit "sociétaux", mais on est un con) perçus comme hautement déstructurants par des classes moyennes encore protégées matériellement, et productives c'est-à-dire, bon gré mal gré, soutiens financiers essentiels du régime.

C'est comme si nos zélites cherchaient à fédérer contre elles un maximum d'opposants, tout en érodant le socle de stabilité de leur pouvoir.

Par conséquent, pour les révolutionnaires, la stratégie est simple et rejoint ce que j'écrivais en 2011 : unification dans l'action et par l'action.

Taper au maximum sur les tenants du "Système" : politiciens, journalistes, médias. Dénoncer sans relâche, avec virulence, tous azimuts, leurs crimes de déstructuration économiques et sociales et leurs mensonges à ce sujet.

Expliquer sans cesse l'unité objective des malfaiteurs systémiques et, par conséquent, les liens logiques, la cohérence entre destructions économiques et destructions sociales ("sociétales"). Enchaîner sur l'alliance indispensable des victimes, qui doivent s'unir pour trouver la force de combattre efficacement cet ensemble.

Agir médiatiquement, bien sûr, à travers internet et les réseaux sociaux, bombarder le régime et ses VRP médiatiques de nuées de piques politiques, de dénonciations de forfaits et de propagande.

Mais aussi, les harceler d'actions ponctuelles à forte portée symbolique, comme celles des Veilleurs, des "accueilleurs MPT de personnalités en déplacement" et des jeunes Identitaires rue de Solférino (ainsi, il y en a pour tous les goûts, et pour divers niveaux et moyens d'engagement).

Je pense que le choc des arrestations arbitraires est ou va être énorme pour toute une partie de la population, qui n'aurait jamais cru vivre cela.

S'il se greffe là-dessus des confiscations d'épargne comme à Chypre, puis des frigos vides, les droitards vont devenir de véritables bolcheviks prêts à toutes les alliances, prêts à la révolution.

Écrit par : Boreas | 01/06/2013

"D'une certaine façon, dans une perspective révolutionnaire, les sphères de pouvoir sont idéalement connes."

Tu l'as dit ! Voir ce que fait Taubira pendant ce temps-là. Elle convoque les magistrats en stage sur le genre… Elle choisit bien son moment.

"Sociétal", c'est ptet pas beau, c'est un néologisme, mais c'est commode?
Beau programme.

Écrit par : Carine | 01/06/2013

Cette vidéo illustre bien le fait que, dans un système idéal, les tâches de sécurité (hormis les fonctions hautement spécialisées), autant militaires que civiles, ne devraient jamais être confiées à des professionnels, mercenaires d'état, mais à des miliciens.

Écrit par : UnOurs | 01/06/2013

"Mais ils piquent les tels."

Peut-être avoir deux téléphones, le niphone bien visible piqué par les flicards lors de la fouille rudimentaire de base.
Et un petit Pico, format carte de crédit, planqué quelque part.

Écrit par : UnOurs | 01/06/2013

@ TP
Je plussoie. Mais les ouvriers sont cadenassés par les syndicats du régime.
Il faut des manifs spontanées, non organisées par les """" représentants """" ouvriers.

Il faut continuer a manifester, a se montrer, pour structurer la contestation.
Il faut continuer pour que les gens s habituent a contester le pouvoir, ne craignent plus les flics, pour que le peuple prennent conscience de sa force. ( Plus le peuple deviendra fort, plus la répression sera importante, et plus le peuple se fortifiera ). Tous ces fils et filles de bonne famille doivent devenir des révolutionnaires ( vouloir renverser le régime en place ), avant de passer a la phase 2.
Il faut continuer pour que des chefs apparaissent.

RENDEZ VOUS LE 14 JUILLET SUR LES CHAMPS ELYSEES

Écrit par : libherT | 01/06/2013

Super utile comme truc de secours dans ce genre de situations:

http://www.pearl.fr/telephonie-mobile/gsm-sans-forfait/mini-telephones/telephone-miniature-simvalley-rx-80-pico-v-4_0_PX3326.html

Écrit par : UnOurs | 01/06/2013

C'est vachement inquiétant ces arrestations arbitraires. Arbitraires !

Ajouté à ça l'acharnement judiciaire du Procureur lui même il y a de quoi être très très inquiet.

Tout ça est vraiment très inquiétant.

Écrit par : Jean-Pierre | 01/06/2013

"C'est comme si nos zélites cherchaient à fédérer contre elles un maximum d'opposants, tout en érodant le socle de stabilité de leur pouvoir."

Les zélites font le pari que les oppositions ne convergeront pas , mais qu'au contraire elles pourront monter l'une unes contre l'autre (la sociale contre la "sociétale").

A nous de démontrer le contraire .

Écrit par : alain21 | 01/06/2013

"(la sociale contre la "sociétale")."

J'ai jamais compris la différence entre social et sociétal.

Quelqu'un peut m'expliquer ?

Écrit par : Jean-Pierre | 01/06/2013

Normal. Comme beaucoup d'anglicismes, "sociétal" est un mot de Novlangue.

Dans l'esprit des novlangueux, ça désigne en gros tout ce qui relève des rapports sociaux sans toucher l'intendance.

Exemples : le mariage par derrière est une réforme sociétale, alors que l'ANI est une réforme sociale.

Le pourquoi d'une distinction aussi artificielle est un mystère, d'autant plus que le dictionnaire ne la consacre pas :

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/soci%C3%A9tal_soci%C3%A9tale_soci%C3%A9taux/73148

Écrit par : Boreas | 01/06/2013

@Jean-Pierre

Moi aussi je n'ai jamais compris , c'est pourquoi j'ai mis "sociétal" entre guillemets.

