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02/09/2012

Le coeur, symbole et réalité

 

 

Si vous aimez la musique de Wojciech Kilar qui accompagne cette première vidéo, voici le morceau en entier (ne faites pas attention aux illustrations de la deuxième vidéo) :

 

 

Quelques indices ici et .

15/08/2012

Jean-Claude Michéa : Le complexe d'Orphée

 

Michéa sur France Culture, le 2 juin 2012 (l'ami @Alain m'avait donné le lien le jour-même, je devais être aux fraises).

L'accent est mis sur la logique libérale qui, plus que l'idéologie libérale, est à l'origine des monstres modernes que j'évoquais ici, par lesquels les idéologues originels du libéralisme seraient horrifiés, un peu comme Marx par le système soviétique.

04/08/2012

Contre la modernité

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Un regard prémoderne

(Albert Finney dans le rôle de Tom Jones, 1963 - Tom Jones, adaptation cinématographique du roman éponyme d'Henry Fielding, datant de 1750)

 

Au-delà des images d’Epinal, la Révolution française n’a constitué, en réalité, ni la légitime révolte d’un peuple opprimé contre la tyrannie (fantasme degôôôche), ni l’infâme machination de sanguinaires égalitaristes prémarxistes (fantasme dedroâââte).

Elle s'est révélée comme emblème historique du basculement logique et progressif d’une société traditionnelle dans la modernité, qui a commencé par la conversion des cadres.

Puisque, depuis lors, la modernité a prouvé qu’elle est mensongère et suicidaire, il faut retrouver les valeurs et les structures fondamentales des sociétés prémodernes, mais sans fixation esthétisante et passéiste sur l’Ancien Régime ni la religion catholique. J'y reviendrai.

Précisons d'abord que contrairement à la plupart des historiens français, je n'entends pas par époque moderne la période s'étendant de 1492 à 1789, mais notre présent depuis l'avènement des pseudo-« Lumières ».

Il est aisé, en effet, de constater que la rupture qui s'est produite aux environs de la moitié du XVIIIe siècle, est fondée sur des présupposés philosophiques uniformément parvenus jusqu'à nous, tant par leur application caricaturale à travers les développements technologiques et sociaux qui l’ont accompagnée et suivie (car ces présupposés philosophiques sont faux et utopiques et ne pouvaient donc produire que des monstres concrets) que dans leurs expressions théoriques - même si le collectivisme marxiste, issu de l'aile gauche du libéralisme davantage que de la pensée antilibérale, est quasiment mort et a laissé la place au libéralisme libertaire, complément sociétal du libéralisme économique.

Tout cela pour former, encore et même surtout aujourd'hui, un système civilisationnel que l'on peut qualifier de moderne, par opposition à l'architecture mentale, sociale et culturelle antérieure.

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23/07/2012

La "philosophie" des pseudo-Lumières, outil d'une domination de classe

L'historienne Marion Sigaut, dans une passionnante vidéo enregistrée par E&R (ce qui vous explique la présentation de la conférence par Salim Laïbi, alias LeLibrePenseur sur internet, pas franchement ma tasse de thé).

 

01/05/2012

La nation et son futur retour

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Le sens moderne et politique du terme « nation » est récent. Sur ce blog, on est réfractaire à la modernité et, par conséquent, loin de s’enflammer pour l'idée d'une nation désormais prétendument républicaine, en réalité anomique et omni-assimilationniste, ou encore pour sa décalcomanie technocratique pseudo-européenne et purement mercantile…

Il me semble au contraire que le sens traditionnel du mot (nation = ceux qui sont nés dans un même lieu et y vivent, nation = peuple) conserve, à supposer bien sûr qu’on lui garde son sens qui exclut une immigration allogène massive, toute sa valeur de référence et son potentiel attractif.

En ce sens, loin de se référer à une simple idée désincarnée et administrative comme le voudraient les utopistes idéologues du vivre-ensemble, l’existence d’une nation est ainsi grandement dépendante de l'origine, de la mentalité et du comportement de ses habitants, mais aussi des communications et donc, de la technologie et de l’énergie.

Le passé l'a amplement démontré. La nation, en ce sens traditionnel, est une constante de l'Histoire. Et de la France.

Pendant le Haut Moyen Age, un mode de vie centré sur la spiritualité et l’autosuffisance, des communications réduites, la vassalité, a préludé à la féodalité ; tout cela favorisant l’émergence de royaumes, voire d’empires, superstructures finalement assez légères (voir les fameux rois « faits néant », comme je préfère les appeler, parmi les Mérovingiens), même sous les Carolingiens ; superstructures, au sein desquelles prospéraient une foule de petites principautés (comtés et duchés) assez libres de leurs choix.