Disons que les zélites jouent l'opposition entre ceux qui manifestait contre la réforme des retraites ou l'ANI (social) et ceux de la MPT ("sociétal').

Jusqu'à présent , on ne peut (pouvait ? ) pas dire que les 2 populations se recouvraient . J'ai pour ma part pris part à des manifestations sur les 2 sujets récents (ANI , MPT) mais je ne connais pas d'autre personnes dans mon entourage.

Peut être que les choses sont en train d'évoluer . C'est tout ce que je souhaite .

Écrit par : alain21 | 01/06/2013

Bien Alain.
Cela dit, selon, même si on met tout le volontarisme politique que l'on veut, il faut une rupture du système bancaire pour que les deux couches sociales convergent.
Tout le monde a un compte bancaire, c'est l’élément commun de la révolte globale.
Ensuite, je peux me tromper, bien entendu.
Je pense que nous avons devant nous 2 à 3 ans maximum pour structurer la contestation du pouvoir.
Nous n'avons jamais été aussi prêt d'un mouvement révolutionnaire historique.
Ensuite , comme toujours, rien n’empêche de créer les ponts des maintenant, histoire de préparation. Je connais, personnellement, des mecs engagés dans un combat révolutionnaire proche du notre, qui sont à la CGT en même temps. Faire péter les cloisons et les cabines téléphoniques, être ouvert agressivement.
Et puis, nous avons la jeunesse saine de notre coté, la partie saine du peuple, celui qui fait tourner économiquement le pays. Cela compte pour virer les parasites.
J'ai vu un beau slogan l'autre jour: "nous sommes le peuple".
C'est un programme en soi, radicalement révolutionnaire.

Écrit par : Three piglets | 01/06/2013

"Je connais, personnellement, des mecs engagés dans un combat révolutionnaire proche du notre, qui sont à la CGT en même temps. Faire péter les cloisons et les cabines téléphoniques, être ouvert agressivement."

On m'a proposé d'être sur la liste SUD pour les délégués du personnel au sein de mon entreprise. J'hésite encore car il y a une forte pression pour adhérer au syndicat bien que cela ne soit pas obligatoire. Cotiser à Sud , faut quand même pas déconner...

Écrit par : alain21 | 01/06/2013

@Boreas

"Le pourquoi d'une distinction aussi artificielle est un mystère"

Certes , elle nous parait artificielle (ce qu'elle est réellement ,rassurez vous) parce que nous voyons bien qu'il s'agit des 2 faces du libéralisme aussi indissociables que le pile et la face d'une pièce de monnaie.

C'est vrai que je n'ai pas été très malin en utilisant les mots de l'ennemi (social/sociétal) qui cherche à diviser pour mieux régner ; c'est d'ailleurs ce que je disais dans mon commentaire de façon elliptique.

Écrit par : alain21 | 01/06/2013

Alain

Dans ma boîte je suis assez proche de syndicalistes FO, dont un pas très loin de nos idées, en fait (la base est parfois bien éloignée du sommet, chez eux). Il me faudra sans doute encore du temps pour gagner entièrement leur confiance mais c'est possible et j'y travaille, en souplesse. Adhésion prévue bientôt, je ne veux pas paraître pressé ni ambitieux, ils se méfient de cela.

Alors, cotiser etc. ? Ce n'est pas vraiment le problème, les cotisations c'est peanuts dans leur financement essentiellement subventionné. On peut voir la cotisation comme le prix d'un entrisme permettant éventuellement d'influencer et de subvertir, dans une perspective révolutionnaire.

Écrit par : Boreas | 01/06/2013

@TP
J espere que vous avez raison, 3 ans me paraissent un bon chiffre. En esperant que le système financier Nippon ne nous pete pas a la figure avant:)

C est sur les lignes bougent, tanguent de plus en plus. Voyez la femme politique qui passe de Mélenchon a Le pen.

Je pense que le syndicalisme, c est comme l armée. C est les sous offs qui tiennent le système. Ce que je veux dire, c est que la base syndicale est en train de bouger, mais les petits chefs qui ont des visées dans l appareil de leur syndicat, font tout pour calmer ou dévier la colere de leurs adhérents. A long terme, cela ne peut tenir, comme disait l autre " encore une minute Monsieur le bourreau ".

Écrit par : libherT | 02/06/2013

Puisqu'on parle de vocabulaire, autant adopter les conventions suivantes:

- le PS et l'UMP: les collabos,
- nous et nos alliés: les résistants,
- les assos: les Parasites Sociaux, plus tard les Ennemis du Peuple.

Pas neutre du tout d'employer ces termes. Et, une remarque: ON INSULTE PAS, c'est contre-productif. Par contre appeler un chat un chat ça fonctionne.

Écrit par : ZRR_ | 02/06/2013

"C'est vrai que je n'ai pas été très malin en utilisant les mots de l'ennemi (social/sociétal) qui cherche à diviser pour mieux régner"

Et pourquoi nous ne rentrons pas dans le dispositif ennemi pour le diviser à notre tour?

"Cotiser à Sud , faut quand même pas déconner..."

Le systeme n'a pas tant de scrupule, c'est pour cela qu'il est fort. Voir l'alliance de facto entre Israel et l'Arabie Saoudite par exemple.
Nous n'avons aucun scrupule à avoir de notre côté. Feu!

Écrit par : Three piglets | 02/06/2013