Pas de pétrole (!), des techniques éprouvées, essentiellement agricoles et domestiques, pas d’ambition expansionniste, une vie somme toute harmonieuse, à mille lieues des caricatures à la Michelet…

Peu à peu, les Capétiens, puis les Valois, remettent tout cela en question, après, en fait, le début du XIIIe siècle qui voit, avec les succès de Philippe Auguste, la véritable naissance du royaume de France, par réelle identification du peuple à cette entité plus grande.

Avec Saint Louis démarre la véritable centralisation, le véritable « absolutisme » tant caricaturé et décrié depuis deux siècles, mais en réalité indissociable de la « révolution technique du Moyen Age », qui a permis l’essor démographique et celui des grandes villes, ainsi que le developpement du commerce et des communications (composantes de cette révolution : la charrue, le cheval de trait, l’assolement triennal).

Les moulins, les progrès de la marine à voile, l’industrialisation depuis la Renaissance, complètent progressivement le tableau et signent l’ancrage des « pays » dans le royaume, avant que ce développement ne bascule entre les mains des marchands, des bourgeois qui renversent la donne politique et économique au profit des « spéculatifs » : commerçants, financiers et intellectuels divers, au détriment des « réels » : producteurs, guerriers et prêtres.

Avec les mythes du progrès et de la croissance infinie, promus par la nouvelle élite bourgeoise mais peu intégrés par le peuple au XIXe siècle, c’est le triomphe du matérialisme « scientifique » sur la vision traditionnelle du monde, du vagabondage lucratif sur l’enracinement spirituel, de l’intérêt individuel sur la solidarité collective.

Ce n’est qu’au XXe siècle que le peuple, travaillé au corps par la propagande et ébloui par la fée électricité, le chemin de fer, l’automobile, l’aviation, etc., commence à se détacher réellement de l’Ancien Monde et à plonger, souvent à reculons, dans ce que ses nouveaux maîtres appellent la Modernité.

Pendant ce temps, le royaume de France, travesti en nation française, n’a néanmoins cessé d’exister que sous sa forme politique et sociale pré-révolutionnaire.

Le peuple français, malgré la Terreur, les horreurs génocidaires de la Vendée, les saignées napoléoniennes, l’écoeurante société louis-philipparde, le désastre de Sedan, la Commune, reste patriote au plus haut degré.

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12/03/2012

Imaginez la qualité de la civilisation qui a produit ça...

 

... et maintenant, comparez avec cette merde actuelle (signée de « la chanteuse qui pète avec la bouche », comme dit Laurent Gerra) :

 

 

Je sais, ça fait mal.

N'importe qui d'un peu humain, ça lui fait mal comme ça depuis trop longtemps, et dans tous les domaines.

17/02/2012

Le Parthénon et Beaubourg

Chef-d'oeuvre libéral

 

Chef-d'oeuvre « socialiste »

 

A force de parler des droitards libéraux, auxquels s'applique strictement le qualificatif de « réactionnaires », je m'aperçois que je les ai rarement décrits, tant leur morphotype me paraît facile à repérer et à brocarder.

Il s'agit de ces super-génies qui, tout en admettant que le « Système » est pourri, qu'il enrichit aux dépens de la collectivité des élites improductives et parasitaires, qu'il engraisse des oligopoles et des conglomérats multionationaux (produits logiques d'une concurrence débridée entre squales de concours, dans le cadre d'un libre-échange mondial gangrené de lobbies et d'instances arbitrales noyautées), qu'il appauvrit et déracine les peuples en nourrissant l’immigration et les délocalisations, qu'il entretient et accroît le chômage, nous prient néanmoins de croire que dans cette compétition truquée que leur superstition libérale nomme un darwinisme social, tout le monde a encore sa chance, à condition de s’en donner les moyens, de libérer les énergies, d'amoindrir l'emprise de l'État, blablabla...

Ce discours religieux sans nuance est, le plus souvent, une illustration du comportement de larbin du « Système », car il est en général tenu par des gens qui n'ont rien de grands capitalistes, qui ne rêvent que d'imiter les idoles économiques et financières que leur présentent des médias complaisants (Steve Jobs, Bill Gates, Bernard Arnault...) et, surtout, de devenir aussi riches qu'elles.

Rien d’étonnant à l’échec de la pseudo-contestation « d’extrême-droite libérale » (autre nom de la droite d’argent, dont le domicile français est à l’UMP mais dont certains membres trouvent qu’on n’y tape pas assez fort sur le soviétisme qui, comme chacun sait, est seul à l'origine de tous nos maux, vingt ans après la chute de l'URSS...). Quand on ne comprend rien en-dehors de sa grille de lecture idéologique, on se condamne à ne rien pouvoir changer.

Au fond, d’ailleurs, on ne veut rien changer.

On veut juste nettoyer le lieu où l’on se sent si sûr de son bon droit : le nettoyer des immigrés délinquants ou trop voyants, des chômeurs nécessairement paresseux, des forcément ignares critiques du divin libéralisme…

Mais pas changer de « Système ».

C’est cela qui nous différencie et nous différenciera toujours, Messieurs les super-génies.

Les vrais patriotes ne sont pas préoccupés en priorité par leur confort, ni par le contenu de leur porte-monnaie.

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10/02/2012

L'ethno-différencialisme contre la pensée unique

La pensée unique éclairant le monde

 

« Avec ce qu’il faut désormais appeler l’ "affaire Guéant", nous nageons en plein confusionnisme. D’abord parce que Monsieur Guéant a confondu "Civilisation" et régime politique, ce qui, convenons-en, n’est pas tout à fait la même chose…

Ensuite, parce que la gauche dénonce des propos inscrits dans l’exacte ligne de ceux jadis tenus par Victor Hugo, Jules Ferry, Léon Blum ou encore Albert Bayet (*). Pour ces derniers, il existait en effet une hiérarchie entre, d’une part les "peuples civilisés", c'est-à-dire ceux qui se rattachaient aux Lumières et à l’ "esprit de 1789", et d’autre part ceux qui vivaient encore dans les ténèbres de l’obscurantisme. Jules Ferry déclara ainsi devant les députés le 28 juillet 1885 :
 
"Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".
 
Quant à Léon Blum, le 9 juillet 1925, toujours devant les députés, il ne craignit pas de prononcer une phrase qui, aujourd’hui, le conduirait immédiatement devant les tribunaux :
 
"Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie".
 
Reconnaissons que Monsieur Guéant est bien loin d’avoir tenu de tels propos clairement racistes. La gauche ferait donc bien de balayer devant sa porte et si les représentants de la "droite" avaient eu un minimum de culture, ils auraient pu, en utilisant ces citations et bien d’autres encore, renvoyer le député Letchimy au passé de son propre parti.
 
Le problème est que Monsieur Guéant est un universaliste pour lequel l’étalon maître de la "Civilisation" est, selon ses propres termes, le respect des "valeurs humanistes qui sont les nôtres".
A ce compte là, effectivement le plus qu’un milliard de Chinois, le milliard d’Indiens, les centaines de millions de Japonais, d’Indonésiens etc., soit au total 90% des habitants de la planète, vivent en effet comme des "Barbares" ou des "Sauvages". Barbares et sauvages donc les héritiers de Confucius, des bâtisseurs des palais almohades et de ceux du Grand Moghol puisqu’ils n’ont pas encore adhéré à nos "valeurs humanistes", ces immenses marques du progrès humain qui prônent l’individu contre la communauté afin que soient brisées les solidarités, la prosternation devant le "Veau d’Or" afin d’acheter les âmes, la féminisation des esprits contre la virilité afin de désarmer les peuples, les déviances contre l’ordre naturel afin de leur faire perdre leurs repères.
 
Face à cette arrogance et à cet aveuglement qui constituent le socle de la pensée unique partagée par la "droite" et par la gauche, se dresse l’immense ombre du maréchal Lyautey qui, parlant des peuples colonisés, disait : "Ils ne sont pas inférieurs, ils sont autres". Tout est dans cette notion de différence, dans cet ethno-différencialisme qui implique à la fois respect et acceptation de l’évidence.
Or, c’est cette notion de différence que refusent tous les universalistes. Ceux de "droite", tel Monsieur Guéant, au nom des droits de l’Homme, ceux de gauche au nom du cosmopolitisme et du "village-terre".
 

(*) Voir à ce sujet les pages 34 à 42 de mon essai Décolonisez l’Afrique !, paru chez Ellipses en octobre 2011. »
 

05/02/2012

TV lobotomie

 

Cette vidéo a un an. Raison de plus pour se pencher sur la question et, éventuellement, lire le bouquin de Michel Desmurget.

08/01/2012

« Un grand peuple valeureux »

Le dithyrambe repris en titre, je ne l'ai pas lu, hélas, dans Le Figaro ou Valeurs Actuelles...

Il y aurait tellement à dire, pourtant, depuis si longtemps et, avant même d'en arriver aux ravages de l'actuelle gélatine civilisationnelle ironiquement (?) baptisée Hyperpuissance par Hubert Védrine, du sort réservé aux Amérindiens à Scènes de la vie future de Georges Duhamel (1930), en passant par Knut Hamsun et son La vie culturelle de l'Amérique (1889)...

Bref, rions un peu avec cette vieille vidéo (2007 au moins), archiconnue mais toujours aussi saisissante (vous me direz, chez nous ce n'est guère mieux... Certes, mais tout de même, là c'est une sorte de record ; il est vrai que c'est leur spécialité, les records, à ces cons).

 

 

« On n'est jamais assez antiaméricain. (...) Je suis pour la guerre contre les Américains, à mort, il faut les saigner avec un antiaméricanisme mortel et primaire, jamais assez primaire. »

(Marc-Edouard Nabe, Tous à Bagdad, in J'enfonce le clou, 2004)

20:42 Écrit par Boreas dans Crise, Culture, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : etats-unis, inculture, stupidité |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |